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Bluebell Girls: scrapbook of newspaper clippings

Document

Information

Date

1935 to 1957

Description

From Margaret Kelly Collection on the Bluebell Girls, MS-00604. The scrapbook includes newspaper and magazine clippings covering Kelly's work at the Folies-Bergère and Lido de Paris, Paris, France, and her long career as creator and manager of the world famous Bluebell Girls.

Digital ID

sod2022-009
Details

Citation

sod2022-009. Margaret Kelly Collection on the Bluebell Girls, 1935-1997. MS-00604. Special Collections and Archives, University Libraries, University of Nevada, Las Vegas. Las Vegas, Nevada. http://n2t.net/ark:/62930/d1ks6nh98

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application/pdf

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UN PRINCE DU

MUSIC-

VOYAGE

AV EC tS A COUR tacle s< meurt doucament, faute d’inventions, de moyens et d’un public complaisant, Jacques-Charles n’en rfijidle pas pour autant ce qu’il croit sa mis­ sion, 11 sacrifie A .son penchant nature! oui eat de raconter II fivoque, par la parole -at la plume, ces

25 etoiles nous tombent du ciel

Princt courtois et sags, et ingfinieux d’un univers prfimfidifi, oil la joliesse le dispute A 1’absurde, pour le plaisir es yeux et I’agrAment des oreilles, Jacques- Charles >eut amuser en sapt langues, et faire rfiver, et susciter. ©A et 1A, au hasard de sa vagabonds fortune, des regpts Internationaax.

Il fitat A New-York en 1910. Il y partira tout A 1'iheure i diverses Administrations prfitant vie A cer­ tains ppjets qu'il caresse. Entendez qu’il ne demande rien A prsonne sinon qUelques visas pour ses collabo- rateurs amilisrs.

Car 1< propre de Jacques-Charles est de ne point voyagersoul. Il lui taut un train spficial pour trans­ porter ss valises et deux cents courtisans pour l’ac- compagier. Il se dfiplaca avec son royaume, ses prin­ cesses e ses palais. Sa Ifigende est ambulante, vous dit-on.

Forcd,pour 1’instant, de vfigfiter A Paris, entre deux revues ABuenos-Ayres ou A Londres, contraint A mfidi- ter sonpassA, putsque aussi bien il manque ici de cadre Asa measure et que le music-hall A grand spec­

mais vous avez encore A rfipfiter. Alora si voua le vou- lez, je vais < les » amuser un peu au Monument aux Morts ou « les » faire dfifller dans les rues. Vous jserez tranquilles pour daux heures. »

, Ja-cqu^-Uharles vou<b ^a-contera aussi comment, en 1910, 11 manqua engager le petit chanteur inconnu qui sappelait Al Jolson. Il vous parlera des Dolly Sisters, A lours dfibuts, dans un speak-easy de Broadway, d'» Vernon Castle, de George White,

Au « Prince of Wales » de Londres, il a lancfi la pre­ miere revue permanent©. Pour les artistes, on avait ins­ tall un restaurant dans le theatre, Le spectacle fitait minute comae un horaire de chemin de fer.

A 1’Earles Court, une sorte d’hippodrome, vast* com­ mo quatre fois notre Grand Palais, il a montfi une fde- ne de la neige, avec les cent cinquante skieurs les plus adroits du mond© entier.

— Jour et nuit de® machines nous fabrlquaient de la neige. LA, 11 y avait sept restaurants, quatre lignes de metro et des voitures filectriques pour se dfiplacer dans les coulisses.

A Chicago, « Ca c’est Paris », sa meilleure revue, eM re-t<5e deux ans A 1’afflche. Ne lui en demandez pas plus D6jA il songe A la condition des « demoiselles de music-hall » ©n Amfirique.

“ ,Une show-girl gagne quatre-vingts dollars par 'S&maine. C e.st un infitier trfis recherchfi, albrs qu’en France nous manquons d'filfiments : prAjugfis bour-

A San-Remo, engagfi pour 1’Atfi 1940 avec le spectacle

du London Casino, il doit t616pthomer d’heuro en heure

A notre consul de Gfines. La guerre delate avec 1’Ita-

lie : son train special est le dernl-ar A passer la fron- tlere...

Quelques anecdotes parmi tant d'autre,s qu’il eut la coquetterie d’oubller. Jacques-Charles n’est pas de esux qui s encombrent de souvenirs... Un passeport sur son coeur et des visas en filigran's.

M. A.

1

ACQUES-CBlARLESS porte Un pa.sse.port sur son cceur et des visas ’an ftligrane... Rien ne 1’effraie plus ici-bas quo 1’lnacti- vltfi. C’est un amoureux du hasard et de I’aventure. Uh paysan de Paris qui la­ bours tous les toits du monde et n’est

jamais plus prfis de chez sol qu'aux ties de PAques ou de la Trinitfi.

Jacqu'&s-Charles connatt dix monarques, cent minls- tres et tme belle fllle dans chaque rue. Il traite en Jgal avec la beautfi, la jeun’as&e, le pouvoir et le talent,

wee qu’ll est maitre en son domaine et que nul mieux que lui ne salt les secrets du music-hall pour les avoir, la plupart, inventus.

revues ti'il a montfies aux quatre vents du monde. Qu’onne s’y trompe pas. Le music-hall, pour lui,

n est qu pretext© A mille observations plaisantes sur las coutmes, les mceurs et lea homines.

Il vou dira peut-fitre ;
— Nos promenions en Italie, vers 1939, un spectacle

de propjgande franqaiso. C’fitait I’&poque oh Farinacci entrepreait sa campagne exaspfirfie qui aboutit aux evenemeits que 1'on salt. Bateleur courageux qui, s’il n aimaitpas la France, almait fort les danseuses fran- qaises. lous le rencontrions parfois dans les thMtres ou 11 otflciait et luj maniifestions ouvertement notre ennui. In jour pourtant, voulant gagner nos bonnes graces, I nous dit : « Je tlens reunion cet aprfis-midi,

Elles etaient heureuses, ces yingt-cinq girls arrivees hier au Bourget, d’avoir

Mn1S P1UJ. heureuses encore etaient-elles, semble-t-il,

de se « degourdir » les jamhes. a 1’af.tarriccao-A 1’a.ttprric.ca.o-A

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LE THEATRE

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11 1935

25 etoiles nous tombent du ciel

UN PRINCE DU

ACQUES-CHARLES porte un passeport sur son coeur et des visas >sn ftligrane... Rien ne 1’effraie plus ici-bas que 1’inacti- vltA. C’est un amoureux du hasard et de 1'aventure. Un paysan de Paris qui la- boure tous les toitis du monde et n’est

plus prAs de chez sot qu'aux ties de PAques ou la TrinltA.

Jaoqu'&s-Charles connatt dix monarques, cent minis- tres et une belle fills dans chaque rue, Il traite en igal avec la beautA, la jeun-asae, le pouvoir et le talent,

virce qu’ll est maitre en son doimaine et que nul xnieux que lui ne salt les secrets du music-hall pour les avoir, la plupart, inventus.

mais vous avez encore A rApAter. Alor® si vous le vou- lez, je vais < les » amuser un peu au Monument aux Morts ou < les » faire dAfiler dans les rues. Vous serez tranquilles pour deux heures. »

. f«-cQue,a‘^harles vou,a racontera aussi comment, en 1910, il manqua engager le petit chanteur inconnu qui s appelait Al Jolson, Il vous parlera des Dolly Sisters. A lours dAbuts, dans un speak-easy de Broadway, da Vernon Castle, de George White.

Au « Prince of Wales » de Londres, il a lancA la pre- miere revud permanente. Pour les artistes, on avait ins­ tall© un restaurant dans le thAAtre. Le spectacle Atait

■mlnutA comme un horaire de charnin de fer.

A 1'Earles Court, une sorte d’hippodrome, vast© coun- me quatre fois notre Grand Palais, il a montA une f€e- ne de la neige, avec 13s cent cinquante skieura lea plus adroits du mond© entier. *

Princt courtois et saga, et IngAnleux d’un univers prAmAdiA, oil la joliesse le dispute A 1’absurde, pour le plaisir es yeux et 1’agrAment des oreilles, Jacques- Charles>eut amuser en s?pt langues, et faire rfiver, et susciter qA et 1A, au hasard de sa vagabonds fortune, des regbts Internatlonaux.

Il Atat A New-York en 1910. 11 y partira tout A 1’iheure i diverges Administrations prAtent vie A cer­ tains ppjets qu’il caresse. Entendez qu’il ne demande rien A prsonne sinon quelques visas pour ses collabo- rateurs amillers.

Car h propre de Jacques-Charles est de ne point voyagerseuh II lui faut un train special pour trans­ porter es valises et deux cents courtisans pour 1’ac- compagier. Il se dAplace avec son royaume, ses prin­ cesses e ses palais. Sa lAgende est ambulante, vou.s dit-on.

ForcA.pour 1'instant, de vAgAter A Paris, entre deux
revues ABuenos-Ayres ou A Londres, contraint A mAdi-
ter sonpassd, putsque aussi bien il manque ici de
cadre Asa mesure et que le music-hall A grand spec­
tacle s< meurt douoament, faute d’inventions, de
moyens et d’un public complaisant, Jacques-Charles
n’en rdjidie pas pour autant ce qu’il croit sa mis­ restAe deux ans A I’afflche. Ne iui en demandez pas sion. Il sacrlfie A son penchant nature! qui est de

racontei II Avoque, par la parole <3t la plume, ces revues ex’ll a montAes aux quatre vents du monde.

de girls sJestTabatt« Her au Bourget, les Red Stars et les Blue Hell s Girls, venues de Londres en avion pour repeter la prochaine revue i TMTMB<£gerMi Elles «nt ete joyeusement accueillies par Mlle Jelly

Staffel, MM. Dorville et Paul Derval, comme le niontre cette photographic

, Jour machines nous fabrlquaient de la neige. LA, il y avait sept restaurants, quatre lignes de mAtro et des voitures Alectriques pour se dAplacer dans les coulisses.

A Chicago, « £a c’est Paris », ,sa meilleure revue, est

plus DAjA il songe A la condition des < demoiselles de music-hall » ©n AmArique.

“ Une show-gir! gagne quatre-vingts dollars par Qu’onne s’y trompe pas. Le music-hall, pour lui, -semaine. C e.st un mAtier trfcs recherchA, alors qu’en

n est qu pretext© A mille observations plaisantes sur l-es coutmes, les mceurs et les homines.

geoisC? n°Ua manquons d'AlA-ments : prAjugAs bour-

A San-Remo, engagA pour 1’AtA 1940 avac le spectacle du London Casino, il dolt tAlAphoiner d’heure en heure a notre consul de GAnes. La guerre delate avec 1’Ita-

CASINO DES QUINCONCES

Direction: TREBUC et LATASTE

Elies etaient heureuses, ces vingt-cinq girls arrivees hier au Bourget, d’avoir

P U1- heureuses encore etaient-elles, semble-t-il, de se « degourdir » les jamhes. a I’afiAm-iccao-a

CASINO DES QUINCOf CES

Direction : TREBUC et LATASTE

Il vou dira peut-Atre ;
— Nos promenlons en Italie, vers 1939, un spectacle

voyage en

de propgande franqalao. C’Atait 1’Apoque oh Farr entrepreait sa campagne exaspArAe qui aboutif evenemets que 1’on salt. Bateleur courageux qu n aimaitpas la France, aimait fort les danseuses qaises. lous le rencontrions parfols dans les thA ou 11 oiflciait et luj manifestions ouvertement ennui. In jour pourtant, voulant gagner nos L graces, l nous dtt : « Je tiens reunion cet aprfts

'

Le sen! Etablissement en plein air et convert en cas de mauvais temps

Le seul Etablissement en piein air et convert en cas de mauvais temps

THE 8 BLUE BELL GIRLS

, FIGAi 14, !

te jCJlSLU 'n£

MARCEL

a battu de nouveaux

RECORDS ceux de Faffluen’ce et du

SUCCES

a

MEDRANO

dans une

RHUM._AROME!1

avec M toute la troupe de Medrano ra

1r<s partie egalemefit ‘ entierement nouvelle

LflUEZ WE: THU. 23-78

Extrait de .• Adresse : Date :

Signature Exposition

LE TEMPS

Mae des ItaJiens, 5,

13 OCTOBRE 1936

rtrail de : 'resse :

te : ■/nature :

position :

PARIS MIDI

RUE DU LOUVRE, 37, IT

9 OCTOORE 1938

— Paris -Midi

AUX FOLlESteERGtiRE

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LES SPECTACLES |

a s E U B 9 3 SB 9 ! H ^ » e a s s EJ 3 B E 8 S H i B S S S S a S F E B J i i l S E a a S ? ! I ? ! l 3 ' , S e i g S E S B B E B i g B a

LES SPECTACLES

k En super-folies », revue en 50 tableaux aux Folies-Bergere. — Les freres Isola a I’A. B. C.

oranges et des blancs. C’est sur ces couleurs

que nous commenfons. Elies sent a la fois chaudes

tout autant par contraste vers les blanches re­ gions, les blancs manteaux, les fleurs de neige. Pre­ texts aussi a tableau, h soleil rouge venant mourn- sur la neige.

Partir? Vers les pays de la chaleur, ce serait plus tentant. Et c’est pourquoi nous irons vers le

«En Super-Folies» i M. Paul Derval intitule sa rScente re­

vue En super-folies. Mais il ne s’y trou- ve pas tellement de folie. Il y a tout i ce qu’on trouve ordinairement dans les spectacles des Folies-Bergere : de la somptuosite, du luxe, des d£fil6s, des danses et des belles filles. M. Maurice Hermitte, I’auteur, connait la formule de la maison et s’y cantonne avec une adresse qui n’est pas d^nuee de pru- \

dence. On aimerait gd et Id des ensem­ bles moins opulents peut-^tre, voire de couleurs plus originates. Mais c’est une autre affaire. Les revues des Folies-Ber- g&re plaisent au public comme elles sont et I’on comprend que I’auteur respecte scrupuleusement les lois du genre... Un ( tableau domine d, noire sens tous les ; autres, le tableau en blanc du « rdve fderique », surtout quand il n’est pas totalement dclaird et que les gris jouent avec ddlicatesse. Il est signe de M. Des­ hays qu’il convient de feiiciter.

DNDOA ONVIOy Nvnv Hiaavsm

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NO1MV1 de

et douces. Quant au rythme de la revue, il sera
rapide, on nous en previent dfcs le debut, en ou- Sahara, d’autant que Josephine Baker y redevient

VERSION NOUVELLE R

vrant le spectacle sur une parade de music-hall ou danseuse mi-nu.e, avec ses diableries d’autrefois,

se multiplied! les « Show girls » les « IMuebell’s au milieu de spahis dont Fun d’eux (le danseur beautiful ladies », les « Red Stars », les «Tcoimgiffcs’

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d’Eton ».
Entrons dans le jeu, et, apr&s cette vibrante ou-

couleur sont frendtiques, et pour le surplus cha- cun sait combien 1’umforme de spahi est seyant.

verture oti les jambes, les notes, les couleurs se Josephine Baker revient la a sa nature premiere, presentent comme avec frenesie, goutons 1’apaise- voluptueuse et bondissante, primesautidre et r£-

ment du tableau ou les mauves et les jaunes, les veuse.
timbres en mineur, la fine silhouette de Mlle Au milieu de sketches amusants comme celui de

Yvonne Bouvier commentent assez le titre « Re- la gr£ve parmi les chaxsieres, ies enfants de choeur,

etc., etc. et les

tournons au dodo ». Si vite? M. Rogers et sa parte­ naire nous entraineront-ils aussi rapidement vers les penombres et les voix en demi-teinte?

Nous savons bien le contraire et que c’est la^une facon imagee de nous annoncer la venue de reyes.

A quoi rfiver? Serons-nous semblables a ce pein-

les sacristains qui demandent 1’arbitrage du minis- tre de 1’interieur; les ahurissements et les farces du bon petit clown Dandy, les disarticulations de Jigsaw Jackson, negre en caoutchouc; les acroba­ tics cocasses de Cass, Mack, Owen and Topsy; les singulieres allures de Vitch qui se bat centre

A.

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20 BLUE BELL GIRLS I

Un ei Bell’s des F Staffel

tre (M. Frederic Rey) pour lequel cette cascade, lui-mime et mime avec humoux’ les attitudes d’un coulant a la fonte des neiges dans une verdure qui dineui’ solitaire (sommes-nous ainsi?), nous sui-

se dore, s’anime selon le rite panique, fait naitre vrons Josephine Baker jusqu’en Louisiane oil fleu- une jeune fille (Mlle Yvonne Bouvier) et tout un rissent les robes d’indienne mais oil sevissent les

kidnappers, variite americaine de comprachicos.

Mire de music-hall, Josephine retrouve son enfafC d’hui au theatre, revait sur la petite place de au camp des bandits, le reprend et, pour ajouteA

Yonville... Aimable sanguine... Tissus roses, coeurs aux couleurs enflammees, met le feu au campe- roses... Voici Leon (M. Orbal) et voici Emma (Mlle ment.

Viviane Gosset); autour du clocher, les maisons se Elle reviendra enfln en grande dame (robe blan­ tassent comme sur la place les villageois qui se che et plumes) pour presider au jubile des « Fo-

Josephine Baker est la vedette de la revue. Paris I’attendait avec toute la gentillesse qu’il apporte aux artistes qu’il aime, Josephine a pay6 Paris de retour par sa grdee primesautidre, sa voix chantante, son delicieux naturel, sa sensibility fine, I’inoui clavier de ses dons qui, du rire aux larmes, n’oublient en chemin ni la volupte, ni le plaisir. D’aucuns trouveront peut-dtre que la Josephine d’hier etait trop civilisde, trop accomplis. Mais il aurait fallu alors

quelle edt des occasions prodigues de se depenser... ; et puis il est bien dmou- vant de voir des dons s’epanouir en ta­ lent. Les dons passent, le talent de- meure...

Toute une troupe autour d’elle joue,\ chante et danse. Parmi les comediens faut d’abord nommer Orbal qui joue, avec naturel et qui a le ton qu’il faut. au music-hall, Dandy qui n’a pas fini de nous amuser, Rogers et Hennery, acteurs dprouvGs et surs. V iviane Gos­ set est habile et Yvonne Bouvier qui joue et chante le plus gentiment du monde nous amdne au bon barytpn Tir- mont, lequel fut un Don Juan tout en­ semble impertinent d, souhait et sym- pathique.

Paul Meeres et Meade sont un couple d’audacieux danseurs. Fr6d6ric Rey, qui est beau, I’ignore avec dldgance. Les Bluebell’s Beautiful ladies, les Red

belles ddvdtues mdritent nos hommages et notre gratitude.

Quant aux attractions elles furent tou- tes acclamdes, qu’il s’agisse du fantai- siste Vitch, des acrobates comediens americains Cass, Mack, Owen and Top­ sy, ou enfin de Jigsaw Jackson qui est bien le plus dtonnant contorsionniste que nous ayons vu.

vox

METROPOLE Dll SPECTACLE Programme du 21 au 27 Fevrier 1936

Premiere Partie (a I’dcran)

Actualites VOX

Sur scene

Ouverture par Orchestre Telia

DELLA & BILLY MACK

DANSEURS

LES BLLBELLS GIRLS

12 Girls du Paramount de Paris Deuxieme Partie fd t’^cran)

Le dief-d’oeuvre <le Dickens DAVID C0PPERF1EL

DAVID COPPERFIELD

est un film Metro-Goldwyn-Mayer

monde de naiades surprises?

Il y a 80 ans... Emma Bovary, qu’on met aujour-

[ font des confidences en voyant passer, par faveur lies-Bergire » qui naissaient il y a 50 ans. Elle se |

specials du music-hall, le fameux flacre de Rouen... Et d’autres reves? Dans la jungle, quatre. lan- ciers du Bengale, evoquant Paris et ses soirees, songent a la premiere apparition de Josephine

tient dans un triomphe de blancheurs, tandis que resplendissent Qh et U les 50 bougies symboliques.

Peres Goriot dont I’amour fut le theatre, les Tra­ Baker, sauvageonne endiablee. Elie ne saurait tar- ces Isola paraissent sur la scene de 1’A. B. G. et

der a revenir. Et c’est dans un decor de jungle qu’on nous la represents, juchee tout au haut d’un immense eldphant vert comme le bronze des vitri- nes, ayant a ses pieds nes tigres aux allures fero- ces. Ces tigres? Sont-ce les critiques qui la guet- tent? Le dangereux Paris? Mai non. L’accueil sera doux et le tableau se transforme dans ce sens, car les tigres restent immobiles, et ne s’agitent que de jolies fllies orangdes et blanches tandis que Jose­ phine Baker descend lentement les marches.

Du plus haut qu’elle vient, on la reconnait ayec

recommencent, quarante ans plus.tard, leur pre- mier metier d’illusionnistes. Les chroniqueurs ont dit leurs debuts en 1892 aux Capucines. Les phi- losophes ont comments 1’aventure malheureuse et grande. Le music-hall les re?oit, et le public les

attend.
De part et d’autre de la sc&ne, ils se tiennent ph

habit, emus par les applaudissements qui les sa- luent, et tout aussitdt commencent leurs tours d’il­ lusion, tandis que la musique joue en sourdine des

ses prunelies mobiles, ses Ranches mouvementees, airs de Rose-Marie, de I’Auberge du Cheval-Blanc,

ses jambes dansantes et cependant on s’aperQOit ce commentaire musical ajoutant <t I’emotion de

que~ quelque chose est change en elle. Si elle a garde ses attitudes et sa ligne de fille sauvage, elle semble observer une certains retenue, — comme si la civilisation apparaissait par instant devant elle en lui disant : « Attention... Nous avons changd tout cela... » Par moment, c’est comme si elle s’eva-

1’^venement. w Ce moment passe, ils montrent bien qu’ils ex>

tendent n’etre plus que d’habiles illusionnistes qu’on les juge sur leur presentation. De geste sur, attentifs et meticuleux, ils font disparattre ou apparattre une partenaire avec la plus grand habi- letA Ils savent d^couper du papier et composer des motifs decoratifs du meilleur effet. Sans vains decors, sans appareillage compliquy, ils executant

dait en une ravissante spontaneity. Mais elle en­
tend redevenir grande dame, chanter (avec des
gazouillis cependant), porter la toilette, souvent leur num6ro avec une discretion dont on leur sait

la toilette blanche. gr£, sans 1’alourdir de commentaires.Soyons comme

>

On la voit bondir sur le theme « partir », et, eux-memes et ne surchargeons pas de propos cet petite marchande' de glaces dans un port, chanter ev^nement du music-hall, — d’autant que nous les

Louis LEON-MARTIN. I

le depart « vers le merveilleux sejour, vers le retrouverons ailleurs, sans aucun doute.

bonheur et vers 1’amour... » Ou alien? Par associa­ tion d’idees ce sera vers les pays de la glace, et 4

Guy Laborde.

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19 NOVEMBRE 1937 resse:j ,t:f.

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31, Rue du 4Septembre, !!• |v 1937

V arietes

La prochaine revue du Concert Mayol

La prochaine revue du Concert Mayol, dont la premiere est fixee au samedi 4 decembre en matinee, sera signee Valen­ tin Taraillt et Victor Vallier, elle aura pour titre: Nus... 38!...

De sensationnels engagements ont etc signes pour ce nouveau spectacle qui sera presente avec un luxe de mise en scene sans precedent.

x Miss BLUEBELL, directrice des girls: les BLUEB®teSf*®£AUTIFUL LADIES et les BLUEBELL’S RED STARS, ses deux troupes de danseuses anglaises aux F0- LIES-BERGERE, vient de voir renouveler son contrat par son directeur, M. Paul DERVAL.

Les Bonos reengages au Casino de Paris

Une ligne ayant «saute » dans notre article sur les repetitions du Casino de Paris, les sympalhiques « Trois Bonos » en ont ete viclimes. Reparons cet acci­ dent typographique et signalons que ces trois excellents excentriques, quim peut encore, applaudir dans I’actuelfy revue du Casino de Paris, vienneni d’etre reengages par M. Varna pour revue « Feerie de Paris» oil its figul reroni aux cotes de Mistinguett danq une presentation entierement renouvej lee.

"xtrail de : PARISMIDI RUE DU LOUVRE, 37, tF

3 NOVEKIBRE 1937

>ignature :........—.........-........................................- Exposition :

dancings

:trail de :

PARIS-SOIK

RUE DU LOUVRE. 37.

1 AOUT 1937

: ____________________ __

BiruHs de coulliisses

M. Benolt-Lioh Deutsch Hier est d6barqu6 au Havre, du S. S. Ile-de-France, M. Benoit-L^on Deutsch,

directeur d.u Th^Atre des Nouveaut6s et Saint-G-eorges, de retour de New-York.

. ENGAGEMENTS AUX FOLIES-BERGERE

M. Paul Derval vient de reengager aux Folies-Ber^ere, pour sa prochalrie revue, Miss Blue Bell dont les girls sont <16ja f»MW?;Folies depuis quatre aha,

Elle rSglera la c.horegraphie avec M. Raphael Garda dont le contrat vient d’etre sign£ eg-alement par M, Derval. Les deux maitres de ballets de cette revue n’ont pas encore, ni 1’un ni 1’au-

tre, vingt-cinq ans.

***< DAILY MAIL 36, Rue du beuiier, IP

LA LIBERTE

RUE REAUMUR, 122,

7 AOUT 1937

AVANT-PREMIER^-

Parisian

au theatre Mogador

Ce soir, sous la direction de M. Mitty Goldin, Mcgador va rouvrir ses portes avec une revue a grand spectacle : Qa e’est parisien.

Mistinguett sera la vedette de cette revue et sera entcuree d’artistes en vo­ gue, dont certains feront leurs debuts de music-hall a Paris,

On peut citer 1’orchestre des dix-huit Cubains de Ciro Rimaci, Frank Libuse et Cie, qui viennent d’arriver d’Ameri-

mature

i6 AOUT 1937 Exposition :-------~--------------------------------------------—,

i

fait chanter toute la salle du

Theatre Mogador

au cours de la revue

“<£<a cest Parisien”

Miss, apres une tres courte disparities nous est revenue, grace a Mitty Goldin qui vient de prendre la direction de Mogador. Et, comme a 1’A. B. C., elle reussit ce pro- dige : faire chanter toute une salle.

Peut-etre, entendez-vous, a la sortie de Mogador, quelques personnes vous dire « qu’elles n’aiment pas Mistinguett ».

i

1

Miss Bluebell, who sees to the wel­ fare of^B^troupe of English dancing girls at the Folies Bergere, Paris. She has just renewed her contract with M. Derval, director of the theatre, and her troupe will be pro­ minent in the new revue now being prepared.

de King-Koug perdue, Stetson, la troupe de 1’Atlas, Drean, Andre Zibral, Gio Dorlis, les danseurs Capella et Veroni- que, Carlos Machado et soixante Blue Bell Girls et les Mogador Ladies, dm

que. le

s gigantesques singeries humaines

i donneront a toute la revue de Mogador 'le rythme accelere des grands spec­

tacles.

Geo Dorlis, Mistinguett dans deux costumes, Andre Zibral, les Blue Bell Girls, Al Kremer.

Dans les ThSdtres

Ft pourtant, pendant 1’une de ses chan­ sons, qu’elle interpretait avec un art a la

pas le jongleur Stetson — celebre en An- gleterre — et dont le numero er aimable, sympathique et assez original, Al Kremer, Leo Kok, Marguerite Jade, I’orchestre cu- bain de Ciro Rimae au rythme at'achant, Charly Boy, le danseur Carlos Machado

Blue Bell dont on connait les excellen-

de Tabarin, a fait venir d'Angleterre pouf Mogador de fort jolies filles qui formetit un ensemble harmonieux et charmant.

Cet ensemble contribue beaucoup & 1’agrement du spectacle.’ A 1’une de ces girls, Miss Judy Spugon, une blonde ca- piteuse, est config un petit role : elle s’ea tire fort bien.

Cirque des cirques,, on assiste a des reconstitutions de courses de chars

M. Goldin a presente son spectacle fort fois nonchalant et si precis qui est k elle et ingenieusement, chacune de ses attractions a personne d’autre, je regardais les spec- principales etant 1’occasion d’un tableau. tateurs de 1’orchestre — les plus difficiles Citons 1’excellent Drean, le souple dan­ — et tons sans exception, je les voyais seur Capella et son exquise partenaire Ve- sourire. ronique, le tres amusant numero comique de Frank Libuse avec Margot Brander, que si d’autres ont du talent, elle a cet chanteuse extremement serieuse et bien espece de genie instinctif du music-hall qui etinuyee d’avoir un partenaire aussi comi­ ne s’acquiert pas et qu’cxn ne peut pas co­ que ; Geo Dorlis nous ravit toujours bien pier. que son apparition soit un peu trop courte; Dans.une de ces chansons: Seule, Miss a le petit Bobby Vaisberg donne g^ntiment des mouvaments, des gestes, des reactions la replique a Miss ; Andre Zibral imite qui sont etonnants de verite et de comique Chevalier ; King Kong Perdue a change tragique. Quand elle evoque Chevalier avec de partenaire mais conserve toute sa pla-

Zibral, ce n’est pas une imitation, meme cidite, toute sa force et sa faculte prodi- parfaite, e’est Chevalier lui-meme. gieuse d’avaler des cigarettes ; n’oub’icns

natzy, le compositeur de Katinka et de L’Auberge du Cheval-Blanc, et qui aura pour titre Axel a la porte du Paradis.

On ne celebrera jamais assez Miss, parce

pour lundi prochain, 30 aout, la reouver-

La prochaine revue des Folies-Bergere

| gnee Maurice Hermitte, mise en scene revue de Rip et Willemetz: V’la V tra­ par Georges Triel et interpretee par Da- vail ! et tous ses createurs: Jeanne Au­ mia, Rita Georg, dont ce sera la rentrde bert et Marguerite Moreno, et Pauley,

a Paris, et le comique Dandy. Pizani, George, Monique Rolland. No- Miss -Si!£Lj3elle et Garcia regleront van et Duvaleix.

la partiS^HWWflaphique.

• C’est Le Mariage de Figaro et non • Lucienne Boyer et Henri Garat se- Les Fourberies de Scapin qui sera pre­ ront, la saison prochaine, les principaux sente le 8 septembre au Vieux-Colom-

interpr&tes d’une operette de Ralph Be- bier par M. Rene Rocher.

• Au mois de decembre passers la
nouvelle revue des Folies-Bergfere, si- ture des Nouveautes. avec la triomphale

• M. Benoit-Leon Deutsch annonce

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Pour bien rendre compte du spectacle envoyer trois critiques au Grand Palais.

qui se deroulait sur chacune des trois pis- J’etais seul et j’ai fait de mon mieux, mon tes du « Cirque des Cirques », il eut fallu regard allant de la piste centrale a la piste de droite de la piste de droite a celle de gauche, mais com­ ment ne pas perdre ainsi une partie du spectacle qui vous est offert surtout lorsque chacun des numeros qui defile nos yeux est. comme au « Cirque des Cirques », de

qualite ?
Nous vons re-

trouve avec le plus vif plaisir les cava­ liers de Jean Gi.bert et Maurice ilcucke, des fteres R» 'ey et decouve rt « Kava­ lios », le cirque d’amateurs d’Arns-

terdam, ses etalons syriens, ses petits che- vaux arabes.

Nous avons fremi pendant les exercices de voltige aerienne des Maximes et de Mme Reinat’s, des Algevol, des deux Sa- lagors, de Mlle Jardys et des soeurs Mandos, exercices executes en meme temps au-des- sus des trois pistes et plus encore pendant 1’admirable num^ro de Great Frederico, « 1’homme a la m^choire d’acier » qui s’elance dans le vide, s’y balance tout en tournant sur lui-meme, accroche par les dents a une corde.

N ’ayons garde d’oublier les jeux £ques- tres des « Gardians de la Camargue », pit- toresque, animes, les clowns Darios, Barios et Cie, la symphonic en blanc des des ecuyers de Kavalios. Le spectacle debutait par une magnifique parade, peut-etre le plus beau num£ro, le plus « cirque » de la soiree. Il se termine par une impres- sionnante course de chars romains avec MM. Raney, Maurice et Gilbert Houcke.

Roger SARDOU.

r^irait Adresse :

Dau-

des Caaeerts

Pas. de 1'1ndustrie, 2, Xe

22 AVRIL 1937

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RUE DU LOUVRE. 37, IF

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MM. SANDRIN1 et DUBOUT prSsentent

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PARIS 1937 »

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le plus merveilleux ensemble de danses et d'attractions

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avec 1’anlmateur DRENA VERDU et son ensemble GEO MOIJQUE et son Orchestre

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MOULIN- BOUGH

MM. SANDRIM et DUBOUT prCsentent

« UN SPECTACLE

PARIS 1937 »

avec
Les Moulin-Rouge BLUE BELL FOLLIES

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le plus merveilleux ensemble de danses et d’attractions

Dancing a 21 l«.

awec I’animateur DRENA VERDU et son ensemble GEO MOUQUE et son Orchestre

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EMPIRE. — Direction Marx.

Orchestre; 2 Weekens; Chartons'; Bordas; Roily Rolls; Ballet Gsovsky; Bastia; Henry Garat; Orchestre; Delagrange; Isola; Austel Arthur; Sonja Gansser; Pierre Dae; Chris­ tians.

MOULIN-ROUGE. — Direction Pathe.

Sty.’ scene : les Blue Bell Girls, danses reglees par miss «?WFBell ; Falchis Bros, art et force ; Spiro et Ready, philosophes melomanes ; dessinateur huromiste, Geor­

ges Bastia,; le joyeux orchestre Andre Tildy. >

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| Nouveau-Casino,parleurhautetenueet la variete de leurs spectacles forment ac- tuellement un tres important element de distractions.

, A la veille des conges payes qui, nous n’en doutons pas, attireront vers la Co­ te d’Azur un important contingent de touristes, ces trois etablissements consti- tueront un attrait de premier ordre et contribueront, par leurs spectacles, a la renommee toujours croissante de notre beau pays.

CASINOMUNICIPAL
Notre grand etablissemnet de la place Massena continue tres brillamment ses

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grand spectacle avec Andree Turcy, Da- nam,GarnieretlesMalatzoffsGirls.

De tres jolies femmes, un entrain en- diable, un orchestre admirablement sty­ le, ne muise en scene des plus brillan- tes ont fait de « En plein Mistral » un spectacle de grande originalite unie a la plustranchegaiete,etlesnombreuxha­ bitues du Casino Municipal ont pu ap­ plaudir a tout rompre non seulement 1’oeuvre, mais encore et surfout ses excel- lents interpretes.

CASINO DE LA JETEE
A pres les m agnifiques representations

de « M am ’zelle M illion », dont le succes a depasse toutes les previsions, le Casi­

no de la Jetee, toujours en quete de beaux spectacles, nous a presente dans

un admirable cadre « Mabel », operette de Robert Antoni, musique de J. Touche etA.Collery.

Une troupe des plus brillantes dont

tre du Casino de la Jetee ne desemplit pas. Comment, d’ailleurs, pourrait-il en

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16 MAI 1937 LES THEATRES DE NICE

Lesamateursdebonsetbeauxspecta- cles n’ont pas a se plaindre. Le Casino de la Jetee, le Casino Municipal et le

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les plus variees se succedent sans inter­ ruption dans ce merveilleux etablisse- mentsiintimementliealarenommeede la Cote d’Azur et aux manifestations ar- tistiques de tout ordre qui s’y deroulent

sans arret, car le Casino de la Jetee a cet immense avantage d’etre, a la fois, et avec la meme charge, un incomparable

Casino d’hiver et d’ete. LaDirectiondecetEtablissementuni-

que dans son genre a droit aux plus vifs

eloges pour 1’effort qu’elle ne cesse de

faire pour retenir a Nice, en les amusant, lesnombreuxtouristesquiviennentde-/

manderasonincomparableclimatunpeu d e c o t t e j o i e d e v i v r e , s i r a r e a r e n c o n t r e r

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22 DECEMBBE 1938

Eartrait de : Adresse :

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t.xtra.it de . Adresse :

Dale :
Signature ............

Ti. Rue* tiu o-. i'oer.

13 J«R 1938

Extrait de : Adresse ; Date ; Signature

PARIS MTOI

RUE DU LOUVRE, 37, W

JNMEB 1938

FOLIES-BERGERE

Miss Blpgbell, qui seraient les plus

qu’ils avaient entreprise.

PARIS

4- « Marie Walewska » dans tout Pa­ Biarritz. — Amanda (vers. orig.). ris. — « Marie Walewska.», 1’admirable Cesar. — Casbah.

Extrcrit de .

Adresse :

Dale : Signature Exposition :

A PARIS
RUE D’ASSAS, 28, W*

30MARS 1938 5 AVRIL 1938

M'JSIC-HALL

Les Blue-Bell Girls dans la nouvelle revue de Maurice Hermite, aux Folies-Bergere, presentee par M. Derval.

SEMA1NE

A

inoubliable qui ressuseite «le plus | bel amour de Napoleon ».

Extrait de ; Adresse Date Signature :

Rue sans Joie.
Ciherire (25, Caumartin). — Messieurs les

ronds de cuir.

UAHSHILX* 10 MAI 1938

Line Viala aux

Petit Marseillais

MARSEILLE

31 OCTOBRE 1838

H fa ® . SKIT!

A TOULON

CE SOl/l, VltEMIEltE DE « A LA FRAN- CAISE » AC GRAND-THEATRE. — A 20 I1. 50, sui lit scene du ..C*r,und-Theat/-e ce soir premiere, de la revue A la Fra/da/se, pr6-

sentee par Max-fay: 40 artisi.es, 40 decors nouveaux; costiunes dessines par Ja s>■••cia- h'te Blanche Rasimi. Les ballets Golden; des chanteuses et des chanteurs, des edrni- ques, des fantaisist.es, des attractions. Or­ chestre dirige par le fameux chef Rob Dev- lee, qui lit triumpher No, No, Nauelte sur tous les theatres d’Europe. La revue .' la Francaise sera jouee, a 1’occasion de la Toussaint, demain apres-midi et domain soir..^Location ouverte.

CASINO. — Fernandel dans BarnaW, avec la nouvelle danse Macaquiia, avec les efile bres Blue Bell Girls. Gros succcs.

FE.1/7W^^'Matinee et soirSe : prem10- I res de Blanche-Nelqe et le<t Sent Nains, de

Foties Bergere
de Line \/iala, aux Foiies Bergere, la qui a ae I’abattage et du charme.

C’est une belie apparition que celle

vedecte qui monte. Cette superbe femme a Damia, la grande artiste toujours d’une elegance etincelante, a le don de expressive, qui joue une bonne scene :

-------- ------

nouvelles

chanter avec grand charme, de jouer excellemment du piano, et... de jouer de I accordeon. Elie ie fait avec une grace

Big rioyse, I, y a une belle fille et bonne comedienne Viviane Gosset. Une ravis­ sante danseuse nue, Virginia Angela, em-

extreme et il est agreable d’applaudir porte la palme, sur un lot splendide de

Bientot, « Madame » et son Clochard »

4 Tino Rossi au Rex. — En grande exclusivity passe au Rex un film fran-J pais nouveau, auquel il n’est pas te- meraire de predire une splendide Car­ riere. Il est intitule « Lumieres de Pa­

D r .

i ..

film Metro-Goldwyn-Mayer, avec les ......................... _ Professeur Schnock. deux plus grahdes vedettes de 1’ecran, Champs-Elysees. — Le

Greta Garbo et Charles Boyer, -passe Cine H6tel-de-Ville (20, r. du Temple). — actuelletnent dans le meilleur cinema Tempete sur 1’Asie; Clodoche.
de chaque quartier. Le public parisien Cine-Ce soir (6, bd de Clichy). — Le Petit vient en foule applaudir les deux ma- Chose: Trois artilleurs en vadrouille. gnifiques interpretes de cett'e epopee Cine-Ce soir (Italiens). — Actualites; La

1 Cine-L’Auto. — Bon pour le service; Act.

lemona Cuban "Boys oht remporte tin tres gros succes cet hiver au Sporting- Club de Monte-Carlo et au Palais de la Me- diterranee de Nice. Aussi, la S. B. M. a-t-elle de nouveau engage ce merveilleux ensemble

pour ia saison d?ete de Monte-Carlo Beaoh. Entre-temps, les Lemona Cuban Boys vont se produire en attraction sur les plus gran­ ges scenes de Suede, au Theatre Royal de Stockholm, etc... Cet orchestre compte des

compositeurs de talent comme Armande Ore- fiche, pianiste de grande classe, un chantcur a la voix exquise : Alberto Rabagliati, et des

animateurs comme Daniel Gonzalez, Bebo Hernandez, Gerardo et Agustin Bruguera, Chiquito, Eduardo Barrenechea, Ernesso Vasquez, Jorge Dominguez, Freddie Rizzi, Fernando Diaz... A tous, nos sinceres com­ pliments.

— Georgette Durbec, I’ex’cellente chan­ teuse a voix, qui fut Laureate d’un de nos precedents Championnats Theatraux, a rem­ porte un vif succes au Casino Municipal de Sanary.

— De Paris, le jeune et talentueux com- siteur Albert Volpini nous a adresse une

j aimable carte Remercions-le vivement.
— Jean Kiepura et sa femme Martha Eggerth sont arrives en France, le 3 mai par L’lle de France, parti le 27 avril de New-

York.
— En vingt-quatre heures, des que la lo­

cation de '1’Opera die Paris fut ouverte pour la representation de « Lucie de Lammer- moor », le maximum de receftes fut atteiint. La location fermee, la salle etait entierement louee. Ce fuit un record. 11 est vrai qu’il

.

IV Uli

au Cinema « Marbeuf » ris » et, de la grande ville en fete, de ses lieux de plaisir, jusqu’a la turbulante Guinguette du Bonheur, au

...........

FOLIES-BERGERE

MADAME LA FOLIE

1I

I I I I

J

Un flirt brulant, qui finit en dou­ bord de la Marne, il nous inontre les , che glacee... une inenarrable partie aspects les plus brillants et les plus de golf, qui se termine par une balle captivants.
dans l’ceil... un diner offieiel, ou Le seduisant tenor Tino Rossi en crest le maitre. d’hotel qui, bien mal- est le heros et conduit avec une gen- gre lui, preside la table... un chien, tillesse exquise une intrigue sentimen­

iqui repond au telephone quand c’est tale qui se denoue de la plus lieu-

drbles, constituent « Madame et son

qualite : Michele Alfa pres de Ray-

quelque importun qui sonne...
... Et bien d’autres scenes, aussl chard Pottier a eu Part de grouper

Autour de lui, le rcalisateur Ri­ follement gales, aussi irresistiblement une interpretation de la plus sure

JANUARY 13, 1938.

reuse fapon.

ST

i.

u □

i
l le plus gai, le plus charm.ant, le plus

3

Bennett et le seduisant Brian Aherne teau aupres de Conchita-Montenegro,

Les Folies-Bergere viennent de jolies femmes de Londres siellesi monter — avec la somptuosite habi­ n’en etaient pas les plus prestigieuses\ tuelie — une nouvelle revue « Mada­ danseuses.
me la Folie » dont I’auteur est M. A propos de « Madame la Folie »,} Maurice Hermitte, et le producer, M. M. Paul Derval a declare aux journa-i Paul Derval, I’habile directeur du listes ;

Clochard », film ■ Metro - Golctwyn - moiid Cordy, Marie Bizet pres du jo­

music-hall de la rue Richer.

Dans ce nouveau spectacle on trouve

« La nouvelle revue de Maurice}

Hermite differe quelque pea de nos* precedentes productions. Sans aban-}

Dans les salles

original, le plus spirituel, le plus at- Les programmes trayant, le nlieux interprdte, le film

donner le faste et les somptuosites* Jeanne Aubert, Paris qui chante ; qui sont de tradition dans une revue}

< Le film aux 8 vedettes. — Le film

Lily et Emy Schwartz, Vienne qui a grand spectacle, nous avons voului rit ; Dandy, le bouffon, ce minuscule que. du Prologue au Final, elle s’c/p-} Hardy du long Laurel Orbal ; Ra­ prochat du vrai theatre. Ainsi, cha-i phael Garcia, toute la danse; Louis que tableau est, non plus une image,• Blanche, toute la comedie ; Georges une illustration, rnais une veritable} Cahuzac, toute I’operette; Broadway

aux « 8» grandes vedettes de la scene'
et de Pdcran : Elvire Popesco, Louis-
Jouvet, Alerme, Charpin,. Robert <Ly- Alhambra. — Presidente; Hurricane; Attr. nen, Josette .bay, Temerson et. .Mi­ Apollo. — L’lnsoumise; Les Hommes sont

reille Perrey. C’est bien « Education si betes.
de Prince », imagine d’apres 1’oeuvre Aubert-Palace. — Alerte en Mediterrande.

scene de theatre. »
et Hollywood, avec Paul Meeres et Il n’est pas besoin d’ajouter que}

celebre de Madrice Donhay par Carlo Avenue. — Mariage incognito.

Irene Hilda; et Roger Dann, qui dit directeur, decorateurs et interpretesi si bien « Je t’aime ! »; et les girls de ont reussi a mener a bien la tdche*

:

nema « Marbeaif ».

■'

Concorde oil l’on voit, stup^faits, 1’obe- lisque millenaire se muer en escalier de music-hall, jusqu’au bal de ban- lieue, sont d’ufie extraordinaire va- riete et d’une rare splendeur, et rien

Mayer, dont -la ravissante Constance vial Oudart, Pasquali, Douinel, Pla­

sont les vedettes et qui passera, a danseuse fantasque.
partir du mard: 18 octobre, au Ci- Les tableaux de la place de la

1

Rim ’ et Clouzot, que presente, actfiel- Balzac. — Adieu pour Aoujours, Barbes-Palace. — La Rue sans Joie; La

lenient, le theatre Paramount. 'Presidente.

n’egale la grace des
ballerines americaines.***1*"’*''

Girls,

une artiste de cette classe.
La revue des Folies-Bergere, « Folie

en Fleurs » est de la bonne tradition de la maison. Beaux decors, belles machine- rics.| M. Paul Cerval presente une bonne production. Ilya surtout les Bl

Sadies et stars, qui sont un ____ "an-

jeunes femmes. Raphael Garcia dgnse avec fren.esie et iouplssse. Dandy amuse toujours. Je citerai avec plaisir le beau

corps nu d Arabella, vierge

— Al Brown, qui vient de faire.

ses debuts sur la piste de
est engage par les freres Amai pour une longue tournee de cirque d travers la France. .

_On annonce le prochain re­

tour a Paris de la belle
Chrysis de La Grange, >-^lte de-

nuis sept mois du spectacle de ^International Casino de ^ew-

L’Association syndicate des nrestidigitateurs donnera son ban­ quet lejeudi 28, a 20 h. 15. chez

Rousse : Guignol 38.
— Apres leur brillante tournee

sur la Cote d'Azur, les
danseurs Marcya et Gunsett ont e e enqaqes a Londres jusqu au -9 ma . * Les Blue Bell Girls ont ete engagees pdur te spectacle dont Maurice Chevalier est actuellement,

a Stockholm, la vedette.

danseurs a sensation, tres etonnants; Mile Vivaldi, tres attirante et la meta- morpnose extraordinaire de Franklin Da­

composent des ballets, portent tous les a extraordinaire en ce spectacle. Mais de costumes, avec une aisance admirable.

tement. Ces girls toutes jeunes, jolies

eil’s

cornme des cosurs, evoluent, dansent, more et Anita, excellents acrobates.
„ Pas de vedette sensationnelle, rien

Nous retrouvons la une des joies les plus belles lilies, de bons sketches, un numero en piscine tres curieux. Mille agrements.

agreables du music-hall, toute la jeu- Et tout cela evolue, tourne, monte des nesse et la beaute. La parade de porce-
laine du chef-d’oeuvre de Vaucanson est escaliers geants, parade et amuse, sous

P°^-aLa

un morceau exquis.
H y a aux Folies Sergere Rita Georg

ceil attentif ce (’excellent chef d’or- chestre, M. Pierre Larrieu.

N. R.

i

F° ^


par ses levelations ; les trois Bernard’s,

audacietise

s’agiissait d’une representation artiste Lily Pons.

de la

grande

SE^dth Piaf sera la vedette de la pihchaine revue de la Lune

^es jjyjfe
pour tie sfyecTaicle dont Maurice Chevalier

. est actuellement, a Stockholm, la vedette, — Al Brown, qui vient de faire ses de­ buts sur la piste de Medrano, a ete engage par les freres Amar pour une longue’tournee

de cirque a travers la France.

G'fls °nt ete engagees

danseuse Arabelle a repris les roles de Mlle Rita Georg, aux

LA REVUE

MUSIC-HALLS

----- o---- -

:

. CUE DE HALINEJ BCUX, Telephone ; 17.63.40.

Extrait de : Adresse . Dale : Signature Exposition

t RUENltTUtlMA^11

27 JMWIER '33a

.......................

FOLIES - BERGERE

LE M.1TR .MOLD. P01SS0AIWIEBE, 4, IS'

10 Bl 1938

A LONDRESt

La neige reeile
Le ski en chambre

Les verrons-nous en mars au Palais des Sports

voyant « renforcer » les passages trop
bauvres en neige du parcours d’une pour me consacrer aux jeux plus rudes,

et qui parfois ne le cedent point en course de descente. II a du se tenir beaute, des skieurs. Descentes, slaloms, le raisonnement suivant : « Sous quelle exercices de demonstration, sauts — jjorme peut-on trouver de la neige dans vous ai-je dit que la piste comportait

Extrail de Adresse Date Signature : Exposition .

SKI EN CHAMBRE...

:..... ............

DES

ion

t

8 DtCEMBRE 1938

mais ...NEIGE REELLE

aul Derval aime son metier. Cha- animes par la drolerie de Dandy. Les et une jeune fille blonde^ d’une habilete Pcune des revues qu’il « monte » retrospectives des expositions sont tres prodigieuse. Couche tete au^ol, les jam- est au point. On sent que tout a reussies; particulierement 1’evocation de bes en Fair, s’appuyant sur le dossier ete murement travaille, au’on n’a 1900. d’une chaise, le garqon se releve len- menage aucun effort, qxz© les La meilleure artiste de la revue est tement en tenant la jouvencelle sur ses

Une fete aux Folies-Bergere au benefice de la Mutuelle

du cinema et de 1’Association des theatres et concerts

A C’est qu’il ne s’agit plus d’hypo-

SKIERONS - NOUS

les ensembles laissent une impression sans conteste Viviane Gosset. Elie ne mains tendues. Pourquoi le programme harmonieuse a 1’oeil du spectateur.

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.

5 u « « «■

h“ w’SS “V i s

vous parlerais longuement du bataillon hulfite, ni de borax, mais de neige des 100 Bluebell girls qui animerent Nelle ! Grace a un procede tres sim- de leurs eWrations bien reglees la pre­ I file, la piste de descente est recouverte miere partie du spectacle, mais je ne A*une epaisse couche de neige sur la- dois considerer que I’angle sportif de quelle evoluent les skieurs. L’inven­ cette « Cavalcade d’hiver », j’aban- ted a du trouver son inspiration en donne done — a regret — les girls

au Palais des Sports .PR0CHAI.N comme on le fait a Londres ?

Ces constatations qui valent pour les se contente ni de sa beaute, ni de sa ne nous fait-il pas connaitre les noms Folies-Bergere en general, valent par- prestance. Elie a de la vivacite et de 1’en- de ces deux acrobateg ? Dommage!...

EN MARS

ticulierement pour la revue Folie en train. Son talent merite qu’on en fasse feurs, de Maurice Hermitte.

Louis levy.

Que d’agreables tableaux qui ont cou- te a leurs auteurs des jours et des jours de recherches minutieuses ! Les citer tons est impossible. Je choisis « dans le tas ». D’abord Cette parade de porce- laine d’une pate tendre oil les roses et les blancs sont d’un effet ravissant. Il y a aussi les epis blonds de la terre de France, au milieu desquels une Damia, splendide glaneuse, chante les semen- ces et les recoltes. Il y a surtout cette « Mare aux caimans », ou la belle Ra- rahu — Mlle Arabelle — est cueillie dans les eaux par un splendide Tarzan “ M. Rich. Mais ce n’est que la depouil-

le de Rarahu que Tarzan sauve des flots. Et le cortege des compagnes nues qui portent, bras tendus, la belle inani- mi§6 a sa derniere demeure est d’une beaute classique. On pense a Andre Che­ nier, aux « nymphos des bois, des sour­ ces et des montagnes... trainant un long deuil. »

Car elles sont splendides toutes ces lil­ ies. Elies portent le nu, si je puis ainsi dire, avec un naturel si chaste que les plus prudes n’en peuvent etre offusques.

Les sketches sont bon enfant et sont

Voici des sommets dont quelques- uns sont peut-etre connus — n’est-ce Londres, 8 decembre. — Prenez pas la 1’Aiguille Verte ? — des Val­ ju a transformer les blocs de glace pour une pleiade de champions inter- un coin de montagne a la belle epoque lees ijuatees de neige, des sapins fre-

une grande vedette de music-hall. Je re- grettais, 1’autre jour, que n’apparaisse point a 1’horizon une meneuse de jeu du style de Mistinguett. Qui sait? Pour­ quoi n’essaierait-on pas Viviane Gos­ set ?

Il faut .citer aussi Line Viala, Carmen Torres, Orbal, Raphael Garcia, la jolie Colette Fleurot, Rita Georg. Mais cet­ te derniere n’a vraiment plu qu’en « di- vette 1900 », alors qu’elle nous fait revi- vre avec intelligence le vieux caf’ cone’. Enfin comment, sans injustice, ne pas nommer les danseuses ravissantes et ex- pertes que sont les Bluebell’s Beautiful Ladies et les Bluebell’s Red Stars ?

Le vrai music-hall n’a pas ete' oublie. Le spectacle comporte quelques bonnes attractions auxquelles le public est fort sensible.

; Le jour ou j’etais aux Folies-Bergere, c est cette partie du spectacle qui a ete la plus applaudie.

Les . Parisiens commencent a gouter le vrai music-hall. Avis aux directeurs . Parmi lesdites attractions, je signale celle des 3 Bernard’s, celle des 3 Fon- zals. Mais le meilleurs numero est celui de deux acrobates, un jeune homme

trait de : resse :

nature :

20 SEPTEKBRE 1938

pin serviront elles-memes les consomma- trices et les consommateurs.

On dit 1 que le parfait comedien Victor Boucher aXera les fonctions de maitre

H’hntel aide de MM. Constant Remy, IX Roanne Henri Rollan, Roger Gail­

lard. Paul Cambo, Raymond GaHeRoger Duchesne, et que 1’excellent Albert Pr| lean promu barman sera entoure des plus jolies barmaids de Paris

Enfin, on dit I que M. Paul Dervai. directeur des Folies-Bergere qui a_ mis graclcusement son theatre A la. P tion des organisateurs, a autorise le.

meilleurs artistes de sa troupe, Line Viala, Miss Bluehfill, les Bluebell s girls. Arabella e tW * , Raphael Garcia^ A

irtificielle en neige « skiable «... Une nationaux 1 occasion de faire apprecier de la neige, reduisez-le — oh1 pas

teaudun.

tresse ;

ECLAIREUR

Nice

24 LIARS 1938

Dpurt, Armand Vincent se mit en de­ voir de mpttre sur pied un spectacle >i|e sport d’hiver « en vase clos ».

de travail. Mais, maintenant, cette installation peut se monter en n’im- pprte quel endroit en quelques jours.

milieu ’ du public leur^zplus

iu promoteur canadien Armand Vin­

donner au 1-num^ros. Les cartes de the


cent d’avoir songe a 1’utilisation com-

sensationnels aux Folies-Ber^ere et A la

sont delivrees cinema, 29, rue de Cha- Mutuality du

l(nerciale et sportive du procede. Ayant

^nature :---------------------........................................—■

position ;----

Le Gala de la Presse a lieu ce soir au Palais de la Mediterranee

Le Gala de la Presse se deroulera ce son. au Theatre du Palais de la Mediterranee, a

bureaux femes. t , L’attrait d’assister a la repetition generale

d’un spectacle devant etre joue dans quelques j jours a Paris, 1’annonce qu il s agissait dune > pifece de M. Julien Luchaire, dont 1 interpreta­ tion comprend une etoi'le comme Gaby Morlay ayant des partenaires aussi connus et talentueux que Henri Rollan, Pasquali, Marcel Vallee, Boverio, Gaston Severin, etc., a fait se presser le public au bureau de location.

Cependant, signalons qu’avant de gagner le Theatre de la Madeleine, telle qu elle sera representee a Nice, « Une Femme,et un Koi »

aura ses quatre premieres representations a Nice : demain et samedi, en soiree ; dimanche, en matinee et soiree.

I F. « SOUPER DE GENERALE » APRES LE SPECTACLE

Le « souper de generale » qui suivra_ la representation de « Une Femme et un Koi » constituera une sorts de deuxieme Gala de la Presse et ne sera pas le moins brillant.

II sera preside par Gaby Morlay, entouree de toutes les vedettes, et sera agremente d un spectacle d’attractions vraiment sensationnel.

bert, Bird and La Rue », deux numeros extra- ordinaires qui arrivent en droite ligne des Etats- Unis et dont ce seront les debuts en France ; Wanda de Muth et les Blue Bell Follies seront egalement au programmeW1®®®*®'*'

Et le formidable orchestre des Lecuona Cuban Boys passera en attraction et fera dan- ser avec les orchestres du Palais de la Medi­ terranee, diriges par E.-A. Sab. • . j

Le tout, dans une atmosphere de gaiete, de fete, de chic et d’art comme jamais encore gala n’en aura connu et s’ajoutant a un menu de

choix.
Mais attention 1 De meme que la location

pour le theatre a ete debordee en quelques jours, les places pour le « souper de generale » seront rapidement retenues.

Que tons ceux qui, apres le spectacle, desi- reront prendre part ap deuxifeme gala de la Presse ; que ceux qui, n ayant pu trouver de place pour la representation, voudront souper avec Gaby Morlay et les vedettes, se hatent de telephoner a la direction de la restauration du Palais de la Mediterranee.

On s’amusera follement au « souper de gene^. rale » du Gala de la Presse I

I II y a reussi, si I on veut bien tenir J espere tenir ici sept semaines. En­

-bmpte qu’un spectacle quel qu’il soit suite ? Et bien, je pense venir me , toujours besom de rodage et de mise fixer pendant le mois de mars a Paris.

Vi point. Telle qu’elle nous fut pre- Au Palais des Sports, naturellement... \itee, la « Cavalcade » due a la col­ J ai 1 impression qu’une piste comme oration de Jacques Charles et d’Ar- celle-la doit faire la conquete des \ Vincent justifie largement les quelque huit mille skieurs de la region \‘Qudissements que ne lui menage- parisienne. Quant au spectacle, vous

\sbas les 8.000 Londoniens qui avez pu en juger... «.
\^Aent a cette « premiere ». II est certain qu’un pareil effort I

\ oirts et jeux sur la neige merite d’etre compris par le public. Il e\&Vais critique de music-hall je serait vraiment dommage qu’il ne refut

;e commerce ? Eh ! sous forme de un tremphn qui permet des bonds jlace, parbleu ! » Il ne restait plus d’une quinzaine de metres ? — furent

(De notre envoye special)

,’hachine a piler menu la glace fit pro- leur virtuosite ; la belle Hilda Sturm

missants sous le souffle glace des hau- tellement — et vous aurez seulement tes cimes... Et voici surtout — et c’est

une faible idee de ce qui — lorsque la le but de ce rapide voyage a Lon-

iablement 1’affaire.
t Et voila comment, aujourd’hui, les
Nondoniens peuvent pratiquer le ski championne britannique, Sverre Klos-

ans quitter leur bonne ville. C’etait teruud, et notre ami Toto Baquet —

,flimple, mais il fallait y penser.

fut revele, 1’autre soir dans I’immense tres avc une denivellation de vingt stade couvert d’Earl’s Court.... Je metres... Des skieurs glisseni et je re- n’exagere pas. Le « oh ! », admiratif connais le bruit soyeux de la neige et surpris, par lequel les flegmatiques qui crisse sous les lattes...

Britanniques accueillirent cette magni- (Lire la suit® Pa®e 3> en rubrique Ski) fique realisation m’en est temoin.

dans son sketch de Pierrot sur la neige — furent parmi les plus applaudis.

Skierons-nous
au Palais des Sports ?

« Ce que vous voyez la, m’a dit ij&ussi a convaincre la direction d’Earl’s Armand Vincent, represente cinq mois

a

« Winter Cavalcade »

Mais le merite revient entierement \

\ a\— —

point sa recompense...

position :____________..............................-.........................

Le Music-Hall dans un filn? francais

Ce n'est pas sans une certalne gt legitime inquietude que 1’on voit le cinema frangais aborder let realisation d’lin film de music’ hall apres les eclatantes reussites dans ce genre des producteurs americains.

La presence de quelques specialistes du music-hail dans la production qui porte de^ sormais Je titre de*« Les Lumieres de pa» ris >>, peut cependant nous rassurer sur la viabilite de 1’entreprise,

On y retrouve en effet en premier lieu celle

de M. Jacques Charles dont on connait la

remarquable collaboration avec M. Sandrini dans les spectacles de Tabarin, et dans ceux des etablissements de niiit de New-York.

Que les producteurs du film aient fait ap-

pel a Miss Blup, Bell pour la partie chore- graphique esfW aStre point 4 leur actif. Je

tiens la troupe des Blue Bell girls pour une des trois meilleures -d’Europe,

Par les compositeurs Moise Simon, Mau­ rice Yvain et Himmel, compositeurs habituels de nos music-lialls de revues, « Les Lumie­ res de Paris » justifiera encore son titre.

Enfin, garantie de parisianisme, les robes des femmes seront belles et nombreuses.

Les vedettes : Tino Rossi, qu’il est inutile de. presenter et qui satisfait cette fois, a ses deux specialistes : le music-hall et le cine-

« CA V ALCADE

D RIVER

»

— la plus parisienne des skieuses In­
ternationales —, Evelyn Pinching, 1’immense rideau eut ete leve — nous dres — une descente de soixante me­

;

Sur la piste de neige rGelle montee dans Varene dlEarlfs Court, a Londres, Hilda Sturm (a gauche et quelques-unes des championnes iuternationales de la (t Winter Cavalcade ».

- -

£ .x p d s iiiu n

~ — ---------------------- ------

Pour la premiere fois a 1'etranger, la spleridide

Revue Internationale des

M atinee tons les jours ( (C. 158)

Un luxe eblouissant
50 tableaux.
Les plus belles filles de Paris
La celebre chanteuse americaine Lilian Ellis Les 12 Blue-Bell Girls
Les graf?9S§,,W!Bltes de la danse Gally-Gany

st^., etc.

de Paris

.

Miller and Redding » et « Hib- On y vprra « ,

LA COTE LIBRE BRUXELLES

3 MARS 1038

po h l AUL

eti menage

les ense harmoni Ces cc

Folies-B ticulierei feurs, de

Que d’ te a leur de rech tons est le tas ». laine d’u les blanc yaauss France, ; splendide ces et le, « Mare ; rahu — dans les —M.Ric

le de Ra flots. Et qUi porte mee a s; Seaiite cl; nier, aux ces et des deuil. »

Car elle les. Elies dire, avec plus prud

Les ske

Court. Real skiers will jump down a real mountain, and what is even more exciting, real snow will fall in the presence of an audience who will meanwhile be kept warm and dry. One of the personalities be­ hind this great undertaking is none other than that

“ Cochran of the ice,” Claud Langdon, producer of innumerable ice shows and director of three ice

COVRR1ER DES COULISSES

r wv UNE SAIS.0N filEATRALE FRANCAISE a LONDRES. — Une

saison de theatre fran^ais va s ou- vrir a Londres a partir du 13 noyeim

Lo. L'Apollo Thulitre jouera succes- sivement le Malacle linagi'iiaire en

Extrait de .

Adresse :

Date :

Signature pr-nnstf

Extrait de :

NATION BEL.GS 1 sruxklles J

24 FtVRIER 1938

Lxtrail de : Adresse ; Bate ; Signature ;

PARIS MIPI RUE DU LOUVRE, 37, W

u J&IWIER wb

Tha Shafcg Tfcnss

Londres

ntCFMBRE 1938

heatre des Varietes

MARDI - GRAS ler MARS

a 20 h. 30

Representation de Gala

au profit de la Ligue des Grands! Mutiles et Invalides de Guerret Russes et des CEuvres de la « Nation Beige »

Pour la premiere fois a 1’etranger La Revue Internationale des

berg

50 TABLEAUX
UN SPECTACLE EBLOUISSANT!

avec la celebre chanteuse ameriiaine

LILIAN ELLIS Les

BELL GIRLS

TRMONT tenor de 1’Opera-Comique

Les fameux excentriques americains les

3 MANHATTANS Les damseurs-vedettes GALLY GANY et 50 autres artistes

PRIX DES PLACES : Prosceniums, 40 fr.; Reservees,

35 fr.; Orchestre, 30 fr.; Clubs, 25 fr.; Bar lre’, 15 fr.; Bar 2mes’

10 fr.; Loges, 35 fr.; Mezzanines, 23 fr.; Corbeilles, l’c, 20 fr.; Corbeilleg 2”, 15 fr.jbalcons, 6 *r.

LOCATION : Aux Variet^s, rue de Malines (t6l. 17.63.40), et a la « Nation Beige » (tel. 12,21.04).

L

ONDON is to have a new kind of entertain­ ment this month- Indoor Ski-ing at the gigantic new exhibition building at Earls

Championships of Great Britain will be held in the arena on this mountain during the run of

“ Winter Cavalcade.’
Six beautiful girl skiers will show English girls

not only how to ski but to dress for ski-ing; Hilde Sturm is a Paris designer of winter sports clothes, Peik Jarlum a mannequin specialising in ski-ing wear, and has a compatriot in blonde Norwegian Marthe Knudsen. Evelyn Pinching is our English representative and the remaining pair are Johanne and Kitty Kolstad. The former won

ucorinft. ---------

Repetition de nuit aux Folies-Bergere

...ou sera creee demain la nouvelle revue « Folie en Fleurs »

10 heures du soir, rue Richer. La fa­ cinq metres de haut ; Le Paresseux, un cade des Folies-Bergere, qui, d’habitude, sketch avec Dandy ; la belle et

' brille de mille feux, n’est plus qu’un brune Line Viala dans son tour trou noir et beant.

D““!

De gauche a droite : Line Viala, Dandy, Viviane Gosset, Orbal, Damia, Carmen Torres et Rita Georg.

M. Maurice Hermite, 1’auteur de la nou­ grignote un sandwich du bout des

velle revue Folie en Fleurs, Mme Der­ dents ; une autre tricote, une troisieme val, M. Larrieu, chef d’orchestre, et boit du the...

tout un regiment de decorateurs, costu­
miers, tapissiers ; une secretaire, armee Blue-Bell, leur directrice. Heureuse-

d’un gros chronometre, verifie minu-
tieusement le temps exact des change-
ments. Au milieu de la salle, sur les donne des ordres.
dossiers des fauteuils, est installee une — Folie en fleurs comporte un tres longue tablette, encombree de telepho­ grand nombre d’interpretes, me dit-il. nes et de signaux lumineux de diverses Vous verrez Rita Georg, Damia, Line couleurs, permettant de donner des ins­ Viala, Dandy, Orval, Viviane Gosset, tructions aux electriciens et aux regis- Carmen Torres, Frederic Rey, Raphael

seurs sans interrompre le cours de la Garcia, les danseurs Arabelle et Rich, r e p e t i t i o n . R o b e r t B u r g u e t , B u s q u e t , A l b e r t B a r o n , Sur le plateau, dans un decor d’une les Blue-Bell girls, des boys, des man­ transparence nacree, evoluent des per- nequins, des danseuses nues... Les ma­

sonnages qui semblent etre de fragiles quettes des costumes du tout jeune statuettes de porcelaine de Saxe : e’est peintre Michel Gyarmathy, les decors

de Deshays, Pellegry, Lavignac Cillard.

vette d’operette viennoise, dont ce sont une danse nouvelle. les debuts dans la revue, Thabilleuse

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le « dessin anime du XVIII' siecle ».

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quartier reserve d’une ville coloniale.
Au milieu des danseuses nues des Fo­ mence a pointer faiblement. Dans la lies-Bergere, Raphael Garcia presente loge de Rita Georg, cette celebre di-

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— La revue comporte une douzaine s’assoupit lentement... Les girls se re-i de tableaux, me dit M. Maurice Her­

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mite... dont voici quelques titres : Les mettent de la poudre en baillant...

Folies-Bergere au camping ; A la ma­
nure de Hollywood, ou vous verrez le —- On a tout de meme bien travaille! t traditionnel escalier des entrees de re­ Vivement samedi, afin que nous puis- vue remplace par un gigantesque pia­ sions juger de 1’accueil du public .

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no, dont les touches d’ivoire mesurent

Claude Hervin.

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— Elies sont fatiguees, me dit miss

que fa premiere a lieu demain ! Dans la salle, M. Derval s’agite et

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On repete toujours. Le jour com­

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» Quelqu’un dit :

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December, 1938

The Ski Times

rinks.

SKI ING ON REAL SNOW IN LONDON Gigantic Winter Sports Entertainment at Earls Court

Adreslfa “

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Signature .................................

£xpositum :

W itte,
in everything dealing with snow and ice, is.in charge of the ingenious machines which provide the snow which will cover the arena between the

cabaret and the ski-jumping exhibitions. The machines crush 50 tons of ice per hour, each ton producing 700 cubic feet of snow. The mountain is constructed of miles of steel tubing, tons of piaster and yards of Scrim, wire netting, grease proof paper and coconut matting, and with, leal pine trees thirty feet high looks awe-inspiringh realistic. It is hoped that the Indooi Ski-ing

well-known

engineer

specialising

-. Les Jeux Ccuverts de Sacha Guitry. On ne ba- dine pas avec Vamour, Poll de Ca~

anglais, puis en franqais

I de chant a 1’accordeon ; Oil va­

rotte et une nouvelle Gide

d’Andre

.

:

Par contre, une agitation febrile ne
cesse de regner autour du 8, rue Saul­
nier, oil se trouve 1’entree du personnel. gelus de Millet, oil vous entendrez Da­ C’est un defile ininterrompu d’artistes, mia creer une chanson inedite ; La de girls, de figurantes, de musiciens, de mare au caimans, oil Tarzan et sa com- costumieres, de machinistes : plus de pagne lutteront centre les monstres

400 personnes se rendent a la repetition dans une veritable piscine de 3 metres de nuit de la nouvelle revue des Folies- de long ; Big House ; Le Punch creole,

VW SALLE GAVEAU. — Lundi 7 novembre, le nouveau quatuor hon- grois.

vw SALLE CHOPIN. — Mercredi 9 novembre, en soiree, le pianiste Georges de Harten.
/ vw SALLE GAVEAU. — Mardi 8 novembre, en soiree, Recital de chant. Jacques Bastard.

vw MISS BLUEBELL, la brillante directrice des^ffflS*des Folies Berge-

re vient de voir son contrat renouve- le pour la prochaine revue par son directeur, M. Paul Derval.

vw UN CONCOURS pour 1’emploi de prem ier chef d’orchestre au poste de radiodiffusion de Lyon-P. T. T. aura lieu a Paris, a partir de la deuxieme semaine de novembre. Renseignements, 18, rue Francois-Ier.

vw le CENTRE DE PREPARA­ TION DRAMATIQUE rouvre au mois de novembre. S’inscrire, 29, rue di1Anjou.

VW ORCHESTRE NATIONAL. — Dimanche 27 novembre, concours pour une place de contrebassiste. Renseignements, 1, rue Frangois-Ier.

vw ANNABELLA A LA COMEDIE- FRANCAISE. — Annabella va jouer a la Comedie Frangaise une seule fois, le 9 novembre. Elle tiendra le role de Rosette dans On ne badine pas avec Vamour. Ces debuts auront lieu au cours de la representation de retraite de Jeanne Delvair. C’est un peu une histoire de famille, Anna­ bella est. la nifee'e de Germaine Der- moz et celle-ci est la soeur de Jeanne

Delvair. Charles QUiNEL.

(Voir tn 4« page le programme des spectacles.)

Bergere.

che en eveil : on s’agite, on court, on Torres incarne la grande Adelina Patti. crie. Habilleuses et accessoiristes trans­ Je retourne dans les coulisses. Accro-

Je me faufile dans les coulisses. La,
e’est le bourdonnement d’une vaste ru­ Empire, et la jeune chanteuse Carmen

portent de somptueux costumes, tout chees par grappes au raide escalier de

chatoyants de plumes et de pierreries, fer, les girls attendent patiemment leur des machinistes s’affairent autour des entree. Toutes sont jolies, blondes ou

decors... rousses et d’une taille extraordinaire- Dans la salle, M. Derval, directeur ment elevee : quelques-unes d’entre des Folies-Bergere, trone, entoure de elles mesurent plus de 1 m. 85 ! L’une

t-on ce soir ? une reconstitution du

pont de l’Alma a trois epoques ; L’An-

Nitchevo, La revolte des femmes, etc. Maintenant, la scene des Folies-Ber­

gere represente 1’Opera sous le Second

The name of the ‘show is “ Winter Cavalcade,” and besides the ski-jumping which is the high­ light of the evening there will be a first-class theatrical production produced by J acques-Charles, producer of more than 175 revues throughout the world, including a company of 100 British girls recruited from the Casinos of the Continent. They will be directed by Miss Bl^e Bell, Liverpool-born

ballet-mistress of the FbliesBergere. Yet another attraction is the 'Winter Sports and Travel Fair in the galleries surrounding the vast theatre, which will include exhibits illustrating winter sports wear, sports goods, handicrafts and travel

. .

her first ski contest at the age of five..
The most noticeable of the men is probably Chief Poking Fire, a pure-bred Red Indian who

is a snow-shoe expert. Many of the others.are Norwegian, including Sverre Kolterud, Einar Elvrum, Alf Knudsen, Harald Sandvik, Olav Amundsen and Kirin Kjenlie. From U.S.A, come

Bertel Paaske and Morten Amundsen and Canada is represented by Rolf Schiott, Louis Thorava

and Norman Gagne, Canadian all-round champion and champion and captain of the Canadian Olympic team, Dennis Fox was a member of the British Olympic ski team and Pete Gavuzzi, though now considered to be one of Canada’s leading snow-shoe runners, was born in Wales. Maurice Baquet, of France, is a famous comic and acrobatic skier. The remaining performers are Ivar Fossnes, A. S. Thomas andT). Cunningham.

The public will be allowed to ski at this arena —under conditions. The Earls Court Indoor Ski Club has been formed and from Tuesday, December 6 onwards members of the club will be admitted to the ski run at 5s. an hour, membership sub­ scription being 5s. weekly. Lessons will be given

and there will be nursery slopes for the less pro­ ficient performers. The instructors will be Bill

facilities. Hans

An artist’s impression of the ski slope.

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L’lntransigeant trait de : 100, Rue Reaumur. IV

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Les Theatres

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phonie en blanc ou tout etait pur : les Bergere : il y a la une debauche multicolore

gramme que pour permettre les changements de

decors — quelques sketches d’importance tout a

fait secondaire.
La revue qui a 6te presentee aux Various,

march soir, est 1’oeuvre de M. Maurice Hermite, I’auteur attitre; des Folies-Bergere. Elle est pr6- sentOe par une troupe Internationale, composOe d’Slements de la troupe de cette maison. Le met- teur en scene, le chef de danse, le maitre de bal­ let, les dScorateurs, appartiennent Ogalement aux Folies-Bergere.

C’est un spectacle qui n’est congu, evidemment, que pour les yeux. Costumes chatoyants, Steffes ! rutiiantes, decors somptueux, Oclairages rares :

.

cimes, 1’atmosphere, les esprits, les coeurs, les corps; il 1’ecrivit pour sa pet’te-fille, Co­ rinne Luchaire, eleve de Raymond Rouleau, dont la creation au cinema de « Prison sans barreaux » vient de faire une des plus emou- vantes ingenues de France.

de costumes, de parures, de bijoux; de beaux

decors signes par Gyarmathy et Deshays;

des arrangements musicaux de P . Lairieu;

des danses anglaises reglees par Miss Blue­

bell; une mise en scene a 1’accelerateur de

Georges Triell; un texte, parfois bien fade

a un spectacle magnifique qu'elle

volture le tableau d’une si belle

et meme grossier (comme La Dame aux « Boccace », par contre, n’est plus pour Camelias) de Maurice Hermite.

tes girls des Folies-Bergere, au place Michele Alfa, Raymond Gor­ nombre de vingt-quatre, guidees dy, Marie Bizet, Georges Flateau,

jeunes filles : on dirait que le savant philo- logue qu’est Luchaire a ecrit cette piece par pur jeu intellectuel, sans tenir compte qn’un mot, qu’un certain genre de mots, en pas­ sant de la scene dans la salle y eveille des reactions inattendues. L’intellectuel a la reac­ tion juste, mais le spectateur moyen est desoriente, car il n’est pas dans le climat authentique de 1’oeuvre.

L’interpretation fut excellente avec So­ lange Moret, Georges Janin, M. Dalban, Lea Gray et les habituels pensionnaires du theatre des Galeries.

AuParc

Le Marquis de Priola

Pasquali, Ondart et Conchita Mon-

Le Parc a donne une belle reprise de la Beautiful Ladies, girls jolies et discipliriees et

japed 9 sjqegjSy — opipg — enbiuaj^Xn suonetnw^uj se[ atuuddns

Assnw ?tiaNv

dans un rythme tres americain. On y etudie^ ra a loisir, grace a des- effets de ralenfi la technique de BrCwn et toutes ses possibF- tes spectaculaires, sportives et artistiqi-s « ArtishcA » sera present au premier tour de mamvelle. —- L. D(l.

celebre piece de Lavedan : « Le Marquis de Priola s>, ou 1’ecrivain frangais a tente le por­ trait psychologique du Don Juan d’avant- guerre. Certaines scenes assez fortes sont res- tees actuelles, la distinction intelligente en plus; d'autres ne manquent pas d’humour sentimental, d’une atmosphere de match, comme dit 1’Anglais.

M. Walther, qui fait si bien le sosie de Sacha Guitry, est un Priola sceptique, dur, misogyne, qui joue le jeu du plaisir comme un sport exaltant : son personnage est fait de notations psychologiques et de tres nom- breux details realistes, tendant a la verite complete. M. Varlet est a sa place, distingue et naivement jeune.

Trois femmes entourent le seducteur ;

ce sont Mme H. Petit, la mondaine dont

Priola refuse la vertu; Mme Mirese Vincent,

■ 8 IIIIIIIIII1 P IIIIIIII1 I1 II1 IIIIIIU

la figuration feminine de cette revue vrai­ ment spectaculaire.

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fete-.

12 MAAS 1938

14 JUILLET 1933.

Une fois la revue commencee, le specta­ teur n’a le temps ni de souffler ni de se reprendre : la belle Lilian Ellis, qui chante et danse, mene le jeu avec un entrain irre­ sistible. Sculptural, elle est le centre sexuel d’une symphonie blanche comme dans le sketch « Partir », ou d’une scene de volupte rouge en Aisha, la fille du bled.

M. Tirmont a une voix nuancee et souple dans « Une Nuit de Don-Juan » et une belle scene « Mirage ».

Le trio des comiques est conduit par Di- nan, dont le sans-gene est bien amusant. Mme Andree Haye chante bien; le couple Galla et Gary est extraordinaire; A. Powell presente une danse shewing-gum vraiment originale. Il faut citer aussi les B^beP’s

!/ Sous la direction de Jacques qui, le spectacle termine, enregistre Charles, conseiller technique eprou- par la camera, applaudirent cha-

ecraser ses adversaires, debuter au ciroue ct ""’"“’’I •’ s°q ,r ’"“A an music-lJ-" ‘ ‘

iature :--------------------- -).<n t i a n

Les vittgt-quatre Bluebell Girls

entouraient TINO ROSSI, bier,

au studio

commence venue des ateliers d’un de nos pre­ Richard Pottier, qui a realisation miers couturiers parisiens.

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3 MARS 1938

Lage 4.

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Signature :................

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eil, 31, rue Paradis. TeL 26’5 2 ^ 3 ^ ) T nivelle sei a. donne le 16 aout dans la pro-

autour de qui evoluaient toutes ces tres importantes de cette produc­ jolies filles, elle n’est autre que

tion. , . 'Tino Rossi, vedette du film (il s’y

A cette occasion, la presse cine­ apnellera Carlo Ferrari), que nous matographique etait invitee et c’est vimes conduire avec brio et desin-

1
fortune des « Folies-Bergere » : une succession

jnapaJia ‘

,

ve qui avait compose pour elles des leureusement, tout comme s ils tableaux somptueux, elles reconsti- avaient ete dans une salle de mu- tuerent — plus exactement elles

1
jnent s’intercaler — autant pour varier le pro­

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iHSHIHl HASSOf SHftOO

aMXidvwo na

assista ampleur pendant qu’un play-back

Un veritable spectacle de music- nous donnait sa voix enregistree et hall, se deroulant sur une veritable soutenue par un bel orchestre. scene de music-hall, construite a cet Dans la salle — aux fauteuils et effet, et sur laquelle evoluaient, dans les loges, — entre la presse leur capitaine en fete, les ravissan- cinematographique, avaient pris

par Miss Bluebell, leur habituel
rp-anager. tenegro, autres interpretes du film

constituerent — un eblouissant fi­

La Dame aux Camillas » sur le avec le plus d’entrain, car les acteurs y mettaient

visiblement du leur.
Retenons aussi quelques scenes dansees et mi-

m6es. L’une d’elles merite une mention toute sp6- ciale ; « Mme Bovary ». Tout y est congu dans un camaieu vieux rose qui suggere A merveille une vieille estampe jaunie. Tout, le decor, les costumes, les perruques et jusqu’au fond de teint des interpretes. v

Notons que beaucoup de tableaux sont muets __ & 1’encontre de ce qui se fait bien souvent, meme aux Folies-Bergere! N6cessit6s de la revue essentiellement Internationale : tous les specta- teurs doivent etre a meme de comprendre!

Les decors, qui sont le morceau de resistance, ne meritent aucune reserve : certains tableaux, comme « Magie Blanche » — evocation des mers arctiques —, « La Grande France », « La plus belle nuit d’amour de don Juan », « Rapsody », et particulierement « Solr d’Hawai » et « Mirage », ne meritent que des 61oges : les eclairages, les

costumes, tout y est congu pour la joie des yeux,

avec un gofit parfait.
Des danses, retenons surtout un excellent nu-

mero execute par Al. Powell et les exhibitions de Galla et Gary, un couple plein de promesses. Nous

devons a la verite de dire que les girls, les Blue­ bell’s Beautiful Ladies, si elles comptaient^tfei-

ques « ladies » vraiment « beautiful », man­ querent par contre un peu d’ensemble a certains moments.

De meme, on remarqua, a la premiere, un peu de « cafouillage » dans les succession des numfe- ros. Il Stait du, sans doute, au seul manque de r6p6titions : nul doute qu’au moment oil parai- tront ces lignes, il y aura 6t6 mis bon ordre.

En resumfi, un spectacle purement visuel — qu’on he pourrait mieux definir que par le mot anglais « show » : exhibition — qui, lorsqu’il Aera parfaitement au point, ne meritera que des

' sic-hall.

I ■

tout concourt a satisfaire seulement la vue.
Des sketches, retenons-en sm : la repetition

hall, puis quitter la boxe pour ou- vrir une t oite de nuit intitulee : « Au K. 0., chez Al. Brown », qu’on inaugurera effect!- vement cette annee a Paris, an debut d’oeto- bre.

Charles Trenet a ecrit la musique du film et compose la melodie que chantera Roland Toutain. Farmi les autres interpretes, il faut aussi mentionner : Mimes Mary Lou et Suzy

Sera-ce un film tres gai ?

Un cocktail reunissait ensuite dans des decors merveilleux, bai- producteurs, artistes et leurs invi­ gnes d’une lumiere dont on ne peut tes, ceux-ci felieitant ceux-la qui

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...

nale de revue a grand spectacle,
trouver 1’intensite qu’au studio, les recevaient avec leur meilleure

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mettant en valeur de tres beaux grace, costumes et une collection de robes

JEAN ROLLOT.

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Aux Galeries Boccace (conte 19)

M. Julien Luchaire, a qui la Presse thea- trale offrait recemment un dejeuner d’hon- neur, est un universitaire frangais, italiani- sant distingue qui vecut longtemps a Flo­ rence; et qui se mit a ecrire des pieces, la soixantaine venue. Il en a une quinzaine dans ses cartons — et les Galeries nous en ont donne deux au cours de cette saison.

Il y eut « Altitude 3.200 », une sym-

la divorcee douloureuse qui ne peut aimer que son bourreau; Mme Helene Lefevre, la protestante qui manqua de tomber et ne dut son salut qu’a une entree inopportune.

C. WERY

Aux Varietes

En Super-Folies

Paul Derval nous a enVoye les scenes les

plus spectaculaires d’une revue des Folies-

AUX VARIETES

THEATRES ET

CONCERTS

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s- part-icu.''ien

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On connait du reste la formule qui a fait la de tableaux a grand spectacle, dans lesquels vien-

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il y a deux semaines la etait tout
i’un film dont le titre
i’abord Casino de Paris (il sera ce de la Concorde.
ahange par la suite), tournait hier Quant a la vedette de music-hall, aux studios Francceur des scenes ,

La revue
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Ces decors representaient la Pla­

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A moitie ! La premiere partie, triste et gm ‘aaiviNaa-aHAnoi noire, s opposera logiquement a la seconds

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priete de Roland Toutain, oil a lieu 1’authen- tique entralnement d’Al. Brown.

•Dans cette production, jean Cocteau sera un jeune journaliste. Le reporter et le boxeur uniront leitrs, efforts, pour sortir de leur de- cheance materielle ; ils franchiront les obsta­ cles que dresseront devant eux Saturnin Fa­

bre, directeur de journal, et Jim Gerald, or- ganisateur de combats. Ils fuiront les per-

versites de la vamp Mona Goya et repareront les_ bevuejs de Jean Tissier, journaliste dis­ trait, encourages par leurs amis Roland Tou­ tain et C aude Mav, fille du directem de journal.

Ainsi pburra-t-on suivre Al. Brown dans

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ces derniers mois, le voir remonter sur le ring

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nivelle sera donne le 16 aout dans la pro­ priety de Roland Toutain, ou a lieu 1’authen- tique entrainement d’Al. Brown.

Dans cette production, jean Cocteau sera unJeune journaliste. Le reporter et le boxeur uniront leurs efforts, pour sortir de leur de- cheance materielle ; ils franchiront les obsta­ cles que dresseront devant eux Saturnin Fa­ bre, directeur de journal, et Jim Gerald, or- ganisateur de combats. Ils fuiront les ’per- versites de la vamp Mona Goya et repareront les. bevues de Jean Tissier, journaliste dis­ trait, encourages par leurs amis Roland Tou­ tain et Claude May, fille du directeur de journal.

Ainsi pourra-t-on suivre Al. Brown dans des aventures semblables a celles qu’il vecut ces derniers mois, le voir remonter sur le ring ecraser ses adversaries, debater au cirque
au music-hall, puis quitter la boxe pour ou- vrir une boite de nuit intitulee : « Au K. 0., chez Al. Brown », qu’on inaugurera effecti- vement cette annee a Paris, au debut d’oeto- bre.

Charles Trenet a ecrit la musique du film et compose la melodie que chantera Roland Toutain. Parmi les autres interpretes, il faut

aussi mentionner : Mimes Mary Lou et Suzy

... ...

Sera-ce un film tres gai ?

A moitie ! La premiere partie, triste et noire, s’opposera logiquement a la seconde claire et joyeuse truffee de gags et tournee dans un rythme tres americain. On y etudie- ra a loisir, grace a des effets de ralenti la technique de Brcwn et toutes ses possibib’


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7a oar une troupe Internationale, compost Sments de la troupe de cette maison. Le met-

Stfles d&corateurs. appartiennent Sgalement aux ^rSfun^pectacle qui n’est con5u, evidemment,

nour les yeux. Costumes chatoyants, Gtoffes TMtilantcs, decors somptueux, Sclairages rares :

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tout concourt a satisfaire seulement la vue.
T Des sketches, retenons-en mn : la repetition

!J,,1Tne scene de « La Dame aux CamSlias » sur le ' TMnt d’un navire. C’est celle qui a 6te enlevfee avec le plus d’entrain, car les acteurs y mettaient

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Correspondants

A PARIS

ON A FETE AVEC ENTHOUSIASME LES 50 ANS DE CHANSONS D’YVETTE GUILBERT

On a fete avec enthousiasme, le mois der­

visiblcment du leur.
Rctenons aussi quelques scenes dansees et mi-

m6es. L’Uhe d’elles m6rite une mention toute sp6- cia)e' • « Mme Bovary ». Tout y est congu dans un camaieu vieux rose qui suggere & merveille une vieille estampe jaunie. Tout, le decor, les costumes, les perruques et jusqu’au fond de teint des interpretes.

Notons que beaucoup de tableaux spnt muets _ & rencontre de ce qui se fait bien souvent, meme aux Folies-Bergere! N6cessit6s de la revue essentiellement Internationale : tous les specta- teurs doivent etre a meme de comprendre!

Les decors, qui sont le morceau de resistance, ne meritent aucune reserve : certains tableaux, comme « Magie Blanche » — evocation des mers arctiques —, « La Grande France », « La plus belle nuit d’amour de don Juan », « Rapsody », et particulierement « Soir d’Hawai » et « Mirage », ne m6ritent que des 61oges : les eclairages, les

costumes, tout y est congu pour la joie des yeux,

avec un gout parfait.
Des danses, retenons surtout un excellent nu-

mero execute par Al. Powell et les exhibitions de Galla et Gary, un couple plein de promesses. Nous devons a la verite de dire que les girls, les_Blue- bell’s Beautiful Ladies, si elles comptaienfTTJuel- ques « ladies » vraiment « beautiful », man­ querent par contre un peu d’ensemble a certains

moments.
De meme, on remarqua, a la premiere, un peu

de « cafouillage » dans les succession des numfe- ros. Il Stait du, sans doute, au seul manque de repetitions : nul doute qu’au moment oh parai- tront ces lignes, il y aura 6t6 mis bon ordre.

En resume, un spectacle purement visuel — qu’on ne pourrait mieux definir que par le mot anglais « show » : exhibition — qui, lorsqu’il sera parfaitement au point, ne meritera que des

J. p. compliments. J*

.

Quelle merveilleuse carriere !
Que de succes inoubliables !
Aussi, que de fleurs, que de felicitations

recu.es de tous les pays d’Europe et d’Ame- rique.

Cette fete donn.ee en son honneur, c’est
le remerciement de tous ceux qui aiment la tes spectaculaires, sportives et artistiques.

chanson, a la reine de la diction, de la fi­ nesse, de 1’intelligence et du gout frenqais.

On ne se doute pas a quel point la chan­ son est melee a la vie de la nation. Elie est le reflet de nos soucis, de nos esperances, la consolation de nos peines aux heures.. de mi- sere : elle fut, pendant les plus douloureux moments de la guerre, le baume qui soula- geait et donnait la force de tenir.

Yvette est restee la gardienne vigilante de la Jolie chanson, de 1’oeuvre bien tournee, de la musique populaire, mais cent pour cent de chez nous.

I! est impossible de 1’entendre detainer un refrain sans etre immediatement frappe par la simplicity et la grandeur de son art, sans etre emu et charme, sans avoir ce petit pin- con au cceur.

A 21 heures. lorsque j’arrive a la salle Pleyel, pour representer ArtisticA a cette inou'bliable soiree, la salle, cependant vaste, est comble a craquer. Le monde des arts, de la musique, de la politique, est largement re- presente. Les etrangers y sont aussi tres nombreux. Il a etc impossible, aux organisa- teurs, de satisfaire aux nombreuses demandes de places venues de tous les pays d’Europe

et des Etats-Unis.
A 21 h. 30, une sonnerie annonce le com­

mencement de la premiere partie. C’est ie po­

pulaire et humoristique Saint-Granier, plus en

verve que jama' :, qui prAienle. .tou>r a tour : Paul Colline, dans son repertoire ; Madeleine

Grey ; la jeune et deja grande danseuse Carmen Salazac, accompagnee des guitaris- tes Ramon Montoya et J. Murillo dans « Ca­ diz » ; puis, dans leur repertoire, Ramon Montoya, Bctovc, Marie Dubas, dans ses toutes nouvelles chansons ; Alary iMiarquet, accompagnee de Bernadette Alexandre-Geor­ ges ; les solistes des concerts Colonne et Lamoureux dans « Tristesse de la Lune », « Il pleure dans mon coeur », « La cloche felee », puis Fanny Heldy, accompagnee de M. Faure, se fit entendre dans ses melodies.

La seconde partie etait assumee entiere- ment par Yvette Guiibert dans son repertoi­ re de chansons si vivantes.

Enfin, la troisieme partie debuta par un poeme de Sidonie Baba, en 1’honneur d’Yvet- te Guiibert, dit avec tout son talent par Mme D’lissane.

Ensuite dans leur repertoire, W iener et Doucet, les virtuoses du piano ; la realiste et sentimentale Damia, la fantaisiste Jane Au­ bert et la grande vedette Rcda-.Caire.

Soiree splendide et unique, digne du jubile de la grande artiste franqaise Yvette Guil- bert. — L. Dol.

LES GRANDES FETES DE PARIS

Le Bal des Bijoux
au profit de la Fohdation Curie

La grande saison de Paris bat son plein ; les distractions sont en ce moment nombreu- |

ses mais pour rien an monde je n’anrais vou- ! lu manquer d’assister au Bal des Bijoux ou j j’avais ete si cordi'alement invite ait nom j d’ArtisticA.

iCe bal a ete des plus somptueux. Les or- ■ ganisateurs des fetes de Paris ont tenu a se i montrer digues du titre qu’ils avaient choisi. Ce grand gala s’est deroule dans la salle et sur la scene du Theatre Marigny, complete- ment transformees pour la circonstance, en veritables ecrins a bijoux. Les fauteuils etaient devenus, de 1’orchestre a la corbeille, de petites tables fleuries oil les habits noirs alternaient avec les robes de haut luxe, ou brillait 1’eciat des plus beaux bijoux de Pa­ ris. La Joaillerie iParisienne avait collabore largement pour la partie spectaculaire. Le programme, de grande classe et de haut inte-

ret, comprenait la presentation des vedettes les plus en vue du moment et de tableaux historiques et symboiiques pour la decoration desquels le peintre Van Dongen et le de- corateur Gyamarthy avaient fait des prodiges d’imagination.

En premiere partie, mon ami Jean Tren­ chant a presente tour a tour les danseurs Marquisa et Paul M'eeres ; Cy Landry, comi- que americain ; les puissants et spirituels

acrobates Franklin d’Amore et Anita, et, en­ fin, les deux revelations de la chanson 1938: Charles Trenet, « le fou chantant », et 1’en- chanteresse fantaisiste a 1’accordeon, la belle Line Viala.

Apres un court entr’acte, le bel acteur noir

Habib Benglia personnifia Mephisto : « ...Et

Satan conduit le bal... », tandis que la gran-

de cantatrice cie I’Opera-Comique, Elen Do-

sia, chantait, en Marguerite, le fameux Air

des Bijoux. Les charmantes et Jeunes dan-

senses favorites du public parisien, les 24 Blue Bell Giris, executferent/avec grand sue-

ces, u” ' ---------- ------- ,
es, un' numero completement inedit. Mais

. ri>e, cettt A grande nuit » fut le

l” e Paris evocmerpni T"' olus
P'errcs les p|us ^ '4 5 5 dS

« ArtisticA » sera aresent au premier four de

avec Jeanne Au-
| 'Wil'Ms de bijoux, grJce'ai ,.„de c,"quante I

grace au Joai lene Parisienne No,t


susnter, daus cette fterieTZA"'. ,ussi

I sanoya, Marie-Antoinette teC lanTM et &-

I S«|, jusqu’a Mme de rL„ c°mte de Fer- fameux Boulanger dont M ’a'l's et »rop

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rence; et soixantaii dans ses ont donn

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Le Parc celebre piec Priola », oi trait psych guerre. Ceri

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M. Walt Sacha Guiti misogyne, c un sport e> de notation; breux detai complete. M

et nai'vemen

T rois fei ce sont Mn Priola refuse

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NOS BEAUX SPECTACLES

C’est du rire, du commencement a la fin de ce beau programme que le Pathe nous offre cette semaine avec « Barnabe ». C’est en effet un film op- timiste par excellence ; jeunesse, mu- sique, entrain, voila « Barnabe ».

En dehors de la personne de FER- NANDEL qui assure au film a lui tout seul, un succes comparable a «Igna- ce », le producteur s’est attache a ce que la realisation en soit parfaite a tons les points de vue : decors, jeu des artistes, photographies et surtout musique.

Les differentes chansons de «Bar­ nabe » que la T.S.F. a rendues cele- bres, seront bientot sur toutes les ben­ ches, et que ce soit la « Macaquita », «Mais avec vous» ou «Ne me dis plus tu », on entendra la musique de «Barnabe» avec un plaisir infini.

Vous y verrez, entre bien d’autres nouveautes, dansee par les cel&bres « Blug Bell Girls», la nouvelle danse e^S^nt'V'’ la « Macaquita », dont le

rythme etrange n’exclut pas une me­ lodic exquise qui a conquis Paris en quelques jours. Nous sommes certains que toute la jeunesse touloise ira ap- prendre la « Macaquita,» au Pathe.

En premiere partie, une charmante et spirituelle comedie : « La Mascotte de la Marine », et les Actualites Mon­ diales.

Voici done quelques bonnes soirees en perspective, et comme dit la chan­ son, croyez-nous, « Y aura d’la joie » dans la salle.

Josephine Baker a re^u quelques amis, hier, a ^occasion d’une importante prise de; vues de « Un S d’alerte »

Au studio Fran§ois-Ier, ou elle., tourne actuellement Un Soir d’aler- < te, sous la direction de Jacques de<' Baroncelli, Josephine Baker a recu, hier, quelques amis, convies a as- sister a une prise de vues du film. Le decor, d’une belle ampleur, re- presentait un cabaret tres parisien, dont Josephine etait la proprietai- re et la vedette. On la vit danser, au milieu des Bluebell Girls.

Les autres iflWS^Wetes du film 1’entourerent ensuite et la compli- menterent abondamment, au cours d’un cocktail particulierement bril- lant- C’etaient Lucien Baroux e t Aimos (le premier clochard, le de- comd chef d’ilot), Saturnin Fabre, i Jean Tissier, Gabrielle Dorziat, Mi-'

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LES SPECTACLES

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26 FEVRIEB 1940

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EN NOIR ET
EN COULEURS

ON TOURNE

SOIR D’ALERTE
Jacques de Baroncelli vient de

reunir ses nombreux amis pour as- sister aux derniers tours de mani-

velle de Soir d’alerie.
Michel Duran a compose un sce­

nario amusant et de vivants dialo­ gues. C’est un film gai, qui se pas­ se de nos jours, d Pxris. L’histoire est simple, mais Josephine Baker lui prete sa grace, son rire et ses danses endiablees. Lucien Baroux y est le clochard philosophe et Sa- turnin Fabre, un vieii historien fe- j ru de gloire napoleonienne. Il y aussi Gabrielle Dorziat, Marguerite Pierry, Aimos, Jean Tissier, Jac­ queline Presle et Jean Marchal.

Le studio est en plein travail, les techniciens s’agitent et bouscu- lent un peu les visiteurs encom- brants. On va tourner I’inaugura- tion d’une boite de nuit et les fi­ gurants, qui representent d ’ele­ gants convives, sucent . sagement les pailles de leurs verres vides... L’orchestre joue la plus echevelee des rumbas et les Blue ll Girls repetent une derni eur nu- mero. Sur un appel de saxo, une immense corolle de tulle vert jade bandit sur la scene, tournoie et s’affaisse. Entre deux eiivols d’e- ioffes apparait I’angle d’ttn ^visage, une jambe mince, une epaule': c’est Josephine Baker qui danse.

Mais, sur un coup de gong, une voix lance le sacramentel : « Si­ lence, on tourne! •» et la scene est mregistree.

Quelques minutes plus tard, ar­ tistes, collaborateurs et invites se retrouvent autour du bar; on ba- varde, on fete Michel Duran ~ on tongratule Baroncelli. L’atmosphere est celle du succes.

Longue vie a Soitr d’alerte ! Madeleine ANDRAL,^

a iw Avih

Far

KU;

tn souverairt hiitdou, n’est pas pose sur la setine, un sous- leut-itre des' plus ^originates. marin qui navigue dans les Ifajs on n’a pas cherchd I’ori- profondeurs et urt bateau de tinaliti. On a cherchd le plai- pirates qui fend la mer lir d’un public bon enfant, qui d’Orient.

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j4ulH°use

u K» w®

j’esclaffe aux couplet's de Ajoutez-y la troupe discipli- Sourvil, qui s’attendrit aup ntie des Bluebell’s et quelques ■omances fifties d’Henri Legay, jolies filles, et vous compren- iui rit des dtimtiltis de la fer- drez que Von ne saurait met-

nitire Julie avec la mtichante naharantie, prestement enle- uties par Lysiane Rey et par Alice Tissot. Il y a un viaduc 2ui s’ticroule au padsage d’un train, un htilicopttire qui se

tre en balance Le Maharadjah avec une pitice de M. Sartre, mats qu’il est logique que Le Maharadjah batte presente­ ment le record des recettes.

Georges RAVON.

senverEehrs erinnert.

CINEMAS

CASINO
« Barnabe »

,

I «Barnabe.» ist eine ganz pesonaers wohlgelungene Glanzleistung des be- iebten Femandel, der hier im Eilzugs- ;empo von einer burlesken Situation in die andere eilt. Und in dem lustigen interpretenreigen, der den unwiedrsteh- ichen Komiker und Chansonnier tun- gibt, bewegen sich gar viele ebenfalls stets willkommene V edetten: Paulette

Dubost, Claude May, Andrex, Germaine Charley, Charles Dechamp, Margue­ rite Moreno, Roland Toutain, Josseline Gael usw.

Neben dieser glanzenden Besetzung ist der sehr luxuridsen Inszenierung und vor allem auch der Mimik eine hervorragende Rolle zugewiesen. Eine ganze Reihe ergotzlicher Schlagerlieder exotische Tanze, unter grosster Aufma-

chung von den «B^Bell Girls» aus- gefiihrt, erfreuen ^ffuem’aen- Zuschauei

im Rahmen einer inhaltsreichen Hand­

lung, aus der nach bunten Verwechse- .llingen und Intriguen nicht wenige:

denn vier gliicklichei Paare

Curi®ux sceptre que qelui du Maharadjah Bourvil entourd des 4 Nicolas Sisters.

i trait de : dresse : ate :

ignature x-position .

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. NOIR ET BLANC
8, rue de Lincoln, VIIF

...............................................................................................................................

JOURNAL de Granville

' I4/II 1941

4GQ.

LE CINEMA

PARADIS PERDU

C’est une production remarquable que la Direction du Select-Cinema-Palace ncus don- ne 1’occasion de voir cette semaine.

Le film est tire d’un scenario original de Joseph Than et les dialogues sont de Steve Passeur.

Une brillante distribution a reuni, pour 1’interpretation des differents roles, les norns des artistes les plus reputes. Ce sont ceux de Fernand Gravey, Elvire Popesco, Aler- me, Micheline Presle, Jany Holt, Monique Rolland, Pierre Sergeol, Jeanne Markens, Ann Byron, Jean Marconi, Pizani, Carine Nelson, Gaby Andreli, Robert Le Vigari et Gerard Landry.

Ajoutons qu’au cours de scenes impor-

tantes, la remarquable troupe des Blue Bell Girls a execute des ensembles Spe«ffi^t

congus et que les plus reputes couturiers , de Paris ont apporte leur collaboration a la realisation.

C'est dire qu’une fois de plus, il y aura fcule au Select-Cinema-Palace.

L’HUMANITE

CE SOIR, A 20 h. 30 Aux Arenes de Lutece

grande soiree artistique

organise® par le Comite d’jnitiative international pour la preparation d’nn Congres international
des femmes
en 1’honneur

des d&16guees Strangles sous la prSsidence d’honneur

viJd

GAUMONT PALACE

la vie privee

de Mesdames les Ambassadrices i Magnifique programme artistique Les Blue Bell Georges TABET

scene LES25 BLUfBELLS LE MONDE

B, m des Italieus,

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nT ota INYOKA danseuse de 1’Inde et sa troupe Des attractions Internationales

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14 ubIuu u.

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Participation de la chorale Guy Moquet

Le poAte Paul ELU ARD viendra dire quelques-unes de ses oeuvres'

Prix des places : 30 Xr. Billets en vente h 1’U.F.F.,

21 avenue des Champs-ElysSes, 13. rue Lafayette et dans les Co- mit6s.

1

------

SOUS LE PATRONAGE DE « CE SOIR»

600 p&rticaperont

Lta Gtande Parade du spectacle

La Grande Parade du spectacle, qui tc diroutera le 3 novembre au Gaumont- Palace,de rriinuit a Taube, est la pre­ miere grande manifestation organisde par la Federation rmlionale du spectacle au profit de ses oeuvres societies.

DE VARlSTgS

avec

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Ila Grande P&r&de du Spectaclle
DEPUIS quelques jours une yJEAN TISSIER, BERNARD frangais. 1 LES CRADDOCKS

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BETTE DAVIS ' ERREU EEVNH'- IE CHEF D EEUVRE DU FILM EN COULEURS la vie privee ■mmi

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100. rue Richelieu, II*

FiLLES vww*

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A GRANDE TACLE

ites qui preteront le 3 novembre, a Parade du Spec-

mt a huit produc- congues pour la ; Bernard Blier,

Andre Luguet, aul, Lycette Dar- . Pierre Blanchar, La Mauban, Ger­ 'S Blue-Bell Girls, i Baquet, Edith ds, Michel Emer, t^Scoto, Francine

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MATINEE 8 5 h. — SOIREE 20 h. Fin de ^ representation: 23 h, .0 — Correspondences metro assurees

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Matinee tous les jours, a 15 heures

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I CHANTILLY |

10, RUE FONTAINE TRI. 74-40

Miss BLUEBELL

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TOUS LES SOIRS A 21 H. 30 SON NOUVEAU SPECTACLE

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BETTE DAVIS ERROL FLYMM

GAUMONT

UROMAN de

PEARL S. BUCK

KATHARINE. MPBURN

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variant americain, s-titres frangais

HEURES

VftlfcrHUSTON

Alina tUioTAMIROFF Turban B E X

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merv»illeu»««
600 artistes profe'sslonnels paraltront 10 ATTRACTIONS INTERNATIONALES

dans toutes les categories du spectacle ec Parmi les artistes qui priteront leur

activite prodigieuse regne ’BLIER DUMESNIL, FERNAND
dans les studios de repeti­ LEDOljX, TRAMEL, FRANCOIS concours, on pent citer : Bernard Blier, PIERRE LUINO -•SZST*

tion Comediens, artistes de PERIER, MARCEL VALLEE r6- music-had, musiciens, danseurs et petent, sous la direction de Jean ohansonniers preparent preparent, DARCANTE, une piece de Mir- pour « La grande parade du Spec- beau, L’Epidimie. Aiflileurs, les 25 taele », des productions sensation- girls de Miss Blue Bell mettent nelles qui offriront au public pa- au point un nouW§.u ballet, tandis risiens le meilleur des spectacles que les danseurs de 1’Opera et franqais et de ses artisans. ceuz de 1’Op-era-Coimique font de

C’est ainei que RAIMU, FER- meme.

Jacques Dumesnil, Andri Luguet, Beni Borin, Reni-Paul, Lucette, Darsonval, Serge Peretti. Pierre Blanchar, Jean De- sailly, Maria Mauban, Germaine Hocrner, les 25 Blue Bell Girls. Margaritis, Maurice BaqueT^s Chesterfields, Michel Emer Anna Marly, Vincent Scotto, Francine Au bret, Yves Montand.

La Grande Parade du spectacle estpla cie sous le patronage du journal Ce son ou la location est ouverte de 9 heures 18 heures, ainsi qu’au Gaumont-Palace, d 14 heures a 20 heures. Prix des places de 100 francs ct 1.000 francs.

Ouvert toute la twit —----- -

•-1 DEPtCHE DE PARIS [lotiI,'des Italiens, II8

S 0CT023E 1945

taine, Montmartre

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LES SOIRS

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NANDEL, ANDRE

LUGUET,

Huit productions except!onnelles, 60 Oartistes, tel sera, dans la nuit du 3 au 4 novembre, le bilan qu’offriront aux sipectateurs de « La grande parade du Specta­ cle » les professionnels les plus qualifies, dans la salle du Gau- m ont-Pg-lace.

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TOUS LES JOURS

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ments, un.. accord, etant inter- revue nouvelle de Pierre La venu entre le Syndicat des di- rieu, avec les girls de miss Liu

recteurg de theatre et la Fede­ bell. Costumes et dficors de"rye

ration nationale du spectacle. mini.
Le Vieux-Colombier n’accueil- * Le theatre du Petit-Monti

ler'a pas que les volatiles adsi­ ignore toutes les crises. Sous I tes. La Corapagnie de I’oiseau direction de Robert Gares, il . sur la branche va y faire son fait sa reouverture a la sail nid et y jouera tous les jeudls Chopin-Pleyel avec Un bon peti et les dimanches a-pr^s-midi des diable et Peau d’Anc. Deux clas spectacles destines a un jeune siques.

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II Paul Eluard viendra lire de Une distribution comme aucun Js ses poemes. theatre ne pourrait en reunir...

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i>proipagande. 25, rufe d’Aboukh 11 music-hall (les Blue Bell,

public.

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Andre Luquet, Francois Perier, Ber­ I Tabet)«-p?-p®ete nard Blier e+ Marcel Vallee.

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LE CINEMA

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C’est une production reman Direction du Select-Cinema-Pal ne 1’occasioh de voir cette se

Le film est tire d’un scenar Joseph Than et les dialogues Pagseur.

Une brillante distribution e 1'interpretation des differents ri des artistes les plus reputes, de Fernand Gravey, Elvire F me, Micheline Presle, Jany r Rclland, Pierre Sergeol, Jeai Ann Byron, Jean Marconi, t Nelson, Gaby Andreli, Robert Gerard Landry.

Ajoutons qu’au cours de s tantes, la remarquable troupe Girls a execute des ensembles congus et que les plus repu de Paris ont apporte leur c< la realisation.

C'est dire qu’une fois de pl fcule au Select-Cinema-Palace.

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Participation de la chora Guy Moquet

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rue de Reaumur,

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de I’Opera et de I’Ope- M. Bigot, conduisant un'. : cent executants qui''

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siques.

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music-hall (]€S Blue Bell Andre Luquet, Francois Perier, Ber­ Georges Tabet)^^p4)^te nard Blier et Marcel Vallee.
Paul Eluard viendra lire de Une distribution comme aucun ses poemeis. theatre ne pourrait en reunir...

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fait sa reouverture a la sal Chopin-Pleyel avec Un bon pet diable et Peau d'Ane. Deux cla siques.

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au Select-Cinema-Palace

L’HUMAI

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franOcUaRS-1€S+h-^gOri€? du sPectacle rrangais . theatre, cinema, danse music-hall, chansonniers, ainsi que cirque chansons et radio seront re!

I presentees a cette manifestation.

LES NOUVELLES BU MATIN li-’i, rue de Reaumur,

ans, f

cialement le 3 novembrft. pour faire son
tour de chant dans « La’Grande Parade
du Spectacle » qui aura lieu, rappelons- W$W
le, au Gaumont-Palace, de minuit i i i La grande parade 1’aube.

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Pour remercier tant de vedettes idettes de

Ueur denouement a la cause• cdl.ult ±th11ePd.H-~. Vre. le public applaud.it longuemenF eette parade... qui fut celle du sue-

ces. — M. G.

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18, rue d Engliieia, X®

des femmes
en I'honneur
des d6teguees Strangles

sous la pr£sidence d’honne de Mesdames les Ambassadr

Magnifique programme artis' Les Blue Bell Georges TA

jTToTA INVOKE danseuse de 1’Inde et sa tr Des attractions internationa

iferiai".

Les ballets de I’Opera et de I’Ope- ra-Comiquc. M. Bigot, conduisant un orchestra, de cent executants qui nous firent entendre du Berlioz et du Beethoven, Edith Piaj dans son tour de chant, les ^fme Bell Girls, Raimu, Fernandel, Fernand Ledoux, Andre Luguet, Bernard Blier, Fran­ cois Perier, Tramel, Jacques Dumes-

nil, Marcel Vallee, dans L’Epidemie, d’Octave Mirbeau, et tons les chan­ sonniers de Paris dans une chorale ll monstre... Aiita.nt d’attractions de qualite qui furent tres goutees par

Participation de la Guy Moquet

chora

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I ’E&ghfeia.

B e SEPTEiBRE l<H

CE SOIR, A 20 h. 3 Aux Arenes de Luti

grande soiree artistiqu

organise® par le Comite d’initii international pour la prepari d’nn Congres internationa

A ce nom prestigieux de la chanson fran?aise s’ajoute celui de V incent Scotto, dont on fetera a cette occasion le jubile, et ceux de plusieurs autres vedettes interpretes, auteurs et compo siteurs qu’on applaudira dans une pro­

originale et sensationnelle pre- duction c „

sentee piar Joe Bridge.

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du spectacle

tour la grande parade du spectacle, i la. salle du Gaumont-Palacc etait. ; comble C’est assez dire le succes po-'

•pulairc qui accueillit cette manifes-, tation qui se deroula dans la nuit J de samedi d dimanche ou plus exac-- tement de minuit d 7 heures du

Le pofete Paul ELUABD viendra dire quelques-une

de ses oeuvres'
Prix des places : I

un public qui, depuis longtemps,

avait laisse passer I’heure du premier (metro.

? Billets en vente a 1’U.F. • 21, avenue des Chanaps-Ely ? 13, rue Lafayette et dans les ? mites.

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ns ElPU ) acti

LX darn tion music-ha' chansonn pour « L

taele », <j n-elles qu risiens le frangais i

C’est a NANDEL

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LE MUSIC-HALL

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Grace a une tres belle recette, les, oeuvres sociales de la FedelrUaWtiUolnb LdLuIL Spectacle pourront. etre i

8, rue de Linc

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tes. La Compagnie de loise&u direction de Robert Gar^s, 11

sur la branch© va y faire son fait sa reouverture a la sa nid et y jouera tons les jeudls Chopin-Pleyel avec Un bon pe et les dimanches apr&s-tnidi des diable et Peau d'Ane. Deux c*as spectacles destines A un jeune siques.

public.

oiganis^e Par la j' r ederation nationale du Specfacl

sous le patronage de « CE SOIR |

avec 600 ARTISTES

LOCATION1 :. 14 h -20 h.. au Gaumont- Palace. Mar/72-21. — 9 h.-lS h. a <• Ct s°-r :.-propagande. 25. rue - d Aboukh. Tur. 52-00. poste 277

le 8 septembre, aux Arenes j L « Epidemie ”, un acte d'Octa- de Lutece. Nyota Inyoka la ve Mirbeau, mis en scene par Jean celebre danseuse indoue et Darcante, reunit sur le plateau ses danseuses y appo-rteront Bourbon, Jacques Dumesnil, Raimu, toute la feerie de la France Tramel, Fernand Ledoux, Fernandel, doutre-mer; programme de Andre Luquet, Frangois Perier, Ber-

nard blier et Marcel Vallee.
Une distribution comme aucun

theatre ne pourrait en reunir...

1 SEPTEiBht IS4S yenex toufes,

emmenez votre famillc

-. 3etacles

Miss BLUE BELL

Toute la feerie de la France d’Outremer avec NYOTA INYOKA

DANSEUSE DE L'INDE et ses diseases

Le poete Paul ELUARD, lira ses poemes CHORALE GUY MOCQUET

Mme CamiHe SANTUCCI

pfendra la parole au nom du Comite d’Initiative International

Entree : 30 francs. Billets en vente a 1’Union des Femmes Frangaises, \ 21, avenue des Champs-Elysees et 13,

50 chansonniers et en choeur I

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Edith Piaf, au cours d’un bref passa­

ge a Paris, nous a dit hier qu’elle re-

tournait en Belgique ou son succes se prolonge, mais qu’efle reviendrait spe-

-----

girls de Paris
Un? production inedite de Gilles MARGARITISI

plys granas numerosfl Conaite d’init’ative leur ac­ tistes en renom avait repondu pre­

de varietes sera la cord enthousiaste, elles arri- sent, d'Edith Piaf au corps de six erne dgs huit pro­
ductions sensationnelles veront d’Angletez?e, d’U.TLV. ballet de I'Opera et de I'Opera-

qu? vous pourrez voir S„ de<s Etats-Uni de Cln-e Comique, en passant par les BJ^es

)))

Georges TABET

la vedette de 1’A. B. C. DE NOMBREUSES ATTRACTIONS INTERNATIONALES

presente~sesniPl¥0lNCIS BELL

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soulagees.

-- -J, rue Lata Y Retour assure par le metro

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CEIL de PARIS - Eto. 52-32

, HEURES de POU RIRE

* avec PIERRE DAC et DIMANCHES de M. BELETTE avecKROMEOU ICAAKRIL.ES —”

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De minuit a sept

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LE CINEMA

PARADIS

et itos

(Entree rue de Navarre)

organisee par le Comite d’Initiative International pour 1’organisation d’un Congres International des Femmes

EN L'HONNEUR DES DELEGUEES ETRANGERES

A la Conference Internationale des 5 et 6 septembre
et sous la haute presidence de Mmes les Ambassadricas

LE GALA de la Federation

AVANT " LA GRANDE

PARADE

DU SPECTACLE "

C’est une production reman Direction du Select-Cinema-Pal ne 1’occasion de voir cette se

Le film est tire d’un scenar Joseph Than et les dialogues Passeur.

Une brillante distribution e 1’interpretation des differents r< des artistes les plus reputes, de Fernand Gravey, Elvire F me, Micheline Presle, Jany I Rclland, Pierre Sergeol, Jeai Ann Byron, Jean Marconi, i Nelson, Gaby Andreli, Robert Gerard Landry.

Ajcutons qu’au cours de ! tantes, la remarquable troupe Girls a execute des ensembles congus et que les plus repu de Paris ont apporte leur c< la realisation.

C'est dire qu’une fois de p

du Spectacle... PARMI les artistes qui preteront leur concours, le 3 novembre a ... vous presente Ledoux. Dutnesnil, « La Grande Parade du Spec­

Blier, Ber-heau, Tissier, Tramel, Vallee et de Rig 'ux, sur la mSme affiche, voi­ la* ce qu’on n’a sans doute jam ais vu au theatre. C>st pourtant ce que 1’on ver- ra, un sen) s-Jr, au cours de « la Gran­ de Parade du Spectacle » au Gaumont-

Palace, dans une piece de Mirbeau : « L'Epidemie ».

La Federation Nationale du Spectacle, qui a realise ce miracle, ne s’en est d’ailleurs pas tenue la ! Elle a reuni plus de 60 artistes de la Musique, de la Chanson, de la Danse, du Music-Hall et

du Cinema.
C’est ainsi qu’on pourra applaudir

dans le meme programme : Pierre Blan- char tournant une scene de « Patrie » ; Eugene Bigot dirigeant un ensemble symphonique et choral de 200 execu­ tants; Miss Blue Bell presentant ses
25 plus jolics gi’ls; Gilles M argaritis dirigeant les exercices et les gags de
60 numeros de varictes Renc-Paul et i Dorin parvenant a faire chanter juste

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amis

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tacle », en participant a huit produc­ tions, specialement congues pour la circonstance, citons Bernard Blier

& n Dumesnil, Andre Luguet’ Rene Dorm, Rene-Paul, Lvcette Bar sonval, Serge Peretti, Pierre Blanchar Jean Desailly, Maria Mauban, Ger­ maine Hoerner, les 25 Blue-Beli Giris Margaritis Maurice BSquet, Edih

t.an r matin !

Dix million^ de femmes du 76S

monde entier ont deja adhere au Com te d’initiative pour ; la preparation d’un Congres international des Femmes.

Ont ete Oppl(Judies :// io( rae Fontaine — Montmartre W 5.r-____n1 J..C1 a aa■ snaawaMV

les plus grandes vedettes Q

La Grande Parade du Spectacle,'^
Le lundi 3 septembre, a ' organisee par la Federation natio-E MISSBLUEBELL

Chimie, les nale du Spectacle au profit de sesR

e S ^ ee".de dlVers« organi- ceuvres sociales, ' " ^ffresente . a eu lieu de mi-)!

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eations femin nes frangaises
la section frangaise et etu- samedi a dimanche. V'K( UN PROGRAMME

-CHANTItLY- 10, rue Fontaine, Montmartre

MISS BLUEBELL preseiite,
TOUS LES SOIRS

UN PROGRAMME

DE CABARET

ENTIEREMENT RENOUVELF | Retenez votre table TRI : 74-40

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se reuniront, constitueront nuit a 7 heures, dans la nuit J' TOES LES SOIRS

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Un public innombrable et e.nthou- )i aieront les propositions qui . ---------------- -....... a

dieront les propositions qui

ZzC Q^AoARL>l ENTIEREMENT RENOL’VL_,E >)

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pourront etre faite® a la Con- fas*8 Vl+ I® plus grand succes a$

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ference Internationale. I'extraordinaire programme qui

_^C2,e^st Paarriis? q<u3uee ssee rreen-- fontreront les 5 et 6 septem- Palace.

bre les deleguees dil monde interpretee par les 60L entier. Elies ont envoye au

w Retenez votre table. TRI. ! 74-40

le SAMEDI 3 NOVEM- de Belgique, d’ltalie, BRE, de minuit a 1’auibe, au IChecoslovaquie, de '

GAUMONT-PALACE, 4 la du Mexque.
leur honneur. fine pi-an-

Bells, les chansonniers au complet, Torchesfre de cent musiciens dirige par Eugene Bigot, les Chesterfield,

grande parade do spectaclGI de fete aura lieu en soiree, etc.

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Tout ce que Paris compte d'ar­

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Bi in nip Fontaine — (TRI. 74-40) I presente tons les soirs a 22 heures

MISS BLUEBELL

AU NOUVEAU I fJ MOULIN 'ROUGE

LE NOUVEAU MOULIN R O U G E presenfe cette se-x rnaine une merveilleuse revue toute de rytbme et de couleurs au cours de laquelle des attractions de grande classe se produisent avec plein succes.

C’est au bon fantaisiste beige KENE CLEREL que revient le plaisir d’animer c.e spectacle par de bons mots et de bien amusan- tes chansons.

DANS LINE SCEN£ DES « FOLIES-MONTMARTRE »

Seuls, les privilegies pourront applaudir ces

du music‘hall se jffiggiOlgeler » plus d’une fois.

danse sauvage exo- e un etourdissant

fmdu tout cela se derou toile de fond musical

• "•'»ar le brillant orches- li.'.ibuillard et sympathique / T’Hof dont les solis- • ' nt leur part de succes ,'Jectacle qui fait passer trop vite dans ce caba-

-^ULIM ROUGE.

Arrlvee en gare de Monte-Carlo, des ravissantes Monte-Carlo -e revue d°nt on doit la Follies 1946 qui entourent leur capitaine miss Bluebell. aux talentueux et amu-

Sants il Clerel et a Night and Day et Rodgers,

La television, ne se viennent-ils dengager leur, ce qui ne man- contentant pas settle­ la troupe des « Blue- quera pas de plaire ment de voix et de Bell-Girls », qui, d aux quelques centaines visages, s’i n t e resse leur grace, allient le d’heureux qui posse-

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: Georges Carpentier reel Cerdan ;
Jacques Gauthier, fan- ;ateur ;

: le boogie-woogie du Lido, avec les Blues-Bells Girls et les DebonnaireS*waccompagn6s par 1’orchestre du Lido. dirigS bar Rene

Leroux ;

maintenant a la bean­

charrne de leurs cos­

dent un appareil re-

ie ; aussi les services tumes hauls en con­ cepteur de television. frangais de television

____ ____________

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Un spectacle sensationnel

I 0 Nouvelles Productions i avec

Les 20 FRANCIS BELLES

les 15 Mannequins «CHANTILLY» Des attractions extraordinaires

LES SYLVAS LES CANOVAS

ROGER CURTIS DAVIDOFF et VONA

ALICIA BALDI
ANITA et JOHNSON

LE TRIO MELMA UNE AMBIANCE. DU RYTHME

Les excellehts chanteurs Bichet­ te Ferna et Max Volon, dont on apprecie le reel talent, sont ega- lement de bonnes attractions tan- dis que, dans le domaine chore- graphique, NIGHT and DAY, par- fait couple de danse international presente la fameuse danse de ' « LA SIFvENE », synchronisation parfaite de. mouvements a la mi­ se au point soignee.

Le formidable ballet « LES idaim BLUEBELL GIRLS » rythme des ensembles agreables a voir et a merci applaudir. Le nombreux public

G*ANI£r |eur presenters tour r le French Cancan du Bal Ta- ; la belle Laure Dian* dans

avec Pierre LUINO
et son orchestre _____

n’v manque d’ailleurs pas et 1’on peut dire sans aucune exagera­ tion que la vedette du program- mo est la Danse. Tres bel ensem-

Bluebell Girls : on ad- Icheur et la beaute des

. ne peut plus cha-

C-’est Cinem

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la croix de bois, dirigi par it ; Lina Margy, |a cilibr* « Petit vin blanc « ; le tri- isiste Rogers ; un stupefijnt obatie par les trdnte et un la prefecture de police |s

Fayol, creatrice du « Regj- nidolines » ; |( p|us calibre hauteurs de music-hall, Yves
t ce sera la rentree dans un , veau ; le ravissant quadrille

es Imperiales » du theitre Ballet de I'Opera dans une I

lies realisations.
■a une exhibition pas orrfi- I es Carpentier, aheien cham- I

e des mi-lourds, et Marcel

le spectacle, on dansera en son de deux des meilleurs ’aris : Aim! Barelli et son

jazz Ferrari.

a Bergman Tito Schipa

RGMAN vient de nous fair* die tenait a paraitre dans e sous la Tour ».

n’ 1 oe Hollywood, qua t flu notamment apqlaudir », « La Maison du Dr.

Intrigante de Saratogi », s », « Casablanca est it en Europe quelques jours

ncer le film qu’elle doit es. Elle arrivtra A Paris » Grande Nuit de Paris » lendemain pour la Suede, illustre des chanteurs ac- a, a annul! un important ; pour se faire qntendra

la Ire fois au cirque.

aintenant
dans la jungle »

a plus que quelques pl*. Cirque sous la Tour et li tab’e pour le Souplr a tour Eiffel. Aussi, Its

i « Grande Nuit de Pa- d'organistr, devant les etaient I'objet, un au.

le « Souper dans la cadre feerique, decor! artistes de Paris, du He sous la tente, au

JARDINS DU PALAIS

■ CHAILLOT

ni du spectacle, ne­ ar 1’orchestre Camille partir de 9 heures, les s gardiens de la palx rete joueront pendant

spectateurs.

), a l’arriv6e du presl- Republique, ces deux meront « la Marseil­

Salnt-Granler; French Cancan du Ta-

HHHOuvert toute la nuit H H I

Les Blue bell Girls,

_ Lucille Sands, charmante^ danseuse classique americaine, qui etait venue en France en 1937 ayec

les ballets de Philadelphie et y etait restee jusqu en iuillet 1939, dans la troupe de Miss Bhje Bell (aux Folies-Bergere, au Palm-Beach de "Cannes et a Mogador), vient de nous apprendre de Philadelpiiie qu’elle etait maintenant mariee et mere de deux enfants. Son nouveau nom : Lucille Steven Brown ; son adresse : 1920, Roberts Avenue, Philadelphie-Pen-

sylvanie, LJ. S. A. public.

tide de dernier,,

pondais

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ballet presente des ernes et fantaisistes 'lie classiqves et il ex- bus les genres.

participation d’une olies filles.

danseur bien connu

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lun.?nr/A 1900
ques Gauthier; le merveilliux « Boogie-Woogie de la rtm *ec les « Blues Bell Girls » inaires, accompagnes par I’or- o.lege Rythm, dirig! par Reni i .populate chanteuse Marie celebre ensemble des Petits

bofdelais, m te /w et sytnpa' qui met a dome qt

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istre sous la direction inne;

Laure Diana (chanson

’itrait de dresse : ate : ignalure :~ rposition ■

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: Salnt-Granler; ^French Cancan du Ta-

lestre sous la direction 'anne ;
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s : Georges Carpentier arcel Cerdan ;
: Jacques Gauthier, fan- Ltateur ;

x.. : le boogie-woogie du Lido, avec les Blues-Bells Girls et les DebonnaireS^accompagn6s par 1’orchestre du Lido, dirige par Rene Leroux ;

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OUJOURS plus nombreux a Paris, les caba­ rets aujourd’hui consomment autant de gills que de champagne. L’Angleterre, qui en

-exportait par centaines, chaque mois, avant la

i-uerre ne satisfait plus maintenant aux demandes.

Pour pallier cette carence, les impressaru pain siens ont deve en masse des regiments de girls

tlont quelques-unes sont des' transfuses des ballets

classiques et le reste un melange d’ex-mannequins nans connaissances choregraphiques et des malheu- reuses que leurs parents ont presentees parce qu’ils ne pouvaient d&cemment pas les mettre sur le trottoir. Pour ceux-ci, I’armee des jambes nues est le refuge des incapables, comme la legion est

■celui des rates ou des mauvais gargons.
Mais de ces legions du nu, mediocres et partois

ipitoyables, sont sorties des compagnies de premier 'ordre parfaitement entrainees, souples, rapides,

'nerveuses et infatigalbles, que 1’on pent comparer 'aujourd’hui aux meilleures d’Europe. Et toutes les

mobilises qui les composent sont Frangaises.

nombre des habitants de Bombay, mais elle est incollable sur les glisses, les entretailks et les mille figures de la passacaille, de la gavotte et

du fox-trott.
Elle tombe, un jour, en arret devant une petite

annonce parue dans un journal professionnel . « On demande danseuses pour continent, taille 1 m 60. Se presenter chez Jackson. »

Le continent, c’est Paris. Elle n’en doute pas. Elle brule d’envie d’y aller. Son destin a parle.

Elie se presente chez Jackson. L’antichambre

deborde de candidates. Elle est la 58‘lA Tant pis,

elle attendra son tour. Ses voisines ont a peu pies son age, de quinze a dix-huit ans. Elies sont patientes et •.silencieuses, comme on est dans le salon d’attente d’un cabinet dentaire.

Apres cinq heures d’anxidte, elle est introduce

dans le bureau de M. Jackson.
_ Deshabillez-vous, lui dit-il d’une voix basse.

C’est la cinq cent quatre-vingt et unieme fois

qu’il repete cet ordre.
Tandis qu’elle se diepouille de sa robe, a peu

pres comme au conseil de revision, et laisse glisser sa chemisette a ses pieds, il parait som-

noler.
Un pianiste, dissimule dans un coin, attaque une

valse au hasard. Elle esquisse quelques jetes de

pointes, et la voix de M. Jackson de nouveau se

fait entendre :
— A demain, neuf heures, ici.

Blue Bell ne comprend pas sur le coup qu’elle

triomphe de la premiere selection. Le lendemain,

il n’y a plus que cent candidates dans 1’anti- plus que

chambre, se iressemblant presque comme des

soeurs : meme taille, meme longueur di jambe, meme taille, meme longueur

meme epaisseur de cuisse, meme genre de coif­ epaisiseur de cuisse

fure, meme sourire. Des jeunes filles standards. Mais le directeur n’en desire que seize. Il fait un nouveau choix, plus technique qu’academique,

cette fois. Blue Bell est du nombre des elues. Dix mots plus tard, elle debarque a Paris et

entre aux Folies-Bergfere.
M. Kelly a confie sa fille a M. Jackson en toute

confiance. Sa dignity sociale n’en est pas affectee. Danser n’est pas une tare en Angleterre. Et puis il a confiance en la probite de M. Jackson. Cha-

cune de ses girls a coute a celui-ci 200 livres qu’il a versees a la signature du contrat pour garantii

une

sionnaires de boire, de fumer, de rire ou parler avec le personnel des theatres, de sortir seule, d’habiter en dehors de I’hdtel commun, de fre­ quenter d’autres personnes que les membres de la troupe, de se coucher tard, de manquer aux repe­ titions. Sous une apparence frivole, les danseuses

est le debut d’un roman

1934 : capitaine des girls.

de music-hall meneni en tournee une existence de

cloit-rccs,
Dans I’armee du rythme, 1’avancement est plus

improbable que dans I’armee du pas cadence, mais des qu’on prend des galons on commence

tout de suite par prendre ceux de capitaine. « Blue Bell » est une des rares girls qui soient sorties du rang et arrivees. Six mois apres ses debuts, elle est nommee capitaine des Jackson girls. Deux ans plus tard, elle passe au rang superieur : elle est generale, en remplacement de M. Jackson, qui

decide de se retirer sur ses terres. . „
A dater de ce jour, la troupe est baptisee les Blue Bell girls par M. Derval. Nous sommes en

1934. Miss Kelly a dix-huit ans.
Avant de gravir aussi rapidement les deux

degres de la gloire choregraphique, Blue Bell est passde par une epreuve a laquelle aucune girl

n’echappe.
Dans la fosse de 1’orchestre, un homme ne ia

quitte pas des yeux. C’est le pianiste. Il 1’observe attentivement, guette I’occasion favorable de lui dire un mot a Toreille. Mais la petite Anglaise, fiddle h la consigne, lui glisse chaque soir entre les mains. Un jour, cependant, les coulisses des

Folies sont rCvolutionnees par la visite de Charlie Chaplin. Pendant quelques minutes, les girls sont livrees h elles-memes. M. Leibovici, le pianiste, en profite. N’ecoutant que son audace, il coince miss Kelly entre deux portants de decor et se met a lui debitor >des flots de compliments.

Blue Bell, qui ne comprend pas un mot de fran- cais tente de bTiser 1’etau des bras qui 1’enferment. Lui ne sait pas un mot d’anglais. Tant pis, il lu]

dira qu’il 1’aime en allemand. Blue Bell rougit

jusqu’aux oreilles : elle comprend. Ils emprunte-

rent la langue de Werther pour echanger leurs

premieres confidences. . , Mais la chaine qui separe les girls du reste du

monde se referma aussitot aprescette merveil- leuse aventure. Le pianiste n’a guere plus d occa­ sions de rencontrer celle qu’il a jure d epouser. Il lui a fallu pour y parvenir plus de patience qu’il n’en faudrait a un astronome pour compter

les etoiles.
Miss Blue Bell s’appelle Mrs. Leibovici.

Le mariage est general-ement une fin pour les girls. Et ce n’est pas elles qui font les, plus mau-

de girls

vaises affaires. Parmi les anciennes Blue Bell, Eileen Smith est devenue la femme du petit-fils de Victorien Sardou, Doris Ani Kenden a epouse M. Fabre, le directeur des bijoux Burma, une autre

a donne sa main a un greffier du tribunal de com­

merce de Paris.
La reputation morale de miss Blue Bell precede

dans le monde sa renommee artistique. En une tournee en Amerique du Sud, elle mil & 1’epreuve de la concupiscence masculine la vertu de sa troupe.

Jusqu’a cette victoire, les girls qui debarquaient a Buenos-Ayres ne remontaient jamais sur le bateau pour le retour. En franchissant la douane, elles laissaient le reglement en consigne et deve- naient des proies faci'les pour les don Juan pro- fessionnels du pays.

Les coulisses des theatres sont gardees par des portiers compnehensifs. Quelques pesetas dans la paume de la main sont plus efficaces qu’un passe­ partout. Les portes s’ouvrent toutes seules. Celles

des loges ne ferment pas. Les admirateurs sont aux pieds des girls dix seconder apres la chute du rideau. Les propositions de m anage pleuvent, chaque soir, avec des bouquets de roses. Il fau- drait etre incorruptible pour ne pas accepter fina­ lement la plus interessante.

Miss Blue Bell arrive done a Buenos-Ayres en 1937 avec seize girls. Neuf mois plus tard, elle reprend le bateau. Non point seule, mais en com- pagnie des seize danseuses. Aucune ne manque au rassemblement. Le consul d’Angleterre, qui est venu les saluer sur le pont du paquebot, ne cache

D’ores et deja, la girl frangaise a supplante la

1922 : premieres pointes,

anglaise, que 1’on considerait jusqu’ici comme

Imbattable.
• Cette victoire n’est pas I’ceuvre dun general

chamarre d’letoiles, mais d’une petite etoile sortie du rang, qui est devenue la premiere maitresse de

j : miss Blue Bell. ballet de France

Elle est nee h Liverpool. C’est done, par sur droit, une Anglaise qui a inflige cet echec ai

music-hall britannique.

1935

est generale

I toujours 'souriante par habitude de 1! Blonde,

Bell est inter-

etait Anglaise dite par les nazis, parceconcentration de Besan

peu bavarde (encore une consequence d< scene, pen ------------ , ..

vs Blue

son education de girl), peu expansive, elle ne sS'e livre pas facilement. Sa vie, cependant, est une serie de tableaux de revue, colores d’humour anglo-

saxon et pleins d’une emotion a peine suggeree.

Us finissent toujours bien.
L’humour est chez elle, un don hereditaire. bon

pere M. Kelly ~ nom aussi r^pandu putre-Manche que ’celui de Dupont en France — est Irlandais. II tient & reducation de sa fille et y veille scru-

puleusement. M. Dupont, en France, fait Conner des lecons de'piano a Mlle Dupont. M. Kelly, de Liverpool et secretaire de la direction de la societe des tramways electriques, donne un professeiir de danse a celle qu’il appelle deja Blue Bell, a cause

de ses yeux bleus, d’un bleu indefinissable et typi- quement irlandais, comme au reste ses cheveux

de suie et sa peau de lait. . Celle-ci neglige volontiers les livres d histoire et

de geographie pour consacrer tout son temps a Tapprentissage de la choregraphie. A quinze ans, elle ignore on* est William Pitt et quel est le

Pendant 1’occupaticm, m’

>

m usic-hall

britanniqu

1925 : classe d’acrobatie

Iour retour

sera rendu cn change des jeunes filles. <

Une troupe ( e girls, sous bien des rapports,

ressemble a un pensionnat. Elle est regie par un

-3 comporte que des reglement tres severe qui ne

interdiction Il est notamment interdit aux pen-

NICE : PAS DE VACANCES POUR MISS KELLY

SAGE, UNE GIRL TRICOTE DANS SA LOGE

est aussi severe

d’un couvent

cautionnement lui

gon pendant plusieurs mois elle .est finalement re lachee, parce qu’elle attendait un bebe. C est le

pas son admiration pour

fait d’armes

Elie impose

mo

< (c

?

Emprisonnee au camp de c

troisieme. , * <• Ses enfants forment sa meilleure troupe. Laine,

Patrick, a huit ans, le second, Francis, en a six Auiourd’hui. le troisieme, Florence, en a deja quatre. Miss Blue Bell aime les chiffr’es parfaits Retiree pour les vacances dans ,sa petite propriete d’Egy-sur-Eure, elle en attend un quatrieme. me

et rousses. Depuis qu’elle s’est impose un tel cnoix, les Folies-Bergere Font imitee. C est deye- nu une regie si rigide ique Nita Haya s est fait teindre en blond venitien et la mulatresse qui joue un role dans la revue actuelle a du se faire deco

lorer.

fille souhaite-t-elle.
C’est a elle qu’on doit d’avoir des girls blonde,

) qu’elle

Wn„dae

,

MISS PARIS, A DROITE

FAIT SES PREMIERS PAS SOUS LES ORDRES DE MISS BLUE

-LL

ilra.it de dresse : ate : ignature

LE CE

C’est u Direction ne loccai

Le film Joseph T Passeur.

Une bi 1'interpret des artisti de Ferna) me, Mich Rclland, A n n B y r < Nelson, C Gerard L

Ajcuton tantes, la Girls a e: con<jus ei de Paris la realisa

fc ule au

CE Aux

grai

organist* internati d’nn

des

SOUS 1: de Mesi

Magnifiq Les

danseus< Des a Parti

L« Viem

AUNOUVEAU ISIcq

I Rue fteaurnuf.' //» 1 11

*0 tiL

AINT-GRAN1ER leur presenters tour

a tour le French Cancan du Bal Ta- bann ; |a belle Laure Dian” dw,

ses chansons de 1900 I’lrresistible lue Jacques Gauthier; |e merveiluS

iu du « Boogie-Woogie de la revue

■ldDehnn^ ■ leS * B‘" Girls »

■ Debont aires, accWpagnes par I’or- £ du College Rythm, dirigi par &

• 1. ’ ...p.°!)u,ail'e chanteuse Marie celebre ensemble des Petits Chqnteurs a la croix de bois, dirise oar 1 abbe Maillet ; Lina Margy la celihrs

creaUice du « Petit vin blanc
pidant fantaisiste Rogers ; un stunefiant

n u me r o d ' a c r o b a t i e p a r l e s ( r e n t . e i moniteurs de la prefecture de X

joyeuse Lily Fayol, creafrice du « Regi­ ntent des mandolines » ; |< p|us
des actuels chanteurs de music-hall, Yves Montand, dont ce sera la rentree dans un i

dePe«t0Vifl|eH.7a| ; !'avis5ai,t nuadrifls ,.e « Violettes Imperials » du theitre Mogador et le Ballet de I'Opera dans m

Billets 21, ave 13. rue

THE LIDO GIRLS

BRING CLOTHES

—but still have to find more..

THE show-girls from the Lido—Paris night club in the Champs Elysees—go on London’s television air. . . .
They brought 15 hampers of dresses for their appearance, last night, at Alexandra Palace—but had to find extra clothing before malting their bow to English viewers.

“ In Paris,” it was explained by “ Mlle. Bluebell ” who accompanies them, “some of the girls appear with their chests free. That is reasonable in a Paris show. But in London they must wear brassieres. That makes it right with the B.B.C.”

dansant sur la tour Eiffel. Aussi, Ids oigamsateurs de la « Grande Nuit de Pa­ ris » ont decide d'organisdr. devant les demandes dont iis etaient I'objet, un au­ tre souper-dansant, le « Souper dans la

jungle », dans le cadre feerique, decori par les meilleurs artistes de Paris, du Zoo-Dancing installe sous la tente, au Pied de la Tour.

' LTOTR.^ 5. P

"dans les jardins du palais

DE CHAILLOT

Presentation du spectacle, ac- conipagne par 1’orchestre Camille Sauvage ; a partir de 9 heures, les tnusiques des gardiens de la paix et de' la Shrete joueront pendant I’arrivGe des spectateurs.

3.

22 JANVI

1"

<■ s4S

..DANS JJNE

Seuls, les pourront

'/

u? lllustl'8 dBS ^banteurs ac-

rr’SjfYJiLT a t

THEY FOUND IT NICE AND WARM

When the B.B.C. decided to bring over the entire company of Paris’s famous Lido cabaret to televise in Britain—at a cost of nearly £1,500—they increased both their own coverage and that of the girls.

For the first time, brassiere* finr" ’ in B.B.C. con- tiations. The

I

de ses plus jolies realisations I Le clou sera une exhibition pgs ordi- I

nion* riu Georaes JCai',’enf

Puis apres le spectacle, on dansera en I

pit n air au son de deux des meilleurs I orchestr.es de Paris : Aime Barelli et son I

ensemble et le jazz Ferrari. I

Ingrid Bergman

CerriJ m°nd‘ dSS ml' uei nan.

a«cien Cham- I l<’un,s> »t Marcel I

et Tito Schipa IINGRID BERGMAN vient de nous fain

,,, r,„La ■Sta!
dsn/ uaiSf°nt pu notamm{nt applaudir dans « Hantise », « La Maison du Dr Edwardes » « L lntrigante de Saratoga », « Les Enchaines », « Casablanca », »$t

venue specialement en Europe quelques jours avant de commencer le film qu’tlle dnit tourner a Londres. Elle arrivera i Paris la veille de la « Grande Nuit de Paris » et repartira le lendemain pour la Suide,

contrat a Naples pour se faire entendre le 30 jum, pour la lr« fois au cirque

Ef maintenant
' le « Souper da.ns la jungle »

I

savoir qu’

elle tenait a pargitre dans It « Ciiquf sous la Tour »,

e,..i t’.
AJ'-t0 wScl,,ipa' a annule un important

’.

1 ®e Noilywood, que

L ne reste deja plus que quelques pla­ ces pour le Cirque sous la Tour «t plus une seult tab'e pour le Soupir

I,"

1
• mitSs.

La television, ne contentant pas st meat de voix et visages, si n t e t maintenant a la b .

de'taSn

charme ae leurs cos- wm ■- hauts « ««- ^le«r *

sylvanie, U. S. A. public.

de M. Chavanne ;
21 h. 50 : Laure Diana (chanson

1900);
22 heures : Georges Carpentier

presente Marcel Cerdan ;
22 h. 10 : Jacques Gauthier, fan­

taisiste imitateur ;
22 h. 20 : le boogie-woogie du

Lido, avec les Blues-Bells Girls et les DebonnaireSTaccompagn6s par 1’orchestre du Lido, dirige par Rene Leroux ;

A 21 h. 30, a I'arrivSe du presi­ dent de la Republique, ces deux musiques joueront « la Marseil- 1&IS6 »‘

’. 35 : Salnt-Granler;
21 h. 40 : French Cancan du Ta- barln. Orchestre sous la direction

21 h

LE —— J

MUSIC-HALL

De M?’ss cow-boy
au Maharadjah

OWDS GATHER AT DAWN

A signaler surtout la presence d’un ex­ cellent comique de music-hall, le meil­ leur interprete de cette operette : Drean, vieux routier de nos scenes parisiennes.

DreanI... quel artiste, quel lutin de I’excentricite, quel talent! Malheureu- sement, le texte qu’il a a defendre ^est a pen pres nul. On se demande meme pourquoi et comment on a pu, autour d’un texte si pauvre, brosser des decors

Les girls arrive

sHPHE Lido cabaret show girls ; from Paris, who are to be Televised by the BBC to-night,

arrived in London by air this ; morning, a total party of 58

men and women.
i It seems they will not be so •fully clothed for the BBC as

Paris would have us believe. Their wardrobe has been increased to the extent of four

7 of the briefest possible brassieres made of wisps of satin and tulle studded with diamante. Only four of the 16 girls will wear these extra garments.

The 16 girls are divided

guerre pour qu’on s’aperqoive que la nationalite d’une « girl » etait par- faitement indifferente, que leur for­ mation etait avant tout une question de discipline et. qu’il n’y a, en scene, aucune difference entre un sujet ne a Whitechapel et un autre, eclos sur les Panes de la Butte. Toutts mes « girl’s » sont Parisiennes. toutes tra- vaillent avec moi depuis deux ans... et vous avez pu juger des resultats.

Je risque un compliment : « Miss »

vons nous debrouiller et faire des mi­ racles. On y arrive, mais cVst par- foiis difficile et le spectateur ne se dou-te pas desi prodiges d’ingeniosite que nous devons realiser pour pre­ senter tel ou tel tableau de la revue. Et puis il y a, dan5 < Bonjour, P-aris », cinq cents • costumes. V ous vous rendez compte du nombre de points que cela represents ?...

Vivement interesse — j’ai besoin

d un veston — j’ai essaye d’obtenir

,

.1

Frais sourires, jolis minois, voici Its « girls » du « Chantilly » ontourant leUr cl»ef : « Miss ». (Photo « Actu .».<

Limindiise "miss", les “girls" fm-

----------- (iDISES 00‘tHHIIlH- ii ■mtu* e iii cosiiimts

et ' inventer des costumes nullement desagreables, et ecrire une musique par- fois trepidante.

— Le seal homme que j’envie, voyez-vous, c’est Paul Derval'.,.
— Et ca ? wtSSSh L.

Le meilleur moment de cette operetta, singeant le Tour du Monde en 80

que, meme quand il arrivait de Khar-
bme ou de Vienne. Pour obtenir en
France un engagement, la « girl »
devait avoir passe quelques semaines
dans les « mines » de John Tiller
ou de ses imitateurs. Il a fallu la ou monter d’en bas... Ici, nous de-

“Evening News” Reporter

AT 2.30 a.m. to-day, in the ex­ pensive champagne-and-cigar atmosphere of the Lido Night Club, on the Champs Elysees, in .Paris, the spectacular carbaret “Confetti” came to its climax.

As the applause died away the 28 beautiful show girls hurried to their dressing rooms to change. An hour later they and the rest of the cast of 66 were flying over the Channel to land at London Airport in the dawn. Two planes carried them; a third carried £5,000 worth of scenery, costumes and props.

To-night the whole show, a little more decorously dressed than usual, will be televised from Alex­ andra Palace—tlpe first time a foreign show of this sort has ever been specially brought over for the occasion.

NOUS VOUS RECOMMANDONS

inq prtsiws mates’ >yy

«!e.

fer, feux de Bengale, sous-marin de theatre, ondin&s de pacotille, radjahs et maharadjahs, c’est I’apparition des Blue-Bells Girls, une troupe de danseu- '^f^yant du rythme et qui console de

cette pseudo-operette dont la machme- rie est un chef-d’oeuvre du genre.

Texte et dessin de

SERGE.

into two troupes of eight. In one troupe, all French but one, are four 6ft. showgirls, and four others, chosen for their fine figures, whom the French call nudes. These range from 5ft. to 5ft. 8in. They move round the floor “ in a dignified manner.” Their average

measurements are: bust 34in., waist 24in., hips 34in.

One of the dressed showgirls, Babs Garner, a 6ft. 2in. blonde, comes from Richmond, Surrey.

Six of the remaining eight, called the Blue_.Bell Girls, are English. Their pEtrents^Triends and relatives are coming to the

PARIS-INTER : 21 heures

Transmisnion de I’Alhambra :

LE CHEVALIER BAYARD

show at to-night.

Alexandra

Palace

J’ai -done rencontre « Miss » an « Chantilly », a Tissue d’une. des dernieres repetitions de « Boniour, Paris », la nouvelle magnifique revue montee par M. Antoine Peretti, et « Miss ■» m’a parle des « girls $> franqaises qu’elle a formees.

— Autrefois, m’a-t-elle dit entre a^Hjc^jus de raisin, la, < girl » etait un produit specitfquemcw^ fer-kewmi-

cam. nous nous sommes arranges pour 1’adapter au gout franqais... et nous y sornnkS parvenus.

Prodiges d'ingeniosite

Elle reflechit un instant et elle ajoute :

— Parce qu’aux Folies-Bergere, ii y a un cintre et des dessous. Pour lui, tout est simple : ce dont il a besoin, il le fait descendre d’une haut

la

acheter des prototypes (Henri Sal­ vador).

Le ventripotent • industriel ne trompe pas positivement sa fetn- me, comme on disait au temps de Meilhac et Halevy. Pour ee procu­ rer les partenaires indispensables a quelques heures de delassement, il a inaugure un procede a la fois ar- chaique et moderne : il fait venir

ses compagnes de 1'au-dela, par le truchement 4’une t<lble tournante.

Voila plus qu’il n’en faut pour dotiner le depart a une serie de ta­ bleaux (quatorze au total) chan­ tants, dansanta, heroiques et bur­ lesques, ou triomphe Yves Montand.

Il s’agit d’une operette a grand spectacle, e’est-a-dire qu’au prix de la presence des talentueus'es vedet­ tes que nous venons de citer et d’une dizaine d’autres (1’ensemble de la troupe comporte trente-sept

personnages plus, une douzai'ne de fort jolies ballerines) le principal interet reside dans le faste de la mise en scene. L’exctellence de la machinerie de I’Alhambra s’y pre- te, alertement utilisee par 1’anima- teur qu’est Fred Pasquali. Le sce­ nario qui nous promene a travers 1'e temps est de MM. Hornez et

Coquatrix car il fallait etre au moins deux pour brasser tant de siecles ; la musique est du compo­ siteur Paul Misraki; enfin Edmond Audran et miss jBl^bell ont col- labore a 1a choregraphie. Tous sont a feliciter, ne serait-ce _ que parce que le succes leur sourit et que le public accourt en foule a

peut etre fiere de son oeuvre. Ses 4$ ,^1SS des confidences plus

« girls » evoluent avec cette preci­ sion, cet automatisme souriant qui nous enchantaient naguere dans ies troupes pseudo-britanniques se pro- duisant sur nos grandes scenes de music-hall. Elies sont le « clou » u> conteste d’un spectacle ou abondent les « attractions » de qualite. N’ap-

detaillees, mais la discretion profes- sionnelle. I’a empechee de me les faire. .Je n’ai pas insiste, mais jlirai faire vssite a Jeanne Saunal, 1’une des < magiciennes ■» qui ont habille cettf somptueuse revue du « Chantilly >.

L-R. D.

The B.B.C. is paying M. Pierre ’ >Louis-Gqerin £1 000 and the co&t<

of transport for his spectacular Parisian show’.

And So To Bed

Looking a little tired, but still glamorous, the 28 girls immedi­ ately went to bed on arriving at their hotel in London to-day. All over 5ft. 9ins., seven of them are English,. 12 French, and nine American.

Accompanying them is a smiling blonde Englishwoman who answers to no name except “ Mlle, Blue-

J3gfig,” though, if realfy pressed, sneadmits to the less romantic name of Margaret Kelly.

pais dans « Bonjour, 1’elegant Roger Goze, la Claudie Jan, Violette Schmidt et ses tourbillons, Madeleine Durby et ses vocalises, les extraordj- naires danseurs Murio et Mane, Mona

Tymga et bien d’autres ?
. ~ Les « girls », conclut « Miss »,

etaient une specialite anglaise, nous en avons fabrique. Les « floor­ shows » etaient un monopole ameri-

p.audit-on Paris

charmante

See 5,000 Service Men, Women Marching

TRAIN RUNS

| A L’ALHAMBRA

YvesA4ontond sous Parmure

Drean

Parce qu’elles sont moins frappees par le fisc que les autres spectacles, on as- siste actuellemmt a I’eclosion d’operettes sur les scenes de varietes : Miss Cow­ boy, au Casino Montparnasse, et Le Maharadjah, a I’Alhambra, decowent fortement-

Miss Cow-boy possede pourtant une musique agreable, Mais le Uvret est assez mince et les interpretes font leur possible pour sauver un texte anodin. Les costumes sont parfois pimpants, les decors, nuls.

Malgre tout, cette fantaisie du Casino Montparnasse, grace aux charmes exoti- ques de la belle Victoria Marino, qui ne manque point d’entrain, et a la volu- bilite d’un comique : Rogers, peut faire accepter, dans un decor d’Amerique du

Sud, une serie d’intrigues qui mettent aux prises un romancier et une direc­ trice de journal. 11 y a des coups de revolver, un traitre de melodrama, des saloons-bars a la mexicaine et une

course de taureaux. Mais cela ne suffit pas a faire une bonne openette.

Pourtant, cette Miss Cow-boy est un chef-d’oeuvre par rapport au Maha- radjah de I’Alhambra, ou se demene un evade de la radio : Bourvil, dont je goute difficilement le talent.

Bourvil, sorte de campagnard a peine
degrossi, joueur de piston pour, noces de
village, aux cheveux a la chien, passe
a travers quinze tableaux avec une es-
pece de nonchalance et de desinvolture.
En revanche, la jolie Lysiane Rey a de
I’abattage et multiplie son personnage. jours, avec catastrophe de chemin de

J’ai ■rencontre « Miss » au « Chantilly ».
Parenthese. Au music-hall, il y a deux « Miss ». La premiere, c’est — des jambes celeb-res et un sourire qui ne I’est pas moins — notre

inalterable Mistinguett natioaale. Vous la connaissex.
L’autre, que vous connaissez aussi pour I’avoir bien souvent applaudie,

anonyme parmi les « girls » anonymes qu’elle conduisait sur nos scenes, c’est miss Bluebell. Elfe n’a pas de prenom et, parce qu’eile est d’origine irlandaise, on PappeHe « Miss ». Mais Paris i’a adoptee depuis si longtemps qu’elle n’est, somme toute, qu’une Parisienne « avec un peu d’accent ». Disons, pour fixer les idees, une Parisienne dans le genre d’Elvire Popesco.

-------- ----

-----

de Bayard

—qONSTRUCTEUR d’avions

et chatelain, M. Landry (Fe-

i:„ a j.ouj. ce qU’j] lix Oudart)

faut pour faire yn personnage d’operette : une bedaine avanta- geuse, une voix aux sonorites re- jouissantes, une fille exquise dont les pieds ont des ailee (la belle Ludmilla Tcherina), une femme autorifaire (Renee Page), sans compter une secretaire aussi gra- cieuse que fantaisiste (Suzanne

Brunner) et un extravagant client

E

et c’e.?;' 'Kilns

SO EARLY IN THE MORN-' ING the French cabaret girl'; sit down tcP breakfast in London. Josette Dayde is second from right and the others are Blue Bell girls.

Glamour Takes To The Air

For a Teleshow

t, ritH .wi­

.

Void une operette originale, riche en trouvail les, rehotivelant habilement les sempiternels ca­ nons du genre. La chose est trop belle pour ne pas la signaler et s’en rejouir. Se riant des anachronismes, les auteurs Andre JSornez, Bru­ no Coquatrix et le musical Paul Misraky ont imagine une aventure riche en < aventures > dont les heros bondissent d’une epoque a 1’au- tre sans changer de siecle, ce qui surprend quand meme, et nous entrainent a leur suite, dans une serie d’etonnants tableaux fastueuse-

ment mis en scene par Pasquali et choregraphi- quement animes de main de maitre — ou plus exactement — de « pied s> de maitresse, de bal­

let bien sur, par Miss Bluebell.
Ces heros, a 1’instar du sujet, ne sont pas non

plus traditionnels: Lui est — d’abord — un

fantome, Elle, une reveuse aux pieds ailes. Et pour les personnifier on ri’a pas non plus choisi deux acteurs habi- tuels : Lui, c’est Yves Montand, etonnant, un peu guinde sans doute dans les ensembles, mais merveilleusement proche de son role auquel il communique sa vitalite, Elle, e’est Ludmilla Tcherina, la magnifi- que danseuse. Quel duo extraordinaire : il chante de sa veix etrange, elle replique en quelques pas. A ces minutes, la feerie se double d’un

poeme.
Puis, aupres d’eux, il y a Salvador, Henri Salvador, il cote de ces

reveurs secoues par la vie, egratignes par les realites, qui se cognent aux siecles avant de decouvrir sous un visage que leur seal vrai refuge, c’est 1’ameur, Henri Salvador c’est 1’exuberance, e’est le «type> de son temps — du notre — qui rit, ne p'ense pas, s’en f... eperdu- ment, cabriole, cascade, dechaine la joie des autres : une bonne recrue pouir la scene d’ailleurs.

De vieux rentiers des planches accompagnent ce trio vedette : Oudart, sa rondeur, sa joviailite, ses effets surs ; Frank Richard que les auditeurs connaissent P-atr ses emissions musicaies, qui est chaque soir defenestre dans un style impeccable, Lyliane Francou a la voix brillante et Suzanne Brunner pLeine de fougue.

Vcila, non settlement... pour aujourd’hui, a 1’ecoute, mais pour les proehaincs fetes, un spectacle a conseiller®!

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P. A.

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| venu d’Amerique du Sud pour

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leur spectacle.

K. D. .

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flunked in Paris, July 27—I’ve just been backstage interviewing spelling,

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a nude French showgirl.
Quel tragique! Throughout the interview she sat cov­

ered all the way up to her chin in a big French bath towel. I wasn’t a bit interested in see­

according
to Eddie Con­
don, was de­
motedtoPipe Cubs...Abe Burrows thinks New York is i

! Avec Jean-Jacques VITAL dans les coulisses de t’Alhambra

ing these babes who bounce I asked her the reaction of healthier than Hollywood— around naked from the waist up the American male customers. there a less bullets in the air. '—honest I wasn’t, Mac—but I “They first time they look ____ —-- -- knew you’d be, so I did it just for like this”—she held her eyes ways laughing about the wicked you. open wide—“and after that they French nude dancers and pretend­

So, having become a member don’t even look any more.” ing to be superior to such enter­ cf the International Set that in­ “Are you sure those fellows tainment.
cludes Orson Welles, Charles who weren’t looking were But you know what the Boyer, Marlene Deitrich and Americans?” I asked. It didn’t

Maria Montez, I busted right over speak well for America. French cafe owners say? They

to the Folies Bergere, the Bal I left Odette after that slur at claim if it weren’t for the visit­

Tabarin and the Lido, where the American men, and she took off ing American moneybags clam­

c

Confetti,” the fastest-ever

saw so

U

UTEUR, avec Serge Veber. d® la ravissante octette Lei Maharadjah, qui poursuit sa triomphale carrtere & l'Alhamb/a, a Paris, Jean-Jacques Vital pent, rnieux que quiconque, trailer une question q.u’il connait par-

-<u e V cd i—< «—

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Paris last August seeking

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Just before dawn they were bustled off the glass floor of ptheir -night spot, into coaches for Le Bourget airport, and on i to London, and the Grosvenor

.Hotel. , ,,

As London went to work the

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gEa2

Jean-Claude HETYENNE

bell, boss of the ballerinas.
| “C’est drole (It’s funny),” said

/Odette, squirming around in her bath towel, one of those French types that has sleeves in it and becomes a bathrobe.

“You’re more advanced in IAmerica than we are in most I things,” Odette said (so the in- > terpreter said), “but you’re so late with nudity. You’re be-

I hind us in that.”
“You’re not embarrassed

walking around practically | naked in public?” I asked

Odette.
Actually, besides walking rhe

.

-

ft Vdfc

French 'Show'-Girl Complains— She Makes a Bare Living

/------- --------------------------------------------

Earl’s Pearls . . .

Those French bathing suits are not only going out of style, says Dolph
Traymon, but

practically out of sight as

PWIS NIGHT-LIFE GIHLS

All dressed up—by the BBC

^WO of “les girls” — plus r prepare for last night’s television

brassieres— 1 show GLAMOUR AND GLITTER

nude showgirls parade for the her bathrobe a few minutes later oring for a gander at nude

pop-eyed American tourists. ❖ ❖ *

Miss Odette Leduc, 20, a perox­ ide blond Parisian girl who was showing her wares, so to speak,

at the Lido, was my subject. Why Odette? Because she was happy. She was laughing as she did her no-jersey bounce with 3

other nudes.
Most of the French nudes are

displeased with their jobs. After all, they only get $3 a night— truly a bare living.

“And all the clubs have cut I down on the number of nudes,” Producer Rene Fraday told me. .“NuJe girls are harder to get

I now.”.
It seems they think 3 bucks

! isn’t enough for what they offer

and went back on stage and to girls, they’d have put clothes work again. Americans are al- on them years ago!

Parce qu’el le fisc que le siste actuellex sur les scene boy, au Cas Maharadjah, fortement-

Miss Cow- musique agri assez mince t possible pour Les costumes decors, nuts.

Malgre toui Montparnasse, ques de la I ne manque pi bilite d’un co accepter, dam

Sud, une ser aux prises w trice de jour revolver, un

saloons-bars course de tai pas a faire u:

Pourtant, un chef-d’oeu radjah de VA un evade de goute difficile

Bourvil, soi degrossi, joue village, aux
a travers qui pece de nonci En revanche, I’abattage et A signaler su cellent comiq

leur interpret vieux routier

Drean!... q I’excentricite, sement, le tex a peu pres n

!

and are going into other fields

of endeavor.
But iet us hurry backstage

and see Miss Leduc. “Americans are very inter-

ested in nude showgirls,” I said,

B.B.Cf.-approved

from Alexandra

Palace.

ticulifcretnent bien : la naissance d’une operette.

QuandTes auteurs se scat mis d’aceofd sur le sulet, ce

MAIS COHIRE 12 MILLIONS

Queue

SHORT BUT SWEET VISIT


qui ne va ^as toujeurs sans'mal, me dit-il, il faut soumettre les idees au decorateur, au costumier et au maquettiste atm que

ceux-ct fimssent de faire les ebauches.
L enchainement est une des regies essentieBes 'de dlsdpitee

que les auteurs doivent s’imposer.
En effet. en dcrivant une operette, 11 fam en coticevoir la

realisation' suivant les disponibilites, mdcaniques notamment, du theatre, ou elle est. appelee I etre jouee. L’Alhambra, d’ail- leurs, posfeede une niachinerie remarquable. Il est necessaire aussi de songer aux changements de decors, S. un accident de chemin Jer a rdaliser sur scene, comme c’est le cas dans L® Mahandfah.

Reste k cdtd artlstique.
— L’ete dernier, les auteurs de l’op£rette et moi-m^me

sornmes alles en Angleterre voir deux opdrettes. Nous vfrnes

que la chordgraphie, o'est-fc-dire la danse, dommait. Aussi

avofis-nous engage les « Blue-Beil ».
— Et les autres artistes88?
— Bourvll, Alice Tissot, Drdan, Lyslane Rey, que nous

avons decouverte dans un cabaret, etaient dejA engages. Le

compositeur ayattt dcrit la musique, les costumes sent essayds,

les decors'sent months.
— ...et les repetitions voct pouvoir commencer ?

Pendant deux mois, inlassablement. chacun se met au travail. Puis arrive le jour de la premiere -representation ou les auteurs suivent anxieusement dans un petit coin des coulis­ ses les reactions du public. Si la fcrmule est bonne, c’est la rdussite.

- Et maintenant. parions un peu chiffres.
- Pour 1.’operette Le Maharadjah, 10 artistes, les musiciens

1’orchestre compris, dvoluent a chaque representation, & « 1’Alhambra ». Le personnel indispensable, tel que machi- nistes. electriciens, ouvreuses etc... comprena’ environ 50 membres.

— Les costumes somptueux ont n<Seessite ? —•' 7. 000 metres de tissu.

•— Je ne pousse pas la precision jusqu’l vous demander en quelle largeur. Mais 1’operette coute alOrs combien ?

— Les decors, les costumes, les repetitions et la public-ltd represented 12 millions. Pour couvrir les frais et payer les artistes, il faut que la recette soit d'environ 3 millions par semaine.

En conclusion, monter une opsrette pctuellement pent sem- b'er une gageure car si grace & une idee, des machinistes. des electriciens. des artistes travaillent pendant des mois, si les

d-roits d’auteur peuvent sembler eleves, si la recette depassa les esperances (6 fol espoir 1) et si, apres la recente hausse, vous payez 300 francs votre fauteuil d’orchestre, le fisc n’ou- blie pas de passer apr&s chaque representation prendre avec

;

(WITH DECORUM)

By CECIL WILSON

.

Le celebre Bourvil jouant au Maharadjah,.. burlesque !

un petit scu-rire qui voudrait etre ironique, 80 0/0 de la recette* « Que diable ! toujours de 1'argent I » a dit Moliere par l&

bouche de 1’avare Harpagon... Le fisc existait-il deja ?

MISS BLUEBELL

She Bosses the Ballerinas

Show girls from Paris in London, left to right, Margot Miarne, Eleanor Dare and Denise Carpentier. (" Star " picture today.)

" Star " Reporter

A^OME of the- most beautiful

Paris showgirls invaded London today.

They arrived at London Air­ port with other artists and musicians.

The party, totalling a hun­ dred, were from the Lido Night-Club in the Ch-a-m-p-s

. jEly-sees.
The showgirls, appearing in

MLLE;BLUEBELL (Margaret Kelly, of Liverpool, to us) and “ Les Girls ” (nine French and seven English) turned Alexandra Palace into Alexandra Paris last night by televis­ ing 90 minutes of their cabaret show from the Lido on the

— - k Champs-Elysees.

The whole cabaret company, totalling 66, with dressers, hair­ dressers, stage manager, and stage staff, had been flown over from Paris lock, stock, and curves for the biggest and costliest show the B.B.C. has ever imported (.trans­ port apart, it cost .£1,000).

Viewers saw the glamour and glitter of Paris night-life brought right into their homes—plus a little extra something that the B.B.C. made the show-girte wear above the waist.

In the interests of British de­ corum, the four French semi-nudes became demi-semi-nudes by adding discreet scarves and sundry strips of material to what, for argument’s sake, you might call their dresses.

TWO PLANES

Pat Hillyard, television’s Light entertainment chief, went over to G

as she sat there smiling at me, “because we don’t have them.”

i ; [ ierpreted for her by Miss Blue-1

My thrilling remarks were in-

talent. He Lido tha^

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,

1

When he saw the four show-girls who carry clothes rationing beyond British bounds he said: “I’m afraid they can’t go before our cameras like that.” So the cos­ tumier was called in to add those

necessary trimmings.

The show flew into* London yesterday in two aircraft—one for the company and one for the £5,000-worth of dresses, props, and scenery. They arrived just before dawn, had a few hours’ sleep, and then rehearsed all the afternoon.

Wearing the kind of battle-dress that no one would censor blonde Margaret Kelly (all Paris knows her as Mlle. Bluebell and her pass­ port solemnly calls her “ Miss Bluebell”) put her girls through their paces right up to the last minute, directing them alternately in ‘ French and English. (“ I’ve been a ballet mistress in Paris for 14 years and I still speak French with an awful English accent,” she apologised.)

Said 20-year-old Yvette Comets, one of the semi-nudes dressed up for the occasionIt seems queer wearing all these clothes, but I know the English are rather par­ ticular about these things, and, anyway, it makes a change.”

tl.“

. 'U

She Bosses the Ballerinas

as she sat there smiling at me, “because we don’t have them.”

My thrilling remarks were in­ terpreted for her by Miss Blue­ bell, boss of the ballerinas.

“C’est drole (It’s funny),” said Odette, squirming around in her bath towel, one of those French types that has sleeves in it and becomes a bathrobe.

“You’re more advanced in America than w?e are in most things,” Odette said (so the in­ terpreter said), “but you’re so late with nudity. You’re be­ hind us in that.”

“You’re not embarrassed walking around practically naked in public?” I asked Odette.

* * *
Actually, besides walking, she

has to hold her hands back of her head constantly, which forces her to throw herself constantly to the fore.

“You shouldn’t be embarrassed if you’re pretty,” Odette replied, tossing her torso indignantly in­

side the bath towel.
“But if you’re not embarrassed

why do you put on that nasty old bath towel the minute you come

off“Oh, I am a very good and modest girl,” Odette answered. “When I come off stage and any-

Show girls from Paris in London, left to right, Margot Miarne, Eleanor Dare and Denise Carpentier. (" Star " picture today.)

" Star " Reporter

QOME of the most beautiful Paris showgirls invaded

London today.
They arrived at London Air­

port with other artists and musicians.

The party, totalling a hun­ dred, were from the Lido Night-Club in the Champs

Elyseos.

The showgirls, appearing in “ Confetti,” the fastest-ever show Paris has seen, appear in television tonight.

pop-eyed American tourists.
Miss Odette Leduc, 20, a perox­ work again. Americans are al­ oi» them years ago!

ide blond Parisian girl who was showing her wares, so to speak, at the Lido, was my subject.

Why Odette? Because she was happy. She was laughing as she did her no-jersey bounce with 3 other nudes.

Most of the French nudes are displeased with their jobs. After all, they only get $3 a night— truly a bare living.

“And al! the clubs have cut down on the number of nudes,” Producer Rene Fraday told me. “NuJe girls are harder to get

now.”
It seems they think 3 bucks

isn’t enough for what they offer and are going into other fields of endeavor.

But let us hurry backstage

and see Miss Leduc. “Americans are very inter­

ested in nude showgirls,” I said,

SHORT BUT

^n^^^^ody sees me’ 1 bring something in front of me right away!”

‘How big are you around?” "Eighty-five — that’s centime-

X not metres!” she laughed. 'Hasn’t inches,^ either!

and went back on stage and to

girls, they’d have put clothes

i

Just before dawn they were bustled off the glass floor of their night spot, into coaches for Le Bourget airport, and on to London and the Grosvenor Hotel. ,

,

As London went to work the I.girls went to bed—to steep for a Ifevy hours until rehearsals

started,
. Of the eight girl dancers six

fare English and of the eight ^showgirls' two are English.

“ English girls are papular in ’ Paris,” Densse Carpentier, 21- year-old brunette from Bristol,

told me.

Another English girl is 23- Jyear-old Eleanor Dare, of Twick­ enham. She is the smallest ol the troupe, a tap-dacing expert

■and musical-comedy queen. Tall, blonde Margot Miarne. 21. was overjoyed to see a Lon-

don milkman again.

“ Coming back to England like this is the biggest thriil,” she said. “ Paris is grand bin London’s- just wonderful.”

i

The girls,, the musicians, the artists and the management go back to Paris tomorrow in their two special planes.

" “And for tonight Paris is (without its Lido,” said M. -Guerin, the director. For the Irsit time in our existence we are

CRAZY BABBLE

Alexandra Palace has never heard such a crazy babble as this rehearsal. Bluebell, the bi- lingual ballet mistress, seemed to be talking in two languages at once ; Englishmen gave orders in French; Frenchmen passed them on in English. The French showgirls looked as English as

the English girls looked French.

Earl's Pearls . . .

Those French bathing suits are not only going out of style, says Dolph
Traymon, but
practically out
of sight as
well... A sky-
writer who
flunked in

PARIS NIGHT-LIFE GIRLS

All dressed up—by the BBC

French 'Show'-Girl Complains— She Makes a Bare Living

- ------------------- By Earl Wilson— --------------

Paris, July 27—I’ve just been backstage interviewing a nude French showgirl.

Quel tragique! Throughout the interview she sat cov­ ered all the way up to her chin in a big French bath towel.

I wasn’t a bit interested in see­
ing these babes who bounce I asked her the reaction of healthier than Hollywood— around naked from the waist up the American male customers. there a less bullets in the air. —honest I wasn’t, Mac—but I “They first time they look
knew you’d be, so I did it just for like this”—she held her eyes ways laughing about the wicked

you. . u open wide—“and after that they French nude dancers and pretend­ So, having become a member don’t even look any more,” ing to be superior to such enter­

©f the International Set that in­ “Are you sure those fellows tainment.
cludes Orson Welles, Charles who weren’t looking were But you know what the Boyer, Marlene Deitrich and Americans?” I asked. It didn’t
Maria Montez, I busted right over speak well for America. French cafe owners say? They

to the Folies Bergere, the Bal I left Odette after that slur at claim if it weren’t for the visit­ Tabarin and the Lido, where the American men, and she took off ing American moneybags clam­ nude showgirls parade for the her bathrobe a few minutes later oring for a gander at nude

spelling, according to Eddie Con­

CONDON

don, was de­
motedtoPipe Cubs...Abe Burrows thinks New York is

fW O oft " les girls ” — plus t prepare for last night's television 1 B .B .Cf.-approved brassieres— 1 show from Alexandra Palace.

GLAMOUR AND GLITTER (WITH DECORUM)

> By CECIL WILSON

MLLE; BLUEBELL (M argaret Kelly, of Liverpool, to us) and “ Les Girls ” (nine French and seven English) turned Alexandra Palace into Alexandra Paris last night by televis­ ing 90 minutes of their cabaret show from the Lido on the

----------- -,

Champs-Elysees.

The whole cabaret company, totalling 66, with dressers, hair­ dressers, stage manager, and stage staff, had been flown over from Paris lock, stock, and curves for

the biggest and costliest show the B.B.O. has ever imported (trans­ port apart, it cost £1,000).

Viewers saw the glamour and glitter of Paris night-life brought right into their homes—plus a little extra something that the B.B.C. made the show-girls wear above the waist. ,

In the interests of British de­ corum, the four French semi-nudes became demi-semi-nudes by adding discreet scarves and sundry strips of material to what, for argument’s sake, you might call their dresses.

TWO PLANES

1

Pat Hillyard, television’s Light entertainment chief, went over to Paris last August seeking cabaret talent. He saw so touch of it at the Lido that he signed up the whole show—with one proviso.

I

At one point Producer Michael ! Mills told the orchestra (resident i players reinforced by two Lido

musicians) they were too loud. The French conductor called up to him: “ Speak French, pliz. I don't understand.”

Mr. Mills repeated himself in French, and the conductor told the orchestra: “ Play more softer, pliz.”

It went on like that all the after­ noon. Yet, somehow, out of the confusion emerged an hour and a

half of gay, Parisien precision.

Dix ans d’apprentissage !

revue un 6clat rfiel parmi de nombreux ta­

bleaux fort rGussis. Sans doute a-t-on 1’im­

pression de se trouver dans quelque salle d’un

pays anglo-saxon par le langage qu’on y par-

le, mais les sketches sont si droles qu’ils se

ne mSprisent pas la fantaisie, qui aiment la musique, se livrent & des acrobatics tenant du prodige avec une extreme rapidity. A eux seuls ils m’Sritent de chaleureux applaudisse- ments, et pourtant, la « Mascarade x> est ruti- lante et 1’orchestre interprfete brillamment les

servations aux girls qui 1’ecoutent
avec une vive attention: La capitaine, gracieuses quand la musique est dou­ — Pourquoi n’avoir pas arrete plus

nue. cheveux ceints d’un ruban de couleur, grand manteau beige de coupe masculine.

Ensemble, toujours ensemble, elles repartent vers I’hotel que toutes habi­ tent lorsqu’elles sont a Paris. Car elles voyagent beaucoup. Elles connaissent New-York, Buenos-Ayres( Rome, Ber­ lin, Cannes, Madrid. Plus tard, quand elles ne danseront plus, elle se retire­ ment. dans la banlieue loridonienne, se marieront, eleveront des .enfants. Se- cretement. elles revent. d’un £poux qu’elles veulent grand et;beau, comme elles d’ailleurs. La preuve ? Les pho­ tos collees dans leurs loges (photos d’artistes dans des loges d’artistes), ou reviennent souvent le sourire duisant et la fine moustache de 1’A-

This is Renee, one of the Bluebells. She twists and she :wirls about in her flounces%ntil the audience gets dizzjf.

sons amGricaines bien rythm^es, & leurs de la tradition qui fait de Paris la capitale

ancienne girl, paie d’exemple. En ce, plus viriles quand le rythme s’ac- chantonnant Pair de la danse, elle celere, mais toujours souriantes, les montre le pas, corrige un defaut, girls suivent. Certains passages, par-

complete 1’harmonie d’une attitude. ticulierement rapides, sont enleves Pendant ce temps, aimable, le pia­ avec un brio qui deconcerte.

tot ? Trois girls etaient si epuisees qu’elles ont quitte leurs compagnes pendant quelques minutes.

— Pas du tout. Deux d'entre elles dansaient mat. Pour ne pas arreter

niste vient nous tenir compagnie. Quel magnifique sport! Mais quelle Vensemble, done pour gagner du

— Toutes les girls sont Angiaises, penible besogne 1 temps, la meilleure danseuse est sor­ n’est-ce pas ? Solides, nos onze jeunes filles sup­ tie avec ces deux-la ; puis, un peu

plus loin, elle leur a appris le paj. Apres, elles sont revenues toutes les trois. Tout allait tres bien. Et le repos est venu a son heure.

— Tout de meme, leur resistance est incroyable ! j

— Ca, vous pouvez le dire ! En exemple, tenez, Il y a quelques mois,

— Oui, toutes. En France, il n’y a portent cet effort sans fatigue appa- ■pas d’ecoles pour elles. Tandis qu’a rente. Ah non ! Car en voici trois

Londres il en existe plusieurs. Les qui s’eloignent. Eh bien 1 miss Blue Bell, qu’attendez-vous pour leur ac- plus connues sont celles de Jackson, corder un peu de repos ? Non ? Qa

Tiller, Fischer. Elles ont forme plu­
sieurs centaines de girls qui jouent continue. On repetera jusqu’au bout

aujourd'hui dans tous les Jays du ce terrible numero. Mieux, avant la

monde, car ce spectacle est tres de­ mande.

— A quel age debutent-elles ?

— A sept ou huit ans. Pendant des annees, elles se bornent a repeter leui~s mouvements, a cultiver leur sou- plesse. .4 dix-sept ou dix-huit ans, piles sont engagees. Dix ans apres, generalement, tozites sont mariees et reiournent en Angleterre. Le theatre

est fini,pour

fin les trois « eclopees » reviennent,

reprennent leur place dans la danse.

.

leur souffle ou bien, tranquillement, fument une cigarette.

elles.

Assises sur la scene, elles reprennent moment.

Nous voila zloin, n’est-ce pas/ des

Un ordre bref. Vivement le pianiste
reprend sa place. Lentement, au de­
but, la danse collective reprend. Plus lez-yous ?

un numero tout a fait au point ?
— Pour un sketch de quarante mi­ (A suivre.)

Impassibles, les autres, tout en cla- elles dansaient dans un cinema per­

quant les pieds, se sont ecartees, puis manent. Elles taisaient cinq appari­

.

regroupees.

Solidarity

tal ; en une seconde, tout s’est tu. elles ne dansaient pas leur numero du Les jeunes filles se sont dispersees.

Un mot, monsieur le pianiste, you-

R. THUILLIER.

- •■

mericain Clark Gable.
rares, elles sont « sages 'Elies out

changeait chaque semaine, il leur fal- naitre, apres, des "jours heureux. Te-

tions sur la scene dans la meme four-
nee. Settlement, comme le programme un but : economiser un peu pourjedn-

Un galop precipite, un accord bru­ lait repeter a peu pres continuelle- naces, elles le poursuivent. Elles

tra­

‘ ment leur numero prochain quand vaillent durement pendant des annees,.

etudes annees, s’astreigiient a une vie penible... et pleine de dangers. .

— Combien de temps les danseuses
doivent-elles repeter pour presenter a vamps » de 14gende ?■■■■.......

'
Mais pour 1’instant, sauf exceptions

TT.LTTST^AT’FD

ii-GIRLS A 1 £N LRAIPKMEN J

Si

« One, two ! One, two ! »

Dans la vaste salle vide, faiblement eclairee, on penjoit le son timide d’un piano. Sur la- scene, alignees, onze girls repetent dans un grand bruit de talons.

« One, two /,.»

La capitaine rythme la danse. ■ Elle claque des mains. Et, la-haut, en echo, les onze paires de talons repon­ dent : « Tac, tac, tac-tac, tac■! »

Avec effort, le piano parvient a se faire entendre. Il reprend le dessus et semble accelerer la mesure, comme triumphant. Pas pour longtemps. Plus vite, les girls s’agitent. Et toujours les jambes se levent et s’abaissent avec ensemble.

Soudain, vpici les
evolue. , se placent en demi-cercle sur la ccene. Quelques-unes se deta- chent et font des acrobatics (sauts, sauts perilleux, grands ecarts).

« Sto-p ! »

Semblables sur le plateau (maillot bleu clair, culotte noire), elles sont Miss Blue Bell fait quelques ob­ ...Miss BLUE BELL fait quelques observations aux girls... (Photo HumaniteA semblables encore a la ville : tete

December 18, 1948—ILLUSTRATED ST

RS

.

danseuses qui

chronisms impeccable, raiment une machine

qui produit et transforme les objets les plus

h<5t<5roclites.
Mais lorsque paraissent les Charlivels, le

public, dont une bonne partie est venue pour naires, le Quatuor Ben Yost, donnent h cette les voir manifeste sa joie. Ces danseurs, qui

nutes, avec trois entrees differences, et en tenant compte de Pentrainement qu’elles possedent, il fazit compter douze heures de repetitions. \

« Pour I ~ revue des Folies-Bergere, qu’elles jouent a present, elles phi

repete pendant phis de deux mois.

— Et que gagnent-elles ? , — Environ 450 francs par semaine.

Salaire honnete, evidemmqht (en­ core n’y a-t-iLpas. si longtemps), mais qui n’a rien d’extravagant.

— Elles vivent modestement, ajoute le pianiste. Presque toutes ehvoient de I’argent a leur famille restee en An­ gleterre.

Reves de jeunes filles

Dernier quart d’entrainement. Tou­ tes les danses repassent, A une allure endiablee, les girls terminent la ma­ tinee. Il y a plus de deux heures qu’elles sont la I Et, gaiment, ces grandes enfants s’enfuient en papo- tant.

Le succ^s que remporte actuellement le Lido est plus que comprehensible. Il aurait meme 6t6 Stonnant qu’il n’en soit pas ainsi, que

1’animatrice de nombreux tableaux, agrGable- ment ISgers, coloriSs, tel ce « Matin a Tri­ nidad » sur une samba endiablee, cnantee, dansee et anim6e par un groupe de manne­

chaque soir la salle ne soit pas remplie. On quins bien choisis, par les BMebell Girls et ne sait qui 1’on doit f61iciter, le public pour le Quatuor Ben Yost. Puis cS sbnt les D^bon-

son bon gotit ou les producteurs pour leurs naires dans un numdro d’une quality tres re- efforts. Probablement les deux, et en parti- marquable. Les cinq homines, avec un syn­

culier M. Pierre Louis-Gu6rin, qui offre a Paris et a nos amis Strangers un spectacle de grande quality, comme il en existe peu sans doute dans les capitales du monde les plus

avoris^es.

Can les fantastiques Charlivels, les D6bon-

passent de commehtaire. Bravo a la loufo-
querie de Gilette et Richards, a leurs chan­ morceaux les plus varies. Un spectacle digne

amusantes supercheries. Josette Daydfi est du bon goGt.

Andre ALBERT-SOREL.

Jungle'fantasy they call this. The girls who dance it.are called the Bluebells. Some wear shoes and somej[f£hem_donJt

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Dans la eclairee, i d’un pian onze girls bruit de t

« One,

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Miss Bl\

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C’EST un spectacle qui ^tend ses richesses sur la piste, dans une

M. de Froment avec la frdndsie d’un

animateur de jazz, gagnent notre adhe­

CONFETTI

au £ida

par Jean BARREYRE

la fraieheur, I'iriaation des fontaines j lumineuses. Dans la deuxteme partie,

surgissent, virent, tournoient les < ex- traordinaires Charlivels >. On ne peut mieux les designer !

On doit i M. Donn Arden 1'organi- sation de ces danses, les mouvements harmonieux de ces ensembles qui evo- luent aux sons bien cuivres de 1’or- chestre College rythme que dirige Re­ ne Leroux. C’est excellent ! Qui a dit que le music-hall se mourait ? S’il a brille dans sa meilleure epoque de rpiHe feux, je le vois toujours renaissant et battre ici de ses ailes azurees de phe- nix ! C’est qu’il reste une formule dra- matique que la philpsophie ne pourra jamais dZxhirer avec ses deux mains sales et qui autorise toujours toutes les suggestions de 1’imagination. Et les animatenrs de music-hall n’en man- quent pas... Dieu merci !

-nSuad'B.s S9[i9;nt> sjo|b qsa.o- '|A -ms 4U0!’bab,{ saujj xnap

's'p 0n.i ‘aujopoyi iaiQH.I ®P aaqtUBqo ns strep a.9so<l9P 91 bub sop uos

i ,ms sutBUijao ap sdjo0 s[ tiJd II

impulsion de vague. Nous en sion, plus que s’ils se pamaient en

sommes voisins. Et, vu dans tous ses
details, le tableau de maitre observe
jusqu’a la trame, Confetti nous a paru
comme un des plus beaux divertisse­
ments que le « Floor Skow » nous ait
donne 1’occasion d’admirer jusqu’ici. ce haut degre d’exactitude des machi­ Cette revue est une « realisation > de

MM. Pierre-Louis Guerin et Rene Fra- day, con^ue pour le Lido, pour etre jetee comme un pont d’or entre les danses, oil les couples tournent, nom- breux, confondus, oareils a des ombres

nes de precision dans une choregraphie isochrome, inspiree du travail de 1’usi- ne. Elle ne se deregie que lorsque 1’ou- vrier mecanicien devient 1’apprenti sor­ rier. C’est huile, regnlier, net. Mais ces joyeux boys si bien engrenes, en habit, usent etonnamment de leurs gants blancs de garden d’honneur dans un

jeu de societe oil aucun ne perd un gag! Ils ont renouvele un genre jus­ qu’a lui rendre son originalite. Faire du nouveau lorsqu'on est danseur de claquettes ! Qui 1’eut pense ? Chaz Chase est de bien bonne compagnie ! Apres bien des annees oil il s’est passe pas mal de choses, cet excentrique nous revient, court, replet, plaisant, bien nourri. L’aimable convive dans une ville assiegee ! 11 se regalerait de bri- ques ! Il s’alimente avec delices de son chapeau, devore a la croque au sei son plastron, avale son cigare, grignotte une boite d’allumettes apres avoir sa-

voure les flammes pur soufre, ingur-
gjte comme entremets la fleur et la
tige^et comme dessert son col a man­
ger de la tarte: et tout cela avec des
gourmandises de Chariot entamant
comme aiie de poulet 1’empeigne de
son brodequin dans La Ruee vers I’Of,
un inimitable coup d’ceil satisfait d’au-
truche qui, se delecte de la bille de
billard qui coule dans son long cou
rose. Cette voracite pour les ersatz est ' kintosh, les splendeurs que dispensent1

I l s

sous une lumiere mesuree, tiltree, pour y couler a I’heure des' rumbas je ne sais quelle atmosphere de confidence, de secret, pendant que 1’orchestre Kre- ver soupire de tous ses accordeons et que les v’olons se repondent. Sur cette plage, un instant desertee, sur ce plan-

cab
1

nous chuchotant leur aubade par leurs manoeuvres allegres, leur sens du ryth- me et du quadrille.

Echos et nouvelles

« La V6rit6 toute nue » piece en 3 an­ tes de Pierre Vebep d’apres Jantes Mont­ gomery. sera presentee au th^Atie de la Porte Saint-Martin, ]e vendredi ler octo- bre. dans une misg en scene nouvelle dr Robert Ancelin, Georges Mil ton en sera la vedette aver a ses cotes, Pierre Dar teuil, Jean Gobet, Louis Vonelly, Jean Bouche. Georges Glaring ; Jariine char

ville. Marguerite Garcya, Christiane Sir- tilahge. Maria Hellenis et Joelle Bernard

Les repetitions du « Chevalier Bayard >- se poursuivent a ]’Alhambra. La mhe en setae des danses a e-te confide A. Miss BUtfbell qui rdgie tous les ballets mo- cremes. Les ba,lets classiques soirt regies par Edmond Audran.

C’e;t aujourd’hui vendredi qus 1'Olym pia presente en exclusivity « Le Mur invisible ». Grand Prix du Cinema bm?- ricain 1947. interprdte par Gregory Beck Dorothy Mac Guire, John Garfield, Ce- .este Holm.

Et ces Debonnaires, ne relevent-ils pas de la cinematique ? Ils atteignent

irresistible ! Mais Chaz Chase se mon­ tre un fin observateur quand il irnite si drdiement la froide indifference d’une artiste de « burlesque », quand elle se deshabille peu a peu, le regard invariable, la bouche sans sourire, la i tete vide, d’une betise toute nue !

J’ai deja dit combien les Colston sont des danseurs acrobatiques rejouissants, i Je cavalier trainant une neurasthenic i inguerissable, travaille par la bile, la danseuse toujours dissipee, folatre, fo- j lette, oiselle toujours punie et incor- i rigible 1
11 semble bien impossible que quatre chanteurs puissent elever la voix plus virilement que ces Ben Yost. Quel, or- gane, Seigneur ! Quelle puissance ! Ils

tumes dessines par Fost ou Bob Mac­ les ballets, tous ces tableaux qui ont

SHOW WORLD

LONDRES 3 /I 1/1948

j 1 I ;

t ;l0j}iiorI ajjaidt — ’CDt

9‘tqra

les portent, toutes, sans des manieres de noivelles riches, les somptuetx cos­

•saJatTBureqo' b ■paB’

•soJanBureqo ’ b

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JaajI-lt I

1

niste vient

— Toute. n’est-ce pas

■j^siregn.iq b| sp uotpRind :„ ..tv. .i naAr?

— Oui, t, ■pas d'ecolei Londres il plus connut Tiller, Fisc sieurs cent auRmrdlkui monde, car mande.

— A quel

— A sept annees. elle. lewAs-rnouve plesse. ' A elles sont e generalemen retournent e est .pini, pout

Un ordre reprend sa.

but,

.

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HI.io? autrndq tin ‘S9][a

' •Bl-lUOlUOlU 99 V •fuaraatq ‘

40 .ttoiio-il at Ans. jubs -i.§ ‘sub tg ‘[uaqtS 0ureiu.i0£) ‘saiq

1

-0 1 BI 11BAB tnb 39 attuioiA bi oqab ■hlBAlA m b l~ ‘nnTatnnC! ntlOlU

(Photos Lipnitzki.)

de tomes ces belles personnes aux corps

parfaits, se presentant si bien, la jambe

si parfaite et si agile, 1’epaule d’un

arc si pur ? Comme on comprend le

International du filni de Kfarianskc Lazne et a ete presente hors concours

mythologique embarras — qu’il devait

‘sire IE ‘tptaitps puotu -kB>i UB19.3 •oassBttre Jnb-

EXTRACT FROM TIME, NEW YORK

prolonger delicieusement, d’ailleurs ! —

,01110.1 Bl 9p I -4U9pii019Jd

de ce Paris, convie a choisir entre trois

beautes ! Quelle aurait ete son hesita-

-(trj

tion, cette fois, a designer la plus aler- |

!-biqui9S 8p ---- 'o-nsaiBH en.1 9 fet ap ■e.}3u04t) sna bi ap tuoa tiB nu0tBA99J9Clie « sssnanpadsaj » xrrap

upetu np aanaq aun iu-bab nsj 0 1

'iU0A’ » : aaqareqo bs op apiod bi arts .red 9J0iuia.id B[ 9P sireimix 9WI &iaf Big b aaireisuus anod [bibu Sijbj no-,

ira3 uraid

OVHJ-OM NIT

L 0N not 31 TOUJ

te, la mieux roulee, la plus delicate |

dans ces groupes charmants. Comme el­

•J-E’

C’est egalemsnt au.fourd’hui que sort en trip’s exclusivity au Normandie, Moulin Rouge et Max Linder le grand film pojonais Sur Auschwitz << La Dernid- re dtape ». realisation de Wanda Jaku- bowska., Cette1- ceuvre exceptionne’le a retnporte le Grand Prix du 3" Festival

- ‘S’onnale de Venise 1948.

la - dans

t le

i orz edi

cher blond se deverse, comme d’une vous font vibrer comme un regiment : corne d’abondance, d’une etroite scene en marche, musique en tete. Sur votre '

au rideau rouge, un cortege chamarre, table le verre tinte et la bouteille de

une ardente procession, un bal, une champagne se penche dans le seau d’ar- fBte dclatante, papillotante. C’est la re­ gent, frappes par ce souffle choral !

vue Confetti! Au souvenir, j’en garde jl est vrai que le micro multiplie leurs , encore dans les yeux la pluie fourmil- chants; mais leur voix est fort belle, j

t i 11

perutz—Magnum

jany of the Lido o add a touch of the TV screen, brassieres. Com- their chests are

xciting than bare BBC, after all.”

lante rose, rouge, bleue, 1’etincelant, le miroitant envoi d’un carnaval de soie, de satin, de plumes, de fleurs...

Il faut bien reconnaitre que les poe- tes n’ont pas toujours la raison avec eux et que le music-hall s’orne de plus '•■’its de ce mouvement qui de*

/ hgqes. Cest un art actif 1 Ill ^r/TcUn, la propulsion, le jet.

’es /dnjgt viohnistes, conduits pari

male, et ils chantent tous les quatre sans faiblesse.

I

-Germain-des-Pres e+ I'existen+ialisme

seront la I

Les existentialistes de Saint-Germain- des-Pres seront naturellement presents, du nioins sous une forme humoristique, a la « Grande Nuit de Paris ». Le club Saint- Germain-des-Pres. dirige par le fondateui du TaJjou, presenters un numero inedit sous

la direction d'Anne-Marie Cazalis, avec scrv orchestra dirige r<ar Boris Vian,. I au­ teur de « J’irais cracher sur vos tomhes ».

D'autre part, on verra pour la premiere fois devant le grand public I’inenarrable numero du grand chanteur existentiallste Serge Dav:i, de chez « Tonton ».

Le « Boggie-woogie » du Lido a Chaillot

Pierre-Louis Guerin, directeur du Lido, presentera J la fete de Chaillot le tableau du « Boggie-woogie », avec les « Bjugs bells girls » et les Debonnaires, accoiffp-

>>nes par I'orchestre du « College Ryth- ^yi^ », dirige par Rene Leroux.

omi COR

C’est une charmante petite artiste iran$aise qui a la charge de mener cet- ie revue. Mlle Josette Dayde, avec des graces de Parisiepme, s'acquitte le mieux

- fit ’wbouoj stu ’«T | aqou-euiia 'ipatues squirm I

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bu c 1.11 o

i,.monde de cecie mission. Et que dire ! ’''uebell girls, des mannequins, des J

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J’ai danse la sdmba avec le roi
de la pepfte

FREEMAN, le « roi ae la pepi- te.» de Johannes­ burg (Sud-Afri- que), et M. Rabie. grand mai- tre des textiles de Capetown,

ont fait chacun 16.000 kilo­ metres alter et retour et de- pense 250.000 francs en frais

de voyages pour parser les ffites de Noel A Paris.

• Ils avaient.loufi, depuis deux mois, une chambre a I’hdtel George-V (cotit 3.500 francs par four et par per- *

sonnd) ef retenu' leur table au Lidb. Ils se sont beaucoup amuses. Ils fitaient venus de si loin qUe tout le monde voulait les voir et leur voulait du bien. Gn les avait places pres des radiateurs brulants pour fiviter les brusques changements de tempe­

rature.
Chaz-Chase et les Chaflivcls ont

acheve, avec le champagne (a 3.500 francs la bouteilie), de les enfievrer. Pour 3.500 francs, le roi de la pe- pite et son camarade des textiles de

j’Afrique du Sud ont mange :

Le vcloute de volatile Prineesse Les deiices de sole Cberubin Le boudin blanc aux reinettes

La dinde turtle aux marrons, S parfumee aux perles du Perigord

sMSwilwi

THEY FOUND IT NICE AND WARM

1 When the B.B.C. decided to bring over the entire comnanv of Paris’s famous Lido cabaret to televise in Britain—at a cost of nearly. £1,500—they increased both their own coverage and that of the girls.

Le medallion de. t'oie gras frais a la gelee au porto
Le coeur de laitue Caprice
La bftehe de Noel
Les mignonnettes de Nice givrecs (alias mandarines)

Puts ils .ont dans£ (ils dansent tres bien) .a samba et la rumba avec

les JSljje- BeIs Giris.
Aujourd’hm, ils prennent 1’avion

pour Saint-Moritz, pu.s ils rentre- root dans leurs maisons Aspectjves.

Les' debarques de la planete

BEAUCOUP d’tStrangers, commo eux, sone venus passer les . .fet-’r, de Noel a Paris. M. Ramhicanu, planteur a Bom­ bay, avait amene sept per- sonnes. m . Lawrence, industriel de New-York, etait au Lido avec douze invites, la moitie du Bruxelles ele­ gant, le Tout-Anvcrs el tous les

cantons suisses 6taient repr&sentes. Tout le monde repart aujourd’hui par le premier avion retrouver sa famille.

Hormis ce contingent d‘etrangers, bien peu de Parisiens, vedettes y comprises, ont passe le reveillon hors les murs;' ■ ■

Orson Welles, que tout le monde croyait reconnaitre dans les boites de nuit, buvait (copieusement) avec Joseph Cotten ' a I’hdtel Lancaster, ou il est descendu ; Carmen Amaya et Theo Medina ont reveillonne dans des baraques de.gjtans sur la zone; Miss Tabou s’est fait photogr'aphier nue dans la cave du mdme nom.

La tournee des dues

—- Je me demande pourquoi « ils > (ses clients) sont venus « Ils > ne s’amusent pas du tout. Je leur at fait distribuer des chapeaux. u s ne I’es mettent pas, ils les entas- sent sournoisement sous leurs tables pour les ramener A ja maison et

s’amuser en famille...

Au Club Saint-Germarn-des-Pres, il ny avail personnel au Florence refuge des gens dits bien elevAs, non plus Le soir de Noel, jl n’est Pas de bon ton de s’y montrer I

Carmen TESSIER.

LE NOEL DE J.-P. AURIOL s UNE TORTUE

L 'ELYSEE n'a pas connu de miit de Noel. Mmt Vincent Atsriol et sa belle-fille, Mme Pau! Auriol sont, en effet, absents. Elies sajournent actuellement a La Clusaz avec Jean-Claude et Jean-Pierre, oil le

president ira les rejoindi* debut Janvier. M. Vincent Auriol a passe la soiree en compagnie de son fils Paul, « der­

Carmen TESSIER.

LA COMMERE

SUITE DE LA PAGE I

nier d’ailleurs legerement souffrant.
Le petit Jean-Paul — le plus jeune — attendra done pour recevoir son Noel : une tortile vivante. L’an dernier, il avait

,rouve dans ses sabots un train elec- trique.

M. QUEUILLE S’EST COTISE AVEC SES ENFANTS POUR LE NOEL DE SES PETITS-

ENFANTS

M QUEUILLE n'a pas reveillone, mars cs matin, il va assists!- • au reveil de ses petits-enfants. Le gargon de 8 ans a recu un mecano, les deux filles, cells de 10 ans des lines, et celle de 3 ans une poupee. M. Queuille s’est cotise avec les

parents pour offrir ces cadeaux

" --------———

:

<•*!» ;■

--------------------

B.B.C. said the girls must wear them.

The Lido management were slightly surprised, ' but since the B.B.C. in­

r*rx^?s:.J:'rs'5»S»

after all ... These Parisian showgirls are part of a

perutz— M agnum

-y of the Lido lastweeTtoM

sisted, they agreed.
The girls didn’t mind.

“It is the way you Bri­ tish like it,” said Mlle. Maguey Clarion (left, above). And as . she stepped under the lights she added: “ So nice. So warm. Television ? O.K.”

Cabaret, that was flown continental spice to BBC

tesn&’sss

add a touch of d°B“fore they appeared on, the TV screen,

With Maguey in this picture at yesterday’s £Alexandra Palace rehear- Isal are Ivane Grenier

(centre) and Christian

-------M«nO

wraooers and improvised brassieres. Com

•“ *

'

Moulin Rouge et Max LindAr le grand film pojonais sur Auschwitz « La Dernid- re etape », realisation de Warida Jaku-

lowska, CCtte oeuvre exceptiorwielle a ’emporte le Grand Prix du 3“ Festival hterhational du film de Marianske azne et a ete presente hdrs concouhs

1" nicnnale de Veiiise 1948.

T^e due de Cadaval a enlacd ten- irement Claire de Polignac au Jim- mys (oh on- ne servait du whisky 3u’a condition d’en prendre une bouteilie : 8.000 fiancs). Pierre- Bloch, president de la S.N.E.P ., a

. applaudi Josephine Baker et> npan- gea»t de la pou’e au riz au Club •its Champs-Elysees Pierre Bras leur paratesait beauebup s’ennuyer ?n cotnpagnie d’une ravissarite jeu ne femme. Prune amle de Martine Carol. Andrex dinait avec Roberta ehez Tonton. lequel. .asses triste. dec’arait :

gw Palace de New-York, qu’on peut oiler admirer dans

Les « Blue BeU Girls
■la splendlde revue qui passe actuellement au Nouveau Casino, ont survote, hier matin, le magnifique panorama de Nice. C’est d bord des avions de la Station « Millo- A^ro-Service pilotAs par MM. Roger MILLO, Robert SENECHAL, LEBA8 et LEN- PANT, que les * beauties » ent &GCP.mpfi lew pr&menad^ aMenne,

rue des u

1*

Sous la tour Eiffel AVANT LA GRANDE NUIT DE PARIS

«rt'lud°ehdeV‘LMTMe'’ 1’Alexandra Palal f

cetle aS"Ste'’

ier. Q Z X ^dTP6 eSt

* S’env°-

programme n'en sera pas pour qutant ne-
gliqeable puisque seront applaudis a partir
de 21 h. 30: Saint-Granief, le French Can­ avant que s'ouvrent dans le del profond

- son deplacement et

_•
je vous

rejoindre ;nt Lon- que les

can de Tabarin. Laure Diana, Carpentier de nofre beau Paris les pieuvres de saphir,

Ld, Saint-Granier prisentera, entre autres. le French Cancan de Tabarin, Laure Diana, les Rlue

J ai hativement note carnet de bord oh
les peripeties de ce televsees et nous faisons la

et Cerdan, Jacques Gauthier, les Blue Bells
Girls, Florelle, Marie Bizet, les moniteurs
de la police municipale de Paris, Line
Mqrgis, Yves Montand, les Petits Chanteurs
a la Croix de bois, Lili Fayol, Rogers, les^
Charlivels, falbalas d'hier et d'aujourdhui
presentes par M. Varna, le corps de ballet
de 1’Opera dans un divertissement de sur des paupieres qonflees. Tchaikovski reqle par Serge Lifar : enfin

un dancing suivi a 2 heures du matin dun feu d'artifice dont on se souviendra.

Pendant le meme temps un inoubliable spectacle de cirque conduit par R°<fer Granger se deroulera sous la tour Eiffel et le grand chapiteau du cirque Bouqlione. 1.000 francs au profit de 1'U. N. A. C. suffiront, enfin.J permettront dy assis- ter si 1'on n'a ppts trap lonqtemps attendu pour visiter les agences de theatre.

Il serait regrettable de ne pas voir, entre de multiples attractions internationales, Ro­ bert Pizani en M. Loyal, Martine Carol pre­ sentant avec Campion Boublione seize che-

vaux dresses par...ce dernier, les huit tiqres de Maleck, nos meilleurs trapezistes, Mau­ rice d’Okhuisen avec les jockeys du Grand Prix, les plus jolis mannequins de Paris ‘conduisant les plus gros elephants du monde avec 1'aide de, cornacs ("man­ nequins, cornacs et meme elephants habil- les par la haute couture parisienne), puis

le Cadre noir de Saumur; Charles Boyer presentera Rita Hayworth, Heddy Lamarr, Ingrid Bergmann et E. G. Robinson (la presence de Lana Turner et Katherine Hep­ burn demeurant incertaine). Randall pre­ sentera des vedettes anqlaises dont Patri­ cia Rock, et Louis Jouvet une constellation

j Bell Girls, Marie Bizet, les Hem? chanteurs d la Croix de bois, Lina fnargy, Rogers, Lily Fayol, Yves Montand, le Ballet de I’Opera, les musique de la Garde republicai- ne et des Gardiens de la paix, etc. Apres que Marcel Cerdan et Geor­ ges Carpentier auront fait une ori­ ginate exhibition, on dansera en

•a;aoui aiqaH E3 I vl ‘ ujbs wgramme. oquad uinia VOS ,Ph ZZ ;V..n3gr ."o•.iaiu ‘.J.nIOoSs

d'etoiles franqaises. Bellita patinera, Y ves Montand chantera. Pierre Fresnay nous fera parcourir la distance gui separe Mon- sieur Vincent de Theodore de Banville. Les caveaux de la rive qauche (sans Fran- .

1

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LX ‘02 H ’Q P SX J ^ 0[d-3Wow

tele on soupera au premier etaqe de la Tour du bien entre les cages aux lions

•Jv?e ci-dessous un ;ous un

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demeraude et de rubis du grand feu d ar­ tifice mire dans la Seine.

metteur en scene du programme.

W P^^nv

Apres quoi jusquen octobre, au cours dUquel M. Leon Bailbv organised a 1 Opera le Bal des Petits Lits Blancs, le Tout-Pans

au tennis-bp M OS Ctumze pour moi, ;

des nuits blanches tirera ses rideaux d ete

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k.K)ill.

28 « IS43 .. 2.?......t.ONpRES C'est nous qui avons

,a^r au son ^es orchestres aAime^ Barelli et du jazz Ferrari, vans I’iclat des monuments illu­ mines jusqu’d trois heures du ma­ tin eclateront les gerbes multicolo-

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a res des feux d’artifice. ’.C

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Toufes les vedettes d’Hollywood seront la

A 10 heures, au « Cirque sous la „°ur Charles Boyer prdsentera aux Parisians les grandes vedettes mternationales venues spAcialement a parts par avion pour animer la

Nuit. Ingrid Bergman, Lamarr, Katharine Hepburn, -‘(add, Lana Turner, Edward

mLJio^lV'son‘ le grand chanteur VJ? schipa, ia danseuse Carmen

A1Uya et d’autres seront la.

mnilJrr.e Fresnay met la dernidre mam a son numdro, sur lequel il

c existentialiste du Club in r-Sfermain-des-Prds donneront

luquoui|8U3W gOI ■p(^A!^a

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,le Plus grand mystdre. De- wectateurs en tenue de ^?ris Vian et son orches- ii et n- Tabou, Anne-Marie Cazalis

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des elephants en guepier*

danseront avec tout Pari

ROCHAS, Jacques Heim, Pierre Balmain, Jacc r • ,

par Marcel

ESPECTONS la legendc.
Les

che 5 Portent des mousta- ’ ma!Si c°nn,aissent .toujours aussi

idzkowski
FoeniV1 ferhle e° ensei8nements... pour

. route...

4 n. 30 du matin. Orlv Air Fr,

m Fath ont eu, hier, une singulare seance d’essayage. a IfI Fath ont eu, hier, une singultere seance d’essayage. &

r °b!

lu £ .

le chapiteau du cirque Bouglione, campe d Chdteau- Loir, nos grands maitres de la couture ont employe leur gt d, habiller « new look » les sept elephantes qui paraitroni

30 juin, sous la Tour Eiffel, guidees par les plus jolis man quins de Pans.

Bien entendu, seton les meilleu- res traditions de la couture, le secret est soigncusement gardd sur les modgtes spdeialement cries d, I’intention de ces client.es a la taille un peu Apaisse — des « gu&- pieres » de 4 mitres seraient pre- vues. Mary, Agee de 187 ans, fut la plus sage des dldphantes. Tan- dis que Freda, la benjamine — 19 ans —• manifestait quelques

signes d’impatience qui sont bien de son &ge.

souper dans fa jungle doublera le souper

sur la Tour

Cette preisentation originate sera Vun des clous de la Grande Nuit de Paris organises le 30 juin sous la tour Eiffel, au profit de I’U.N.. A.C., et qui s’annonce comme 1’une des plus brillantes manifes­ tations que Paris ait jamais

connues.
Les 850 converts d 3.000 francs

du Souper Sur la Tour sont dejd retenus. Et, devant I’affluence des dpmandes, les organisateurs ont prevu un « Souper dans la Jun­ gle » d 2.500 francs par tete dans le zoo-dancing install^ sous la ten- te du cirque Bouglj.one.

Dans le cadre nouveau du cha­ piteau giant, specialement amd- nage par les meilleurs decorateurs parisiens, se diroulera un specta­ cle grandiose qui riunira toutes les cilibritds internationales. Ces vedettes traverseront la Seine pour alter dans, les jardins de Chaillot ou le president de la Republique inaugurera a 21 h. 30 une grande fete populaire. dont Ventrie est fixie a 100 francs.

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spectacle du Lido que 1’on CV!fJ°n du

Porte pour un soir de P ‘

tra^ aUX studl-°s

de la B.B.C.

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menTc’JsTd’ l’im?Ortance de cetane! et nous verrons des L 1 .magrs °Perent

li8ne!

chasseurs 'd’ m al'^ halites telexes

(Lire la suite eu page 8.) r

Ces ac~

journahste lui affirme que le
cAs ;> >• me television dont le <uc chassent beaucoup le porridgFW IA1

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du matin, les

. du Lido. Etnuis c?1’

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une r §rimme dun S°ir’ on en amve a ”°US arnvons a I’hotel. Break

one conclusion toute simnle -1 e a ' - •- —
nement britanni^e e.t fi'w ' 8°“Ve' jeune artiste hesite. Que pre,

B B c'S(nIi0U'q'l°'cJ',s sPecl’cles dc la tf-LLC. sont aussi fidelement suivis nourJ

^ n’

^ sitent Pas a depen- m r \eKe L?u^-Guerin comp

ser°piees d"11 Pierre L<
un nr d c,nP millions de francs pour ^ °on"<d^e ~ c est un«e fagcon de

>tre franco-

'oisine mais 5e de nous ermine. Ce "paru bien

londe est re Louis- once qu’il

uett (prp- iin d’ail- de forme

ditaire de Dam . c°mmam

ces s explique a semeni • ' pour Elie J aisement, on constitu

epoque de 1 annee, et 1’enfant *nxdemandant au maitre d'h.

K N

aOISSVd 3IA

C'est ce soir que la Saison de Pari eJZuuuircr comme le bouquet a un feu d ar- tifice set plus belle nuib du Palais de Chaillot a la tour Eiffel: la Grande nuit de Paris. Sur 1‘esplanade de feu Trocadero

voila ' Publlc.ad°P^ d’enthousiasme E

seront curieusement representes Par bande plus... spectaculaire de M. Boris Vian. Carmen Amaya se mettra, pour notre joie, les pieds en sang a force d art et de sera donne un spectacle d'acces plus fa­ spontaneite. Et les' Folies-Bergere nous of-

d 'Bretagne qu’er i aJ ’amabinte de Pierre Louis-

dique ! '

cile que celui du Champ-de-Mars; il n en friront un grand finale chinois qui ne termi- coutera que 100 francs d'entree, mais le nera rien puisque pour 3.000 francs par

J “H
du Lido dans son

?«ompag„er ie

------X.O 4, apics-miai. 1. f.alace/st devenu le grand television de la B.B.C. Nous

accue.llis par MM. Pat Hylliar Ch'veri^ grands maitres

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obre, au co,urs iisefa a 1‘Opera :s, le Tout-Pans

Bien entendu, seton les meilleu- res traditions de la couture, le ■.secret est soigneusement garde sur les modeies specialement cr^es d. I’intention de ces clientes d la taille un peu tpaisse — des « gu&- vieres » de 4 metres seraient pre-

dans votre vie intime, et je ramene cette certitude de Londres ou j’ai assiste, a

=s rideaux

d'ete

I g e s Carpentier auront fait une ori­ ginale exhibition, on dansera en plein air du son des orchestras d’Aimd Barelli et du jazz Ferrari. Dans I’dclat des monuments illu­ mines jusqu’d trois heures du ma-

28 JO 1S48

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SOIRS DE LONDRES

............*................................................................................. .........

C'est nous qui I'avons

SOUS LA TOUR EIFFEL LE 30 JUIP

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les vedettes d’Hollywooi LE BROUILLARD !

des elephants en guepien danseront avec tout Pari

Par Marcel IDZKOWSKI

mal leur geographic et sont par- a PARCEL ROCHAS, Jacques Heim, Pierre Balmain, Jacq rois obstines des qu’il s’agit pour eux de

4 h. 30 du matin. Orly. Air France m Fath ont eu, hier, une singultere seance d’essayage. S reconnaitre 1’extreme rapidite d’un pro- a mis a la disposition des organisateurs

le chaviteau du cirque Bouglione, campe a Ch&teauA gies qui bouleverse leurs petites habi­ Loir nos grands maitres de la couture ont employe leur gn tudes.
Cl h’dbiller « new look » Zes sept elephantes qui paraitront ^aut Pourtant admettre que la

30 juin, sous la Tour Eiffel, guidees par les plus jolis mart television va bientot sauter a pieds joints

deux avions (un D.C. 4 et un Bristol) P.0UmtAannP.rt,er a,Londres 80 personnes

et 10.000 kilos ae bagages (costumes, decors et valises personnelles).

La joyeuse troupe est prete a s’envo­

ler Quelques danseuses frangaises an-

quins de Paris.

- -

vues Mary, Agee de 187 ans, futf la plus sage des ^lephantes. Tan- dis cue Freda, la benjamine — 19 ans —- manifestait quelques signes d’itnpatience qui sont bien de son Age.

temps de se faire offrir le cafe-creme par I hotesse d Air France et nous voici de'ja a 1 aeroport de Londres. II est six heures

du matin, les chasseurs d’images operent et nous verrons des le lendemain ces ac- tuahtes televisees.

(Lire la suite en page 8.)

.Londres

nge avec autorite un orchestre franco- quoi les Anglais n’hesitent pas a depen- Pierre Louis-Guerin compte son petit anglais.

Le souper dans la jungle doublera le souper sur la Tour

Les 850 converts d. 3.000 francs du Souper Aur la Tour sont ddja retenus. Et. devant I’affluence des demandes, les organisateurs ont nrAvu un « Souper dans la Jun­ gle » d 2.500 francs Par tete dans le zoo-dancing install^ sous la tan­ te du cirque Bouglione.

ser pres de cinq millions de francs pour monde — c’est une facon de parler — et

nous arrivons a I’hotel. Breakfeast. Une

Deja I C’est le cri de ma voisine mais

ecran de la television a iluua a cesse de nous

:nchanter, le programme est termine. Ce

Dans le cadre nouveau du cha- , viteau giant, specialement ami- , nagi par les meilleurs decorateurs ;

pour Elie des programmes de qualite..

narisiens, se ddroulera un specta- cle grandiose qui rdunira toutes les cilibritds internationales. Ces , vedettes traverseront la Seine pour aller dans les jardins de Chaillot ou le president de la Rdpubhque inaugurera a 21 h. 30 une grande fite populate, dont I’entree est fixie a 100 francs.

On repete

Ld, Saint-Granier prisentera, entre autres, le French Cancan de Tabarin, Laure Diana, les

J ai hativement note les peripeties de ce televisees, et nous faisons la connais- sance de Michael Mills, « producer 2> et

metteur en scene du programme. Quinze pour moi, au tennis-barbe!

ce! J ai quelque chose a noter. Ce Michael Mills a travaille sous mes yeux pendant cinq heures d’horloge et j’ai compris — subtil'comme je suis — pour­

quoi nous avions cinq ans de retard sur les Anglais. Si les images ne sont pas plus nettes qu a Paris, les programmes —

y Bell Girls, Marie Bizet, les BSms chanteurs d la Croix de bois, Lina Margy, Rogers, Lily Fayol, Yves Montand, le Ballet de I’Opera, les musique de la Garde repubheai- ne et des Gardiens de la paix, etc. Apres que Marcel Cerdan et Geor-

ou

.

I tin dclateront les gerbes multicolo- a res des feux d’artifice.

excellent diner^ (c’est bien le seul endroit

n }€ 5?

Toufes les vedettes d’Hollywood seront la

A 10 heures, au < Cirque sous la Tour », Charles Boyer prdsentera aux Parisians les grandes yedettes internationales venues spdcialement d Paris par avion pour animer la Grande Nuit. Ingrid Bergman, Hedy Lamarr, Katharine Hepburn, Ann Todd, Lana Turner, Edward G. Robinson, le grand chanteur Tito Schipa, la danseuse Carmen Amaya et d’autres seront la.

ait son pared chez nous. Ajoutons sur-

tout — a notre decharge — que les An­ glais possedent un merveilleux materiel. Dans une cabine de mixage qui sur- plombe le plateau, Michael Mills tra- vaihe face a deux ecrans et au micro il

manie ses cinq cameras comme des pions sur un echiquier et donne ses ordres : vue Jfenerale, gros plans, suivant les scenes ou

es attractions qui defilent. Le « show » est ainsi adapte a la television, tout est minutieusement prepare et synchrone... C’est du bon travail de cinema et Mills

travers les escaliers clandestins qui relient 1 Ambassador’s. Club au Milroy’s nous rejoignons ce night-club ou regnent 1’obs- curite et le whisky. Je retrouve’ le fa-

meux orchestre de Paul Adams, et John Milh me confie qu’il va fonder le Club des Optimistes de Londres.

A cette occasion, Jean-Gabriel Do-

mergue viendra in London.
Trente pour moi, au tennis-barbe I

Les Anglais s’esclaffent...

Pierre Fresnay met la dernidre I- main d son numdro, sur lequel il garde le plus grand mystdre. De­ J vant les spectateurs en tenue de soiree, Boris Vian et son orches­ tra du Tabou. Anne-Marie Cazalis et I’equipe existentialiste du Club c Saint-Germain-des-Prds donneront la mestiire de leur fantaisie. Jose

Le lendemain matin. Onze heures. Ren- peut caresser sa barbiche, sa mise en dez-yous a Kensington Air-Station. On

(

(

ESPECTONS la legendc. Les

riancais portent des mousta­ ches, connaissent toujours aussi

voyage si fertile en enseignements... pour- 1 avenir.

En route...

prehendent le bapteme de 1’air mais le Alexandra Palace, a la television du u y a magmfiquement decolle, le

spectacle du Lido que 1’on avait trans-

porte pour un soir... de Paris aux studios de la B.B.C.

9 ette nouvelle
detre commentee, car je ne sais si vous saisissez, toute 1’imoortance de cet evene- ment. C est d abord une incontestable vic- toire pour le music-hall frangais parce — que les Anglais, passes maitres dans ce *

genre de spectacles, ont pourtant estime . qu il leur fallait televiser le « show »
u Lido. Et puis... si 1’on se demande pourquor il y a deja 85.000 postes a

Londres, pourquoi les spectacles de la

en deux

lignes

merite

Cette presentation originale sera run des clous de la Grande Nutt de Paris organises le 30 jum sous la tour Eiffel, au profit de IU.N.. A C. et qui s’annoncecomme rune des plus brillantesmanifes­ tations que Paris ait jamais connues. , „ .

£>.D.C. sont aussi fidelement suivis, pour­

un programme d’un soir, on en arrive a jeune artiste hesite. Que prendre ? Un

une conclusion toute simple : le gouver-

nement britannique est 1’aimable comman-

ditaire, de Dame Television dont le sue.
ces s exphque aisement, on constitui epoque de 1’annee, et 1’enfant se decide

en demandant au maitre d’hbtel... une que le public adopte d’enthousiasme. El cuisse de porridge I C’est, helas, veri-

Sur le plateau, tout le monde est content et il y a de quoi. Pierre Louis-' Guerin reste calme, Friday annonce qu’il va publier un livre sur Mistinguett (prp- ,et abandonne des le lendemain d’ail-

voila pourquoi la television est plus po­ pulate en Grande - Bretagne qu’en r rance.

Je dois a 1 amabilite de Piern* Louis-

dique !
Deux heures de 1’apres-midi. L’Alexan- leurs...), Chaz Chase, en haut de forme

j V-j ° avo’r pu accompagner le troupe
du Lido dans son deplacement et je vous accueillis par MM. Pat Hylliard et Me hvre ci-dessous un carnet de bord ou Ghivern, grands maitres des « varietes »

journaliste lui affirme que les Anglais chassent beaucoup le porridge a cette court.

- - - —.............—
de deux heures a paru bien

, , r.alace est devenu le grand poste de television de la B.B.C. Nous sommes

?ns, mange de vraies fleurs, et quelques Bluebell girls se hatent d’aller rejoindre leurs families anglaises qui habitent Lon­ dres ou les environs. J’imagine que les

families... c’est un alibi pour miss Adju- dant-Mere poule et qu’il y a quelques cela n est qu’une ii’Sllinuation parfaitement ceci n’est qu’une insinuation parfaitement

gratuite.

Au Milroy’s

- Onze heures du soir. Je rends visite 1 ami John Mills a 1’Ambassador’s Club (for members only) et le plus Slave

Anglais m accueille avec son ama- bihte coutumiere. Le temps d’avaler un i

je 1 ai dit —•. sont meilleurs, et je ne crois
pas qu’un technicien a la Michael Mills o'e Londres ou 1’on mange bien) et a

scene est au point, tout a ete note, si- lence... on peut tourner!

Le spectacle

J admire le calme et la virtuosite de Pierre Louis-Guerin et de Rene Fraday. Le plateau de la B.B.C. n’est pas grand

et la troupe va pourtant se mouvoir dans un ordre parfait. Il est 20 h. 30. On va commencer. Les girls ont cache ces seins que la pudique Albion ne saurait voir et arbore des « brassieres ». « Je suis contre le soutien-gorge geant mais c’est

indispensable en Angleterre », m’expli- que Mlle Blue Bell (« Margaret Kelly, of LiverpoOT?^ft>r us », note fierement la presse anglaise) qui veille sur ses girls avec L serieux d’un adjudant et 1’affec- tion d’une mere poule.

— C’est 1’heure H, me dit Rene Fra­ day, allez-vous-en I

Devant 1’ordre imperatif de ce metteur

en scene que Chaz Chase a surnomme « Friday » (ce qui est plus facile a pro- noncer en Grande-Bretagne) j’obtempere et je me refugie dans une petite piece sitpee au-dessus du plateau. Il y a la

quinze personnes... et un appareil de te­ levision.., Nous sommes dans 1’obscurite et voici que, miracle moderne, nous

voyons paraitre sur le petit ecran le spec­ tacle 'du Lido... et c’est simplement extra­ ordinaire de rythme, de nettete I Je pense a ceux qui, les pieds dans leurs pantou- fles, assis au coin du feu, assistent a ce

Erogramme televise. Cinq cent mille ondoniens au moins ne sortiront pas ce soir pour voir ce « show » chez eux, et

j’admire au passage la perfection du montage de ces images dont 1’enchaine- ment. visuel et sonore est si parfaitement reussi.

Petit entracte de sept minutes pour que le public puisse souffler un peu... et c’est la seconde partie du spectacle. On se croirait aux Ghamps-Elysees avec les Charlivel, Chaz Chase. les Debonnai-

res, Josette Dayde... et Rene Leroux di-

va s’envoler pour Paris. 11 fait beau a Londres. Notre voyage sera sans his- toire.
, Trois heures de I apres-midi le meme

jour. Nous sommes toujours a 1’aeroport de Heathrow et j en suis a ma quatrieme tasse de the. Nous attendons.

•Chaz Chase intrigue un Anglais qui me demande :

Serait-ce un espion arabe ? y Non, sir, pas avec sa tete...

« show » <’

!

Cinq heures. Il parait qu’il y a du brouillard sur Paris. Les avions n’atter- rissent plus au Bourget et a Orly. Les pilotes anglais nous regardent en se tor- I dant : pas de fog chez eux et le brouil- I lard chez nous! Il y a quelque chose qui I

ne tourne pas rond.
La blonde^ artiste intellectuelle qui K

avait demande une cuisse de porridge B veut s’instruire :

Ladies potdder room, qu’est-ce que “ cela veut dire ?

Je replique :
Cest la piece ou les dames peu-

vent se mettre de la poudre.
- Ah, dit-elle... Mais alors ou est-ce

qu on fait autre chose ?
•i9n Charlivel est inquiet. Pourra-

t-il etre a Paris pour le lendemain ? C’est le jour ou il se marie !

Sept heures du soir. Les nouvelles sont mauvaises.. Aucun avion ne peut atter- rir a Pans, Pierre Louis-Guerin est d’un calme stupefiant. En deux heures il a tout organise : nous retournerons a Lon­

dres —- et il a trouvfrJe moyen de caser

tout le monde et le lendemain nous

rentrerons par le bateau.
-Re-Londres. Vu Maurice Chevalier au

Victoria Palace ou nous avons assiste a la ’ representation de Together a^ain avec le « Crazy gang » comorenant Bud rlanagan, Nervo et Knox, Naughton et Gold. Spectacle comique, c’est certain,

mais que le public anglais est done fa­ cile... il rit pour un rien!

Le retour

Le lendemain. Cette fois, pas d’his- toire, on prend le dur! Traversee sur mer dhuile. Toujours pas de brouillard. C’est un article parisien. Calais. L’adjoint du

chef de gare estime que nous sommes des petits, rigolos et se montre peu aimable. On sen fout! Au wagon-restaurant, les artistes americains en retrouvant la nour- riture frangaise s’ecrient :

We are glad to be home ! (Nous

sommes contents de rentrer chez nous...)
- Merci, messieurs, de cette aimable pa- i

role !
Et c est la gare du Nord. Paris. Le

irouillard. La chasse aux taxis. Les « te-

evises » yont reprendre le chemin du

5-ido..,. et je conserverai de ce voyage le

puvenir de trois jours pendant lesquels

ie n ai entendu ni recriminations ni eix- ^ueulades mais ou j’ai pu constater com- |

>ien tout pouvait — sans une fausse note j facile et clair... quand un homme “decide et doue prenait en main 1’organi-

sation d une telle entreprise.
Monsieur Pierre Louis-Guerin, vous

deyriez vous interesser au cinema fran- I $aisI

JE

N“ de d^bit

Chan jecs, VHP

IDES FORTUNES J SONT OFFERTES

DUE NUIT A

\NEetHAZEL

Mais elles ne repondent jamais aux declarations damour

CHAQUE soir, les maitres d’hotel et les chasseurs du Lido se font de gros pourboires en se tranformant en facteurs charges d’etablir des liaisons epistolaires entre les riches visiteurs de ce grand cabaret-music-hall

des Champs-Elysees et des ravissantes danseuses de miss ^ta&Bell.

t>our sa revue «Confetti», Pierre Louis-Guerin a tenu en effet a offrir a son public les plus belles filles de Paris et ses mannequins et danseuses font, chaque nuit, des ravages parmi sa clientele masculine.

Les deux perles de la troupe autre qui effectue une tournee en leursdeux Suedeetunetroisldmequirepete ? et Ha- I’operette Le Chevalier Bayard a | b deux I’Aliiambra. C’est une charmante jeune femme blonde qui joue

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IUS avec beaucoup d’adresse son role,

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de colonel du plus beau bataillon de girls actuellement en Europe.

Elie tient essentiellement a ce jer qu’onneconfonde passesBlue-

'<Sie Bellaveclesmannequinsnusdu; Lido, meme quand ils sont aussi seduisants que Jacqueline qui

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ts apparait dans la splendeur de sa chaste nudite au cours du nu- mero du fameux clown americain Chaz Chase. Ce fantaisiste origi­ nal prfeente toujours son extra­ ordinaire attraction : il mange tout ce qui lui tombe sous la main. Quand il n’a plus rien a se mettre sous la dent, il devote 1’ceillet qu’il a a la boutonniere,

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son plastron et une boite entiere d’allumettes qu’il enflamme avant delesa.valer.Finalement,onlul amdne Jacqueline vetue settle­ ment d’une simnle r-

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d’immeubles qu’il possede a An- vers. Mais Viviane ne repond ja­ mais aux billets qu’elle reqoit, meme lorsqu’ils sont signes du nom d’un shah fabuleusement

commencer & croquer dedans avec un appetit d^cuplA

Jacqueline ne redoute cepen­ dant qu’une chose : c’est que des parents ou des amis la recon- naissent, car elle s’est enfuie de sa province en disant qu’elle al- lait chercher du travail a Paris. Personne ne sait qu’elle se montre

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la ramene a son hotel. Et le len- demain. elle recommence. Elle touche 2.000 francs par jour pour ce travail.

Jacqueline tremble cheque soir qu’on la reconnaisse sur le programme...

ment « souffles * par la beaute ea le rythme de «Confetti*. Fai| unique : la revue americaine Va­ rietes en a parle. Louis-Charles

Guerin est presque inconnu & Pa­ ris, mais quand il debarque de 1’avion & New-York, une armee de. joumalistes vient 1’intervie- wer. On lui demande de monter des revues a Hollywood, Miami, New-York et rneme aux Hawai. Il a des id^es audacieuses comme celle d’engager les fameux co-

Mais elles ne repondent jamais aux declarations d'amour

HAQUE soir, les maitres d’hotel et les chasseurs du Lido se font de gros pcurboires en se tranformant en facteurs charges d’etablir des liaisons epistolaires

entre les riches visiteurs de ce grand cabaret-music-hall1 des Champs-Elysees et des ravissantes danseuses de miss

r*aur sa revue «Confetti», Pierre Lows-Guerin a tenu en effet a offrir a son. public les plus belles filles de Paris et ses mannequins et danseuses font, chaque nuit, des ravages parmi sa clientele masculine.

Les deux perles de la troupe autre qui effectue une tournee en des Blue-Bell sont d’ailleurs deux Suede et une troisidme qui repete Anglaises: Viviane Jonin et Ha­ 1’operette Le Chevalier Bayard a zel Leslie qui auront toutes deux 1’Alhambra. C’est une charmante

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vingt ans cette annee.

C’est Viviane qui recoit le plus de declarations d’amour. O’est une grande fille potelee, admi- rablement faite. (Elle a exacte- ment les proportions d’Esther Williams avec la poitrine de Jane

jeune femme blonde qui joue avec beaucoup d’adresse son role; de edenel du plus beau bataillon1 de girls actuellement en Europe.

Elle tient essentiellement a ce qu’on ne confonde pas ses Blue- Bell avec les mannequins nus dur Lido, meme quand ils sont aussi seduisants que Jacqueline qui apparait dans la splendeur de sa

J.! Russel.) Son pere dirige fi. Lon- ;s dues une entreprise de transports par camions. Viviane a commen-

< ce par etre modele pour maga­ chaste nudite au cours du nu­ zines de modes avant de faire de mero du fameux clown americain la danse et d’entrer chez les Chaz Chase. Ce fantaisiste origi­

Blue-Bell Girls. C’est la premidre nal ptesente toujours son extra­ fois qu’elle vient a Paris, Elle a ordinaire attraction : il mange

laiss-e a Londres un «sweet­ tout ce qui lui tombe sous la heart » de vingt-neuf ans qui se main. Quand il n’a plus rien a ronge les sangs en pensant que se mettre sous la dent, il devore sa fiancee est exposee a tons les 1’oeillet qu’il a a la boutonniere,

La jolie Viviane a le corps d’Esther Williams et la gorge de Jane Russell, affirment les augures de la beaute feminine.

dangers des nuits de Paris.

son plastron et une boite entiere d’allumettes qu’il enflamme avant

Des homines, chaque soir, met- de les avaler. Ftoalement, on lui tent leur fortune ft. ses pdeds. La amfene Jacqueline vetue seule-

semaine derntere, un diplomate ment d’une simple tesille-cacihe- chilien lui a offert une Cadillac, sexe et Chaz Chase fait mine de

c-- riche comme celui qu’elle m’a
montre. nue devant mille personnes et

Cette fille faite pour 1’amour elle tremble que le programme

mene une vie de nonne. Elle du Lido ou elle exhjbe les plus

habite un hfitel modest® de la jolis seins dujmonde tombe sous ' rue Caulaincourt. Elle se lAve 4 les yeux de son pfere qui est tres

11 heures du matin, absorbe aus- sitot une tasse de the, puis aprfes avoir fait sa toilette, sort pour une courts promenade solitaire avant de dejeuner a 15 heures.

severe et ne badine ipas avec la morale.

Charles Louis-Guerin, qui a pris en main les destinees du nouveau Lido, est le fils d’un g£-

Son menu prefere se compose nferal franqais, ntedecin inspec-

generalement d’une salade de teur de I’armi&e. En quatre ans, concombres. et de tomates, d’un il s’est impost comme le plus

steack saignant et de fraises brillant producteur de spectacles la creme. L’apres-midi elle va au de grand luxe. Toutes les per-

cinema ou fait quelques courses avec son amie Hazel. A 19 h. 30, elle revient faire un diner Idger 4 son hotel. Des 21 heures, elle est au Lido quoique le spectacle ne commence qu’a 23 h. 15. H lui

sonnalites americaines de passage a Pans viennent voir son « floor show » qui est certainement le plus ravissant spectacle qu’on puisse voir actuellement. Les pro- ducteurs Zanuck et Jack Warner,

faut deux heures pour se faire les vedettes Ingrid Bergman,

coiffer et maquiller. A 2 heures Clark Gable, Sophie Tucker, Duke MB du matin, une voiture du Lido Ellington, etc., ont 6te litterale-

Hazel Leslie est la fille du di- miques americains Laurel et recteur des agences Ford pour Hardy. Il tient a la tenue de son 1’Angleterre. Elle a six sceurs et etablissement, il a supprimS les deux freres. Elle a debate au Vic­ entraineurs et defend a ses dan-

toria Palace de Londres il y a seuses d’aller dans la salle.

six ans. Elle est au Lido depuis Charles-Louis Guerin pretend 1’annSe derniere, ce qui lui per qu’il est un des plus grands coL met de parler francais et de pou lecteurs de devises etrangeres. voir entretenir quelques relations L’annee derniere, le Lido a verse

avec des garqons francais.

Pas plus que Viviane, elle ne rdpond aux adorateurs qui la supplient de passer une journ^e

avec eux, meme quand leurs offres sont accompagn^es d’une invitation a aller choisir un bi­ jou de prix rue de la Paix. Mais elle accepte d’aller se baigner avec des camarades. Elle a ete championne du 100 m. nage libre du Middlesex et elle regrette que la revue du Lido ne se d^roule pas dans 1’ancienne piscine de 1’etablissement, maintenant re- couverte d’un plancher.

— Les Frangais sont tres agrda- bles, dit-ePef mais ils sont « in- croyaWnient > flirts et entrepre- n»nfe. ‘

Elie est coquette avec eux, mais elle reste fidele. xm «sweet­ heart* qui a ’Uigt-deux ans et qui dirige les uiagasins de son

pere a Londres-
Miss a trois autres

troupes en ' ur,e dan" se au Ritz F°tel, a Barcelone, tr

'60 millions au fisc.

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Sondagen den 20 juni 1948

Sondagen den 20 juni 1948

1 bld- och vitrandig lekdrakt kohetterar arets sommarjlicka i den var- ma skbna sanden,

Tredelad rutig soldrdkt av tjockt bomullstyg.

Nya looken” gdr entre pd badstranden

men nog sommarens Shorts eller piratbyx leder i sommarens mod, baggedera ar mera prakliska an langbyxorna, strandmod bade kokett och praktiskt. minst ndr man far lust att kliva i spat och skjuta pd bdten ...

Bid piratbyxor med randig Ifoja och rod badvaska av vaxduk.

Helvit linnebaddrdkt med originell skdrning.

Vit amerikansk blus till blommig volangprydd kjol for sommarens

iTvddelad baddrakt i rott, vitt och bldtt. Kort vit bedrock av frotte.

Blomrnig utanpaskjorta i brunt gult och gront till bruna gabardinshorts.

Solensemble i tjock linne med mdlade figurer.

? bryggdans.

Bia- och' vitrandig Jekdrgkt

Gron tvadelad yllebaddfdkt

T SKJORTA OCH SHORTS, TRC5JA OCH PIRATBYX, lekkjol med blus solar vi 1 oss i sommar. Det nya modet gar i den latta solbrannans tecken: inga svart- bruna ryggar mer, inga fysionomier a la kopparkastrull! Riktigt sa ’’nylookiga” som amerikanskan ar vi emellertid inte. Hon kliver gladeligt i vattnet med volang- fluffig solblus, knalang byx med likaledes volangprydd kjol, och ho vet om hon inte har badskor av tyg pa sig ocksa ... Lite prydare har vi fbrstas blivit, vi med. Den tudelade baddrakten blir allt sallsyntare och anvands uteslutande av den riktigt tradsmala, dar inte den allra som minsta lilla bilring ar patankt. Hel ska baddrakten vara, heist med en liten osynlig kjol, som ger kladsam linje. Och den

ska vara av ylle I De ihopsnorpta ’’murkelbaddrakterna” borjar ocksa sjunga pi sista versen.

Bilderna i dag ger ett tvarsnitt av sommarens svenska strandmode. Chinas vackra balett, ’’The Blue Bell Girls”, har valt ut vad den tyckt bast om av det som finns att fa, och Expressfotografen har knappt dem ute vid Solviksbadet, dit de vitt- beresta flickoma kommer att bege sig sa fort de hinner for repetitionerna. Sade de odh menade att stockholmarna allt var bra lyckliga som hade sa trevliga bad pa sa nara hall... (Samtliga strandklader fran Oscar Baeckman. Baddrakterna fran Mea.) Reportage: Lennart Hawi-Margareta Sjogren.

Vit helyllebaddrakt med roda stjdrnor. , „ *

Bomullsskjorta'i rott, bldtt och vitt till bid bomullsshorts.

rVT3

I TOUS les auditeurs connaissent une conscience professionnelle re- cette phrase et tous les tele- marquable sous I’energique direc­ tion de miss Bluebell, qui a tou­

chidee que Rarahu gardait jalou-

spectateurs out vu ces magui-
fiques jeunes femmes. Elles parti- jours I’inspiration de bon gout. 1 ous

cipent aux deux grandes emissions ses ballets sont toujours enleves,

de la T.V. : La foie de vivre et pleins de trouvailles, sceniques en ;Music-hall, de Gilles Margaritis. diable et aucun spectateur ne resis-

Pour chacune d’elle, miss Bluebell, te a 1’entrain de ses spectacles... Ni leur capitaine, cree chaque semaine au charme des ravissantes Bluebell

une choregraphie nouvelle selon les Girls, puisque Sheila est fiancee exigences et le caractere de remis­ avec un Framjais. Viva se mariera

la mare. Rarahu, tout de suite en tableau a la fin duquel, en toute larmes, entrait dans 1’eau pour re­

en mars avec un Francais aussi. Il gne : specialite anglaise. tantot un y a aussi Audrey, qui est ecossai-

ballet romantique qu’accompagnent se, Valery qui, elle, veut rester dan­ □arfois les chceurs de Louis Vol- seuse ; Toni qui souhaite se raarier, nann ou de la musique de jazz Joy qui a attendu quatre ans avant -ymphonique. d’avoir dix-huit ans pour devenir

Elles preparent pour la grande Bluebell Girl. Il y a Marie, qui est

norvegienne; elle a rencontre miss

mission internationale du 28 de- Bluebell en Italie et a fait le tour embre, que la Television diffusera d’ltalie avec la troupe. Et il y 3.

deurs glauques de la mare, surgis- saient d’effroyables caimans, gueu- le entr’ouverte. L’un d’eux de forte taille happait I'infortunee et 1’en-

Quant aux vaches, c’est une au­ tre histoire "tbut this is another story! dit Kipling). Hermite, ayant

sion. C'est tantdt, un ballet de li-

m s toute 1’Europe, un grand bal-

de la mare : du sang, de 1’eau, plus rien...

Atterrees, les amies de Rarahu

appelaient Tarzan qui, comme par

hasard, rentrait precisement de la

chasse, avec une antilope en ban.-

douliere (ce que ce doit etre co-

riace, une escalope d’antilope !).

JI comprenait tout de jsuite et. lais- sant tomber (sic) son gibier,'pre-

nait son couteau et foncait dans la mare sanglante. Le gros caiman entamait une lutte a mort avec I’homme, mais la force de Tarzan 6tait decuplee par le desespoir et il sortait vainqueur de ce combat singulier. Puis il plongeait et re- m ontait bientdt avec le corps ina­ nime de sa chere Rarahu... morte! Ses amies 1’emmenaient alors en cortege funebre et Tarzan, ne pou- vant lui survivre, descendait dans la m are s’offrir en holocauste aux vilaines betes, 1’orchidee de sa chere. com pagne aux levres !

A tirer des larmes, n’est-ce pas ? Des larmes de crocodile !... Et c’est bien ainsi que j’en jugeai lorsque

Hermite m’apporta son beau sce­ nario. C’est d’ailleurs 1’effet que cela fit au public !

Mais il faut tout avouer : mes crocodiles n’avaient du crocodile que la tete et un tiers du corps. J’avais supprime la queue, non pas en souvenir des paons (vous diriez que je suis un maniaque), mais parce qu’elle etait invisible dans 1’eau, done inutile, et e’etaient des artistes qui etaient a I’interieur ! Ils avaient ainsi. debout sur leurs deux pieds, 1’air d’aller a un diner de tetes ' V ous dire 1’effet ! Jam ais on n’avait tant ri aux Folies-Ber­ gere. Moi-meme. je faisais chorus, pile en trois (je dis en trois parce

que j’ai 1 m. 80). Seul 1’auteur, tres digne et sans doute un peu

vexe. 'se dem andait peut-etre s’il n’allait pas transformer son dra-

nie affreux en un sketch comique! Mais ce fut du delire quand on

trente-deux danseuses, il y en avait huit qui savaient faire les pointes, elle repondit naturelle- ment « Oui », c’est-a-dire « Yes », et, pendaru trois mois, elle fit re­ peter tous. les jours les huit plus

Ginette, la_ seule Franqaise de ra. francais. La, seront reunies troupe, qui vient tout droit de 1’Ope-

t
nt une dizaine a Paris actuelle- elle etait trop grande. Elles mesu-

utes les B’.uebell Girls, ear elles ra de Paris, quelle a quitte, car mt, mais trois autres groupes de rent toutes 1 m. 73 ou 1 in. 74...

. v -3-

J

Mais, tout a coup, des profon- d’ecailles !

trainait, proie hurlante, au fond demande a Miss Blue Bell, la di-

Je fus exact au rendez-vous et je me vis attribuer un role de general. Bien qu’a cette epoque j’eusse reellem ent vingt ans, en paralssant a peine dix-huit, cela n’avait, parait-il, aucune impor­ tance !

‘-"-a Ayl

j’ai quelque

'

— V iens dem ain. chose pour toi !

§ i

Au chant des oiseaux, ils se re-
veillaient et, apres mille tendres
espiegleries, Tarzan partait cher-
cher la pitance du menage, non
sans avoir, en m aniere d’adieu,
jete une orchidee arrachee au ha­
sard (les fleurs de theatre etant pour cause! puisqu’ils n’enten-

en fil et coton, on peut s’offrir daient rien et voyaient a, peine. Ils les plus precieuses !) Les amies de aUaient et venaient dans la pisci­ Rarahu accouraient (c’est comme ne comme des monstres prehisto­

un Degas !
Et on leur mit sur le dos... des

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K.EVEI.LLE h»r the V

* * *

Souvenirs

du Directeur des

Folies-Bergere

Toute la vie d’un grand Music-Hall

par Paul DERVAL Directeur des Folies-Bergere de Paris

( V oir le 'but dans le « Face d Main n du 2 octobre IffAS.}-----.......-

**♦♦♦*♦♦♦♦*♦♦♦♦*♦♦♦♦**♦♦*<

Coups de pied en vache et larmes de crocodiles

jolies girls de sa troupe. Quand elles furent toutes des Pawlova, elle vint fierem ent nous les pre­ senter, convaincue qu’il s’agissait d’animer un « Foyer de la danse de rOpera » et de mettre en scene

Blue Bell n’en est pas encore consolee !

DEBUTS

AU CINEMA

A CETTE epoque heureuse, j’ettffs comedien !

Un jour, un camarade qui occu- paib I’im portante fonction de troi­ sieme regisseur dans un studio de production, me dit :

On me fit endosser une redin­ gote noire, severe... mais juste, oh! combien ! La taille de ce vetement sym pathisait incontestablem ent avec mes omoplates mais, par cen­ tre, les m anches m arquaient une repulsion- invincible pour mes poi- gnets et semblaient plutot attirees par mes coudes !

Le coiffeur me gratifia d’une barbiche en pointe, d’une paire de m oustaches en croc et d’une per­ ruque a cheveux gris. coiffes en brosse !

Si la redingote etait trop juste, la perruque etait trop large. Cela faisait sans doute une moyenne equitable car le m etteur en scene ne trouva rien a reprocher a mon accoutrement. Il me recommanda simplement de marcher avec les jambes arquees. « Cela fait plus general,» me dit-il.

Mon role etait tres important : je surprenais mon fils courtisant la fille de mon mortel ennemi et, sous 1’em pire de I’indignation et de la colere, je le giflais. Lui, bon- dissant sous 1’affront et oubliant tout respect filial, me rendait ma gifle ! M alediction! il avait. gifle son pere. Il avait gifle son gene­ ral !

Situation des plus pathetiques, ainsi que vous pouvez vous en ren- dre compte ; role ecrasant pour les interpretes; role ties desagreable en meme temps !

Il parait que mon fils et moi nous ne donnions pas nos gifles avec assez de conviction, de since­ rity !

« Cela ne claque pas ! » disait le m etteur en scene (le sonore au- rait-il deja existe sans que nous nous en doutions ?). Toujours est- il qu’une bonne partie de la mati­ nee se passa a repeter cette mal- heureuse scene de gifles-gifles qui devenaient de plus en plus sonores au grand dam de nos joues respec- tives !

Je n’ai jamais revu a I’ecran 1’artiste qui personnifiait mon fils. Peut-etre a-t-il ete degoute a ja­ mais du cinema !

(A suivrc.)

(SUITE)

I’Sppareil du commandant Prieur).
D’abord, 1’un d’eux ne savait pas=
nager, et pour regler 1’agression peaux de vaches ! (deux girls par de Rarahu et le combat avec Tar­ vache. car la vache a quatre pat- zan, quelle histoire !

rt,ques. en faisant des vagiies, et il y a un monde fou !) qui la ta- tcute la troupe etait malade d’hi-

quinaient sur son grand amour lai’ite !
pour T arzan et, s’avisant de 1’or- Im aginez ce que put ^etre notre

inquietude, a 1’auteur et a moi,

sement a la bouche, la lui dero- le jour de la premiere ! Fort heu- rdtl^ement, le public adopta notre baient par jeu et la lancaient dans Vf rslon et fit un gros succes a ce

qa au music-hall, la foret vierge...

prendre la chere fleur. justice, les caimans eussent du ve- nfr saluer avec leurs jaquettes

Ils se fichaient eperdum ent de tout ce qu’on pouvait- leur crier, et

tes, tout le monde sait qa) et, dans un prologue qui ressemblait a une piste de cirque, quatre vaches lai- tieres (avec cornes, mamelles, queue et tout) firent gracieuse- ment des pointes pendant un an !

uebell Girls sont en tournee en

rope. Dans quelques mois, elles tourne- . Elles sont presque toutes de na­ j-ont un film pour une firme ante- tionalite anglaise et c’est en anglais ricaine. On a pu les voir sur les

que miss Bluebell s'adresse a elles ecrans parisiens dans Les belles pour leur indiquer les mquvetnents bacchantes, Une fille sur la route, de danse. L’atmosphere de travail avec Georges GuStary, et dans deux est infiniment agreable et ces tres autres films aux cotes de Luis

Voici quelques instantanes typiques, nous restituant les attitudes des charmantes danseuses qui constituent 1‘excellent ensemble des

jolies jeunes femmes repetent avec

Mariano et Andre C’aveau.

Bluebell Girls.

{Photos Daniel Frasnay}.

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Leader Magazine, October 29, 1949

(Vue par notre envoye special Robert PERRIER)

the Bluebell Girls

by Margot Bennett

Why do the English have to go to Paris to see the best English chorus girls ? Are chorus girls a visible export ? We’d better ask Miss Bluebell. She knows all the answers, and so do her girls. The first quality she looks for in a chorine ? Respectability. Her home-town ? Liverpool

F"T~50 those with a good early grounding in I forbidden reading, English chorus girls JL in Parisian night clubs once seemed to have their feet on the first rung of the ladder that leads straight past the waxed moustaches

into the wolf’s mouth.
This was always an alarmist view of the

situation, but if it is now recognised to be both false and old-fashioned the credit belongs to Miss Bluebell, principal importer of what Paris used to call Les Girls, but is now beginning to describe as Les Bluebell Girls. Miss Bluebell has no rival.

Voila les Nudes !

Miss Bluebell is a calm blonde with a measur­ ing eye and a profound respect for respectabi­ lity. Every Bluebell girl, in her opinion, should be the moral equal of a Morris dancer. If a Blue­ bell girl turns too wistful a glance on champagne and the accompanying social opportunities, she

finds herself an ex-Bluebell on Shaftesbury
Avenue with only a memory of the Eiffel Tower
to comfort her. There is a clause in every Blue­
bell’s contract forbidding her to come into the
front of the house after the show, or to drink
with the customers at the tables. Wild oat wor­
shippers may think this puts a straitjacket on
the business, but the best of the European night
clubs—and Bluebell girls dance in only the best
—find that the combination of apparent aban­
don with absolute propriety brings in the dol­
lars,thepesos,andmostoftheavailablepounds. Estoril in Portugal, but the best place to see a The Lido opens at nine, and for an hour or

In the season there are three or four troupes Bluebell team is probably the Lido, Paris. two the customers are free to dance; some of

people; 1,000 at a pinch. Even without the a startling combined silence from the two or­ unfortunate pinched fifty, the average space chestrasdrivesthevisitorsfromthefloor,aplat­

thusiasm of Red Indians on their way to burn down a white settlement, are on the stage, at 11.15 precisely. And there, as Parisians, gold­

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•eiqno4no>| e| sp .p 3ll!jic>crite, a presenter del specta- -iu9J sap apjed apuejo ac|j coQt-ent des millions — ca-

-HV.I SP SU!BM3 Bl jns 3P'S d'affirmer et de retenir des 9/^e iSSoi jna| ap quojne sL fortun^S-

• sa;nojL 'Guise;} np 34!^!xasjn0 de Marrakech comble cet- ajseA un suep }uaiua|e§a ^ne Monte-Carlo, Deauville,

et toutes les grandes stations -uoo |e§a un,p ejas 3lc'Uaionales du monde, sont desor-

-daouoo aun p ‘aiusuno; Maroc, grace a M. Jean Bau- ■jaAiq'P u

-ed un jns jueuuop uopsf est donn(s.

-eq(p uo|es un ‘anbiiuejoc ut poursuivre [’effort. Par la oaAe Jie uia|d ua ajiepojn )n d’un programme fiotelier, -lueqo aun ‘jaqonoa e auquu1 'achoppement du succes futur -uajdwoo axn| ap s4U3UJ3t'rakec'h •

No Champagne for

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i -USSE B p ‘am ailpui ajA '<"-as sp saaaid sap saieq s< -and jauBa-i a^J ® uooej '•pjou ne ‘sijna| -ba ua ostui mat P saj jns 4a pns uopetuauo jna

COMMANDANT PUTS HER FEET UP. A Budapest night club was her Roedean, the Folies Bergere her finishing school. Now Miss Bluebell runs four troupes of her own

■saqau E{ ap uoiqnquisip E{ ap fa
hjEd'aun.p amsiuEid np isa mb ‘uwsaq e appos ei pop ^3-cJ

aa anod asodtuqs aiEuopBUjaiui sai aa npoad : «^ofs xnatA
anaqoej e uoiibstueSjo aunjib assq bi pa mb aoufiXom unui sap luaruassjoJOOBj sj a] jns sio} e| e 4uauuop ja§

them do this with considerable dash, others

-mop uaiq aT mod SEd uou p ‘pu -aiddns sassaqop ap no] so| 40 jnofas ap saoaid s cioisnpuoo V luainaiqBpi J -uosjad hap mat -inod ^ai[pA bi ‘apuoui np sauiBum •stjediuaj s

ofBluebellgirlsgyratingaroundthegreatspend­ The proprietor claims that the Lido is the
ing centres of Europe, from Brussels down to biggest night club in the world. It holds 950 show signs of Louvre-feet. At about 11.14

-am iinpuoo isa uo ‘aaefd as uoj -ej| sjnapnpojd sai aaAuid asud -os sai saqnoi mod spui -no>| B| ‘sepM.I 3P au!e43 anb qua ap )uiod antqanb a([ -ajpaj susp anb qsa aapuajd aq aaiou mod luauxainas u -sadsjad auiajd aun obab ‘u

jnod jnapajxa joaap ne p| -jb| Ijej. e a|Bjnpa4iqaje u •OTA op JS 'aujapouu snjd e; anbiu 0.^ ,neaAnou ao ap uapuiEUi _ss .saoe]§ ua luaiuajapua

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on y danse...

between the tables is about nine inches. A few form is whisked up.
There is one tortured massed saxophone call,

lUESSEdap oueSjo un jaaao ap aiq -t i anb apmas am II •sapisnpui -es sno^ map pa u3.u H -e4uaijo aun suep an4|S' as -esuadsipui pa n(nb p ‘auaapoui sap UOqBSTIBUOIlEU E^ Bp inp3 -.inofuE suoaes snou sp -jnoa aun suep 4ijosui.s inb

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jm sjnai anb aiduroo fuapuaa as

footpaths have been beaten out between the and the Bluebell girls, with the speed and en­

sans ‘uoqjsqa np P
np uoipnpojd ei mod aiiAip

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-md e sud Ejappuoa a
snou ba mb auiaiqoad aq
lajins- aasod as ba aupiqojd at ‘SUTOTH BE SUE apEllbup ^BP«ad

jparc de 8 hectares, face aux jOTilmets de I’Atlas. II sera relie u Casino par des patios de portiques

its sober lines, rectilinear columns, black glass,

white marble. It has wrought-iron lattices,

ceilings decorated like a ducal palace, intimate

Don’t Lose the Beat

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srches sont passes pour -a.i iisp uoipnpojd e[ ; •axn| a9

tables for the passage of waiters with cham­ pagne. There are no fat waiters. They would cost too much in floor space.

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mb aipa aampoad e sj •SOJ43W 0Q£ at'
imjapixa mb assaqap apeuaujojd aun eja} aiquud de luxe sera edifie au mi-

steadily until nearly two o’clock, with one in­ terval of half an hour for respiration.

corners of red and gold. It looks, in short, like
a Corner House that has taken the bit in its Even the onlookers feel that this is a fairly

-eao -JEu|

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,a ua 'sreiu ■ uozuoq.p luauias sieui ‘aiqsaagE uaiq sapaa lisaas aosuod ap pmpu ;no| pa n isa] S 8JBI? un luapssaaau mb suo , riEAEai ap'saanaq sap uoipnpaa : « P13J » JBd IfOS -iuq -sanb ‘sawimba *!«<!I sap ad a airai aun '« saaiaAno sai jnod saa {« sauoia say » md pos ajumoj -OOS

-uud ai aausaa aamj ap no mid -naq bup-apa-ii ap aupmas ej ;a imaas assaqou aipa anb J3S0^d^

-uia uiaid at aasiuxgjo p 1 W uoipaaip bi anod pua-qaaAA ouoi e assBd ai md aouspuai doa; na

3}SBA Z8SSE
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SEd'lSaU UOVIEU BI ‘SUOTlESIIEa.1 •snou‘anod zosse uaiq suoab ua
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exacting form of daily grind, and the girls are lifteduptoasemi-ecstasy.“It’sbetterthanthe stage,” one of them said. “You’re right out in the middle. You’ve more chance to be noticed.”

•ailiad
smd altun aun aaSESTAua ajllEJ -uom np saaaraas sXsd sap pm»

The girls’ dressing-rooms are underneath the 3,000 francs a bottle; air conditioning; a hard dance-floor, and they make-up for the first num­

-uud aiaauSaJ aaisjmod -apEsq -ms aiquEnb ua paps jampEd

b sassaqop sai ’ anb aaanssB p isa o ‘sassaq3ia sap apEimba

3R^IDDV Nononaoud 3NH saaA

aapnos

teeth and bolted. It has two bands, one sweet andloud,theotherhot,louder,andcomposed
almost entirely of saxophones—an instrument
that is not very comforting to the ear even when
played singly. It has excellent food untainted by X “It’s the best part of the whole day.”

•sauiaiqodd smai aSBpiEd np sXsd sao aapqp -aj mod assaqou bi ap

-aq aaiEj ap uaXom pas aq

ap -stpaa aunjp UEjqjns n.nb

luau

price limits; almost obligatory champagne at
currencylook;afastvarietyfloorshow;andthe berwiththecompositemonsterpoundingand

-igBun s sajAnud sat : assaqap
nnb tai HEjaiquias II '^sea dojq -3t b apqiqESUOdsaa aapu aam Er ap p apJAUEd bi ap sauiaq ‘sed

sa le'aonau aapea al 'aW s"P«!.I ' -miB* e ‘ aanuipoa ;a aasipaa ei -xa sai lUBpasaad pepos p p un(p an uOTlBSTUEgaoj auaaouoa nib aiopoA sioj bi b suoAnod au snou auPd b pos uoj anbsaoi pup

AFTERNOON REHEARSAL. Miss Bluebell takes the girls through a new routine —in practice dress

Bluebell girls.

shuffling over their heads. From the moment

ream aapM at Waraaaressaaau aapu aaaii ouop snou-suopv

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The Lido, to quote here and there from the
exuberant programme, is modern by virtue of fish,priestesses,andclowns,theyperformfairly

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® WA’AM,VAIA^AW~w— ---------------•----------

(Vue par nofre envoye

Suite de la page O

prit vers les Heros de I'Antiquite.
Le Jazz hausse encore le ton. C’est

Depuis trois semaines, nuit et jour, trouer parmi cinquante qui voltigent ;

Et c’est la joie de vivre... pendant te lacune. Monte-Carlo, Deauville,

il etait sur le spardeck.
L’ceil a tout.
Et meme ailleurs... quand il etait ne-

cessaire qu’il fut ailleurs.
Un athlete. Un ancien « gars du

voyage » qqi avait quitte a 24 ans sa
ferme de Berles-au-Bois ('Pas-de-Ca- trouve son maitre a Marrakech...

qu’il en est temps encore. La revue est finie.
La fete continue...

LES RECEPTIONS

Cannes et toutes les grandes stations internationales du monde, sont desor- mais au Maroc, grace a M. Jean Bau­ chet.

L’elan est donne.
- II faut poursuivre I’effort. Par la

lais) pour devenir acrobate.
Parce qu’il aimait les feux des sun­

lights et qu’il pressentait deja qu’on gagne sa joie a la force du poignet.

II se fit alors des poignets solides, des poignets d’acier.

Qa ne lui a jamais ete plus utile qu’a Marrakech...

Jean Bauchet a maigri de quinze ki­ los en vingt jours... mais son casino etait « fit and well » a I’heure H.

Une heure des Mille et Une Nu ts. Pour un gala sans clair de lune.

Au cceur du jardin, estornpe dans le sombre, un jet d eau lumineux, ou les couleurs irradient, projette dans la vas- que sa gaite d’argent vif.

Une haie de moghznis, portant chacun une haute lanterne ou vacille la flamme d’un ver luisant, prolonge I’es- calier monumental...

L’une apres I’autre, les somptueuses voitures deposent devant le perron les privilegies qui vont assister a la fete et qui ont revetu leurs plus precieux atours.

N’a-t-on pas « rendez-vous avec-

Paris » ?
Le theme est d’une parfaite ingonio-

site. Le casino de Marrakech ne peut-

etre que qualite, luxe, elegance, per­

fection...
II a donne rendez-vous a Paris,

temple de la. perfection, de I’eiegance, du luxe et de la qualite.

Et Paris est venu.
Avec ses tresors dans les $eu< mains

tendues de jolies filles du Lido.
Les cuivres et les cymbales retentis-

sent. Le Casino est ne.
Ses premiers balbutiements sont des

fanfares triomphales...
Mais par quel bout le prendre pour

vous le presenter ?
Voici la salle de spectacle. D’une

sobriete absolue.
De decor ? Point.
On hait, ici, le mouvement qui de­

place les lignes. ,
Harmonie rouge. Murs, fauteuils,

balcons...
Nettete de la matiere : nylon pul­

verise.
Car on pulverise aujourd’hui le ny­

lon.
Six-cent cinquante places. Prises

d’assaut dans un froufroutement de robes decoiletees, dans un brouhaha indescriptible car il s’agit non seute- ment de voir mais encore d’c re vu.

Vanitas Vanitatum...

L’humanite est pareille a elte-me-

me.
Les personnalites. officielles sont ins­

tallers au premier rang. Tout est e.n place.

Le rideau se leve...
Un rideau rouge.
Le rouge est mis. Avant I arrives.
M. Paul Dumont, directeur artistique

du Casino, presente ia fameuse troupe du Lido que M. Pierre-Louis Guerin a confiee au Maroc.

Le Jazz de Pierre Delvincourt mens . la parade d’ouverture ou, deja, les Bluebell Girls conquierent la salle en JnKjoyeux tourbillon.

Des danseurs (les Arden Fletcher

dancers) arrivent au premier rendez­

vous.
Qui est un rendez-vous d’amour.

... Bien sur.
Avec des fantaisies d’hermine.
John Bettles chante au micro...

L’etourdissement commence.
Et voici le « Magic rendez-vous ». Le rendez-vous avec le prestidigita­

teur Pierre Cartier.
Confidence : j’ai pour les prestiqi-

gitateurs une admiration sans borne. Ce sont des poetes de la plus haute lignee.

Ils creent [’illusion. II5.. transportent dans un domaine ou tout est derisoi- rement facile qui est est impossible au conimun des mortals. Ils font de la poesie pure. Integrate. La poesie du merveilleux.

On ne comprend jamais le merveil- leux : pas davantage les miraqtes des

livres saints.
C’est la multiplication des pains,

c’est « Lazare leye-toi », c’est la marche sur les eaux du Jourdain, c’est la peche miraculeuse, c’est I’eau chan­ gee en vin pour les Noces de Cana...

C’est la cravate qui change de cou- leur, c’est la cigarette qui jaillit toute

Parfaitement.
Parde que Jean Baychet, en « ac-

Coestier attendait la fin de la revue du Lido pour battre les premieres mesures

pierre d’achoppement du succes futur de Marrakech.-

special Robert PERRIER)

so mediocrite, a presenter de$ specta­

cles qui content des millions — ca- dente ; c’est la carte qu’on transperce, le final. Toute la troupe de Pierre-Louis pables d'affirmer et de retenir des

allumee au bout des doigts apres avoir

ete ecrasee a terre la seconde prece-

Un homme qui n’ecoutait personne, d’un coup d’epee sur dans I espace et Guerin revient au rendez-vous fleuri residents fortunes.
mais qui ne menageait pas sa peine. qui est justement celle qu’il fallait avec le printemps. Le Casino de Marrakech comble cet­

c’est I’oeuf qui s’envole, c est le fou­

lard de soie qui se noue quand on

croit denoue...
C’est Pierre Cartier, I’illusionniste, le

prestidigitateur, le fabricant de reve.^...

C’est maintenant la reception dans
la grande salle du Casino ou Marcel realisation d’un programme fiotelier,'

Le prestidigitateur qui a pourtant

-, le

bell Girts reviennent, houris cette fois. Et les quatre « esclaves de la lampe » font admirer leur grace, teur souplesse, leur charme troublant...

Pour nous rappeler a la realite, le rendez-vous gai avec les Fokkers qui ont un numero desopilant avant les deux acrobates Vic et Adio dont la puissance et la force entrainent I’es-

Leur dynamisme est te plus sur ga- rdnt de teur reussite.

Jusqu’a present, te Tourisme maro- cain — classe deuxieme Industrie du pays — ne disposait que de son cli- rqot, de ses sites, de son folklore.

. ][ lui manquait un centre de ^ dis­ tractions de haute qualite. Le Theatre de Casablanca ne peut pretendre dans

'

Sous les parasols du grand hall ou se tient le Night Club du Casino on y danse... on y danse...

de son orchestre.
On ne se rue pas. On ne se bous-

cule pas. On est litteralement po--

te », morceau de foule qui se deplace vre le secret de son cceur. Ca1- il ne en tanguant.

Les marches sont passes pour la construction d’un hotel de luxe de 80 chambres et d’un hotel de grand tou­ risme de 1 50 chambres.

L’hotel de luxe sera edifie au mi­ lieu d’un pare de 8 hectares, face aux hauts sommets de I’Atlas. II sera relie au Casino par des patios de portiques

couchant » a I’heure de son Casino, a reussi un tour de passe-passe toni- truant.

Pierre Cartier s’en va. Sans avoir li­

faut pas que les enfants jouent avec les allumettes pour que le merveilleux per- siste dans ieur ame...

Voici de la danse, des ballets, des belles, des danseuses de mambo, qui ont un rendez-vous exotique avec les Mambolitos...

Car les Mambolitas preferent les Mambolitos, solides et muscles.

Soudain, un serpent descend des cintres. C’est le rendez-vous avec la jungle. Janik et Artaud... Deux extracr- dinaires danseurs acrobatiques. Janik incarne un serpent d’une verite diabn-

lique. Elie rampe. elle se tortille, ell’e s’insinue autour de son danseur au rythme d’une musique exacerbante...

Rendez-vous maintenant avec les vedettes grace a Christian Senty, qui a le don d’imiter tous les personna- ges qu’il lui plait d’incarnfer... Comme s’il etait amateur de decalcomanie.

Et Christian Genty nous fait enten­ dre la voix de Sacha Guitry, celle de Dorin. celte de Robert Lamoureux... Son plus extraordinaire succes est son

imitation de Jutes Berry dont il des- sine une silhouette de Figaro dans le « Mariage » qui est hallucinante de

verite.
Encore de la poesie, et de la plus

exquise qualite, avec Bob Bromley qui est un montreur de marionnettes.

Je pense aux marionnettes du Jar­ din du Luxembourg qui enchantaient Paris aux heures sombres de [’occupa­ tion...

Les poupees dansent leur mazur­ ka ; le pianiste execute sa Toccata en la ; le clown pleure sa peine de voir son ballon creve par un Beotien ; la chanteuse pousse sa goualante en se

tremoussant.
Et ces petits etres d'etoffe qu'arti-

ment les doigfs subtils de Bob Brom­ ley font leurs gracieuses pirouettes .et nous tirent leur reverence pour laisser (a scene au Rendez-vous Oriental.

Les 650 invites veulent boire en meme temps. Ils sont tous alteres apres ces deux heures de spectacle. Le cham­ pagne coule. Les verres sont tendus. Les garcons n’arretent pas de faire sauter les bouchons.

Sous les parasols, autour d’unc pis­ te en marbre blanc et noir, il y a quel­ ques ta'bles pour les privilegies d’enrre

les privilegies. La table officielle avec S.E. El Glaoui, pacha de Marrakech, M- de Blesson et M. Georges Hutin. On reconnait a d’autres tables M. Chapman, vice-consul des Etats-Unis, M. et Mme Grand, M. et Mme Dolisie, M. Freyssine, M. et Mme Purtscher,

M. J.-G. Duchateau, M. et Mme Gouin M. Kirsch, M. Barbey, M. Thierry, M. et Mme J.-F. Weckerle, M. Steve Passeur... Mais vous aurez plus loin la liste complete des personnalites. N’insistons pas...

Le cortege se rend ensuite dans les salles de jeux ou les croupiers atten­ dant au garde-a-vous, rateaux en main.

Le signal est donne.

Trois tables de roulettes. Premier coup : te 1 7 rouge est sorti.

Cette precision pour I’histoire.
Au fond, te baccara.
On ne faille pas, ce soir, a banque

ouverte.
Qa sera pour plus fard.
Une table de chemin de far est

deja remplie. Banco. Carte ? 5 don- nant 6 ? On tire...

Les jeux sont faits... Rien ne va plus...

IE POURQUOI DU CASINO

Pendant que tournent les valses de Marcel Couestier, que tournent boule et roulette, que tournent les sabots du chemin de fer, que tournent les jolies fetes des jolies danseuses..., pendant que tout tourne et tourneboule dans la fete, ne perdons pourtant pas de vue qu’il ne s’agit pas seulement, pour M.

Deux autres ballets que cet oriental
rendez-vous : le Marche d abord (avec
ses matelots assaillant galamment les
marchandes) pour preluder a la vieilte Jean .Bauchet et ses collaborateurs,

histoire de la lampe d’Aladin.
Avec les houris, la Captive, la Pe­

faire de Marrakech un centre de tou- terprete Bruce Cartwright. Les Blue­ rtsme international.

circulate de 300 metres.
Sous c® portiques entourant des

jardins et des bassins, s ouvriront des

magasins de luxe.
L’hotel, qui s’inscrit dans une cour-

be legere, se .situe dans une orienta­ tion Sud-Est et, toutes ses chambres s’ouvrent sdr un vaste pare enfoui dans la vegetation, avec une pleine perspec­ tive sur la chaine de I Atlas, la Kou-

toubia et les remparts.
Toutes les pieces de sejour et les

salles a manger donnent a la fois sur te pare dans leur orientation sud et sur des patios fleuris, au nord.

Toutes les bates des pieces de se-_ jour seronf entierement en glaces, se- lon la technique la plus moderne, et la conception architecturale a fait lar- gement appel au decor exterieur pour provoquer I’enchantement.

Les dimensions de (’ensemble sont grandioses, mais I’art des decorateurs humanisera cette somp/uasite et me- nagera toutes les douceurs de I intimi- te.

L’hotel ne comprendra que des ap-

partements et parmi ceux-ci, quelques-

uns de grand luxe.
Les appartements seront composes

d’une piece de repos meublee en sa­ lon, d’une chambre veranda en plein air, avec fauteuils et chaises-longues, d'un salon d’habillage avec glaces trip- tyques, armoire, coiffeuse-chiffonniere une salle de bains la plus complete avec eaux chaude, froide et glacee, d’un W .-C. independant. Chaque ap-

partement s’etend sur une superficie de 85 metres carres environ.

Les appartements de luxe compren- nent une chambre a coucher, une cham- bre-veranda circulate en plein air avec une vue panoramique, un salon d ha- billage, un salon donnant sur un pa­

tio, un jardin d’hiver.
L’hotel de tourisme, d’une concep­

tion plus- simple, sera d un egal con-

fort.
II se situe egalement dans un vaste

pare, a proximite du Casino. Toute^ ses chambres auront, de teur loggias une vue directe sur la chaine de I’AtJ

las et sur une grande partie des remJ

parts de la v-ille et de la Koutoubia.

Toutes les chambres auront naturel

____________

ri et le bon genie de la lampe qu’in-

d’animer une feerie d un soir.
Les promoteurs du casino veulent done I’ensemble fera une promenade

Elegants et elegantes sortent du theatre du Casino ou il ont assiste a la premiere de la Revue du Lido : « Rendez vous pvec Paris ».

Leader Magazine, October 29, 1949

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“IN A SIAMESE TEMPLE” is the title of this number. It needs the precision and team­ work which English girls can give best. And you have to be 5 ft. 8 in. high.

THE PRIVATE LIFE OF A BLUEBELL GIRL

Leader M agazine, October 29, 1949

they arrive the nervous struggle to get into the rhythm of the show begins. Eleanor, one of the girls who has been with Miss Bluebell for two years, says that she couldn’t dance unless she arrived at the last possible moment. “Miss Blue­ bell’s very strict, but she’s sympathetic about punctuality. She knows I have to come late.

I couldn’t dance if I didn’t dress in such a hurry I’ve no time to think. I find I’m dabbing on make-up in time to the music, trying to get into it, and all the other girls have their own ways. Then you find yourself frightened stiff out in the middle. You never look at anyone at the tables. You’d lose the beat if you did.”

Left Foot, Right Foot

Losing the beat is a fault that Miss Bluebell is not likely to pass without comment. When she is in Paris she is out in front every night, with an eye that may love but also observes. Her girls are asked to perform difficult feats, and she makes it part of her duty to see that they are feat-perfect. At one part of the very slick floor show, a small three-ring circus is erected on the platform, with a pony in one ring, some per­ forming white wolves in the middle and a bear on a scooter at the end.

Like the girls, the bear has no time to make friends at the tables. The rings are of red velvet, about a foot high and eight inches wide, and on this slender foothold the girls, glitteringly

dressed as clowns, have to dance with their usual disciplined dash. Miss Bluebell is probably the only member of the audience ever to observe any fall from precision, but in a recent interval she pointed out to one of the girls that she had turned a foot left instead of right.

“Oh, Miss Bluebell, I can’t help it. It’s so narrow and my feet are too big,” said the girl, who was extremely well-proportioned all the

way.
“Well, look at her,” said Miss Bluebell,

pointing to another girl. “She’s got big feet, too, but she turns them the right way.”

These little encounters are not resented. Miss Bluebell always speaks out, as the girls say. And not just about dancing. “If she thinks a girl is doing the wrong thing in any way she’ll tell her so in front of everyone else.”

Miss Bluebell comes from Liverpool, and she
has a spontaneous candour that is quite unself­
conscious. As a girl she had a passion for the day were not kept entirely in purdah, but it is

de la Paix, and other famous spots free. Most of them learn to speak a little French, and if they become engaged to Frenchmen in the orchestra, as Eleanor and Marjorie have, they grow into bilingual Bluebells. The pleasure that the girls see nothing of, except from their restricted viewpoint, is the famous night life of Paris, ihe

Lido is a seven nights a week job, the hours are from ten-thirtv until two, and as the hour strikes, Miss Bluebell, who thinks of everything, has them sent home by car.

Air on a G-String

Miss Bluebell began to import Les Girls in the nineteen-thirties. In her own dancing days she married a pianist, now an orchestra leader, and during the war hiatus she produced four

children, who live in Paris but think Liverpool is wonderful. By some miracle of efficiency they fail to interfere with her work of choosing, train­ ing, chaperoning and criticising the Bluebell

g Apart from her other troupes, at the Lido she

manages a team of 16 girls. Eight of them are what might be called true Bluebells English chorus girls whose duty is to maintain a height of over five foot eight and dance in the unison that French girls never achieve. 1 he other eight

are showgirls, who, although engaged and chaperoned by Miss Bluebell, are French, and not required to dance at all. Their principal duty is to appear in a negation of a garment, perhaps a string of beads, not perfectly placed. In the opening Lido number about the joys of Paris,

a man sings harmlessly of the Eiffel Tower while a showgirl walks on dressed in a cross gartering of black ribboning meant to make the customers think of steel girders. She is followed by another in very opencast black net. Something to do with dressmaking. Later on, in the three-ring circus, they appear dressed in paper hoops,

representing, it may be supposed, girls in paper hoops. These girls probably live with their fami­ lies in Paris and are less in need of Miss Blue­ bell’s watchful eye.

Opinions of Miss Bluebell’s efficiency and

PRIVILEGE FOR TWO. Marjorie is en­ gaged to saxophonist Henri Bernard. Her contract forbids talking to customers. But

she can talk to Henri '

strong character do not vary much. She is liked bv the girls. She knows the job herself, and she has risen in the woild without acquiring a taste for looking down. She is willing to discuss her operation with anyone. She will also discuss other matters. A young man who thought 4ot

ripening his acquaintance with one of the girls was sent for by Miss Bluebell. The conversation has not been reported, but he described her as a formidable woman and let the acquaintanc lapse in its green stage. .

The proprietor of the Lido, M. Guerlain, dis­ cussing the show, said, “These girls are good. It doesn’t matter how superlative your solo turns are, if you don’t have good girls your show falls flat. The Bluebell girls are always good. And

Bluebell, she’s wonderful.”
Wonderful is a big word. But there may be

something in it when it refers to a woman who has done so much to turn the biggest night clubs in Europe into dens of respectability.

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To dance in Paris or Brussels or Monte Carlo
is an adventure that most girls of 19 to 22 view sive clothes. The Lido girls, having a semi­

aliu

COOKING. She shares a flatlet and bath-kitchenette, does her own washing, brews coffee out of a tin

SKETCHING. Eleanor's artistic. Maybe that’s why she likes doing everything at the last moment. Here she is studying Rodin’s Prodigal Son

1

certain that even at 15, Miss Bluebell must have known how to look after herself. The great night clubs of Budapest do not stand high in her esteem. Unlike the Lido, they had no real floor show. “The kind of places where a gipsy comes and plays the fiddle in your ear,” she says in the clear voice that can be heard even through the

Lido’s saxophones.
Tremblings of a New Girl

After working around Europe, she spent four years in the Folies Bergere, ending up as cap­ tain of the team. This success might have turned the heads of some girls, but Miss Bluebell’s head

is unturnable. In the end, M. Derval, of the Moulin Rouge, invited her to form her own troupe, and the first Bluebell girls poked their heads up in the Continental woods.

It is clear that Miss Bluebell knows the rou­

tine, and even clearer that she knows the traps.

She chooses her girls at auditions in London.

stage that took her, against the conventional family opposition, into a mobile troupe of Eng­ lish chorus girls. She was in Budapest when she was 15. It is possible that the chorus girls of the

IT ’S NEARLY 11.15. Babs is doing • Margaret’s hair. But where’s Eleanor ? Late

again ?

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flashes up like magnesium to music and the stage, so that even the most noise-, heat-, and food-stunned customer can feel the flame.

When the new Bluebell girl is chosen and arrives in Paris, she is in danger of becoming stunned herself by the noise of the city, the oddity of the tongue, and the peculiar foreign­ ness of foreigners. Miss Bluebell meets the girl at the station and usually puts her up in her own flat, a spacious affair just off the Champs

Elysees, for the few days that it takes to cast off the first trembling. After that she finds her suitable hotel accommodation, but most of the girls end by taking or sharing an apartment. The girls are paid around 1,500 francs (£1 Ils. 3d.)a

day, and a fair price for an apartment not too far from the Lido and the Champs Elysees would be about 2,000 a week. The apartment, in English, would be called bed-sitting room with bath. It will be seen that the girls are not likely to use even ten franc notes for lighting cigarettes.

With the universal instinct of young, pretty girls, they find where to buy the best inexpen­

with blazing enthusiasm, but, like being a police­ permanent base, have learnt to make their own man, it is an adventure denied to those of less clothes from patterns that copy the famous than five feet eight inches tall. Miss Bluebell models. They knit—even in the interval at the likes height, looks, and the temperament that night club. They can see Notre Dame, the Rue

SHOPPING. Eleanor's a care­ ful spender. You have to be on 1,500 francs a day

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rather unusual. Except for Citizen Kane, every othermovieI’vemadehasbeentakenoutof my hands for that most important phase of all, the cutting and editing. As a result even the stories are hard to follow, and more than one of themlooksasthoughsomebodyhadrunalawn­

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creatingthateffect.

FRIDAY.—Finished the cutting of Macbeth and hope they’ll be satisfied with the accent. I wonder if Macbeth would understand it if he

heard it ?
I try to catch up on reading and corres­

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Leader Magazine, October 29, 1949
ONE MAN’S WEEK

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Director-Producer-Actor-Writer Orson Welles has projects under way in Britain, France, Italy, Egypt and Morocco. He says he prefers to produce and finance his own films but to do this keeps

Monday. —Flew in frdm Paris,

10 a.m. Arrived

Northolt. The usual

cheerful English

good manners from

all the officials at

him busy. Here is his week in London

Hindu gentleman, wearing a long black beard, who demands the privilege of regaling me with some dramatic recitations. In a moment of unexpected saintliness I restrain myself from throwing the soap at him. The trouble is it s

been printed in the newspapers that I am casting for Caesar and Ulysses, which we are producing in Egypt. Hence the Hindu, I suppose. Anyway, my phone never stops ringing, because actors

This conversation is continued at tea-time with my old friend, the director Robert Flaherty, with De Sicca (director of Shoeshine and The Bicycle Thieves') and Chaplin, one of the few real poets in our trade. But Bob makes

documentaries and doesn’t have to work with stars. I envy him. No director in his right mind would work with stars if he didn’t have to. But no producer in his right mind would release

a picture without a star if he could help it.

THURSDAY.—More work and more people

to see. I hear a lot of talk about the British film

opinion in the usual Irish mixture. We
get to brooding on the question of English
speech in general ... the American language
with its strong, open vowels and its flabby
consonants; the London theatre’s English with
its great clarity and elegance; but among the
younger actors in particular a pinched, snobbish “star system” is here to stay. What s unfor­

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languages draw further apart.
More labours in Hammersmith,

and then

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backtothehotelfortheblessingofahotbath.

This, however, is interrupted by the blas­
phemous appearance in my bathroom of a large personalities to advertise on the hoardings.

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The final number’s about to begin so Liverpool-born Miss Bluebell, who is married to a French' ... ___ man and directs Bluebell Cirls,” gives last°r ^instructions,

WEDNESDAY.—Spent half the day at the
studiocuttingMacbeth.Iseemtospendhalfof
my life in the cutting room. But there’s no way
out of it. I’m lucky for this chance to work on
myownfilmafterI’mdoneshootingit.Thisis of course, but we’ll dedicate Thursday to

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Lunchwithsomefilmhighbrows.Ihearalot pondence,andmynewplay.Iseesomemore

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friends. I talk to Hollywood on the telephone. Then Rome and Paris. This sounds important and stimulating; in reality, however, the general result is one of acute depression, and this I am happy to be able to dissipate with a lot of laughter over the dinner table. My companion is a great lady and, incidentally, one of the best

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of objections to the “star system.” It’s like objecting to death or Piccadilly Circus. The

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tunate is that there’s not better distribution for
the serious experimental film, the sort of picture
that cannot and should not have stars. For 45
years now the film industry has been absorbing thelessonthatveryseldomindeedcanbigcom­ actressesonearth,MissFayCompton. mercial successes be expected without popular

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Dinner with Jean Simmons, a delightful and genuine person, most unlike so many of her colleagues on the Continent and back home in Beverley Hills—actresses who never stop acting.

Sometimes when you talk with them, you ve the feeling that they even rehearsed being born. Back to work until the early hours on a new

play, r.bout a weapon more powerful than the atom bomb, to be produced in France. The p l a y , I m e a n , n o t t h e w e a p o n .

studios itself should be international, too.
There is, of course, a false chromium-plated cosmopolitanism which partly betrayed UFA and Hollywood, but there has also been the good UFA and the good Hollywood, and most of the finest Continental films are the work of people

from all countries. In the movie business you should not have to show your passport to get

a job. TodayIwenttoafashionshowandacocktail

party. I sat at a grand dinner table, and later a t t e n d e d s o m e v a r i e t y o f c a b a r e t . B u t a l l o f these things sound more gay and glamorous if they are listed baldly, so I’ll go no further than this simple catalogue, in the hope of leaving the impressionthatI’maplay-boyingreatdemand and a popular high-society figure. It isn t so,

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Have to reduce footage on Macbeth, and so closed down my picture {Othello) in Italy to do it. Keeping salaries going, so I must get back to Rome as soon as possible. I’m financing this one myself. My advisers never weary of pointing out that this is without precedent in motion-picture history and, considering the state of my own

pocket book, a clear proof that I m ripe for the booby-hatch. They are probably right, but I don’t want any more strangers messing about with my work. For example, I’m officially here to help change the Scottish burr in Macbeth. My partners, associates, and bosses claim that the slight Scottish speech-colour will make

Shakespeare more difficult to understand. I wonder if the old regulation Oxford-cum-West- End accent makes it any easier. Macbeth was shot in 21 days. But they’ll probably take longer than that tinkering with the dialogue.

There are all the arrangements with the Government and the trades unions, recording company,andtheHollywoodstudiotobemade. At the hotel there are ’phones to answer, and around and about London there are friends to see. I’m tired from a long spell of work in Italy and Africa, and only a pre-dinner nap makes going out afterwards possible.

TUESDAY.—Breakfast with old friend from Brazil. Lots of talk but little breakfast.

TheywantMacbethshortened,soontheway upinthecarLouLindsay,myfilmeditor,and

I work out some cuts.
Lunch with friend from Dublin. Gossip and

sort of sound growing into the vowels. Despite

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Minister, and of having “gone Hollywood.” Vain to explain to them that, if I answered the phone, I’d have to stop doing everything else. This is not popularity—it’s simply economics.

Dinner with friends, and to the theatre to see

The Lady's Not for Burning.

One of the reasons I’m in London is to find a female star for Ulysses (Homer, not Joyce). I’d like Jean Simmons to be Circe, the sorceress. Some may think she should be played more on the sophisticated vampire lines, but I think Circe would be wonderful as a sort of child
a witch child. There’s nothing so frightening as a child who can use the strength of a child for

purposes that aren’t childlike.
On the subject of children—not sinister ones,

including trades unions, J. Arthur Rank, and Hollywood imperialism. I don’t like Hollywood very much, but the topic isn t fresh any more, and as for the British industry, there nothing wrong with it a few good movies won’t cure. If anyone asked me what’s wrong with British films (and nobody in Britain has), I think I d

point to this present extremely nationalistic trend.

Movies are international—they were born that way and, to live, must remain so. They were developed by Hungarians, and Germans,

Swedes, Englishmen, Americans, and what- have-you, all working happily together. A film studio can’t be commercially successful unless its product has an international market. It s

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W EARING a bowler hat, frilly apron, red stockings, and tennis shoes,

a pretty girl entered a New York suburban school to­ day carrying a large sauce­ pan.

schoolbooks.
Few people glanced more

than once at the girl. For such sights are common in the States when new terms start in schools and universities.

The girl was only undergoing initiation into one of those school societies known as “ sororities."

Horrible rites

Parading publicly in this ab­ surd dress was one of the trials she would have to undergo be­ fore being accepted as a member. , _

The male equivalent of these societies is known as a “ fraternity.”

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Er to melt. (To tter, dip a table- f water, take a Iter with it and tel with a knife hg water.)

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hog and decorate r w h o l e 1 . ——, —— - - - -

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Rita Keen, London; and Marjorie Lloyd, Southall

In the saucepan were her

Who would find joy m i

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tables than flowers for decoi tion. For it may not be neci sary to go any farther than t vegetable bin in the kitchei

Yet nobody can convince i that vegetables are as attr tive as flowers.

And wl would dare pin a corsage

________ _ go t All the same I may

home, not only with cabbage spuds and bananas; but ay with sausages, lamb chops ar; crinkly tripe.

October 29, 1949

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Western f I a- vour to their dance routine.

Paris never saw two snappier cowboys.

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REVEILLE for the WEEKEND, October 13— 15, 1950

On to the floor of the Lido night club in Paris, the air

laden with smoke, comes a

troupe of English girls, [above, who have taken

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Paris by storm.

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Backstage, above, Sylvia Whitworth, London, joins Sheila Masters, Birmingham; Rita Keen, London; and Marjorie Lloyd, Southall, in a one o’clock (night-time) lunch.

_____________________

| HA VISTO PER VOI

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Appariranno in ^iiran baldorio

Queste ragazze fanno parte del balletto Bluebell e appariranno in « Gran baldoria », la nuovip Garinei e Giovannini che sara varata prossimamente a Milano dalla compagnia «

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Miss BLUE-BELL

Cabaret-Dancing du CASINO COMMUNAL

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DES BLUE-BELL

du 11 LIDO ’’ de Paras

Miss MAUREEN

Miss VIVIEN

BALLET

Miss EILLEEN

entourees des plus grcmdes Vedettes et des plus belles attractions de 1’epoque

Miss JOAN

Miss MARGARET

Miss LILIAN

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Week ending February 17 1951 Every Thursday Threepence

John Bull[ebell guards

is the one who makes the rules

VERY NIGHT, AT ELEVEN O'CLOCK, a blonde Englishwoman takes her seat at a ringside table at the Lido in Paris, the world’s biggest night club. She is Miss Bluebell,

bom Margaret Kelly, from Daysbrook Lane, West Derby, Liverpool. The lights dim, the dance floor rises to become a stage, and on to it dance "Les Bluebell Girls.”

In Portugal and Belgium, other teams of Blue­ bell Girls are gambolling through the dance routines Miss Bluebell has devised for them: she is their employer, arranger and producer; and her husband writes most of their music.

Her married name is Madame Marcel Leibovici, but everybody—including her husband, her dancing girls and the folk back home—calls her Bluebell. Even her passport carries a note that she is usually known as Miss Bluebell.

“ I was three months old, pale and wan, with big blue eyes,” she explains. “When the family doctor saw me, he said: 'With those eyes I:d call her Bluebell’—so they did!” When she grew up, her strange name was a professional

asset, and she has made it so famous in Paris that telephone operators, when taking down a telegram, often suggest: "B—as in Bluebell.”

No Sentiment During Training

She is a slim, friendly woman with a marked Lancashire accent and complete absence of “side.” Fame and success seem to have made only two differences to her: she can exercise her taste in clothes and furnishings; and the

cross she always wears round her neck is now diamond-studded in the evening. Her backstage reputation for machine-like efficiency and hard work comes as a surprise to those who judge by appearances: she looks like any ordinary, pretty, married girl with all thoughts of a career put out of her head, and ten years younger than

her age of thirty-eight.
Some may think she is lucky to be the most

famous “ruler” of chorus girls, with a sump­ tuous flat in Paris and regular trips to the pleasure-spots of Europe, but she does not think luck enters into it. "It’s hard work. It’s not chance—everybody gets a chance.” Though a kindly person, she puts sentiment aside when

she is training her girls, and slave-drives them until she gets exactly what she wants.

She started as a chorus girl herself. “I was always chosen as the typical English girl—fair hair, blue eyes, a turned-up nose and a pink complexion,” she recalls in a lisping voice. "At the age of fourteen I went with a small troupe round Germany, Hungary and Spain, and photo­ graphers always made me pose in a chocolate- box setting of satin bows and roses.” She annoyed the other girls with her energy. "I

bobbed about at rehearsals, never keeping still, and, when they complained, I used to think how old and decrepit they were—they were twenty ! ’ ’

Her efficiency brought her the job as captain of the team. This meant seeing that the routine

the Lido dressing-room, Miss Bluebell helps ^ity-three year old Margo Ross get ready for a

Incing girls

by

Everything must be exactly as she wants it .

ELKAN ALLAN

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go to every capital—but she is the one who makes the rules

very night, at eleven o'clock, a blonde EEnglishwoman takes her seat at a ringside table at the Lido in Paris, the world’s biggest night club. She is Miss Bluebell,

bom Margaret Kelly, from Daysbrook Lane, West Derby, Liverpool. The lights dim, the dance floor rises to become a stage, and on to it dance "Les Bluebell Girls.”

In Portugal and Belgium, other teams of Blue­ bell Girls are gambolling through the dance routines Miss Bluebell has devised for them: she is their employer, arranger and producer; and her husband writes most of their music.

Her married name is Madame Marcel Leibovici, but everybody—including her husband, her dancing girls and the folk back home—calls her Bluebell. Even her passport carries a note that she is usually known as Miss Bluebell.

I was three months old, pale and wan, with big blue eyes,” she explains. “When the family doctor saw me, he said: ‘With those eyes I’d call her Bluebell’—so they did!” When she grew up, her strange name was a professional

asset, and she has made it so famous in Paris

that telephone operators, when taking down a |telegram, often suggest: “B—as in Bluebell.”

No Sentiment During Training

| She is a slim, friendly woman with a marked | Lancashire accent and complete absence of | side.” Fame and success seem to have made | only two differences to her: she can exercise | her taste in clothes and furnishings; and the | cross she always wears round her neck is now

diamond-studded in the evening. Her backstage reputation for machine-like efficiency and hard work comes as a surprise to those who judge by appearances: she looks like any ordinary, pretty, married girl with all thoughts of a career put out of her head, and ten years younger than

her age of thirty-eight.
Some may think she is lucky to be the most

famous “ruler” of chorus girls, with a sump­ tuous flat in Paris and regular trips to the pleasure-spots of Europe, but she does not think luck enters into it. "It’s hard work. It’s not chance—everybody gets a chance.” Though a kindly person, she puts sentiment aside when

she is training her girls, and slave-drives them until she gets exactly what she wants.

She started as a chorus girl herself. “I was always chosen as the typical English girl—fair hair, blue eyes, a turned-up nose and a pink complexion,” she recalls in a lisping voice. “At the age of fourteen I went with a small troupe round Germany, Hungary and Spain, and photo­

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box setting of satin bows and roses.” She m annoyed tmhe otnher girnls with her energy. "I

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The moment that it all leads up to: cabaret time at the Paris Lido. English girls are the rage because they understand modern, ballet-inspired dancin;

and standards were kept up, shepherding the girls to catch trains, enforcing discipline, and looking after the money. There was not much time left for dancing, and she high-kicked only when one of the others was ill. At twenty-one, she was captain of the twenty-eight English dancers at the Fobes Bergere.

She lost that job by working too hard. “It was near the end of the show, and the famous star Mistinguett was thinking of taking on our chorus for the next one. One night the word came round that she was in front to judge us. Our big number had been going badly, so I said to the girls just before we were due to go on: ‘Let’s rehearse it again quickly.' We piled into the biggest dressing-room, and were so intent on rehearsing that we missed the number; it had to be cut—and Mistinguett didn't engage us!”

So she formed the first troupe of her own, and soon was so popular among Paris producers that she started other troupes to meet the demand. The Bluebell Girls became famous, and she returned to England to organize the world’s biggest chorus—100 girls for the prewar ski-show at Earls Court. “What a cold job that was!” she recalls. “The place w’as full of snow and chattering teeth.”

One Rule That Is Never Broken

Today, night club owners from every capital come to her for their showgirls. She is always happy to oblige—subject to clause twelve in the girls’ contracts, which reads: “ The dancer will not be allowed to go to the front of the house during and after the performance. . . . ” A Cairo night club proprietor offered her a higher

fee if she would allow them to break this rule and mix with the customers, but Bluebell was adamant. “I’ve built up a reputation for respectability, and that’s the way it’s going to stay,” she says.

Young men who persist in badgering her girls are summoned by Bluebell so that she can find out if their intentions are honourable. A taxi calls at the Lido every night for the youngest of her present flock, Sheila Masters and Jacqueline Nicholls, from Birmingham and Stoke Newing­ ton respectively. They are both seventeen. The Bow Street magistrate required £400 in guaran­ tees before they were granted a licence to leave the country. But Jacqueline says: “ Immorality ?

There’s more of that in Stoke Newington.” Bluebell insists that the Folies Bergere of her day was even stricter. “ We had to walk two by two on our way home. Stagedoor Johnnies would

sometimes follow us in cars and, while I’m not going to say that nobody ever broke the rules, we weren’t supposed to speak even to members of the orchestra.” Bluebell must have broken

the rules herself, for she married the pianist of the band. Now they have four children, whom she packs off to relatives in Liverpool every summer, so that they really will be half-English.

Bluebell’s nine-roomed flat, just off the Champs-Elysees, is looked alter by her house­ keeper, whom she addresses in Lancashire- accented French that even her best friends tell her is pretty awful. She admits she never was much good at it: at school, when ticked off for not paying attention, she pertly replied: “I’ll never go to France, so why bother to learn it? ”

The Warning That She Missed

The time she most regretted her imperfection was soon after the Germans let her out of a con­ centration camp. She was riding along on her bicycle when somebody shouted something she did not understand. Suddenly she found herself alone in the middle of the Place de la Concorde with bullets flying all round her: she was in the middle of the first battle between the Resistance and the Germans. “ I lay there for half an hour, hiding behind my bike as best I could. I cried and prayed, until at last the fight ended and I was able to creep home to bed.”

Nowadays she only dances at rehearsal; but she does not take it as a compliment when a visitor remarks: “You’re as good as any of the girls.” Tossing her head, she says: “I should hope so, too!”

In the Lido show, the girls pretend to be gipsies, cowgirls, can-can dancers and “hell’s angels.” Their steps are intricate and often diffi­ cult, and they move so fast that the tiny floor looks like a shunting-yard on a busy day. The spectacular show includes real horses, a poodle dyed yellow, and a six-foot-long model aeroplane which “flies” over the heads of the thousand

patrons, who pay no entrance fee but are obliged to drink champagne at more than £4 a bottle. Says M. Pierre Louis Guerin, the Lido’s director: "We must keep them happy with a beautiful and quick-dancing chorus, and that is why we employ Miss Bluebell’s English girls.”

Bluebell’s explanation of the superiority of English girls as dancers is that they understand syncopation better. “They have to be better dancers now. When the fashion was for every girl to do the same thing, they could dance auto­ matically, but with the modern ballet-inspired

style of dancing they have to think about wha they are doing.” Although her own height i only 5 ft. 6 in., she insists on her dancers bein at least 5 ft. 8 in. They must be well built, to< and have had a sound ballet training. “I lik them to come from a good family—they are les trouble then; they can be young, because aftt she is thirty a girl is no longer any use in th chorus. After that, most of the 1,500 girls tha have been through my hands have marriec often making very good matches in France.”

The atmosphere behind the scenes at the Lid is not unlike that of a girls’ school putting on ai end-of-term play. The six French girls, wh have a statelier part in the performance and ar called “models" and “mannequins,” are rathe more consciously sophisticated, but the eigh English dancers giggle and gossip like the sixtl form. And Miss Bluebell is like a schoolteache with her sharp clap of the hands for silence.

Excitement Over The Nudes

Television set owners in Britain have seei what “ Les Bluebell Girls ’’ can do, for they hav< made a series of thirteen films which are nov being shown on the air. When they flew t« Britain to give a special show, the Lido, whies closed down for a night so that they coull come, had to stay shut a second night becausl fog kept them land-bound. Recalls Bluebell I

“ All the time we were in England I was drive! mad by newspaper reporters asking the saml

question: ‘Which of the girls are wearing busfl bodices who are naked in Paris?’ Finally I sad

reporters only on condition they didn’t ask.' In fact, The Bluebell Girls are better clad than the average bathing belle—“ the customers likJ to see gorgeous clothes,” explains Bluebell. TW girls who are more exposed to draughts arJ French, and do not really dance.

But Bluebell understands why the B.B.C. in sisted on costumes for all: “ When I first sen my mother the illustrated programme of th< Folies Bergere, she sat up all night painting ii clothes over the photographs of the girls.’ Cousin George, aged fifteen, was not allowed t< see it even after that.

Cousin George, now manager of a timbe factory, and his wife spend the summer holiday in Paris with Bluebell. “It’s an impressiv]

place,” he says, “but give me Liverpool t| live.” Bluebell, too, sometimes gets a littu homesick for the cheery warmth of Lancashitl but now she is a part of Paris, and Paris wo« not let her go. the m

8

APPLAD ad alta tensione

“BLUE BELL GIRLS" - EMBAIXATRIZES ^RITANICAS DE RITMO E GRA(!A

E Primeira telefonada atende JANE, na segunda falo com JUNE e somente na terceira Qresponde JOYCE, “the captain”, que nos marca uma entrevista no camarim, antes do “show”. entre potes de cremes e pomadas, lapis, ruges e “pan-cakes”, cabeleiras, cartolinhas e pe­ aches, principia uma conversa com oito encantadoras pequenas de 21 a 26 anos, as “Blue

;ell Girls” e so no dia seguinte termina, numbar, diante de um copo amigo e acolhedor.

PER 8ILLIE RIVA

1 due popolarissimi attori hanno

gioi"tese jornal
de Jornais de todo o Brasil

____ ^ublicidade especialisada

CORB^er 1"°^° N-° 83 - 2.° and. e 21 — Fones 35-1493 e 35-2699

E enquanto o piano dolente cantando “TE VOGLIO BE- ”, renovamos a recomendagao

vespera, no camarim:

TEXTO DE EDUARDO MOREIRA

mais sisudas, prontas sempre to­ das para uma brincadeira.

— Todas de Londres. Alias, a espera do correio de casa e para nos quase que um ritual

Ms

pres
colo^a Isnprensa Brasilia Ltda. ' il mag-

vel forjadora de bailarinas...

— Conte-nos alguma coisa so- bre Blue Bell, Joyce; o que sig- nifica esse nome ?

■— E apenas o nome de uma flor, que ela adotou. No mo- mento existent varios grupos or- ganizados e dirigidos por ela, atuando dois na Italia, um em Paris, um em Bruxelas; a co- reografia, a maior parte das vg- ses e dela tambem...

— Mas voces viajam sos ? Sem- pre sos ?

• Bern, o marido de Miss Blue Bell e o empresario e e quem vem. antes da temporada ver si tudo> esta em ordem; depois vai-

<
se, deixando-nos, cada uma por

sua conta...
E voz suave, ora um meneio

de cabega para ca e para la, um olhar ao piano, ouvido aten- to, vao desfilando impressoes, fa-

tos, coisas, pessoas.

— Faz muito tempo que dan- sam juntas ?

— Neste grupo, ha pouco mais de um ano. Mas ha varias, en­ tre as pequenas, que ja estao ha mais tempo com Miss Blue Bell; eu mesmo, vim de Sidney ha trgs anos.

— E as outras de onde sao ?

e jamais violada...

SAO PAULO

no spetta- \el1952

CONFIE A ADMJNiSTRACAO DE SEUS BENS ^CJA-RANDEIRANTES DE INVEST8MENTOS

mocas bonitas, loiras e morenas,

francesas e inglesas

formando
o mais completo ballet moderno

diretamente do LIDO:

ELVIRA

rainha das calicoes mexicanas

BOITE

Coreografia: Miss Blue Bell Vestidos: Jacques Fath, Nina Ricci

WOt S-1:) — sossojSui •UJimnr) op o-juouiv) -Jt-Bdod op oiuioojqud qos ‘oju-eo ap uniu — ojjo^ipnu ou

-onbad — ®Jtn$pi3 oj^waj, ou 9i «ip Jtr)uosojdu os ii?a

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OSOHHVfl ViIZflNI

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tftuujui oinoE^odsa — SBioq oi SY — squeuiv

Sao Paulo (Capital)

. 2SET3^

II

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Foto TABLO1DE (Cloretti)' — Pose e so para quem node.

E renovam-se as doses nos Sim, haviamos visto tudo is- copos e a conversa prossegue. so. E muito mais: encantou-nos Relembram-se entao perguntas a graga expontanea de cada uma e comentarios da vespera: delas e acima de tudo, o espe-

— Diga uma coisa, como sao taculo magnifico do conjuntc, escolhidas as bailarinas ? funcionando como se fosse uma — Bern, embora a sede de Miss so pega, marionetes coloridas, Blue Bell seja em Paris, quase cheias de vida, bailande ao toque

todas elas vem de Londres, on- magico de mao de artista.
de as vai buscar Miss Blue Bell- London, Sidney, Saint Albans, faz um teste, estatura “fachada” Bridlington, Burminghton, Ips­

e e evidente, o genero de danga wich, Newport, voces Podem or- que lhe convent... Alias, quase tu­ gulhar-se das "B’ue Bell Girls"! do e feito em Paris: inclusive as
vestimentas.

PAGhDOQ

■ Nao estava reconhecendo senhor...

DO MAMBO”

PARA O BORBOLETA

HOJE ESTREIA

BLUE BELL GIRLS

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Foto TABL6IDE (Cloretti) — Si voce ouvisse o comentario dele...

Isso nao era precise dizer... Tanto nos numeros de ‘boogie- woogie”, “mambo-jambo” -e “ca- ke-walk’:

corpo di ballo in- glese delle Blue Bell.

anos. E agora compreendemos sagrado; todos os dias nos po­ porque e Ela, a responsavel por rnos como criangas ansiosas... essas mogas •— tao mogas — — Escute: e voce nao tern di- Ela, que como suas' companheiras, ficuldades, as vezes com “elas” ? traz com o seu, o nome do ballet — Nunca. A disciplina e a ba­ de Miss Blue Bell, essa incansa- se da nossa organizagao... e nao

RIOS

TERE AMOROS

inigualavel bailarina classica espanhola

shows ds23hs.eameianoitee¥2

Reserves: 34’7018

— Escute, Joyce, fagamos de E apertando os olhos, como conta que somos velhos amigos: que ela passa em revista as nada de cerimonia, e diga ape­ companheiras: tres de olhos azuis, nas o que quiz'er... duas de olhos verdes e trgs, de

E em cada palavra que pronun- olhos castanhos; quatro louras e eja, cada gesto que esboga ou quatro morenas: JOYCE, JUNE, atitude que assume, mais e mais ANGELA, SHEILA, SHIRLEY, se acentua a personalidade mar- JANE e JOAN. Temperamentos va cante dessa australiana de 26 rios, mais falantes umas, outras

elas exibem costumes cujo bom gosto denuncia a pro- cedencia: e os pequenos detalhes do conjunto, que nos ehamaram

a atengao, sao tambem aponta- dos por Joyce.

— Reparou que no mambo...

— ... todas usam uma cabe- leira identica, preta, ccm duas trangas ?...

Ela sorri e lettuca; entao nao digo mais nada, por certo ja viu que em cada numero...

..— voces todas apresentam o mesmo penteado...

6iA RAINHA

PARA O CATEDRATICO

com

Foto TABLOIDE (Cloretti) — Ginastica pra cabeca ...

Alias tivemos oportunidade de constatar que isso e uma verda- de. ''Tudo anda a tempo e hora, como um mecanismo bem ajus- tado e.. .

— ... exatamente, atalha a “captain”, cada uma conhece o que deve faz'er... e faz...

>iz?r t;ue no

Foto TABL6IDE (Cl^retti da vovo era at3ini...

cheirosas produgoes mexicanas, do genero das “Pecadora”, “Va- gabunda” e outros nomes-xirtga- goes que se podem dar as mulhe- res, quando por tras da eoi- sa esta um produtor esperto:

avido de boas bilheterias.

A rumbera Maria Anronieta Pons, na verdade bem melhor do que a fraquissima bJinon Se,villa, que recentemente esteve no Bra-

00‘0I euoj^od — st exp op

Da vontade de ficar fazendo ffu- fiu dois ou trgs dias em segui- da. Eu ja sabia que a fita prestava, pois tenho longa pra- tica e pelos cartazes expostos a porta do cinema, ja posso ir adiantando minhas impressoes.

Quem vai ao cinema e pr£ se divertir, nao e mesmo ?

Pois esta historia agrada. A homens e a mulheres choronas e

rAmQnfinQc A "IVTorio A nErtnitd q

e upusA e sossojSuj

Uma das lamentaveis e mal Que coisa boa, minha genie !

AO OJiAYi AMXV.WX

“BLUE BELL GIRLS"- EMBA1XATRIZES IBRITANICAS DE RITMO E GRACA

£ Primeira telefonada atende JANE, na segunda falo com JUNE e somente na terceira Qresponde JOYCE, “the captain”, que rios marca uma entrevista no camarim, antes do “show”. •jE entre poles de cremes e pomadas, lapis, ruges e “pan-cakes”, cabeleiras, cartolinhas e pe- rriachos, principia uma conversa com oito encantadoras pequenas de 21 a 26 anos, as “Blue

Miell Girls” e so no dia seguinte termina, numbar, diante de um copo amigo e acolhedor.

E enquanto o piano dolente Lai cantando “TE VOGLIO BE-

”, renovamos a recomendagao vespera, no camarim:

TEXTO DE EDUARDO MOREIRA

mais sisudas, prontas sempre to- das para uma brincadeira.

—- Todas de Londres. Alias, a espera do correio de casa e para nos quase que um ritual

anos. E agora compreendemos sagradd; todos os dias nos po­ porque e Ela, a resporisavel pbr rnos como criangas ansiosas... essas mogas tao mbgas — — Escute: e voce nao tern di- Ela, que como suas' companheiras, ficuldades, as vezes com “elas” ? traz com o seu, o nome do ballet —• Nunca. A disciplina e a ba­ de Miss Blue Bell, essa incansa- se da nossa organizagao... e nao

vel forjadora de bailarinas...

— Conte-nos alguma coisa so- bre Blue Bell, Joyce; o que sig- nifica esse nome ?

—Eapenasonomede uma flor, que ela adotou. No mo­ ment© existem varios grupos cr- ganizados e dirigidos por ela, atuando dois na Italia, um em Paris, um em Bruxelas; a co- reografia, a maior parte das vg- ses e dela tam bem ...

— Mas voces viajam sos ? Sem- pre sos ?

'— Bem, o marido de Miss Blue Bell e o empresario e e quern vein antes da temporada ver si tudo esta em ordem; depois vai- se, deixando-nos, cada uma por

sua conta...
E voz suave, ora um meneio

de cabega $ara ca e para la, um olhar ao piano, ouvido aten- to, vao desfilando impressoes, fa-

tos, coisas, pessoas.

— Faz muito tempo que dan- sam juntas ?

— Neste grupo, ha pouco mais de um ano. Mas ha varias, en­ tre as pequenas, que ja estao ha mais tempo com Miss Blue Bell; eu mesmo, vim de Sidney ha trgs anos.

— E as outras de onde sao ?

e jamais violada...

Foto TABL6IDE (Cloretti) — Si voce ouvisse o comentario dele...

Foto TABLO1DE (Clorelti}' — Pose e so para quem node.

E renovam-se as doses no.s Sim, haviamos visto tudo is­ copos e a conversa prossegue. so. E muito mais: encantou-nos Relembram-se entao perguntas a graga expontanea de cada uma e comentarios da vespera: delas e acima de tudo, o espe­

— Diga uma coisa, como 3810 taculo magnifico do conjuntc, escolhidas as bailarinas ? funcionando como se fosse uma — Bem, embora a sede de Miss so pega, marionetes coloridas, Blue Bell seja em Paris, quase cheias de vida, bailande ao toque

todas elas vem de Londres, on­ magico de mao de artista.
de as vai buscar Miss Blue Bell: London, Sidney, Saint Albans, faz um teste, estatura “fachada” Bridlington, Burminghton, Ips­

e e evidente, o genero de danga wich, Newport, voces podem or- que lhe convem... Alias, quase tu­ gulhar-se das “B’tie Bell Girls”! do e feito em Paris: inclusive as
vestimentas.

— Escute, Joyce, fagamos de E apertando os olhos, como conta que somos velhos amigos: que ela passa em revista as nada de cerimonia, e diga ape­ companheiras: tres de olhos azuis, nas o que quiz'er... duas de olhos verdes e trgs, de

E em cada palavra que pronun- olhos castanhos: quatro louras e cia, cada gesto que esboga ou quatro morenas: JOYCE, JUNE, atitude que assume, mais e mais ANGELA, SHEILA, SHIRLEY, se acentua a personalidade mai;- JANE e JOAN. Temperamentos va cante dessa australiana de 26 rios, mais falantes umas, outras

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Foto TADLOIDE (Cloretti)- — Ginastica pra cabeca ...

Alias tivemos oportunidade de constatar que isso e uma verda- de. ''Tudo anda a. tempo e hora, como um mecanismo bem ajus- tado e.. .

— ... exatamente, atalha a “captain”, cada uma conhece o que deve faz’er... e faz...

dizer... Tanto nos numeros de “boogie- woogie”, “mambo-jambo” e “ca- ke-walk” elas exibem costumes cujo bom gosto denuncia a pro- cedencia: e os pequenos detalhes do conjunto, que nos chamaram

a atengao, sao tambem aponta- dos por Joyce.

— Reparou que no mambo.. .

— ... todas usam uma cabe- leira identica. preta, ccm duas trangas ?. ..

Ela sorri e tetiuca; “entao nao digo mais nada, por certo ja viu que em cada numero...

...— voces todas apresentam o mesmo penteado...

PAGftOOQ

■ Nao estava reconhecendo senhor.^

Isso nao era precise

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“A RAINilA DOMAMBO”

PARA O CATEDRATICO [ PARA O BORBOLETA

Uma das lamentaveis e mal Que coisa boa, minha gente ! cheirosas produgoes mexicanas, Da vontade de ficar fazendo fiu- do genero das “Pecadora”, “Va- fiu dois ou trgs dias em segui- gabunda” e outros nomes-xinga- da. Eu ja sabia que a fita goes que se podem dar as mulhe- prestava, pois tenho longa pra- res, quando por trds da coi- tica e pelos cartazes expostos a sa esta um produtor esperto: porta do cinema, ja posso ir

avido de boas bilheterias. adiantando minhas impressoes.
A rumbera Maria Antonieta Quern vai ao cinema e pi'a se

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Foto -TA-_ “numero”

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DIAGNOSTICS) -r- ' - i X <j j
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Pons, na verdade bem melhor do divertir, nao e mesmo ?

que a fraquissima Ninon Se,villa, Pois esta historia agrada. A que recentemente esteve no Bra­ homens e a mulheres choronas e

sil, e a quern o Presidente lo romanticas. A Maria Antonieta

Centro Brasileiro de Cronistas Ci- Pons, inocentinha de 17 anos, e

nematqgraficos, “do Rio, em nos- vitima de um camarada que li- sa presenga saudou como‘“a maior quida suas pretensoes a casar

artista ja vinda ao Brasil em to- vestida de branco. Mas, grata

dos os tempos” (e nao caiu o te- to da boite “Night and Day”).

de reagir contra a Vida ingrata, vai cantando, cantando, reme- xendo, remexendo e acaba na

Faz o que lhe mandam: remexe altissima situagao social de es- as cadeiras a mais nao poder e trela dos principals cabares da

tocam.

diz as asneirentas falas que lhe capital mexicana.

Sara Garcia, Eduardo Nortega
e outros horriveis stores parti-
cipam do elenco. A diregao de
Ramon Pereda esforga-se tao-so-
mente para conseguir da censura Merece um elogio especial o o grau “improprio ate 18 anos”, jeito como ela remexe as ca­ restrigao que garante uma boa deiras. Da ate medo de que lhe

frequencia ao espetaculo.

Da mesmo do, ver tanto celu- loide posto fora.

acontega o que deu naquele aviao a jacto que se desconjuntou em pleno voo... mas felizmente tu­ do termina bem !

Af ela se vinga: vira mulher fatal e vai jogando peteca corn o coragao dos homens... ate que... e ai comega a melhor

parte da fita... podem ver que e muito boa ’.

SSo Paul3' Segunrfa-feiW, T5 de ^etembroJeJ^SJ^

k Herald Trita»

TRfcS “BROTINHOS” ingleses fizeram furor em Paris: June Wakely, Sheila Masters e Shirby Coombs

AGORA, um “blue” sonotento. lembrando o negro Harlen. por Joan Ccx e Shirby Coombs

LES VARIETES artiste de quei- que notoriete, de# annees 1920 a

MA viagem a Faris e o sonho de muita gente. E, ent um dos programas obrigatorios, antes mesmo do Lc de um retrato ao pe. da torre Eiffel ou visita a catedr

Notre Dame, os turistas querem ver logo e o “Follies!

.ygjfO W03 ‘iwnf ‘PildOlSS ‘oosip o/q -opuijsisui VfSMVdUO uvo ‘n5uvuapii nopiuc

les gens a talents, les nouveaux, ne

sajunjsuj souiijjn sou v^dDI dP

jnjnui,, opwia pudVC woo ‘auuif opuaauaa OUUV)

L'essaim des jolies filles du Lido queTon applaudi ra cette semaine sur la scene du Casino de Marrakech

epoque ne produit plus de « vedet­ tes n fajon 1925, c’est que nos contemporams eminents sont immu­ nises centre le virus^ de la vedetto-

manie ? C'est peut-etre vrai, mais un peu seulement. Comment savoir si ce sont eux qui donnent le ton a 1’epoque, ou bien si c est 1’epocue qui les a faits tels qu ils sont ? Un

sociologue a qui je posais la ques­ tion m’a repondu qu’il fallait voir la I'effet de certaine vague de

« desacralisation » repandue sur no­ tre Occident. J ai obiecte.-. mais me

Z nund opuvssvd jUH D.Y JL 1H D ut°d ‘vpiznpuoo nns opuajuoa OldVIAlO ‘oasip ou ‘a

•oastp op ovaisodsunxj n ‘ajua uipowif. ‘a OIHVWO djad swui

"<D _E

o

Reportqgem de MATOS.PACHECO — Fotogralias de I^ORBERTO ESTEVES — i-E.xdusivos de - UET/MA HORA)

lite, la physionomie ne fussent

ouioa siensuaa ‘sutpoiq

opuu2ai3 ‘seJiansBjq s.

0109 OPUUSUEP SBSOfSUl

anU eza^iaa iai a -mil o a nquiapoa y •una-una o nxwl as-n/ndaMt TUO ULNLVf •cuoa SBIjatUOtUV SBt

piicuee de l equilibre sur une roue. Mais comme Rudy Horn orricie avec le sourire, et sans jamais manquer son coup, on se dit que pour ini tout , qa n est qu'un

eu, des plus faciles. Telle est la jeu, des ]

pairs — et encore ! (Pas un jeune comedicn, pas une jeune co­ medienne qui fasse la carriere du « monstre sacre ».) Et ce n est pas qu’ils aient moins de succes que

ojnaas oujno op sunj
» vzuajovj,na anb vduvp np ouo?n£uqo •

j
ranqon de I’entrainement qui, en leurs livres soient moius gros,

1^61 3P ojqwsps dp

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-uajciB outon ..tuaiuqu, -atna,. OP ..sa^aujjjq sb uia uianb ‘uiaq su -UIBUI sop oiufuiop OI upua.uoouoo uam iod SBuBonquitnuad sb sibu a sapiBq ‘sbquibs uio 1

-eq as raaqum opuEut b.io§b sera ‘oqtuBtn uu o-gs sbi3 ’sttua "BiBd „[iaqania„ SB opuunb •oq raaquiBt *b5i opuntu o opot anbiod opozj sura ‘sasafSut so c jbuppba souiapod sc ap OBO.tod Burn tuoO •oq iBQtj oba sasafSin

-uBoSaidB a opuazip sa ■oq„ ap Bisuouinq o ‘o. SV3INVIIRH SVi WVS SV KO3 SOI OU MV3IJ OVA sass

•pa!H bujn ap s< ptjdi sanboBf soaiW tu ■jquibui ouusstpaido.p < >p bSubp b ‘,(aiSooq„

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•uod„ utun B.red buijoj ma iu}sa uiaAap supoj bSubp ap sorpmsa sou -ui bu ‘ipqanig „ssm„ -njos.i obs -sb5ubp ap aiuaSixa stum op sbui obs .jpqania,, s® ‘oiaiu enb uiaqus sopot ‘Bdo.

ouitviv ov «ianv
•.jpqanta,, op oiati.aS o (0 -boubp |Buopdaaxa Bum

*■ sbui ‘Bpun laqinui bw -OS 9 OBU afOH -fBUOTSSUC -pq aiuapaxa sum jbuji -esuoa ap OBoisodstp b -ns v Bind toj a Aaupi< -seu ‘smzB soqio soiup -oid ap ao£?op Bpun V -snB a ‘,(BttdBO„ oraoa ‘ opA anb ibhixub p d p s ’ ‘opniUOO •IBUOTSSIJO -sa oifB tuoo (ls£aoqs„ so

effaeant toutes traces du travail, cachets moms forts, leur influence banalise dans une certaine mesurc siir la vie du pays moins marquee.

tains maitres en force ou en ^dresse Laure

font expres de s y reprendre a plu- lorme, ou M. Antoine Piiiay! peu- sieurs fois avant de reussir a leur vent se promener dans la rue, sqns

tour. Rudy Horn, lui, c est la vir­ provoquer autour d eux i attrjouper tuosi^ a I'etat pur, presque invisr- ment des curieux. Personne ne les

couplets du Coucou

la meme specialite, n en faisaient A revue du Lido, qui s’ap- pas autant, mais etaient bien plus pelait Rendez-vous, est de- celebres que lui- Les norns de quel­ venue Gala, en nouvelle ver­ ques equilibristes, jongleurs, acro-

sion- La partie fastueusc du bates, de 1 autre apres-guerre, sont

spectacle, a base de « Bluc- encore connus du public habitue des bell Girls »., a ete conservee, ’ fflSSs cirques et du music-hall. Leurs suc-

les « attractions » ont ete changees-

cesseurs, une generation plus tard,

Parmi lesquelles la plus remarqua- tout en reculant encore les limiles

ble est Rudy Horn. Rudy Horn est de 1’impossible, njatteignent pas a

un jeune homme qui, juche sur M“‘‘

j meme renommee. Difficile d ex­ ..

I ter, pour finir, les morceaux de su­ cre et la petite cuiller. Le coup des tasses ainsi empilees sur le sommet du crane

alors que 1 autre apres-guerre en produisait abon- damment. Pas un

sur son pied ,-d--r-o-i-t- f . • • i> •

nonocypcoles.e
ane soucoupe, la projette en l air
et la reqoit sur la tete. Apres, c est domaines les plus divers, ce temp­ le tour de la tasse, et puis de cinq ci ne fabrique plus de vedettes. autres tasses avec autant de soucou-
pes, sans comp-

phquer pourquoi.
On peut observer que dans les

___________ _

par Christian Me^rtl

1940. pas un ecri- s»l vain, pas un hom-
me politique dont la personna-

est classique. On
1’a deja vu faire
au m u s i c-hall
Mais par des artistes campes sur

familieres au grand nombre- Les leurs pieds. Et la prouesse pa- plus importBnts, des leur vivant,

raissait deja etonnante, d adresse avaient leur legende. Aujourd hui.

et de precision. Elle 1 est evi-
demment bien davantage, com- sont reellement connus que de leurs

"leurs deVanciers. que ies tirages ae

la performance. C'est pourquoi cer- ^ais' c‘e’st un‘
’' " ' lait que M- CeciL

ble- » j„ reconnaitra. Il semble d ailleurs qua

je remarque encore, a propos de ce particulier privilege de la rteom-

Rudy Horn, que voici,mettons mee leur soit assez indifferent. Ce vingt ans, des artistes operant dans qui donnerait a croire que si notre

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v V o t / i l Vc i l u U n l l p e u l o i n d e l a

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Mlle Daniele: De­

d u Lido, a quoi il est grand temps de revenir, pour signaler les merites

du marionnettiste Bob Bromley, la bonhomie, un peu lourde, du co­ mique Frank Libuse. la cocassene de sa partenaire Margot Brander et la science de Margie Lee, pati- neuse, science d’autant plus remar- quable qu’elle s’inscrit dans les

dimensions de la plus exigue des patinoires.

T^OUVEAU spectacle au Coucou *■ ’ avec les chansonniers Pierre Cadot, Jean Breton, Andre Rochel, Edmond Meunier, Pierre Still. Ro­ bert Dinel, le caricaturiste Dadzu, les Freres de lait. Les uns et les autres operent, ont opere. opereront encore en d’autres lieux, a la Lune Rousse, a la Tomate, au Dix-Heu- res, aux Deux-Anes- Or il me sem- ble bien qu’au Coucou le niveau des moyens de prcvoquer les nrre

soit un peu au-dessous de ce quit

est a Mon‘^ ...... —o re oue

la meme difference de niveau existe M owiit.y- -yJU.;-. J,, . linnlevard de

suioiu ‘'SsUuoOiIjleBjIildSsUuiI sjnaj ‘xnBAe.il s.ina| suep sjiiiniui xne ‘sjiiBuigetui xne aoido-uid aoiuieiqiutf — '9Z iaOn3TF

-spoipeiBui sap sajjBS sap uaiq r» 1" w-r- -•'tt--- -

----- <
•oud luounod ‘sjuaijed sa| 'saiapoui

sail sa-q| juaiifB-jisassiei ‘aouaSiqfSau jJeBd sdiua) ap ja tuaSie.p sapad ! sanno •(DIP ‘saipjanb sanbsnjq JBd spuoo -6e,n sajnidnu — 'sz ia3H3H3W

-

Paulo, SeguHdu-felru, 75JeSefem bro^J^ Sao

Herald T rim

Virtuoses du Lido

couplets du Coucou

A revue du Lido, qui s’ap- la meme specialite, n en faisaient pelait Rendez-vous, est de- pas autant, mais etaient bien plus venue Gala, en nouvelle ver- celebres que lui- Les noms de quel-

TRES “BROTINHOS” ingleses fizeram furor em, Paris: June Wakely, Sheila Masters e Shirby Coombs

Reportqgem de MATOS.PACHECO — Fotogrofias de NORBERTO ESTEVES — tExclusivos de ULTIMA HORA)

MA viagem a Fans e o sonho de muita gente. E, em um dos programas obrigatorios, antes mesno do Lq de tun retrato ao pe da tone Eiffel ou visita a catedit Notre Dame, os turistas querem ver logo e o “Follies;

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LES VARIETES artiste de quel- que notoriete, des annees 1920 a

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AGORA, um “blue” sonolento. lembrando o negro Harlen, por Joan Ccx e Shirby Coombs

pes, sans comp- [ ter, pour finir, les morceaux de su­ cre et la petite cuiller. Le coup des tasses ainsi

empilees sur le sommet du crane est classique. On l’a deja vu faire au m u s i c-hall

alors que 1’autre apres-guerre en produisait abort- i damment. Pas un

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:pres de s’y reprendre a plu- font expres

lorme, ou M. Antoine Pmay; peu- vent se promener dans la rue; sans provoquer autour d eux i attroupe-

and give ling fan-

de tied 3ar-

om- ,

semaine sur la scene du Casino

I sion- La partie fastueuse du 9^ eon1

un jeune homme qui, juche sur la meme renommee. Difficile d ex- nonocycle. pose sur son pied droit pliquer pourquoi.

.me soucoupe, la projette en l air On peut observer que dans les et la revolt sur la tete. Apres, c’est domaines les plus divers, ce temps- le tour de la tasse, et puis de cinq ci ne fabrique plus de vedettes, autres tasses avec autant de soucou-

,
" 1 ’’ offtcie

pairs
jeune comedien. pas une jeune co­ medienne qui fasse la carriere du « mohstre sacre••'»..)• Et ce n est pas qu'ils aient moins de succes que

avec le sounre, et sans jamais

manquer son coup, on se dit __ __ : ?a n’est qu’un

que pour lui tout

<

la jeu, des plus faciles. Telle est 1-

----- equilibristes, jongleurs, acro-

0. k=o„ ,-U « Rlnr> bates, de 1 autre apres-guerre, sont spe.ctacle. a base de « Bhre-

be.ll Girls ». a ete conservee, rW
les « attractions » ont ete changees.
Parmi lesquelles la plus remarqua- tout en reculant encore les Umiles

ble est Rudy Horn. Rudy Horn est de 1’impossible, n_atteignent pas a

es-ae .leurs livres sdient moins gros. leurs ef far; ant toutes . cachets rn.o’ns forts, leur influence

1’entrainement qui, en Vleurs deVanciers., que/les tirag

ranqon de 1 -•
_ ; traces du travail,

banalise dans une certaine mesure sur la vie du pays moins marquee.

<
la performance. C est pourquoi ccr- Mais c’est un fait que M- Cecil

tains maitres en force ou en adresse Saint Laurent. Mlle Daniele; De­

fois avant de reussir a leur

sieurs i—
tour. Rudy Horn
tuosite a 1’etat pur, presque invisi-

v Horn, lui, c’est la vrr- 1

ment des curieux. Personne reconnaitra. Il semble d ailleurs que ce particulier privilege de la rOnom-

ble.
Je remarque encore.

. rte les

Rudy Horn, que '.z.-.,
vingt ans, des artistes operant dans

mee leur soit assez indifferent. Ce qui donnerait a croire que si notre epoque ne produit plus de « vedet­ tes .» faq.on 1925. c’est que nos contemporams eminents sont immu­ nises contre ie virus de la vedetto- manie ? C’est peut etre vrai, mais un peu seulement. Comment savoir si ce sont eux qui donnent le ton a I’epoque, ou bien si c est 1’epooue qui les a faits tels qu ils sont ? Ln

sociologue a qui je posais la ques­ tion m a repondu qu il fallait voir la 1’effet de certaine vague de

« desacralisation » repandue sur no­ tre Occident. J ai objecte.-. mais me voici un peu loin de la revue du Lido, a quoi il est grand temps de revenir, pour signaler les merites du marionnettiste Bob Bromley, la bonhomie, un peu lourde, du co-

i mique Frank Libuse. la cocasseiie de sa partenaire Margot Brander et la science de Margie Lee, pati- neuse, science d autant plus remar-

; quable qu’elle s inscrit dan®. Jes dimensions de la plus exigue des patinoires. •"

JVOUVEAU spectacle au Coucou ' avec les chansonniers Pierre Cadot, Jean Breton, Andre Rochel,

Edmond Meunier, Pierre Still, Ro­ bert Dinel, le caricaturiste Dadzu, les Freres de lait. Les uns et les autres operent, ont opere,^opereront encore en d’autres lieux, a la Lune Rpusse. a la . 1 ornate, au Dix-Heu- res, aux Deux-Anes- Or il me sem­ ble bien qu’au Coucou le niveau

des moyens de nrevoquer les rires soit un peu au-dessnus de ce qu il est a Mon1- ■ '. -o:re cue la meme difference de ntveau exists entre le public du boulevard de Tcby et celui du boulevard Saint- Martin ? C’est douteux. Les deux sketches, de Robert Rocca et d Ed­ mond Meunier, avec Michele Per- san et Pierre Still, Mado Franc et Pierre Cadot, ne sont pas fameux-

-meux. Heu’-eusement « les Freres de lait », duettistes extremement dynamiaues, sortent, eux, des ornie

res- Et leur succes tew gre qu un oeu de nouve^ute dans le genre n’est pas uour denlaire, du cote de la place de la Republiqu^- Ce qui

me permet d’affirmer que les cban- sonniers susnommes agiraient sage- ment en depoussierant leurs muses,

- a propos de voici, mettons

hlJongiem s

cirques et du music-hall. Leurs sue- cesseurs, une generation plus tara,

par Christian Megrel. 1940. pas un eeri- vain, pas un honl­

ine p o litiq u e

,

dont la personna- lite, la physionomie ne fussent Mais par des artistes campes sur familieres au grand nombre- Les

,

leurs pieds. Et la prouesse pa- plus importants, des leur vivant,

raissait deja etonnante, d adresse avaient leur legende. Aujourd hut.

et de precision. Elle 1 est evi-
detriment bien davantage, com- les gens a talents, les nouvdaux, ne

sont reellement connus que de leurs

*e”e de 1’equilibre sur une roue.

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Mais comme Rudy rlorn

— et encore ! (Pas un

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MA viagem a Paris e o sonho de mnita gente. E, em Pa»isf

Reportqgem de MATOS.PACHECO — FotogrofiaS' de NORBERTO ESTEVES —- ^xclusivts .de ^ULTIMA HORA)

repetimos, em seducSo, em “char­

cuiller. Le c des tasses a empilees sur sommet du c) est classique. 1’a deja vu I au music- Mais par de

leurs pieds. raissait deja et de preci demment bi pi’ouee de 1 <

Mais coma avec le soul manquer so que pour lu jeu, des plu; rancon de 1 effacant tout banalise dan:

la performan tains maltres font expres < sieurs fois a tour. Rudy 1 tuosite a I et

Je remarqr Rudy Horn, vingt ans, d<

um dos programas obrigatorios, antes mesmo do Lqjuivre, | de um retrato ao pe da torre Eiffel ou visita a catedriti de KjJf Notre Dame, os turistas querem ver logo e o “Folliesa^^l

gere”. Foi o Rubem Braga, se nao me engano, quem coiftou que, durante o “Ano Santo”, a brasileirada acumulava indulgencias em Roma, para gasta-las em Paris. E uma boa parte deve mesmo ter ficado no teatro famoso do “Follies Bergere”, famoso desde os tempos dos nossos avos, famoso desde o seculo XIX.

“FRANCESAS” PARA INGLES internaclonal, conhecidas, dis- VER” cutidas e apreciadas, sao as Blue­

me”, nao sao inferiores a nin- E quando chega alguem de bell Girls, uma linda, colecao guem. Ate muito pelo contra-

aridanqas pela Franqa, depois de eiogiar museus e caXedrais, nas rddas bem intimas, comenta com ares falsos, o falso “Don Juan”: .“As mulheres da Franca... Ca- da "pedaco” no “Follies Berge­ re”... Qual Walter Pinto, qual nada. Teatro de revista, so na Franca. Mulher bonita, s6 na Franca”.

Ja disseram que “papagaio come milho, per.iquito leva a fa- ma”. Muito do .cartaz da mu­ lher francesa 6 puro falso car­ taz. Na realidade, as “mulheres francesas” no “Follies Bergere” e do “Lido” quase nunca sao francesas.

Por exefnplo, em Paris, as pe­ quenas mais fabulosas, de fama

de inglesas. At6 os ingleses vAo para Paris... para ver as ingle­ sas. As “Bluebell sao “francesas” so para ingles ver, em Paris, e voltar para a sua ilha, contar nos clubes, que as francesas sAo as tais.

rio... z
QUATRO LOIRAS. QUATRO

“BRUNETTES” “Bluebell” estao no Excel-

sior, fazejado, “show”. Na Eu- ropa conjunto e famoso.

BELDADES INGLESAS TAMBEM atuando permanentemente no PARA OS PAULISTAS “Lido”, tendo feito temporadas

no Follies Bergere”, como atra- Nos ja tivemos a visita de qao O conjunto atua tambem

“girls” portenhas,- no nosso tea- nos “night-clubes” italianos e

tro de revista. Depois, aderimos as francesas, quase todas. falsas francesas, vindas dos quatro cantos da Europa!

Agora, depois de muitos anos, temos aqui, em S5o Paulo, as primeiras “girls” ' inglesas, jus- tamente as famosas “Bluebell” do “Lido” de Paris; E quem pen-

belgas, alternando com as suas
exibicoes em Bruxelas e Roma.
Tern atuado com destaque e brl-
Iho na TV francesa. E tambem
tem danqado, em filmes italianos
e franceses. ENQU

Agora estao 'em Sao Paulo, de­ leitura. pois de uma temporada no Rio,
no Copadabana. Ja sentem «au-

^comeca, June Norfold prefere a Russel. Acreditem se quiserem...

L'essaim des jolies filles du Lido que I’on applaudi ra cette semaine sur la scene du Casino de Marrakech

iBIOk

sa que inglesa tem pe . grande, rosto sardento e corpo desajeitado, que ver a “mostra” britiwwca. Sao rnulhe- ronas deliciosas. alias, raas de corpo bonito, bem feito, bem pro- porcionado. De uma beleza saudavel, mas

K
*

1'

As “Bluebell”, quatro loiras, quatro “brunettes”, sao tidas d>mo as mais bonitas bailarinas da Europa, dancam na Franca, mas foram recrutadas nos estudios de danca classica da velha Inglaterra

dades do Rio, da praia, do sol... let” Jackson, cuja beltza dos com “charme”. com Sao ao todo, oito. Quatro loi­ componentes e sua bravuja, ell- encanto, bem fe-mini- ras, quatro “brunettes”: Jane minava qualquer possibilJade de nas. Que danqdm com Gill, June Norfolk, Joan Cox, concorrencia. “Glrou.” pe'.o mun-

nemo, que vibram com Sheila Masters, Angela Under­ do, tornando-se conheciio em

CAEEZINHO paulista para Shirby. "Como e gostoso!”

llii

Sao Paulo, 2.a-Feira, 15 de Setembro de 1952

um “mambo” 'como wood, June Wakely, Sbirly Coo- todos os paises, em todai as ca- novo grupo e o nome de Bluebell

qualquer latina, mas j s. Mas ficou famoso nos “neons” de mes e. Joyce Dare, a capita. Esta pitais, em todas as cidac

cuja unica diferenpa 6 a unica que nao nasceu na In- um dia, Jackson, seu o>ganiza- Paris. Ate que a guerra...

esta num senso maior glaterra. E australiana, um. lin- dor, resolveu retirar-se, r mo- de disciplina. nas bo­ do, magnifico, delicioso reclame rar numa cabana na aviera.

PREFERENCIA PELAS INGLESAS “Miss” Bluebell 6 inglesa. Mas

ras de ensaio, nas bo­ da mulher da Australia.

Chamou a “capita” do oallet”,
Miss Bluebell e disse ipenas: dm , materia de “ballet”, nao e ehcar
“Tudo terming, aqui”. las 'Ja- “naeionalista”. Contudo, pro- pirito profissional. Contudo, a

ras de espetaculo. Mas,

am os “shows” com alto es-

RAPIDA HISTORIA DO “BLUEBELL BALLET”

Acho que os leitores lucrarlam ckson cometeu o maior ehgano curou, experimentou, testeou um muito mais vendo as “Bluebell”, de sua vida. Nada te:! mlnou. milhao de mulheres para selecio-

sua principal auxiliary que veio ao Brasil, como “capita”, e aus­ traliana. A linda Joyce de pro­ fundos e claros olhos azuis, nas­ ceu em Sidney e foi para a Eu­

junto. Contudo, sabe a curlost- me. Derval, o famoso patron” bonitas, disciplinadas, estudiosas, ropa com a disposicao de conse­

nar as suas beldades. E terminou berto Esteves, do que sabendo ponsabilidade de cohtinfer com achando que o artigo ingles e o alguma coisa da historia. do con- o conjunto, agora com ofeeu no- de melhor qualidade. Mulheres

mesmo em fotografias do Nor- Miss Bluebell chamou a

.

a res-

dade para tudo: Miss Bluebell de “Follies Bergere” corJratou o que levam a serio os ensaios e pertenceu ao arquifamoso “bal-

guir se tornar uma excelente bal- larina profissional. Hoje nao 6 so- mente uma mulher linda, mas tambem uma excepcional danqa- rina para o genero do “Bluebell”. DO .“BALLET” AO MAMBO

Na Europa, todos sabem que. no seu genero, as “Bluebell” sao as bailarinas do mais exigente conjunto de danqas. Sao recru­

tadas por “Miss” Bluebell, na In- glaterra, nos estudios de danca classics. Todas devem estar em absolute forma para uma “pon ta”, apesar de seu repertorio ter uma base popular. indo do "blues” sonolentos agitaQfi1 dos mambos.

•“Miss” Bluebell, ou na sua al­ sencia “Miss” Joyce, obrigam-na; a uma pratica diaria de alguma? boras, Atualmente, elas danqan com a xnesma perfeipao o “cake walk”, o “boogie”, a danca d< leque ou o tropicalissimo mambc

Vestem autenticos Jacques Fat! ou modelos de Nina Ricci.
OS INGLESES VAO FICAR BO QUIABERTOS COM AS SAM

BISTAS BRITANICAS
Vao Gogo, o humorista de "Co- nicio”, vive dizendo e apregoan-

do que os ingleses vao ficar bo quiabertos com uma porcao de coisas. Nos podemos vaticinar que nao s6 os ingleses, mas todo □ mundo, porque todo o mundo vai a Franga, tambem ficaiA bo- quiaberto quando as “Bluebell’' voltarem para Paris, Elas sfto doutoras em mambo, mas agora estfio imaginando tambem se ba- charelarem em sambas, ba ides e frevos. Jamais as pemambucanas esperaram por uma concorrencia britanica no dominio dos mara- catus. Pois bem, quern, viu as loiras e “brfinettes” ' do “Blue- bell” ‘mainbarem” como auten- ticas Marias Antopietas Pons, pode acredrtar e ter certeza que vamos ter inglesas danqando com as me.lhores brasileiras, glngando com as cabrochas, eensuals como nlnguem.

EGUEM pod'e re- s stir ao sorriso de Sheila Masters?

Duvidamos senhores leitores

AS MAIS BELA mulheres da Franca sao... inglesas, como aiamorosissima Sheila Masters

JANE GILL prepara-se para o can-can. A calcinha i o modelo classic® c cbrigatari® da danca que caracteriza a Paris do outro seculo

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WISS MARGARET KELLY7who runs a troupe of English dan­ cers here, was surprised by a Lon- . den announcement yesterday that “Paris showgirls, dancing at the Lido, will be seen in British TV in

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le nouveau spectacle du Lido

E dois a 1’obligeance de Maurice Tillier d’avoir pu assister au nouveau specta­ cle-revue du Lido. Car bien

qu’etant « charge » de la criti que-cabaret, je n’ai recu aucune invitation. Simple omission, a moins encore qu’il me soit tenu

rigueur de n’avoir pas tout a fait trouve a mon gout la revue de 1’Empire « Plein-feu » dont le co-auteur n’est rien moins que M. Pierre-Louis Guerin, di

recteur du Lido.

**

« Rendezvous » se compose de deux parties d un caractere nettement tranche. On assiste, en premier, a une serje de bal­ lets avec les « Blues Bell Girls », ayant pour theme le « Rendez­ vous » qu’il soit amoureux, plu vieux oir printanier.

La fin de cet important pro­ gramme est compose d’uh excel­ lent numero-jongleur et se de- roule, ensuite, sur une piste qui voit 1’honnete exhibition de la patineuse Margie Lee.

*

Je confcsse n'avoir pas tres bien salsi I’esprit qui preside a « Rendez vous ».

Spectacle « americain », avec des artistes du nu, a-t-on voulu charmer nos hotes etrangers, faire en sorte qu’ils ne se trou-

vent pas depayses ?
Ou bien veut-on montrer aux

Franqais ce qui est une revue USA ?

**

Dans les deux cas I’entreprise me parait compromise. Encore que les efforts deployes par M

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JLe Glaoui a invite la troupe du Lido, emmenee
par Pierre-Louis Guerin, a presenter son spectacle a ARIS LA NUIT ('inauguration du nouveau casino de Marrakech. Les
Blue Bell Girls ont pris des lecons des danseuses berberes.

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Margie Lee

24. M. Marcel Marceau and intomime company will give ening performances, including itiful playlet called “Le Man-

by Gogol, and “Pierrot de nartre.” M. Marceau studied mime under Jean Louis Bar- and has the best mime com- in France.

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1 exhibition ne lui a pas sum. Le soir meme le grano-pere vuianr se rena uu apecracie
execute le French-cancan avec les Blue-Bell girls. A 2 h. du matin, il est enfin couche vd - vsonvd - vsowvd - vs'w

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qu’etant « charge » de la criti que-cabaret, je n’ai requ aucune invitation. Simple omission, a moins encore qu il me soit tenu rigueur de n’avoir pas tout a fait trouve a mon gout la revue de 1’Empire « Plein-feu » dont

le co-auteur n’est rien moins que M. Pierre-Louis Guerin, di recteur du Lido.

« Rendez-vous » se compose de deux parties d un caractere nettement tranche. On assiste, en premier, a une serie de bal­ lets avec les « Blues Bell Girls », ayant pour theme le « Rendez­ vous » qu’il soit amoureux, plu vieux ou printanier.

La fin de cet important pro­ gramme est compose d’un excel­ lent numero-jongleur et se de- roule, ensuite, sur une piste qui voit 1’honnete exhibition de la patineuse Margie Lee.

**

Je confesse n'avoir pas tres bien saisi 1’esprit qui preside a « Rendez vous ».

Spectacle « americain », avec des artistes du nu, a-t-on voulu charmer nos hotes etrangers, faire en sorte qu’ils ne se trou- vent pas depayses ?

Ou bien veut-on montrer aux Franqais ce qui est une revue USA ?

Dans les deux cas Fentreprise me parait compromise. Encore que les efforts deployes par M. Pierre Louis Guerin soient di- gnes deloges il y a, dans le genre, largement mieux la-bas. Pour les spectateurs de Franve et de Navarre je gage que « Rendez-vous » ne leur appor

tera rien de saillant. Tout est ici somptueusement et monoto- nement classique.

JLe Glaoui a invite la troupe du Lido, emmenee par Pierre-Louis Guerin, a presenter son spectacle a ('inauguration du nouveau casino de Marrakech. Les

Blue Bell Girls ont pris des iecons des danseuses berberes.

DAILY MAIL

>6,. Rue du Sentier

M ISS MARGARET KELLY* who runs a troupe of English dan­ cers here, was surprised by a Lon­ don announcement yesterday that “ Paris showgirls, dancing at the Lido, will be seen in British TV in

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“ There will be no cause for

blushes when Londoners view my dancers in the direct link-up from Paris on the night of July 14,” she

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cette copieuse revue les noms ale proclamer cette ravissante vxxnuiv la revue « Rendez vous » au Lido : Taille iont le buste et les jambes sont moulees

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de Boh Bromley, marionnettiste Ians un filet. Fran<?oise Martin, qui a 24 d pour 96 cm. de tour de poitrine.

de grande clase qui fait vivre, ins, parfois de fa9011 cmouvante, ses marionnettes ; F. Libuse que

1 on voit d’abord en maitre d’hd tel fantaisiste,. dans 1'immense salle du Lido, commettant gaffe sur gaffe avec un superbe sang- E’did. Il joue si bien le jeu qu'il faut s’y prendre a deux fois

pour decouvrir la supcreherie ! Enfin, Rudy Horn, jongleur dans Ja meilleure tradition et

qui innove par sa vitesse ex- ceptionnelle.

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scene with real water coming down from the ceiling. M. Guerin and M. Fraday, the producers, have

kept the rain and added a new ele- ment—ice.

The two men have spent over a million francs to install an ice rink, and they only use it for two numbers. Miss Margie Lee, a pretty American girl, is starred in the ice

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The other acts, in order of their HHI importance, are a spectacular Ger-

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who balances six cups and saucers on his head while riding a unicycle; Frank Libuse, an old-time Ameri- ballet des « Blpe-, Bell » debarquerent un matin de can comedian whose act is full of Elies eurent pour premiere mission de lever la jamb slapstick laughs. Mr. Libuse is dence a 1’inauguration du Casino. Puis, apres une rej also on before the show starts, play- tion privee devant le Pacha, elles visiterent la ville. ling the part of a waiter who wan- gardes veillaient. Chacune valait la peine d’etre «l ders around the tables annoying the guests. If you’re on to the gag this

is the funniest part of his act. Bob BTomley and his marion­ ettes, who have played at the Lido

before, get one of the largest hands, and for a change the club has a first-class singei; in Johnny Battles.

We have always claimed, and we’ll still stick by it, that the
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The show starts at 11:30, and
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a little after one, finishes at 1:45. Montmartre.” M- Marceau studied

The Lido has a 2.000-franc min­
imum beverage charge per person, pantomime under Jean Louis Bar­

but in value received it is far rault and has the best mime com-

superior to any other nightclub show in town.

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This week’s Left Bank recom­ mendation is Les Fontaines des Quatre Saisons, at 59 Rue de Gre­ nelle. The club, which has slight­ ly less smoke than most Left Bank cabarets, has one of the best shows on the other side of the river.

We think you’ll like the pan­ tomime group of Etienne Decroux. a singing trio (who call themselves Les Garcons de la Rue, and the Grenier-Hussenot troupe, probably one of the best small dramatic companies in France. All the enter­ tainment is visual and extremely funny.

The Quatre Saisons, like most of the clubs on the Left Bank, char­ ges an initiation fee of 1.000 francs which is presum^^f^

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The two men have spent over a million francs to install an ice rink, and they only use it for two numbers. Miss Margie Lee, a pretty

American girl, is starred in the ice numbers and does an amazing job on the rink, which is slightly larger than an ice cube.

The other acts, in order of their importance, are a spectacular Ger­ man juggler named Rudy Horn who balances six cups and saucers

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guests. If you’re on to the gag this is the funniest part of his act.

Bob Bromley and his marion­ ettes, who have played at the Lido before, get one of the largest hands, and for a change the club has a

first-class singev in Johnny Battles. We have always claimed, and we’ll still stick by it, that the Blj^gbell

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the Lido mannequins comprise the most beautiful chorus line in Paris.

Margie Lee

Son exhibition ne iui a pas suffi. Le soir meme le grand-pere volant se rend au Spectacle et execute le French-cancan avec les Blue-Bell girls. A 2 h. du matin, i! est enfin couche

The show starts at 11:30, and June 24. M. Marcel Marceau and reservations are necessary. The his pantomime company will give first part of the show lasts' until six evening performances, including

12:45, and the second, which begins a beautiful playlet called “Le Man- a little after one, finishes at 1:45. teau,” by Gogol, and “Pierrot de The Lido has a 2.000-franc min­ Montmartre.” M. Marceau studied imum beverage charge per person, pantomime under Jean Louis Bar­ but in value received it is far rault and has the best mime com­

superior to any other nightclub pany in France. show in town.

**»

This week’s Left Bank recom­ mendation is Les Fontaines des Quatre Saisons, at 59 Rue de Gre­ nelle. The club, which has slight­ ly less smoke than most Left Bank cabarets, has one of the best shows

on the other side of the river.
We think you’ll like the pan­ tomime group of Etienne Decroux, a singing trio who call themselves Les Garcons de la Rue, and the Grenier-Hussenot troupe, probably one of the best small dramatic companies in France. All the enter­ tainment is visual and extremely

funny.
The Quatre Saisons, like most of

the clubs on the Left Bank, char­ ges an initiation fee of 1,000 francs which is presumably good for a year. But only one membership is needed for the entire party.

Drinks are reasonable. The show starts at 11:15 and continues until two with slight pauses for dancing.

**«

Dick Edwards, of the Ringside, has brought over a new singer ■ from America named Sydell Rob­ bins. The Ringside is one of the later American hangouts in Paris.. . Jean Parks, a tall Negro girl who used to have her own all-girl or­ chestra, has opened a nightclub at 29 Rue du Colisee in the cellar of an Arabian restaurant. Miss Parks is using Aaron Bridgers at the piano and singers Quentin Foster and Lobo Nocho. The club is open all night and gets many of the entertainers from other clubs that close early.

The first night trotting races in France will be held at Vincennes riday evening ... The New York City Ballet will continue its record­ breaking engagement at the Thea­

tre des Champs-Elysees, until June 5. The ballet company is conceded to be the finest one to appear in urope this year, and Berlin gov- rnment officials have asked them

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Imprensa Brasileira Ltda.

FESE JORNAL

de Jornais de todo o Brasil Dlicidade especialisada
,»r de Toledo N.° 83 - 2.° and.

21 — Fones 35-1493 e 35-2699 SAO PAULO

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6, Faubourg Montmartre - IX6 j

TX endez-Vous... Quel meilleur titre pour une re ’
A annee la nouvelle production de ce cilfebie cabar < des Chains
n’est-elle pa’s un « rendez-vous » avec le luxe, la grfice et le goftit de Paris,, tout en apportant la consecration de ’ capltale & quelques-unes des plus prodigieuses attractions internationales du moment ?
‘ « Gala >, version 1952 de « Renaez-Vous », en poursuit done 1 eblouis- sante s6rie, en abattant une carte maitresse 4 chacun de ses tableaux, les uns somntueux avec grace, les autres brillants avec esprit, tandis que sintercalent

ULTIMA HORA Sao Paulo (Capital)

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L’am ore si ch ia ma Bluebell

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Eleanor Hadden delle Blue­ bell Girls sposera un medi­ co italiano in primavera. E’ scozzese, ha 20 anni e si dichiara felice di vivere in Italia. L e brave ragazze Bluebell sognano 1’amore, ma un amore fatto di casa e di figli, un amore senza

scosse e senza avventure

entre ces scenes & grand spectacle de sensationnels « num6ros » de varietes, aiTxnnels le nublic fait un triomphe nitrite.

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' %est ainsi que le grand prix du comique va a Frank Libuse qui, avec

nartenaire Margot Brander, se livre a| des intermedes et a des faceties irrMistibles le grand prix de la fantaisie aux e-tourdissantes marionnettes de Bob ' Bromley, le grand prix de 1’adresse au jeune et prodigieux jongleur Rudy Horn aussi adroit de la tete que des mains. Quant a la piste de glace (clou du spectacle), elle couronne la grace aerienne de Margie Lee, patineuse em^rite et de son partenaire Dick Price, ainsi que du ballet des Bell Girls et’des Arden Fletcher, dont 1’admirable ensemble se prodigue par ailleurs dans d’autres tableaux au cours des deux spectacles differents qui se succfedent au programme, accompagn6s des trois prestigieux orchestres du Lido.

Et mettons hors-concours le grand-maitre de ce festival, Pierre-Louis Guerin qui en est le magistral ordonnateur, sans oublier ses prCcieux colla- borateurs panmi lesquels le co-producteur Rene Fraday, les chor^graphes Donn Arden et Ron Fletcher, et le directeur de la musique Rend Leroux.

•-I

Nouvelle version de RENDEZ-VOUS

endez-Vous... what better title for a review at the Lido ? Each year the

Knew production at this celebrated cabaret on the Champs-Elysees, is
it not a rendez-vous with quality, the grace and good taste of Pans, bringing several nrodiaious attractions, internationally famous at the moment to the greater prestige of the capital. « Gala » the 1952 version of ^ Rendez­ vous » in continuing this lively series, tops the bill with each of its scenes

and tableaux some gracefully sumptious, others spiritedly brilliant while intervosed between the set pieces are sensational variety acts which gain a well merited success with the public. The prize for comedy goes to Frank Libuse who with his partner Margot Brander, have nume­ rous irresistible facets, the prize far fantasy goes to the touching ma­ rionettes of Bob Bromley, the prize for skill goes to the young and incredible

inaaler Rudu Horn, as clever with his head as with his hands, As for the ice rink (the key to the spectacle), this crowns the aerial grace of Margie Lee, a skater of great m&rit and her partner Dick Price, while the Bluebell Girls ballet and the Arden Fletcher dancers form admirable ensembles in the various tableaux tn the two programmes which follow each other in the evening’s entertainment together with the three prodigious Lido orchestras.

In aivinaI IfuULllI .h■IoVUnlotZluArl t‘oV the br-i-l--l--i-a----n---t -m----a---ster o--f this show Pterre-Lonis Guirin, one must not forget his collaborators among whom are his copro- ducer Reni Fraday, the choreographers Don Arden and Don Fletcher, and the musical director Rend Leroux.

CONFIE A ADMINISTRATED Di SEUS BENS A CIA. BANDEIRANTES DE INVESTIMENTOS

La troupe amdricaine « The Kbelles Girls », qui vient de iner sa triomphale tournee en Europe, au Lido de Paris, a

regagnd I’Amerique.
Voici les membres de cette

troupe au moment de leur em- barquement it bord de I'avion de la « Panair do Brasil ».

THE SCANDINAVIAN TIMES f

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se encontram em Sdo Paulo, desde. ontem, as gne^ntadoras bailarinas componentes do

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! "Blue Bell Girls Ballet”, que tanto suceslo fiterant nos palcos da Europa e que estreardo

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Excelsior,

No cliche, vemos as graciosas "Blue Bell ^^sembarque em Congonhas»

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FI7IGHT of Paris’ most beautiful JL* BM^beil Girls, who usually dahceat the Lido, flew off yester­

day evening oh their first trip to Rio de Janeiro, where they have a four-month engagement at the Cop_a_c_a_b_a_n_d_.

Tout le Lido

va s’envoler

pour Marrakech

« L’operation Marrakech est fixfee au 27 novembre. »

Get ordre de Pierre Louis-Gue­ rin, le fougueux directeur du Lido, a mis ses collaborateurs en effervescence. L’operation specta- culaire qu’il preparait dans le plus grand secret a en effet reussi. Le 27 novembre, deux Constella­ tions d’Air France emporteront vers le Maroc la troupe entiere du Lido, ses danseurs, ses costu­ mes, ses machinistes et P. Louis- Guerin lui-meme.

Pendant trois jours, la revue du Lido inaugurera a Marrakech les nouveaux casinos de la ville, les plus somptueux d’Afrique. C’est une inauguration qui cou- tera environ quinze millions & ses promoteurs.

Le pacha de Marrakech a re- tarde son depart pour 1’O.N.U. — ou il va dfefendre la France — pour assister au spectacle. Mais ni lui ni aucun de ses compatrio- tes ne verront de « nus ». Res- pectueux de la loi coranique, P. Louis-Guerin a — legerement — habille ses ballerines.

Le Lido restera haturellement ouvert pendant les quatre jours du voyage avec sa revue sur glace et un programme d’attractions specials que Pierre Louis-Guerin

gatp^’encore secretes. ---------:--------- ----------

Reservas: 34-7018

“THE BLUE BELL GIRLS”

BOITES

ARPEGE -^Na “Boite”, — Haul Dubois e suas “Golden Girls — no Bar Judith Kennez — Ate raeia-

noite.
EXSELS1OR — “Blue Bell Girls '

e ps 4 Azes e um Coringa — Baila- ririai Tereza Amdros ‘Shows” As

iljbo e 1:30 horas.
LOR® — “Pedro V argas” —

11:30 e 1:30 horas.
O A S I S — “ T- - - - r - - i - o- - - l o- - s P r i n c i p e s ’

Alba y Eduardo, dan?arinos interna-

«„l.--------------Ac. 11-^n a vsn hs. donais — “shows” as 11:30 e 1:30 hs.

MARROCGS — “Roberto Arriem cantor — “Los Piconeros” conjunto vocal — Orquestra Tinica de Ricardo M alerbai.

O.K. — “Rozita Dias” interprete de me’odias espanholas — Horacio Du­ val, imitador — Ballet Miramar Tobias Troisi e sua Tipica — J.

iFranga e Orquestra — “shows” du- rante toda a noite.

^ANCHINHO DO ALVARENGA —

"Show” e Variedades.
ST. GERMAINS — Freddy e seu

eonjurito — Todas as noites “show” e variedades.

"The Blue Bell Girls"

A Boits Excelsior estu ctpresentanclo 0 maior show” da cidade com grandes cartases. The Blue Bell Girls, com oit) lindas garotas, elegan- temente vestidas pelos conhecidos costureiros le Petris Jacques Fath e Nina Ricci. Na foto, as Blue Bell Girls, quandi apresentavam um bai- iqdn de t>eu variado repertTif).

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P ARIS

CUTIES, A LA

ANGLAISE

ed how she finds working with the other dancers, the Dutch girl, Daisy Leenart, replies:

ferred her a job. “Of course”, she declares, “I jumped at the chance to join the Bluebells, although it meant the end of a developing romance with a Brazilian diplomat”.

BLUEBELLS, from left: (standing) Miranda Sweet, Wendy Cooper, Jean Dell, Treece Dickinson, Ann Hancock, Daisy Leenart, (kneeling) Diana Coulson and Enid Mills.

Led by their Australian captain, eldest and most popular night-

Miss Joyce Dare, they took—heat 5pOfs js currently featuring one

While the girls have all been

of English dancers to appear there.. „
Most of the girls are “ extfemelyknown Bluebell Girls from the

HE Stockholm restaurant Berns, one of the North’s

Paris and Las Vegas, as well as Stockholm.

Although the troupe is from Paris, their leader, Miss Enid

“It couldn’t be nicer. The re­
costumes with them. Until now, )£ the oldest and most Popular Mills, explains that none of putation the English have for least two years, some of them

th© Copacabana had favoured attractions in the entertain- the girls is French. “First of being clannish certainly doesn’t
Erazilian or American girls. Thement world: beautiful dancing all”, she says, “our girls must apply to the girls. Since none have had other jobs in the past.

Bluebells will be the first troupegiris< jn case the well- be tall, and there just aren’t any of the girls is perfectly fluent in Miranda Sweet holds the re­

wave or not—five huge crates of ’ . , , “ , . dancing professionally for at

,,
bld age bracket, but they are not To be a Bluebell is the goal find French girls simply don’t lish.

pretty” and in the 20 or 21-year-Lido in Paris.

Dutch, it has given me an op­ portunity to polish up my Eng­

whirried about Latin lovers. QB^of many a dancer; not only does have the discipline necessary n U lX mean money, but also pres- for the Bluebells .A French girl Paris. Our rules are always tc tige. At the moment, different just couldn’t stand the pace”.

June Wakeley, uma das atra- entes bailarinas do famoso bale moderno “The Blue Bell Girls”, cuja estreia esta mar- cada para a proxima terqa-fei- ra na “Boite” Excelsior, em sua Temporada de Bailados de Pri- mavpra,.

leave the club straightaway afte groups of Bluebell Girls are ap- our numbers. In fact, ivc have pearing in Cannes, Birmingham, reputation for that.”

Of the girls at Berns, seven are English and one Dutch. Ask­

other show, was seen by the manager of the troupe who of-

In June, the girls leave Berns for Oslo.

tall French girls. But secondly, and more importantly, we find

cord for variety. “Before I be­ came a dancer”, she remem­ bers, “I worked at one time aS

Most of the girls auditioned a secretary, waitress, dishwash­

for the Bluebells, but Treece er, postal clerk, noodle packer,

Dickinson, while dancing in an- and a racing car driver.

datlce at day even Rio de Js

four-mont Copacaba

Led by Miss Joy wave or costumes the Cop Brazilian Bluebells of Ehgiist

Most of pretty” a old age t worried a of thein never go Paris. C leave the our nuxilJ feputatioi

Shirley Coombes,
atraentes bailarinas do famosc bale moderno “The Blue Bell Girls”, cuja estreia esta marca­

June Norfolk, uma das atra­ entes bailarinas do famoso bale, moderno “The Blue Bell Guls .

ANGELA UNDERWOOD, uma das atraentes bailarinas do famoso ballet moderno

TEMPORADA DE BAILADOS DA PRIMAVERA] NA BOITE EXCELSIOR

b tapreim Brasileira Ltd®. ITESE JORNAL

de Jornais de todo o Brasil

ubhcidade especialisada

j^r de Toledo N.° 83 - 2.° and..

e 21 — Fones 35-1493 e 35-2699 SAO PAULO

Milano-serq.
Uiovedi 21 - Venerdi 22 Febbraio 1952

AL TEATRO NUOVO Alta tensione

Un successo veramente note- ; vole ha avuto ieri sera la rivi­ sta « Alta tensione» presentata da Billi e Riva. Dopo le tristi

i lungaggini e sdolcinature cui ci aveva costretto Galdieri la sera prima, eravamo entrati in sala con la certezza di assistere a un altro dei soliti melensi spetta- > coli di rivista. Ci aspettavamo ; ancora rievocazioni romantiche, , commemorazioni di Chopin e di Gozzano, e invece abbiamo tro- vato una cosa ormai insolita: una rivista piena di brio e di­ vertente, ma non divertente sol- tanto quando ci sono i comici in scena, ma per merito del co- pione. Marches! e Metz, gli au­ tori, questa volta 1’hanno azzec- cata e il merito del successo e anche loro oltre che di Billi

e Riva i quali si sono cos! af- fiatati insieme da potersi con- siderare la migliore coppia co­ mica che ci sia. Insieme rendo- no dieci volte di pi£i di quanto rendevano da soli e hanno tro- vato un loro stile. 11 copione, 1’abbiamo detto, e buono: ci e piaciuto soprattutto il fatto che non e’erano le solite scene sfarzose e rievocative: si pud ottenere un successo maggiore e divertire di pi'fi con un balletto come quello dedicate alia nipo- te di Al Capone. Ed d molto pift

: adatto al nostro gusto di spet-

Com a chegada da primavera em setembro, a Boite Excel-

due spettacoli d’eccezione, due av- duto e corretto. Giusto, la Tornese, le graziose venimenti che confermano come la < Alta tensione» doveva nasce- Sciutti e Correnti e soprattutto nostra rivista sia in ascesa rispet­ re dalla formula delle coppie Bil- ile atomiche sorelline D’Almar. to alle passate stagioni. Se Dio li e Riva, rivelatisi lo scorso an­ C’& persino un brivido col Trio vuole questa rivista ha ritrovato no in un felice abbinamento prl- Waro-Asti, brivido che le donne i suoi organizzatori, i suoi autorl, ma radiofonico, poi cinematogra- di casa sentiranno piu acuto per i suoi comic! i quali hanno com- fico, si erano imposti con Gio- via di una sensazionale attrazio- preso che, oltre allo sforzo coreo- vannini e Garinei i quali quest’an­ ne a base di piatti. Il tutto di- grafico e scenografico, bisogna far no parlavano dl « Trisarca » da retto dal mago Rudi Bauer e agi­ divertire la gente, far ridere e far seguire alia «Bisarca». Ma tato nello squisito cocktail musi­ commuovere con materia intelli- si prefer! mutare copione e ci si cale di Kramer.

P. f.

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Giovedi 21 febbraio 1951

da finora. Le musiche, poi, era­ no dinette mirabilmente da Kramer.

Anche il complesso era otti- mo. Ottime le ballerine inglesi, ; tutte belle ragazze: quest’anno Billi e Riva hanno le piCt belle I ragazze della rivista. Anche le soubrettine italiane sono belle, da Flora Medini a Franca D’Al­

ma, da Joie Sciutti a Jana Cor- rent! (le due piccoline che si ri- velarono con Parenti in «Sette giorm a Milano*). Flora Medi-

FUniti

Giovedi 21 febbraio 1952

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Successo di “Alta tensione,,

Ricordo che, tempo fa, in una riunione di gente del Teatro, al- la Casa della Cultura, Furlanet- to, per fare un complimento a Remigio Paone, lo chiamo « ma­

go della Rivista» o qualche co­ sa di simile; e Paone, facendo- gli osservare che la sua maggio­ re attivita era nei campo della

prosa, mostro quasi di esserse- la avuta a male del complimen­ to. Io trovo che Paone aveva tor- to. Se anche altre cure sono piu elevate e piu gravi, egli non deve, fra le sue attivitd omniteatrali,

sottovalutare quella di rivista. Se pur non vogliamo parlare di ma-

gia, egli e, senza dubbio, un sa- pientissimo alchimista. La rivi­ sta non ha, come la commedia, uno schema di ruoli predestinati:

| bisogna trovare una formula, voL ta per volta; e tutto sta It: nella indovinarla la formula, sapienza alchimistica, quindi; nella quale Paone non sbaglia mai. E questa di Billi-Riva e apparsa una for­ mula quanto mai felice. La cop­ pia comica e perfettamente equi- librata; Billi eccelle particolar- mente nei canto; Riva si distin­ gue di piu nella recitazione; si

integrano; e la comune parlata romanesca li fonde. Monique Thi­ baut e sbarazzina, intelligente, femminilmente penetrante; e lo accento esotico non e ha danno della dizione, che e nitida e sua-

moX bauT T temP°rada de bailad0S’

«ntando o fl

moso ballet moderno “The Blue Bell Girls”, considerado urn dos mais expressivos existentes no genero.

Este magnifico conjunto de oito jovens bailarinas inglesas -7deapZS imtPreriSSiOn°U 0 pubIico mai* exigente da Europa

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gente e originale, senza volgarita affidb alia genialita di Marches!

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dade Luz, por mais de um ano e meio.

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° marcad0 verdadeiro exito em sua carreira pro]on^ar a Sua temporada na Boite LIDO, na Ci-

atraentes bailarinas do famo- so ballet moderno “The Blue Bell Giris”, cuja estr^ia esta marcada para a proxima ter-

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RIVISTA TEATRO NUOVO

Alta tensione

Un bel suceesso ha ottenuto ieri sera, al Nuovo, Alta tensione, la

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“THE BLUE BELL GIRLS”

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una gamma di toni ed espressioni in cui si dimostrano abilissimi.

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ULTIMO ARRIVO

ad alia tensione

THE BLUE BElX'toLS

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sima politica. sai spontanea. Fa contrasto con Al di fuori di ogni confronto e la linea delle Bluebell, che sem- per ultimo a Milano. Il pub- superando la situazione contingen- brano uscite dalle .copertine di blico ha gia visto tutto il restoe, di una felice serie di debutti « Esquire » e la cui armonica abi- il buono e il cattivo, le trovate, precedent!, «Alta tensione » ha tllfS S stata sagacemente adoprata le idee, 1 balli, i numeri. E co- elettrizzato e fatto scintille. E’ dalla coreografa Gisa Geert con mincia a far conti con 1’aria uscita dalla centrale di Remigio ricchezza di estro nei passi, nelle di stilare classifiche. E’ spettato Paone 11 quale 6 riuscito ormai movenze, nei quadri che sorgo- a Bill! e Riva chiudere i debutti a creare uno stile «Errepi» ele­ no tra le scene e 1 costumi del della piccola ribalta sulla esigen- gante, moderno, satirico, spumeg- francese Post. (La realizzazione te « piazza » di Milano: ultimi, sia giante. Se d vero, come ha detto dei modelli d di Annamaria in pure di 24 ore rispetto a Dappor- qualcuno, che questo stile rimane gran parte, ma non mancano toc-

to, il penultimo che aveva cono- anche se autori e coreografi cam- chi raffinati della Curiel).

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e dosati accenni della sfruttatis- che nei frattempo aveva ripreso la collaborazione con quel lepido

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Con Bill! e Riva, tutta una se­ rie di valorosi collaborator!: dalla ottima Renata Negri, disinvolta e divertente come sempre, ql bal- letto delle << Bluebell’s » con le sue \ affesemanti. e yeramente brave ra- gfigze; da Monique Thibaut che — a quanto dice la presentazione •— Remigio Paone ha avuto il merito di strappare a concorrenti impre­ sari americani, e che svolge in i Alta tensione una parte preponde-!

rante con le sue affascinanti can- i

zoni, a Mel Martin: alia coppia di danzatori negri Marie Jean Fran-; gois e Benjamin Turpin e infine a tutti gli altri che fanno contor- no. Ben indovinata la regia di Marcello Marches!, ottimamente coadiuvato dalle coreografie di Gi­ sa Geert.

Ai pregi della rivista, ha rispo- sto 1’approvazione del pubblico che ha chiamato piu volte alia ri­ balta 1 singoli attori e 1’intiera compagnia nei finale, dimostran- do cos! di gradire lo spettacolo.

Questa sera iniziano le repliche.

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jMetz con cui aveva lavorato per molti anni in passato. Il tema era quello dell’attualita, con le osses- sioni del giorno, le manie, le ten­ sion!. Formula semplice ma con una chiave pronta: la comicita a battuta rapida, discorsiva, serra- ta della coppia Billi-Riva. La sce- netta giocata su pochi element!. I due sono ora ancor piti afflata- ti e si permettono di affrontare anche I’umorismo polemico con

DIARIO DA NOITE Sao Paulo (Capital)

01

COMMOM EOJMBAEDO Milano, 21-22 feBKralo T952

BILLI E RIVA ELETTBlZZbTI AL 1VU0V0

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Lra a proxima terqa- I cuia r^XiiS teSa-trirn fpira Pna Bolte Excelsior, em

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NON e cosa facile per uno spet- tacolo di rivista « passare »

sciuto una specie di trionfo. biano (e cib significa che 6 uno C’fe un pizzico di colore con i

stile azzeccato), noi aggiungeremo corp! di avorio della Francois e

Ma la cronaca e la critica insie- una nostra considerazione. Con di Turpin, un tocco fantasista con

tatori di rivista una parata di Duke Ellington che una parata

me vogliono registrare la chiusu- Paone 6 tornato « Za-bum » rive- Mel Martin, molto pepe con la San ra del grand! esordi 1951-52 con

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non all’altezza dello spettacolo: ' rivista di Marches! e Metz messa

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“The Blue Bell Girls’’, cuja na “Boite” Excelsior, em sua cuia estreia esta marcada para estreia estd marcada para a

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Temporada de Primavera.

a proxima terga-feira na Boi­ te” Excelsior, em sua Tempora­ da de Primavera.

proxima terga-feira na Boite Excelsior, em sua Temporada de Primavera.

quello dei due Bitonti) essi non
negano respiro alia vena della in scena dagli spettacoli «Errepi».

spigliata Renata Negri, ormai si­ gnora in questo genere, e dell’ot- timo Bettarini, passato per la pri- ma volta dalla prosa alia rivista col peso della sua personallta. Ol­ tre la vivace Dei, il positive Rizzi

Un successo per la verita merita- to, e, sia subito detto, soprattutto per merito dei principal! protago­ nist! Riccardo Bill! e Mario Riva. La comicita di quest! due anziani attori della rivista, si giova infat- ti di una vena tutta propria e in-

(altro esordio proveniente dalla solita, che anzicche indulgere alia

prosa), il valido Provvedi, va se- facile risata, si costruisce sulla sa-

gnalata la felice conferma della , tira e sulla parodia; cos! che ne

Medini. Gia lo scorso anno se- nasce uno spettacolo ben conge- gnalammo le possibility nella ca- gnato attorno ad un precise con-

ratterizzazione dei tipi e la fre- tenuto, e soprattutto ricco di un

sca vena di questa ex-subrettina interesse sostanziale. Del che, per ora sapidamente progredita. la verity, occorre dare atto anche A Parigi e stata «pescata » la a Marches! e Metz, gli estensori spagnola Monique Thibaut che si del copione, che hanno avuto il rivela oltremodo simpatica. E’ una buon gusto di portarci attorno per « soubrette » senza fronzoli e as- il mondo di oggi, senza fermarsi

eccessivamente sui soliti luoghi comuni della politica e le battute sono distribute con un provviden- ziale criterio di equanimity sia a destra che a sinistra.

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COHRIERE LOMBAI4 111 Milano, 21-22 feBKraio 1952 BILLI E RIVA ELETTBIZZATI AL ASUOVO

Milano-sera
Giovedi 21 - Venerdi 22 Febbraio 1952

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AL TEATRO NUOVO Alta tensione

Un successo veramente note- vole ha avuto ieri sera la rivi­ sta « Alta tensione » presentata

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ad alta tensione

; da Billi e Riva. Dopo le tristi ! lungaggini e sdolcinature cui ci aveva costretto Galdieri la sera prima, eravamo entrati in sala con la certezza di assistere a un

sal spontanea. Fa contrast© con fl tacolo di rivista «passare» Al di fuori di ogni confront© e la linea delle Bluebell, che sem-

commemorazioni di Chopin e di Gozzano, e invece abbiamo tro- vato una cosa ormai insolita: una rivista plena di brio e di­ vertente, ma non divertente sol- tanto quando ci sono i comici in scena, ma per merito del co­ pione. Marches! e Metz, gli au­ tori, questa volta 1'hanno azzec- cata e il merito del successo 6 anche loro oltre che di Billi' e Riva i quali si sono cos! af- fiatati insieme da potersi con- siderare la migliore coppia co­ mica che ci sia. Insieme rendo- no dieci volte di piu di quanto rendevano da soli e hanno tro- v a t o u n l o r o s t i l e . I l c o p i o n e , 1’abbiamo detto, e buono: ci e piaciuto soprattutto il fatto che non e’erano le solite scene sfarzose e rievocative: si pud ottenere un successo maggiore e divertire di piii con un balletto come quello dedicato alia nipo-

te di Al Capone. Ed d molto piii adatto al nostro gusto di spet- tatori di rivista una parata di Duke Ellington che una parata

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x per ultimo a Milano. Il pub­ superando la situazione contingen- bran'o usci.te dalle copertine di

blico ha gia visto tutto 11 resto, te di una felice serie di debutti .
il buono e il cattivo, le trovate, precedent!, « Alta tensione » ha' litS. e stata sagacemente adoprata l e i d e e , 1 b a l l i , 1 n u m e r i . E c o - e l e t t r i z z a t o e f a t t o s c i n t i l l e . E ’ d - 1 " a 1 l 1 l " a c — o —r e o " g —r a f f o a G i s a G e e r t c o n mincia a far conti con 1’aria uscita dalla centrale di Remigio ricchezza di estro nei passi, nelle di stilare classifiche. E’ spettato Paone il quale & riuscito ormai movenze, nei quadri che sorgo- a Billi e Riva chiudere i debutti a creare uno. stile « Errepi» ele­ no tra le scene e i costumi del della piccola ribalta sulla esigen- gante, moderno, satirico, spumeg- francese Fost. (La realizzazione te « piazza » di Milano: ultimi, sia giante. Se e vero, come ha detto dei modelli & di Annamaria in pure dl 24 ore rispetto a Dappor- qualcuno, che quest© stile rimane gran parte, ma non mancano toc- to, 11 penultimo che aveva cono- anche se autori e coreografi cam- chi rafllnati della Curiel).
sciuto una specie dl trionfo. biano (e cl6 significa che & uno C’6 un pizzico di colore con 1

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Giovedi 21 febbraio 19W

RIVISTA TEATRO NUOVO

Alta tensione

Un bel success© ha ottenuto leri sera, al Nuovo, Alta tensione, la rivista di Marches! e Metz messa in scena dagli spettacoli «Errepi». Un successo per la verity merita- to, e, sia subito detto, soprattutto per merito dei principali protago­ nist! Riccardo Billi e Mario Riva. La comicita di quest! due anziani

attori della rivista, si giova infat-

ti di una vena tutta propria e in-

solita, che anzicche indulgere alia

facile risata, si costruisce sulla sa-

tira e sulla parodia; cos! che ne

Ma la cronaca e la critica insie- stile azzeccato), noi aggiungeremo corpi di avorio della Francois e me vogliono registrare la chiusu- una nostra considerazione. Con di Turpin, un tocco fantasista con ra dei grand! esordi 1951-52 con Paone 6 tornato « Za-bum » rive- Mel Martin, molto pepe con la San due spettacoli d’eccezione, due av- duto e corretto. Giusto, la Tornese, le graziose venimenti che confermano come la « Alta tensione » doveva nasce- Sciutti e Correnti e soprattutto nostra rivista sia in ascesa rispet­ re dalla formula delle coppie Bil­ ile atomiche sorelline D’AImar. to alle passate stagionl. Se Dio li e Riva, rivelatisi lo scorso an­ C’& persino un brivido col Trio vuole questa rivista ha ritrovato no in un felice abbinamento prl- Waro-Asti, brivido che le donne i suol organizzatori, 1 suoi autori, ma radiofonico, pol cinematogra- di casa sentiranno piu acuto per 1 suoi comicl 1 quail hanno com- fico, si erano imposti con Gio- via di una sensazionale attrazio- preso che, oltre allo sforzo coreo- vannini e Garinei i quali quest’an- ne a base di piatti. Il tutto dl- grafico e scenografico, bisogna far no parlavano dl «Trisarca» da retto dal mago Rudi Bauer e agi­ divertire la gente, far ridere e far seguire alia «Bisarca». Ma tato nello squisito cocktail musi­ commuovere con materia intelli- si prefer! mutare copione e ci si cale di Kramer.

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gente e originale, senza volgaritA affldd alia geniality di Marches!

e dosati accennl della sfruttatis- che nei frattempo aveva ripreso la collaborazione con quel lepido

Metz con cui aveva lavorato per molti annf in passato. Il tema era quello dell’attualita, con le osses- sioni del giorno, le manie, le ten­ sion!. Formula semplice ma con una chiave pronta: la comicity a battuta rapida, discorsiva, serra- ta della coppia Billi-Riva. La sce- netta giocata su pochi elementl. I due sono ora ancor piu. afiiata- ti e si permettono di affrontare

Ianche 1’umorismo polemico con una gamma di ton! ed espressioni in cui si dimostrano abilissimi.

Pur comparendo spesso alia rl- ? balta (e c’d un solo «scketch» non all’altezza dello spettacolo: quello dei due Bitonti) essi non : negano respiro alia vena della splgliata Renata Negri, ormai si­ gnora in quest© genere, e dell’ot- timo Bettarini, passato per la pri- ma volta dalla prosa alia rivista col peso della sua personality. Ol­ tre la vivace Dei, il positivo Rizzi (altro esordio proveniente dalla prosa), il valido Provvedi, va se- gnalata la felice conferma della Medini. Gia lo scorso anno se-

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Successo di “Alta tensione,,

Ricordo che, tempo fa, in una riunione di gente del Teatro, al- la Casa della Cultura, Furlanet- to, per fare un complimento a Remigio Paone, lo chiamo « ma­

go della Rivista» o qualche co­ sa di simile; e Paone, facendo- gli osservare che la sua maggic- re attivitd era nei campo della

prosa, mostro quasi di esserse- la avuta a male del complimen- to. Io trovo che Paone aveva tor- to. Se anche altre cure sono piii

elevate e piu gravi, egli non deve, fra le sue attivitd omniteatrali, sottovalutare quella di rivista. Se pur non vogliamo parlare di ma-

i gia, egli e, senza dubbio, un sa- | pientissimo alchimista. La rivi-

« Esquire >> e la cui armonica abi-

nasce uno spettacolo ben conge- gnalammo le possibility nella ca- gnato attorno ad un precise con-

ratterizzazione dei tipi e la fre- tenuto, e soprattutto ricco di un sca vena di questa ex-subrettina interesse sostanziale. Del che, per

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sta non ha, come la commedia, uno schema di ruoli predestinate: bisogna trovare una formula, vote, ta per volta; e tutto sta li: nello indovinarla la formula, sapienza alchimistica, quindi; nella quale Paone non sbaglia mai. E questa

di Billi-Riva e apparsa una for­ mula quanto mai felice. La cop­ pia comica e perfettamente equi­ librate; Billi eccelle particolar- mente nei canto; Riva si distin­ gue di piu nella recitazione; si integrano; e la comune parlata

romanesca li fonde. Monique Thi­ baut e sbarazzina, intelligente, femminilmente penetrante; e lo accento esotico non e ha danno della dizione, che e nitida e sua- dente. Aggiungere alia combina- zione chimica attori non solo ot- timi, ma simpatici al pubblico (Renata Negri; Dettarini, Diana Dei, Flora Medini); in piu le «Bluebell »,/io direi: le vPiubel- le ») Girls; poi musiche di Kra­ mer e scene e costumi folgoran- ti di Fost; e la formula dell’al-

chimista Paone e perfetta.
Poi viene il copione. E di que- sto copione di Marchesi e Metz bisogna dire, in coscienza tutto il bene. Il titolo, nelle riviste non conta. E’ un attaccapanni a cui pud appendersi qualsiasi capo di vestiario. Tutto sta nella qualitd

delle stoffe e nei gusto del ta- glio nei vestiti che vi si appen- dono; e cioe dei quadri, delle scene, dei tipi, delle «parti», di cui sono vestite le riviste. E ier- sera, ottima stoffa e taglio eccel- lente. Non una volgarita abbiamo ascoltata; e di cid va dato lode anche alia regia di Marchesi ed ai comici.

ora sapidamente progredita. la verity, occorre dare atto anche A Parigi e stata «pescata » la a Marches! e Metz, gli estensori spagnola Monique Thibaut che si del copione, che hanno avuto il rivela oltremodo simpatica. E' una buon gusto di portarci attorno per « soubrette » senza fronzoli e as- il mondo di oggi, senza fermarsi eccessivamente sui soliti luoghi comuni della politica e le battute

i

j sono distribute con un provviden- i

ziale criterio di equanimity sia a destra che a sinistra.

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Con Billi e Riva, tutta una se­ rie di valorosi collaborator!: dalla ottima Renata Negri, disinvolta e divertente come sempre, al bal- letto delle « Bluebell’s » con je sue MfeS.cin.anti q veramente brave ra- gfitfze: da Monique Thibaut che — ' a quanto dice la presentazione •— Remigio Paone ha avuto il merito di strappare a concorrenti impre­ sari americani, e che svolge in Alta tensione una parte preponde- ‘

rante con le sue affascinanti can- I zoni, a Mel Martin: alia coppia di' danzatori negri Marie Jean Fran-,

gois e Benjamin Turpin e infine a tutti gli altri che fanno contor- no. Ben indovinata la regia di I Marcello Marches!, ottimamente coadiuvato dalle coreografie di Gi­ sa Geert.

Ai pregi della rivista, ha rispo- sto I’approvazione del pubblico che ha chiamato piu volte alia ri­ balta i singoli attori e 1’intiera compagnia nei finale, dimostran- do cost di gradire Io spettacolo.

Questa sera iniziano le repliche.

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I altro dei soliti melensi spetta- ' coli di rivista. Ci aspettavamo > ancora rievocazioni romantiche, |

j di Chopin, come e stato di mo-

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da finora. Le musiche, poi, era- no dirette mirabilmente da Kramer.

Anche il complesso era otti- mo. Ottime le ballerine inglesi, tutte belle ragazze: quest’anno Billi e Riva hanno le piu belle ragazze della rivista. Anche le soubrettine italiane sono belle, da Flora Medini a Franca D’Al­ ma, da Joie Sciutti a Jana Cor­ renti (le due piccoline che si ri- velarono con Parenti in « Sette giorni a Milano »). Flora Medi-

PUniti

Gloved! 21 febbraio 1952

Ottimamente dosati gl’ingre-\ dienti di fantasia (canora e dan-\ zante) e quelli di satira; satira del costume e satira politica. In-j teressante soprattutto quella dl funzionamento dei ministeri e quelle alia censura (e significa- tivi gli applausi del pubblico tut­ te le volte in cui, con le dovute cautele, fu fatto accenno alia

mancanza, nella nostra bella Re- pubblica, delle fondamentali li-, berta di pensiero e di parola),\ Qualche punzecchiatura persona-', le, poteva forse essere evitata, anche perchd si trattava di mo-

tivi ormai vecchi. Ma... non bi­ sogna in fondo, essere pignoli. Ilaritd ed applausi sono state continui, senza che il pubblico provasse mai stanchezza. Il suc­ cesso e stato clamorosissimo. Au- guriamo all’alchimista Paone di

trasformare il tutto in oro. Sa­ rd oro meritato.

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LES GIRLS, LES GIRLS,

LES GIRLS

Now Louis-Guerin and Fraday have packed up their “beau spectacle” and moved it to Nevada, U.S.A., to become the dazzling drawing card for the open­ ing of the new Stardust Hotel in Las Vegas. The show, a faithful replica of the Paris production, boasts a cast of

60, a five-part stage bigger than a basket­ ball court, a swimming tank, fireworks and (most important) girls, girls, girls, beautiful and bare, who — in the words

the lido (rhymes with libido} has been “le plus beau spectacle de cabaret du monde” ever since 1929 when impre­ sario Leon Volterra bought himself an outsize underground room smack in the middle of Paris’ Champs-Elysees, and duked it up with a swimming pool, a Turkish bath and the Frenchiest of Frenchy floorshows. In the mid-Forties, a couple of other fellows made the place over to look like a Venetian banquet

hall, added an ice rink and a panoramic

stage with a rising floor, and entrusted the managership of the gigantic joint (seats 1000 popeyed customers) to shrewd, inventive Pierre Louis-Guerin, who co-produces the lavish Lido ex­ travaganzas with Rene Fraday. Tourists, who have been flocking to the place for nigh onto three decades, have declared it absolutely the most fabulous girl show in all the world, though one American laconically likened it to “Radio City Music Hall - with booze and bosoms.”

of Variety — “make

cleavage

obsolete.”

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Groot succes in Carre

T0RT

visita ai piedi, obbhgatoria per le appartenenvi

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shrewd, inventive Pierre Louis-Guerin,
outsize underground room smack in the who co-produces the lavish Lido ex­ ing of the new Stardust Hotel in Las

the piDO (rhymes with libido') has been “le plus beau spectacle de cabaret du monde” ever since 1929 when impre­ sario L£on Volterra bought himself an

middle of Paris’ Champs-Elysees, and travaganzas with Rene Fraday. Tourists,

Vegas. The show, a faithful replica of the Paris production, boasts a cast of 60, a five-part stage bigger than a basket­ ball court, a swimming tank, fireworks and (most important) girls, girls, girls, beautiful and bare, who — in the words

duked it up with a swimming pool, a Turkish bath and the Frenchiest of Frenchy floorshows. In the mid-Forties, a couple of other fellows made the place over to look like a Venetian banquet hall, added an ice rink and a panoramic

who have been flocking to the place for nigh onto three decades, have declared it absolutely the most fabulous girl show in all the world, though one American laconically likened it to “Radio City Music Hall — with booze and bosoms.”

of

Variety — “make

cleavage obsolete.” pictorial

Now Louis-Guerin and Fraday have packed up their “beau spectacle” and moved it to Nevada, U.S.A., to become the dazzling drawing card for the open­

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All’ospedale le tre ballerine... ma per nessun inf»rtunio... Si‘ratta della penodKa Xta ai piedi, obbligatoria per le appartenent- a un famoso balletto mglese.

Groot succes in Carre

DENISE CARPENTER

« Stella » delle *LUF •JELL GIRLS: un nericoloso... piatto volante ...

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and the producers of C’est Magnifique have finally proved it to American show business. The Cafe Con­ tinental is packed to capacity for every performance.

To make sure no one misses the message, C’est Mag­ nifique opens with a stage full of loveliness and from the ceiling over the heads of the audience there slowly descend six circular platforms, each containing a breath- takingly beautiful woman wearing nothing but a small triangle of sequins and a colored spotlight. From there on, through exciting routines of the precision-perfect Bluebell dancers, the sumptuous production numbers and the show-stopping specialty spots, the female form is abundantly and unhypocritically evident. With the

precedent boldly and beautifully established in Las Vegas, it remains only for our latter-day Ziegfields to pick up the theme and present its variations from NY to LA. This may be the opening of a new era in stage and night club entertainment policies. If it is, you can

thank C’est Magnifique for pointing the way. Merci.

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Two months ago an audience of more than 700 blase entertainment-jaded newspapermen, gamblers, night club performers and impresarios sat down to watch the

new show in the Cafe Continental of the Stardust Hotel, the latest sparkler in Las Vegas’ diadem of bright night spots. An hour and a half later they were on their feet

roaring approval and pounding their palms to blisters. They had just seen the revised, refurbished and Amer­ icanized version of the Lido de Paris’ revue, C'est Mag- nifique, and they gave their superlatives a workout try­ ing to describe it. It was a stunning succession of dance and production numbers interspersed with song and dance soloists, magicians, ice skaters and other specialty acts. The whole was presented on the Stardust’s complex of stages—five divisions that can be raised or lowered together or separately by hydraulic lifts, a huge ice pan that slides on and off the stage, a gigantic swimming tank for aquacades, overhead snow and rain making equipment, 40 different “lines” of scenery that can be push-buttoned into position as needed and a system of stage lighting more complicated and versatile than Radio City’s. At one point in the show the entire back-

drop bursts into a wall of fireworks. Visually—in the technical brilliance of the staging, the extravagant and scrupulously clean costumes, and the dazzling loveliness of the girls—C’est Magnifique is just that.

But for Americans the real news and import of the show is its treatment of nudity. Never before have so many beautiful girls been so forthrightly and tastefully exposed. Until now nudity in the U.S. theater has been almost exclusively the province of burlesque. With it

went the bumps and grinds and suggestive pumps. It was as though our theatrical producers were convinced that American audiences were aesthetically incapable of looking on beauty for beauty’s sake and that naked­ ness had to have indelicate associations. There’s nothing wrong with indelicate associations. In their place they’re fun. But neither is there anything wrong with a lovely bosom naturally bared. The European theater has known that for 100 years; artists and sculptors have known it for 3,000. The management of the Stardust

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.... .................

IV .* TIT

Feathers, fireworks, spangles, nets, mir­ rors, sequins, rain, snow, stereophonic sound, six movable stage sections, a con­ vertible ice rink and a swimming pool combine with a winsome assortment of unfettered femininity to dazzle the eye.

L ■A-*-*. .

■■

The Lido de Paris troupe is made up of 60 European performers, including sing­ ers, dancers, manikins and the famed Bluebell Girls. The young ladies hail from England, Belgium, Italy, Holland, Denmark and Sweden as well as France.

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Sexy skit, The Antique Bath (above), spotlights near-nude maiden and her equally unclothed admirer in a stylized dance. Mixing of lightly clad members of both sexes, np nov­ elty to Europeans, is an innovation in U.S. Right, burgeoning babes and bursting rockets signal fini to an exciting evening.

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ges. Il etait entoure pour cette ceremonie d’Air France. Venu de Mexico, il etait adresse

d’une hotesse de 1’Air et de representants du au Chanoie Rebec, archipretre de Notre-Dame, Personnel Navigant, des agents commerciaux, a qui les expediteurs anonymes demandaient

des bagagistes et des agents de maitrises. Le « Diplome de Courtoisie » a ete par la suite affiche dans le hall de 1’Aerogare des

Invalides.

A

LES BLUEBELL GIRLS
A 5.000 METRES D’ALTITUDE

de bien vouloir le deposer devant 1’image de la Vierge de Guadalupe, a la Chapelle Saint- Louis, au jour de la fete de celle qu’on nomme aussi 1’Imperatrice d’Amerique.

Seule apparition miraculeuse du continent americain, Notre-Dame de Guadalupe possede une histoire pleine de charme, ou les fleurs jouent un role de premier plan. En 1’an 1531,

Le plus grand deploiement d’artistes de elle apparut a un pauvre berger indien, nomme

music-hall qu’on ait enregistre sur une route
aerienne, vient d’avoir lieu entre Paris et
Marrakech. Soixante-cinq participants de la
revue parisienne du « Lido », parmi lesquels
les Bluebell Girls, conduits par le directeur des roses sur une montagne aride, en plein

de ce cabaret, M. P.-L. Guerin, se sont trans­
port's par « Constellation » special d’Air des plus celebres basiliques du continent ame­ France, dans la ville marocaine, pour 1’inau- ricain.
guration de son Casino.

Le « Lido » a reedite, grace a 1’avion, 1’exploit scenique qu’il avait deja realise, il y a deux ans, en se rendant a Londres par Air France; partie dans 1’apres-midi, la troupe a pu repeter la revue le soir meme a Marra­ kech, se produire devant le public marocain en matinee et soiree, pendant trois jours, et

reprendre, le jour meme de son retour, son i spectacle parisien.

Tous les costumes de scene avaient ete embarques dans les soutes de 1’appareil, ainsi que les trente pigeons participant au final de la revue.

Juan Diego, et lui demanda de faire cons- truire une cathedrale a 1’endroit meme ou elle s’etait manifestee. Afin de convaincre son eveque de la realite du miracle, le berger dut, sur 1’ordre de la Vierge, aller cueillir

hiver. C’est la que s’eleve aujourd’hui 1’une

Groot succes in Carre

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“DIR-FBAIICE" Compagnifi Nalionaie Franpalse

AIR FRANCE REQOIT LE PREMIER DIPLOME DE LA COURTOISIE

L’organisation de la « Croisade pour 1 Ama- bilite », placee sous ]e haut patronage de M. le President de la Republique, a attribue a Air France son premier « Diplome de la Courtoisie », ainsi que le titre de Chevalier

de cet Ordre.
Au cours d’une manifestation organisee a

1’Aerogare des Invalides, a Paris, Mme Thome- Patenotre, Senateur, et M. Max Hymans, President du Conseil d’Administration de la Compagnie Nationale, ont remis cet insigne au steward Jacque Dubreuil, representant 1’ensemble du Personnel d’Air France, en

contact avec le public, qui a merite cette distinction. M. ^Jacques Dubreuil avait ete choisi pour avoir rec;u le plus grand nombre de lettres de felicitations emanant de passa­

LE RESEAU D’AIR FRANCE S’ETEND SUR 235.000 KILOMETRES DE ROUTES AERIENNES

Le reseau des lignes aeriennes d’Air France constitue le plus vaste de tous les reseaux exploites par les Compagnies aeriennes. Au 15 decembre, il se chiffrait par 235.000 kilo­ metres de routes aeriennes, les fractions d’iti- neraire communes a plusieurs lignes n’etant comptees qu’une fois.

Air France desservait a la meme date 220 ‘escales, reparties dans 70 pays ou terri-

toires differents.

DES FLEURS MEXICAINES POUR L’lMAGE DE LA VIERGE DE GUADALUPE,
A NOTRE-DAME

Un bouquet de fleurs vient de traverser

1’Atlantique a bord d’un « Constellation »

Des Champs-Elysees a Montparnasse

Le Lido, aux Champs-Elysees, sous la baguette magique de Pierre-Louis Guerin, conserve tout son scintillement. La nou­ velle revue est fastueuse. C’est une tres bonne parade de music-hall avec de belles lilies, d’excellents danseurs, des gags amu- sants et une fantaisie sur glace ou brille

une fee du patinage : Margie Lee.
C’est une feerie de rythme et de cou- leurs. Tous ses tableaux seraient a citer,

du rendez-vous oriental au rendez-vous exotique, ou les Blue Bell Girls, une excellente troupe deMhttfsW'ses, chavirent. Mais on a aussi le plaisir d’applaudir des numeros tres particuliers comme les ma- rionnettes de Bob Bromley, des acrobates

de main a main et ce fantastique jon­ gleur Rudy Horn qui, a cheval sur son monocycle, se lance, en equilibre, sur la tete, soucoupes, tasses et petites cuil- leres.

A Montmartre, au pied de la Butte, le Moulin-Rouge continue son french­ cancan, dans un decor style Toulouse- Lautrec. La encore, le music-hall miroite. Entre deux danses, on pent applaudir de parfaits numeros acrobatiques, des danseurs a 1’espagnole, un chanteur ac- compagne d’une guitare, des fantaisistes et surtout les Dangolts, une bonne troupe

de jongleurs. Mais c’est le french-cancan qui domine, avec ses filles aux jupons mousseux qui font toujours admirable- ment le grand ecart qui valut tant de succes naguere a la Goulue et a Jane Avril.

A Montparnasse, Bobino, toujours fldele aux varietes, presente un programme de choix avec une multitude de numeros fort bien choisis. On y rencontre de bons danseurs, Gus Erpap, un dechireur de papier fabriquant des echelles de reves, de petits matelots, un navire ou des den- telles surprenantes. D’etonnants patineurs a roulettes, Eric Orlando et Cie, donnent le vertige aux spectateurs par leurs prouesses. Florance Veran, qui composa Gigi, si elle n’imitait pas Odette Laurej pourrait aisement passer la rampe. En revanche, Christian Genty, imitateu® volontaire, sait fort bien ressusciter la- silhouette de Jules Berry. Il y a encore le senor Carlos souff\ant dans des bau-

druches pour compose? des animaux fan-; tastiques, Jean Granier, qui possede le|

sourire de son pere, les sept Bello aux beaux sauts perilleux et Monica Roc, la femme aux mille costumes, un Fregoli feminin a la mode de Marton. Voila plus qu’il n’en faut pour une ronde endiablee de music-hall. SERGE.

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Extract from Sunday Pictorial, Lond

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LES TV GIRLS

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rpODAY’S Diary picture is of Miss Denise Carpenter, of Bristol, one of the Bluebell Girls who next month will bOridesmaids to a former colleague, Miss Thelma

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Maurice Chevalier and Lene Renaud £ Now she’s ready to step into

are among top French variety stars to be heard on the B.B.C. Home Ser­ vice this summer.

z Producer Pat Dixon is now in Paris preparing a series of half-hour pro­ grammes called “On the Boulevards,” which will run once a week from July

to the middle of Sep­ tember.

your home — from a Champs* Elysees night*spot.

—--------

Le miiitaire Sandy Saddter, champ.on du monde c<
match Famechon-Bassetf, qui lui donnera un sues..
le « Gay Paris ». Dans ies coulisses d'un grand music-hall des Champs-Elysees* les « I

DENISE CARPENTER

Ward, at her wedding. in Paris. Miss Ward is to marry Mr Paul Knight, an American she met while she was appearing with the Blue­ bell Girls at a Champs-Elysees night club.

Several members of the four dancing troupes run in Paris by Margaret Kelly — Miss Bluebell — have found American husbands. Three now at a Rome night club are engaged to Italians. Miss Car­ penter’s romance is yet to come. Anyway she won’t marry while she

is a Bluebell Girl, for there is a ladies’ agreement against that.

Members of these troupes get good chances to see the world. They may find themselves setting off for South America, Spain, Bel­ gium, Italy, or the Middle East.

Margaret Kelly goes to London next week to interview a batch of girls who wish to dance on the Continent. The chosen must be at least 5ft. 7in. tall. “ If Continental audiences saw girls under that height, they wouldn’t believe they were in an English troupe/’ she told nip.

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Groot succes in Carre

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QUITE SO SAUCY

■piIGHT English chorus girls will bring some of the sauciness and naughtiness of Paris night life into

millions of British homes when TV visits a Champs Elysees cabaret next month.

“Les Girls” include tall brunette Stella Hall, 18, whose parents keep a pub in Redhill (Surrey); she came to Paris a year ago.

Wants to Stay

Denise Carpenter, of Bristol, is twenty-five, left London four years ago and wants to stay in France.

Dorothy Ennion, 20, of Brighton, and Kim Kimber, of Hampton Court, arrived three weeks ago.

Stage manager is Liverpool-born Margaret Kelly, known as “ Bluebell.” Presenting the show is T^Trr'e

Geurin, who says: “I insiston English chorus girls.”

B.B.C. Will Insist

The B.B.C. are certain to insist on the girls wearing bras for TV.

SANDY SADDLER EN VACANCES

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DENISE CARPENTER

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Groot succes in Carre

Va tutto bene

gEN eivol Carre heeft gisteravond gezien wat de Fransen verstaan w een piemiere, waar het ondankg enkele kleine tekortkomingen trots on

T langoscia nella quale era- sentimenti virtuosi nei giova- bjjd vamo precipitati in vite notti del nostro tumultuoso

apprendendo che il Chiari paese.

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an zijn. Het was een formidabele show, met, en dat gebeurt niet vaak l————------- bij dergehjke revues, veel hoogtepunten.

(pensoso attore comico) e la
Bose (gentile attrice cine-
matografica) avevano appo-
sto la malinconica parola
« fine » sul loro amore eter-
no, non ha piu ragione di es-
sere. W alter e Lucia sono
sempre fidanzati: in aspetta- lizzatore, Pietro Nenni un tiva, ma fldanzati

A riportare la tranquillita
nell’animo degli sbigottiti ita-
liani hanno provveduto i fl­
danzati stessi, con delle di-
chiarazioni che, per quanto colpevoli di avere ripetuta- nitidamente stampate in ro- mente trasmesso « Papaveri e tocalco, risultano alquanto papere >, gli apparecchi radio

enigmatiche. « Lucia mi vuo- le molto bene ed io voglio molto bene a Lucia — spiega, all’incirca, il pensoso attore comico. — Ma il nostro amo­ re e sempre in rodaggio, sul banco di prova... ». Avverte a sua volta, press’a poco, la gentile attrice cinematogr^fl- ca: «Prima di pronunciare di fronte alle competent! au- torita il piu impegnativo dei monosillabi, voglio pensarci su due o tremila volte... >.

Il romanzo-fiume Chiari e Bose e ricco, come una trat- tativa diplorqhtica, di comu- nicati ufficiali e ufficiosi. Al- cuni mesi or sono, nei giorni in cui Ava Gardner dimen- ticava allegramente a Roma la «crudelta mentale» di Frank Sinatra, trovo credito la notizia che Walter e Lu­ cia avessero interrotto il loro fldanzamento. Ma il pensoso

vengono finalmente castigati con una bella tassa governa- tiva... Se Lucia Bose e Wal­ ter Chiari, mandando in cocci il loro infrangibile amore, ap- pannassero tanta letizia, sa- rebbe spiacevole.

Lasciamoci dunque riempi- re di giubilo dall’annuncio che Walter e Lucia, fldanzati da quattro anni, sono sem­ pre fidanzati e continueran- no ad esserlo flno al Duemila.

Nel caso in cui 1’informa- zione non bastasse, da sola, a far dissolvere nel nostro animo la trepidazione che continuano a suscitare i te- nebrosi intrighi del PCI e i due milionj di connazionali privi, per colpa del PCI, di una occupazione flssa, un’al- tra buona notizia pub conso- larci: Luchino Visconti e passato dal palcoscenico sul quale sgambettano agilmen- te le < B.luebell > di Remigio

.

attore comico si affretto, Paone a quello, leggermente

mime-tapdansers te zijn, die 00k later '-v;71-,.

in het programma de zaal behoorlijk h-J. -it'JVW

aan het lachen kregen. Het was trou-

wens opvallend bij al deze variete-num­

mers, , dat ze zo dwaas waren. Alleen

de Fredianis, vier met griezelige precies-

heid werkende salto-mortale springers konden de "zaal doodstil krjjgen/Ruman

con un comunicato serissimo, a puntualizzare la situazione. « Tutto e come prima — di- ceva. — Anzi, meglio di pri­ ma. Sempre fldanzati, io e Lucia; sempre semplici ami­ ci, io e Ava Gardner»

Mentre la prima parte del­ la « nota > diplomatica raf- forzava la flducia che ripo- niamo da anni nei romanzi a fumetti, la seconda smentiva recisamente la voce maligna che Ava Gardner fosse inca­ pace, con il sapiente balenio delle sue pupille, di suscitare

piu grande, della Scala. Sublimi esempi di domesti- che virtu, U Chiari e la Bose sono sempre sposi promessi; consapevole dell’urgente ne- cessita di dilapidare anche i milioni dell’amministrazione scaligera, il regista del « pro­ letariate > si accinge all’im- presa di buona lena. Se gli italiani — questi eterni incon- tentabili — osassero chiedere qualche cosa di piu alia vita,

avrebberi torto marcio.

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Di quest! tempi gli italiani non sono, com’e noto, angu- stiati dalla minima preoccu- pazione. Tutto procede per il meglio: Palmiro Togliatti e un sincere patriota, Giuseppe Sotgiu un ammirevole mora-

Het merkwaardige was, ,dat

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alles mee gedaan, maar bespeeld hebben ze er geen.

Wanneer, na. deze premiere, 00k het orkest. een beetje gewend is, zal Am­ sterdam een show binnen zijn muren heb­ ben, die zijn weerga tot nu toe niet gevonden heeft.

B. STEINMETZ

BLUEBELL GIRLS discipline en routine

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in de dansscenes de beroemde Blue­ IV AN'is? IM

bell girls en de in miniscuul kleine toiletjes getooide ,,mannequins” hun vak terdege verstaan, de hele show toch zijn enorme succes te danken heeft aan de meer dan voortreffelijke „attracties” de variete-nummers. ’

De dansscenes maakten een welis- waar gedisciplineerde, maar af en toe wat matte indruk. De vermoeidheid zal hierbij wel een rol hebben gesneeld loch brachten de meesten de zaal tot groot enthousiasme, niet alleen door het

knappe tempo, maar 00k door de schit- terende kostumes en de groots gemon- teerde decors. De Barnum-scene kreeg — 00k al door de vondst om de danse-

ressen met beliefjes aan polsen en,enkels al dansend een liedie te laten ..bellen”

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Als solo-dansers traden op Blorencb N en Frederic, die een opvallend goed con­ tact met het publiek hadden. De heer 1 Pierre Louis G u e r e n , de directeur van Lido, heeft goed begrepen, dat al­ leen dansscenes, hoe goed 00k, gaan vervelen. Hij heeft er daarom met kwis- tige hand een aantal variete-nummers doorheen gestrooid en hiermede heeft deze man getoond het ,,showvak” door

stuk wereldnummers.

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en door te kennen. Het waren stuk voor pxj f’in.iq ♦Jooyq v

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De Debonnairs, vier Amerikaanse jon- i •

pulair door samen niet de zangeres Anny .ru.asoH Berryer een Nederlandse taalles te. zin-
gen; ze maakten er een soort ritmische : ,,canon” van, met allerzotste effecten.

t.u.vsv an.-:

Ze bleken bovendien grappige panto- . Kiv:-. '.o.i

Ills en Kita, dansparodisten en Vic en Adio, ,,hand”-acrobaten. hadden op slimme wijze de humor door hun krachtpatse-

rijen gegoocheld.

Maar tot letterlijk gieren en brullen wisten zonder een woord te zeggen (en dat is niet eenvoudig) Jo, Jac en Joni het publiek te krijgen. Deze drie kna-

aonp pen, met krijtwitte, droevige gezichten,

'430,1 hebben een kleine koldershow gegeven,

PUB die smaakte naar meer. Ze hebben het

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By BRENDAN M. JONES A Long-harmonious relations

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A Bahia demons- trou graiidao ao seu grande filho, o dr. Jose Joaquim Seabra. A 21 pas- sado decorreu, com grandes demons- tracoes de jubilo,

a data comemora- tiva do centenario do grande lider politico brasileiro.

nut oil, copra, cordage, canned artUAzs

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testa de Nossa Senhora da GIg ria sempre foi das mais concor- ridas do Rio, e neste ano, nova-

mente aIgrejinhadoOteiroenga- lanou-se para comemorar o 15 de Agosto. Flagrantes dos momen­ ta® em que os fieis acorriam as

barracas para adquirir prendas.

Transcorre esta semana o «Dia d< Caxias-b. Grandes festividades marcarao a passagem de mais um 25 de Agosto, em que se pres­ to homenagem ao bravo patrono do Exercito National. Em fren­ te ao Panteon, na Praqa da Re-

publica, as Forgas Armadas lhe renderao justas homenagens.

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INDIA.

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Novo e violento incendto destruiu mais de cinco predios no centro da cidade, na confluencia das Ruas Primeiro de Mar^o e Visconde de Inhauma. Os si- nistros desta especie vem assumindo proporgoes assustadoras e a frequen- cia com que se tem verificado ultima- mente nao deixa duvidas quanto as providencias que nossas autoridades de-

vemtomar,sobretudoemrela^aoaapa- relkagem e tecnica do Cbrpo de Bom- b e i r o s . E s t a b e m v i v a , a i n d a , a i m p r e s - 8ao deixada pelo sinistro do ^.Vogues, unde tai deficiencia foi patentemente demonstrada. Urge, portanto, provi­ dencias as mais drdsticas possiveis pa­ ra evitar, no futuro, catastrofes ainda maiores. (Fotos de Rubem Freitas).

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Carmem Miranda partiu para a sua ultima morada em meio a cons- ternagao geral do povo, que perdeu a mais legitima sambista. Nos que tao de perto acompanhamos a dolorosa morte de Car- mem Miranda nao poderiamos deixar sem registro o seu sepul- tamento. Nos flagrantes, aqui apreseniados, os leitores po~ derao ver como o povo carioca levou a pranteada sambista ate sua ultima morada. Apos o toque de silencio, o cortejo funebre partiu da Camara Municipal em direcao ao Cemiterig. Sao Joao Batista, onde Carmem repousa para sempre. deixando-

nos cheios de saudades. (Fotos d'j Teopomno e F ftn^nnhera}

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PHILIPPINE TRADE ISDPFORREVIEW

The Merchant’s Point of View

-------- By HERBERT KOSHETZ ------H

RICES of commodities, with Weeks of unemployment claimed,

Arms Company, New Haven. The number of industrial buy­ ers reporting increases in new ROSEINFEBRUARYorders, 30 per cent, exactly bal­ anced the number of decreases, a condition that had not existed

By BRENDAN M. JONES
Long-harmonious relations be­ mand from European countries

morada em meto aeons- livered prices were helping to polyethylene, synthetic resirftr sem registro o seu sepul-

tween the United States and the where more favorable balances

economic fireworks next Fourth of July unless speedy counter­ measures are taken.

ment for some 2,400 additional ing firm in the face of wide­ indicating the future is concerned duction and orders has been absorption and changes in de­ oils, waste paper, gummed taj?8 a dolorosa morte de Car-

Philippines may be disrupted by of sterling, dollars and gold are 1

persons. According to John P. spread predictions that it was —provided a ray of sunshine. made.

That is the date on which the
two nations are required by the
Philippine Trade Act of 1946 to
begin withdrawing free-trade con­
cessions. Philippine proposals manipulations of cartel groups

direeao ao Cemiterio. Sao ported critically short, magn®a Para sempre. deixando-

sium, nickel and some sizes ^oomno e. R n^nhora} structural steel were hard to ge

cision has been announced.

already reflected in consumer

supply from becoming top-heavy.
A long strike in big Canadian Range, 1953. copper mines helped, too. High. Low.

tion still show that specific jobs copper demand began to ebb last 102.28 100.16 Int Bk R&D 3s 56.. 7 102.28 102.28 102.28+.28 Combined price of 40 bonds... 92.99 92.78 92.99 90.46 9844 9044 SBT&T 27/8s 87 .... 5 98% 98% 98%+ 41 are available. But a count of fall, European buying was on the 100.4 92 Int Bk R&D 3%s 81 10 100 100 100 —.4 Same period a year ago............. 92.09 91.99 92.64 91.91 8OV2 684b So Ind Ry 2%s 94. 3 71% 71 71

ever, showed definite moves to
bring the question up to top-level nor reductions and distress sales,

it does not appear that the mar­ consideration. Recently elected ket will slip to any great extent.

Help wanted advertisements in Then, by the time domestic
newspapers throughout the na­ 98.4 90.16 INT BK R & D 3s 72 19 98.4 97.24 98.4 +.28

year ago

112 110 Sou & NA 5s 63... 112 112 112 + 2 High. Low. High. Low. 102 90 SBT&T 3s 79............ 5 102 100% 102 4- 1'

President Ramon Magsaysay of-There has been no let-up in cau­

rise again. Sporadic shortages of 103.12 101.20 Int Bk R&D 3%s 69 5 103.12 103.12 103.12+.28 advertised job opportunities are spot-delivery copper developed in NEW YORK CITY BOND

ALA PW 31/2S 72.. 991/2 941/8 Alleg Cp 5s 62.... 1051/4 971/4 Allied Chm 3i/2s 78

II41/4 991/2 So Nat Gas 41/2S 73. 71 113% 113 113%+

the Philippines named Brig. Gen. Carlos P. Romulo as his “special and personal representative’’ to the United States Government.

tiousness on the part of retailers, however, and except for inven­ tories of heavy outerwear which by their very nature involve larg­

the number of ads reveals that

106' 97% So Pac 41/2S 69 1041/2 95 So Pac 41/25 81... 1057/a 981/2 So Pac Or 41/2S 77

89 78 SoPac27/8s86...

84% 74 So Pac 2%s 96...
1104b 106% Sou Ry 6%s 56.... 9 107% 1071/s 1071/2+ 129 113 Sou Ry 5s 94....... 14 129 1271/4 128 + IO31/4 1014b Sou Ry 4s 56.................
115 102% Sou Ry Mem 5s 96.

General Romulo, long an able policy of hand-to-mouth buying

1051/4 951/2 hi Cen 37/8s82E..

DR. ORLANDINO FONSECA

Operacoes Ortopedicas TRATAMENTO DAS FRATURAS Cons.: Av. Rio Bianco 257, S/511 — Tel.: 22-8757
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Aumente sua altura, atraves do nosso novo curso para ambos os sexos. Resultado garantido ou devolucao da importancia paga. Favor remeter 30 shillings pelo reembolso postal, ou por ordem

de banco, du por traveller check, pagavel na India, Inglaterra ou America. ENDERE^O: Activities (Dept. 779) Kingsway, Delhi-9

and popular diplomatic repre­ sentative of the Philippines, was scheduled to leave Manila for W ashington this week-end.

which creates difficulties not only for themselves but for man­ ufacturers as well.

In men’s wear lines, which gen­ erally are sold months ahead of of the season, fall 1954 purchases

Mexico, Utah and Nevada would however, are running more ads during March. All four mines now than ever in what appears had reduced operations by one

1251/2 1161/8 Am _T & T 1251/8116 Am T & T

3%s 65 982

31/2S 64 28

—46 33'85 63

1251/2 123% 1251/2+ 2 1091/2 961/2 inl StI 31/4S 72... 2 10634 1061/8 106%- ‘4b 126 114 Tex & P 5s 2000........... 1 125 125 125 + 2 1251/s 123% 1251/8+ 1% 8H/2 62 Int G N aj 6s52 xf 175 701/2 681/4 685$}— % 1051/4 961/4 Tex & P 37/8s 85........... 3 105% 105V4 1051/4+

A major effect of the with­
drawal of reciprocal trade con­
cessions would be steadily rising have been limited. Manufactur­ duties on all Filipino products

Operations of the Anaconda

8“9A’mT&T 871/4AmT&T
841/2Am T & T 847/8AmT&T 8OI/2AmT&T
95% Am Tob 3’/4S 77 96 Am Tob 3s 62..
95 Am Tob 3s 69.. 97% Assoc Inv 3%s 62

117% 1151/2 117 + 1% 99 "9"81/4 987/8'-4- 4'8 985/b 98 985,8+ 4s 961/2 954b 961/4+ 44 96 954b 96 + 4a 931/2 921/4 93+44

107 947/a Int 90 66 Int

Miner 3.65s77 Ry C Am 5s72

7 104 2 73

1...0..3..5../.8.....1..0..4........ 727/8 73

.. +

44

106% 97 UN EL MO 34bs 71... 10 105% 1051/4 105%+

109% 95 Un Oil Cal 31/8s 72... 53 109 1081/2 109 + 97% 897/8 Un Pac 2%s 76............. 2 97% 971/b 97%- 9044 79’/2 Un Pac 21/2s 91............. 297 90% 891/2 90

106% 100% Un Gas Cp 44bs 7 2 ... 10 106% 106% 106% 104% 102 Un Gas Cp 344s 73 ... 15 104% 1041/4 104% 105 I..O...O...V...2....U. n G“ as ~Cp 3%s 71.... 5 1041/4 1041/4 1041/4+

imported by the United Stages. are being held up get the impres­ About three-fourths of the Philip­

copper output is estimated at

IOU/2 100% IOU/2+ 1
1017/8 100% 101%+ % 91 84 KANAW & M 4s90.. 11 87 87 87 + 3 10444 981/2 Un Gas Cp 3%s 72... 34 104% 1041/4 104%+

pines’ export trade is with this sion that retailers feel that if

Economic consequences would obviously be greater for the Phil­ ippines than for the United States. Filipino views are strong on the point that the country is not yet ready for the economic independence envisioned in 1946. There have been vigorous asser­ tions also that the trade act has

factors that tend to weaken the sought as eagerly as a year ago.

climbed to 108,121 tons, largest 961/4 91 Ben Ind L 2%s 61

since the end of 1949. Deliveries IO6V2 104 Benef Ln 41/4S 73.

99 80%MANATIS4s57 101% 94 ”M■ich -B--T--.---3--%- s "8"8 2 1051/8 1051/8 1051/b 95 91 Mich CG 27/8S 69

1 101 101 101 -

1/8

Mansfield, president of the divi­ about to tumble.
being used to buy foodstuffs and sion, used car stocks in dealers’ One development after another This was the major finding in and employment were off in the

lower net costs to users.
The industrial buyers reported

materials, imports of which were formerly limited so as to conserve foreign exchange.

hands have shown a 5 per cent
decline in the last thirty days. has come along to postpone the
Other dealer organizations like­ anticipated day of reckoning, and
wise reported an improved out­ the price has stayed at 29% to 30 ing Agents, released today. The moderate, reflecting heavy stocks number so reporting in any one

look on the basis of increased cents a pound. For example, committee’s chairman is Robert and stiff competition. Unworked month since the inventory cor­

Certain foodstuffs such as cof­ fee, cocoa and sugar are in tighter supply as a result of un­ favorable growing conditions or

sales in the used car depart­
ments. But there were warnings, Chile’s important production was

too, that the growing practice of withheld from the world market

C. Swanton, director of purchases material inventories show the rection started last June. Many

made nearly a year ago for gen­ abroad. Price increases in these
eral revision of the trade act items and others are contrasea- dealers to cover up large dis­ refused to sell at competitive

agreement have been under study sonal.
in Washington, but as yet no de­ Lower commodity prices are

“bootlegging” new cars through for months because the Chileans counts would lose some dealers prices. That kept the available

WEEK’S TRANSACTIONS IN BONDS ON STOCK EXCHANGE

Developments last week, how­ goods prices and aside from mi­

Year to Date.

Will Take Up Revision er investments, stocks are down

114 cities made by a Philadelphia
advertising agency showed that pay premium prices to cover 566,701 ads were run compared their commitments.

His assignment, with ambassa­ dorial rank, is to take up the Philippine revision proposals and also seek continuance of benefits for Filipino veterans disabled in fighting against the Japanese.

7 to 10 per cent from the 1953 level.

To Market Oftener

Buyers are making more fre­

quent trips to the market and

are attempting to hold to a

1041/4 96

5 1041/4 103% 1041/4+ % 35’ 991/2 991/4 991/4- Vs 21 1051/4 1045'8 104%— V4

6444 484b Hud & M rfg 5s 57.. 90 491/2 484b 49

1/2 %

61 102% 102% 1021/2- 8 115 113% 115 + 1 96% 96% 961/8

ers seeking to learn why orders

951/2 877/8 JAM F&C 4s59 96% 857/8 Jer CP&L 2%s76.

25 951/2 947/s 95 + Va 5 9634 96% 96%+ 1%

market.
Producers Undaunted

were the smallest since July of 997/8 91 Borden 2%s 81... 14 987/s 98% 98%+ 1/8 1 1025a 102% 1025^ .. 1031/2 971/2 Mo Kan T 5s 62..........

their new car franchises. Job Ads Decline

INTERNATIONAL BANK BONDS

WEEK ENDED FEB. 27, 1954 Last Week.

Range, 1953. High. Low

Sales in Ne $1,000. High. Low. Last. Chg

ahead with their plans to turn New York department stores out sizable stocks on the theory that ran special bargain day

100% 961/2 Brist My 3s 68.......... slump of five years ago, when 951/2 831/2 Brk Un Gas 27/8s 76.

117% 1021/2 Mo Pac 5’s 65 f' 118 1021/2 Mo Pac 5s 77 f 118 103 Mo Pac 5s 78 f 118% 1021/2 Mo Pac 5s 80 f

35 111% Hl 111% ■■
q ■ 129 111% 111 111%+ 48

do dr. Reichmann. Sem ftos, sem pilhas Restitui a normal audi^ao. ’Eliminagao dos zumbidos. Ultima maravilha alema. Prego de propaganda; CrS 900 00 o par Peqam prosp. gratis a Elza Junqueira Sab- bado — Avenida Copacabana, 75-Apt 204-TeJ-

down by 35 per cent. During London and speculators who had
January a tally of newspapers in counted on a decline and sold 103 95 3S 80

with 868,678 ads in 1953. Reports
from other sources indicated that country began cutting back mine

+ 1

IOU/4 86% Std Coil P 5s 67..... 16 93% 93 93 - 1121/4 97 Std 0 Ind 3%s 82... 137 107% 107 107% -

ployment agencies in New York,
to be a campaign of business and day earlier this month.

&T 105%971/2AmT&T 984484%AmT&T 1174b IO8I/4 Am T & T

99 984b 961/2 96 93%

10P/8 1021/2 IOIV4

•q
123 12U/4 123 + 1% 120 IO21/4 int GN 1st 6s52 xf 40 117 1157/8 116%- % 201/4 13 Third Av 5s 60 f q... 45 17% 17 17 -

industrial organizations to im­
prove the calibre of their per­ Copper Mining Company and of sonnel. the Phelps Dodge Corporation

Engineers are still in short also were trimmed this month. supply, according to the employ­ The total reduction in refined

2

ment agencies, and while the la­
they wait, prices will come down. bor market generally has loos­ 12,000 to 12,700 tons a month. 103

101 IOOV4 1007/8+ 4b 971/2 88 KLC, P. &L 2%s76 2 971/2 971./2. 971./.2.+ 2%

103 103 103 + 4b 104% 1001/2 KC Sou 4s75.. 62 104% 1041/8 104%+ Vs 66 12U/4 120 I2U/4+ 1% 101% 9*6' K"eepers 3's 6"4.... 21 101% 1011/8 101%+ 1/d

1 114% 114% 114%+ 4b
27 1081/2 1077/a 108 + % 87% 79 LS & MS 31/2s 97.......... 10 861/2 86% 86%

5 104 104 104 - Vs 871/4 79 LS & MS 31/2s97 reg. 5 841/2 841/2 84% ■■
35 1041/2 1041/2 1041/2+ Vs 96% 85 Leh C&N 31/2S 70... 51 88% 88 88%+ %

9744 90i/g Un Gas Cp 2%s 70... 9 97% 97% 97%+

101 99% VANDALIA 4s 55........... 15 101 101 101 + 1041/4 96 Va E&P 3%s 81............. 1 1031/41031/41031/4+ 104% 941/s Va E&P 31/4S 82........... 5 104% 104 104%+

9744 861/2 Va E&P 2%s 75.......... 5 97% 97% 97%— 1024b 99 Va & SW 5s 58.......... .. 2 102% 102% 102%+ 941/2 831/2 Vi rg Ry 3s 95.................. 14 941/2 93% 94’% +

974b 86 WABASH 3I/4S 71.... 11 96 96 96

country. The manufacturers point out, ened considerably, the trained More cutbacks are expected. Do­ I2V/4 106 Atchison 4s 95..

The leading import items are however, that basic raw mate­ specialists for research, planning mestic mine production last 1144b 1001/8 Atchison 4s 95 st

sugar, desiccated coconuts, coco­
nut oil, copra, cordage, canned rials such as cotton and wool are

month before any significant re­ ed as much as ever. Trained en­ ductions took effect was 77,155

109 1034b Atl C-s.t....L......4..1../.2s 6' 4 1041/4 99%Atl Cst L 4%s 72 C 1041/2 1034b Atl Refin 3%S 79

994b 931/2 Atl Refin 24bs 66

pineapple, tobacco products, lum­ ber and timber, rice and some textiles.

Imports of American products into the Philippines would also face higher tariffs. These goods include metals, automotive and machinery products, grains, cot­ ton, rayon, dairy and other food products and mineral oils.

not likely to be reduced. Both cotton and wool carry Govern­ ment supports and the latter is strong in world markets owing to the demand from Great Brit­ ain, Japan, Germany and the So­ viet Union.

The man-made fibers, on the
other hand, are produced on
schedules that take into account
the demand, build-up of stocks greater demand than they were 931/2 86% Bang & Ar 41/2S 76.

21 99% 991/2 991/2+ 44

10 90 88% 90 + l’/2 48 10144100% 101%+ 1/8 81 79 771/4 78%+ 13,8 49 787/8 771/4 787/s+ 17/8 19 78% 76% 781/2+ 2 91 70% 68%

871/4 441/2 Leh V C 5s 74st... 931/2 8OI/4 Leh VHT 5s 84. .. 911/2 78 Leh Vai 41/2S 74... 881/2 791/2 Leh V 5s C 2003... 79% 68 Leh V 5s F 2003F.. 791/2 71 Leh V 41/2S B 2003. 74 6U/2 Leh V 41/2$ E 2003f 68% 56% Leh V 4s D 2003f..

7 54 18 88I/2

2 85%

1 82 13 75’/2 1 74

3 671/2

54 54
877/g 88%+
85% 854b+
82 82-
75% 75%+ 1/8

and production layout are want­
gineers, however, are staying tons. The February figures will

not be available until about larly if their employers are of a March 10.

with their companies, particu­

short frequently were forced to

1 170 1214b Houst L&P 31/4S 67.. 25 170 167 170 4

Major copper companies in this

317/8

1544 HUd &

M inc

5s57t..

56 16% 15% 16

83'* Sw Bell 244s 85.’ 961% - - * - *

.^"

production recently. Latest was 99% 95% Allis Chai 2s 56... job ads in some newspapers in 1041/4 97% Alum Am 3Vss 64.

20 997/8 99% 997/a+ 42 1041/4 103% 103%—

%

102 96%

921/2 HL

the Middle W est are running as
many as twenty-five columns
fewer a day than last year. Em­ that its mines in Arizona, New

1024s 102% 102%+ "% 5 1051/4 105 1051/4+ %

the Kennecott Copper Corpora­ 1051/2 1001/4 Alum Can 3% 7 0 ... tion which announced last week 86V2 761/4 Am & F P 5s 2030.

1001/2
95 85Std0NJ2%s71...7395194%95+

95 83 B & 0 6s 95 J........... 102 92 B & 0 5s 75 B ........... 85 7244 B & 0 5s 95 G........... 85 7244B & 0 5s96 M.... 85 72 % B & 0 5s 2000 K ... 751/264B&041/2S2010f. 96% 864a B & 0‘ 4s 75................ 961/2 86 B & 0 WV 4s 80... to the personnel agencies, are in pessimism. By the beginning of 88V2 79 B & o SW 5s 80...

81% 66%.. W alwth 31/4S 76.............

70 7?..+

size that provides assurance of security.

Word that the big copper com­ panies were battening down the hatches stimulated the price-de­ cline talk again and some sta­ tistics seemed to support the

11434 IOIV2 War Pet 3%s 66

Production Hands Needed Production workers, according

43 961/2 951/8 4 95 95

18 82% 821/2 6 82 81
7 91 907/8

95% 95

5 62'/2
1017/8 961/s Lori I lard 3s 63............. 9 IOIV2 IOU/4 IOU/2+ 11/4 10534 99% Westch Lt 31/2S 67 10 104 103% 103%—

this month stocks of unsold cop­ 86I/2 757/8 B & o TC 4s 85.... WouldSpurSelf-Sufficiencyinmanufactures’hands,andotheramonthago,butarenotbeingperinproducers’ handshadIIIV210”7 Bell.TPa5s60...

82 + 1/2 103’/2 100 Lou&N Atl KC 4s 55. 12 102 101% 101% .. 91 + 7/8

99 92 West Un 444s 80f.......... 8 97% 97% 97%+ 10444 91% Wheel Stl 31/2s 65... 93 1001/2 100 100%+

INDIA.

Fewer ads are, promising cver­

-

2 95 95

92

benefits and working conditions. The more courageous of the Local retailers watched with

that year. 101 99 Bos & Me 5s 55.. 8 100% 100% IOO1/4 .. 851/2 72% Mo Kan T 5s 67f.......... 66 841/2 83 841/2+ 1%

1.100 100 100
20 48% 47% 48 +

3 106 106 106

118 101% IOIV4 IOH/4-

48 991/2 99 ' 991/s+ 16 99% 991/4 991/4- 67 991/s 98% 99

8 101 101 101 13 101% 101 101

3 1071A 1071/9 1071/2

SURDOS

A«'lcu

Some observers saw disquiet­ 621/2 55 Bos & Me 41/2S 70 f men’s wear producers are going- interest the experiment of two ing parallels with the metals 771/2 70 Bos & Me 4s 60..

13 587/8 581/2 58% - 4b 36 72% 714b 72%+ 1/8 4 IOOV4 1001/4 100% - 1/4 1 95% 95% 95%+ 7/8

6 9744 971/2 97% .. 26 87 86V2 87

/M100
3■ 104 1031/2104

101 951/b AKERSH 4s 68. 96 83 Mo Kan T 4%s 78. . 3 921/2 921/4 92% - 1/4 481/4 40% Antioq 3s 78...

<

ve+i

that the potential demand is only
worked rather to increase eco­ slightly less than it was a year Traditionally all New York de­ 101 nomic dependence on the United ago and that it will eventually partment stores stay closed on cents to 16, most big mines cut 105

States. be realized. There are many man- that day. The near-riot resulting The Philippines Government, in. ufacturers, however, who will from offerings of $6.95 television

operations to four days a week,
smaller ones shut down alto­ 951/2 891/b CAL EL PW 3s 76..

1171/2 841/2 Mo Pac 4s 75 f q 981/2 97 M“ onon Ry 31/44- 66.

193 100 9644 9744- 44
2 971/4 971/4 971,4+ 1/4 113 1071/2 BELGIUM 7s 55...

its proposals for revision of the: trade agreement, urged primar­

ily a continuance of duty-free

schedule production according to sets and $1.88 hair dryers gave

gether and consumers lived off inventories for months.

Brass Business Off

1064b 1031/2 Can Nat Ry 444s 55. IO6I/4 103% Can Nat Ry 4%s 56 107% 1041/2 Can Nat Ry 4i/2s 57

28 10544 1051/2 1051/2+ %

1/4

102% 100% Mor & Es 5s 55....

631/4 56% Mor & Es 31/2s 2000 92 82% Mt S T&T 2%s 86.

1 102 28 62 1 92

102'’102"+ 1/2 ..................... ’

631/2 59 Brazil 85 41 st.... 13

61% 55 Braz 61/2s 26-57 st. 6U/2 55 "Braz 6I/2S 27-57 s't

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uranaes restividades 7 marcarao a passagem de mais um
25 de Agosto, em que se pres-
ia homenagem ao bravo patrono
do Exercito Nacidnal. Em fren-
te ao Panteon, na Pra^a da Re- publica, as Forgas Armadas lhe

renderao justas homenagens.

CALVOS

the orders on hand, and will trim a clear indication that consum­ ' their staffs to fit reduced output. ers are looking for bargains and

15
8 1074b 1074b 1074b ••

614b 6144+ 4b 92 92 + 11/4

3
2' 61% 6U/4 6H/4

copper demand dried up sudden­ 97% 89 Buf Nia El 2%s 75.

q--
q-- 60 112 111 112 +

sales on Washington’s Birthday. ly, the price plunged from 23% 90

81% Buf R & P 57st....

■ 7/8

55 1251/2 H61/8 Am & FP 4.80s 8"7 248

82 801/2 801/2- %
66I/2 65% 66i/s+ 4'8 901/a 851/s III Term 4s 70... 1 90 90 90

123 1141/8 Am T

1057/g 1051/2 1057/a+ % •q

98 103

Bush Term 5s 55... Bush T Bd 5s 60...

2 100

/« 1003/32 +3/32
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18 112% 1H% 112 + %

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94 9 128 2%s 71 79 2%s 75 43 2%s 80 54 2%s8I2 11 2%s8I6 61 59 46 73 6

62 48V2 Third Av 4s 60 f q ...

34bs 73 27/8S 87 2%S 61

24 1091/s 109 109% + % 98% 981/8 98%+ 1 113 961/2 Int GN 5s56 Cf.. 23 1091/a 109 109%+ %

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60 577/8 5 9 % -

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1021/297%Wilson3s58............... 82 7344 Wise C 4s 49 x f....o

1101%101%101%-i 117 82 80 82 +1

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A hdssa organization Cnica no mundo, aj- siste at6 o fim do fratamerrfo, sem re- muneracao. O renascimento dos cabelos com KIN-KIN 6 um fato. Pejam prospectos

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A S^mana

While most factors affecting duction to 2 points in February. Metals predominated in the scrap, cadmium, castings, benze

By JACK R. RYAN
For about nine months now the industry continued to turn down­ The widest gap in 1953 was 15 slide-off of raw materials prices, coal, cotton, shortenings, bet

Chrysler Corporation’s Plymouth copper market has been con­ ward this month, one—probably points in September. The closing with fabricated items close be­ eggs, h-emp, industrial diamond .

tion and thus provide employ­ founding the forecasters by hold­ the most important, so far as of the adjustment between pro­ ported to be returning. Freight tri-ethanolamine, some vegetal/ 0 /rtGI’s legitima sambista.

The exception was new orders.

Production, prices, inventories

the February report of the busi­ month at about the same- rates still lower inventories, with 51
ness survey committee of the as in January. Price changes, per cent noting a reduction of
National Association of Purchas­ though more numerous, were stocks. This was the largest While no materials were r , . .

Sales in Net
$1,000. High. Low. Last. Chge/ Same period a

1 100 100 100 + . 14,483,500 140,684,740 951/2 851/2 Soc Vac 2i/2s 76.... 11 951/2 95 951/2+

. 46 102% 102% 102% +% DOMESTIC BONDS

98 89 Househ F 244s70.......... 3 98 98 98
105 83 Hud C*oal• 5's 6'■2............... 9 92 91% 92 Va

6 8 4 % 841/8 841/8

% 1 105105105-V4

.. 857/b III

89 Std 0 N J 2%s 74... 44 100% 100 100%+ 1041/2 97% TEX CORP 3s 65.... 39 104% 103%. 104%+

Total sales ..

.$14,416,500

$162,207,900

Range, 1953. High. Low.

Net

BELL 3s78... Bell 2% s81... 107 1041/2 III Cen 5s55.............

102
961/4- 1/4

1041/4 1021/2 III Cen 4s55.......... 10

1127/8 97 Int GN 5s56 B f....

•q •q

Sales in
$1,000. High. Low. Last. Chge.

82 1051/4 1047/s 1047/s 26 104, 103% 103%+- 67 1051/2 104% 1051/2+

2 8“9'*8’9 89"+

102 101
5 961/4 96
2 104% 104% 1041/2 ..

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621/2 621/2 ••
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6 89% 891/4 FOREIGN BONDS

891/4-

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99’/28...8..1../.4....A....u...s..t.r..a...l 31/25 66 99% 88% Austral 3V2S 67 991/8 88 Austral 3%s 62.

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951/2 951/2 951/2 6U/4 60% 61%+ 61% 6H/4 6IV4

IO6V4 1057/8 106 -

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107 101 W Pen P 3l/2s 66........... 11

4

THE NEW YORK TIMES, SUNDAY, FEBRUARY 28, 1954.

INTERNATIONAL EDITION

BEARISHFACTORS ORDERSBACKLOG BELIED BY COPPER

in the reports since last March. the exception of foods, have amounting to 2,105,500, were Withholding of Chilean Out­ Production Continues Decline Further, the number showing

of the Winchester Repeating sharpest drop since last June,

and many are reported down to rock bottom. Employment was not down as much as in January. Buying policy was predominantly for sixty days or fewer ahead.

The majority opinion of the purchasing agents was that prod- ducts for Easter, spring and

continued to edge down­ down 1 per cent compared with put From World Market and but Gain in New Business rises was the highest since Jan- summer were becoming active,

ward in February. Suppli­ the preceding week, and while ers, however, are playing a wait- double that of the comparable Long-Existing Harmony in ing game bolstered by the week in 1953, they were 12 per

Fast Action Needed to Retain

Canada Strike Helped

Spurs Hope for Upturn

uary, 1953.

Relations With U. S.

knowledge that controlling fac- tors will keep prices from slip- ping too much.

In the world markets, commod­ ities have been reacting to de­

cent below the 1950 level.
From Detroit, word came last week that beginning March 1

Production cutbacks and in-
creased orders closed the gap
between falling orders and pro­ trial business.

with the prospect likely that March would show a leveling off or upward movement for indus­

division will step up car produc­ of the gap indicates that much hind. Cash discounts were re­ lead, some lumber, mono-

. ,

fabricated rubber goods, steiresentados, os leitores po- steel scrap, textiles, steel valveu a pranteada sambistd ate electric wire, zinc and zinc proe silencio, o cortejo funebre

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INTERNATIONAL EDITION THE NEW YORK TIMES, SUNDAY, FEBRUARY 28, 1954.___________________________________

The Lid off the

It was Mr. Suburbia’s last evening in Paris . . . where should he spend it? Miss Cosmopolitus had seen it all . . . what would amuse her? For the average Mr. and Mrs. you and I have just arrived . , . we long to see the really gay—glamorous glitter of a Paris night-spot. For us, as for the millions who ask where to go . . . the Lido with its new star-spangled program—VOILA I

A Venetian Palace for an Evening

On the world-famous Champs-Elysees, the Lido stands midway between the historic Place de la Concorde and the Arc de Triotnphe. Strangers may pass by its unpretentious entrance unaware, without remarking the blue San Marco lion that guards the door.

Ever been inside a romantic Ducal palace? To visit a near replica, we need no gondola—no tickets for Venice, only a cab or our feefto take us as far as the Lido. Replete with crystal chandeliers, sculptured columns and a gold-gild ceiling, it evokes the glorious atmosphere of past centuries.

Moyal Splendor wath Service

Opening each night at nine to seat 900, the Lido boasts a restaurant that will serve 550; a staff of 250 to keep cups ever brim­ ming and a cast of 50 to entertain. Famed chef Marius Michel prepares a splendid special menu for about $3.50, all cover charges included. We are told that the Lido stows 65 different kind of champagne in its cellars . . . just imagine!

The air fills with rapturous music as Pierre Delvincourt leads his stringed orchestra through a series of slow sentimental fox­ trots. He alternates with Ben, who strikes a tantalizing beat amid his band of Cubans. As we chat, bewitching maids wander between the guests, offering each a coinage from their velvet-lined baskets . . . while a camera gal can be called to catch a memorable evening in black and white.

Men make the News

Two heads are better than one ... so who are these two who have made the Lido this renown carbaret? Each year for the past seven, Pierre Louis Guerin and Rene Fraday have been marking an annual hit to their credit. In ’54, it’s VOILA!

Pierre Lonis Guerin in the Limelight

Guerin, you know as the “Ziegfeld of Paris”—the prodigious owner of the “French White Way” with the Lido, Empire and Ambassadeurs Theatres. Recently, he’s added Bal Tabarin to the list. (We can hardly wait until

he opens this celebrated Montmartre club, featuring a fabulous show on floor and water!) Its main attraction will be a swimming pool with an Aquacade to top that of Billy Rose!

Perhaps you remember Guerin’s restaurant long ago in Rambouillet. Maybe you are some of the many before the war, who sipped champagne at his chic club de Pierre Charron. Surely those who saw them, recall his “Holiday on Ice,” “Skating Vanities” and all the Sonja Henie star revues at the Palais des Sports. After the armistice, Guerin bought the Lido, reopening it in June, 1945, with a changed decor and new formula for nightclub entertainment. So it remains, the successful proof that people go where they get so much for so little. At the Lido, we can dine, drink, dance to two orchestras—delight until dawn—plus, see a lavish 2-act musical revue, all for the same price!

Mene Fraday, Producer

From the age of 16, Rene Hevart was treading the boards as a chorus-boy in the Folies Bergere; until his boss, the legendary

Mistinguette “Queen of the French Music Halls” made him her stage manager. In halting English, she would call this gamin who could handle any chore—“her man Fraday”.. .so, Fraday became his name. To Mistinguette, he woes his art. To his seven

year stint in the States staging dance acts, he woes his sense of “quick timing”. In a revue it’s the rhythm that counts. Combin­ ing French technique with American Oomph, Fraday produces shows that are successes!

No Business Like Show Business

Every Spring, these two spend several months in America, travelling from one coast to the other— scanning all the big city night-spots for originality and talent. Usually their itinerary will read: New York, Miami Beach, Las Vegas, Los Angeles, Havana, Mexico City. In 5 days, they cover the Continent, stopping in a different capital each night to see a dozen different shows, plays•or circuses—to study the billboards—to sign up new attractions for the coming year. The Lido guarantees its artists a full one-year contract. An entire extravaganza—costumed and set, costs 50 million francs, or about $18,000 to produce.

VBiLA-^IIere it is

VOILA—the spectacle begins at 11:15. Your star-studded program offers “Overture” first ... a masterful medley of music on 5 grand pianos With soloist Bernard Peiffer jazzing the ivories. The grand prize winner of French recordings, Peiffer played at the Paris Ringside .in Montmartre before his Lido stand

VOILA—the choreography is arranged by Don Arden, a young American who has staged numbers for the New Jersey Riviera, Chicago’s Chez Paree and Miami’s Copacity. Its music is by Kramer, a noted Italian orchestra leader. The sets are by Fost, the scenic designer for the Paris Opera House and Chatelet Theatre.

Acts, Actors and Art

VOILA—Paris. Your guide is handsome young vocalist, Francis Linel. With some mellow vocals, he clearly proves how a Frenchman can woo a crowd. The Cabbott dance trio arrives , . . just as you did for the first time—eager, excited, ecstatic to trip through the city of dreams. French magician Dany Ray appears to baffle us with a sleeve of quick tricks. Then, pulling a few strings, marionette master Georges Lafave shows some droll drama. Georges worked as a set designer before he created these playettes with reflecting lights and “little people.” The ice comes when Romayne and Brent bend on silver skates to glide past a snowy landscape. Away they whirl—over the frozen waters of the Lido stage for a wide waltz step— some spirited fandangos to win a hand from the house. Rightly called “The De Marcos of the Ice,” they have performed

Everywhere there is a rink and a ring of people to cheer. As they tumble without a fall, you’ll wonder about the two Lane brothers. They try everything and do it well from comic antics to the most amazing acrobatics. VOILA—the French Cancan! t)ne stocking red; one stocking black; they kick high with superlative squeals while Roger Stefani.vaults above them.

fThe scene changes. VOILA—Versailles in 1745. We’re invited to attend a ball in the dazzling hall of mirrors. As we peek tthrojtgh gold-edged windows, we see the king’s favorites moving to a stately pavan. Then VOILA Carnival time in the Tropics, ’(inspired by a recent Guerin-Fraday hop to Cuba. The Lido stage becomes aglow with phosphorescent figures — waving pagan /effigies, shaking sparklers to light. Finally, VOILA in a lilac garden, chic Parisians are forced to seek shelter from a storm. r|-'or the real showers that pour from above, there’s a complicated system of pumps to keep the rain from dousing the audience.

S s to the flying pigeons overhead, they're trained to seek their roost without alighting on your table for a sip. Gifted and Gorgeous

L I D O

by Sally Brunet

You can tell by looking that each artist is a star—from the gorgeous back-line chorus gal to the lovely before the mike. Culled from every corner of the globe, they’ve come

lo play at the Lido—the fabulous—fantastic world showplace!

In the wings, behind the set, stands Miss Bluebell, attractive British supervisor of the hells. Just as the Lido claims 3 orchestras, it boasts 3 brands of beauties: a talented French ballet, a bevy of models and the beauteous Bluebell girls,. It’s an arresting array when it’s assembled on stage!

So much for so little—with a Paris for Every

Pocket

For a nightclub, the Lido’s prices are quite fair: $12-$I5 per couple. (The cost is half at the bar.) For all this—that’s amazing with no more extra cover at 9 when you start than at 3 when it ends. For such quality food, champagne and entertainment, is unsurpassed . . . where would you expect to find all these things for that money in one spot? By telephoning Elysees 11-61, reserve a table for tonight’s big star program—VOILA!

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4

“I ma noite no

....

OUANDO ACABA O «SHOW» OS WOMENS PERDEM A CABEQA E A POLfCIA PROTEGE AS «GIRLS*. . . SAO PAULO VIBRA COM AS GA-

ROTAS DO «LIDO» — PROS E CONTRA NO HEL DA BALANQA . .

Texto de Eddy Mendonca — Fotos de Jorge Torok

k*

ROCEDENTE de Buenos Aires e Montevideo, onde

sive! de algumas criticas. Por exemplo: e muito mais

elenco, com apresenta?6es mais ou menos extempor^neas. Guy Loyal, um cantor razoavel, esta prejudicado pela escolha de musicas ina- dequadas. Os numeros acrobaticos, estao a cargo de «Los Fredia- nis>, uma familia italiana que ha 150 anos vem se dedicando ao circo, e de uma dupla brasileira que tem brilhado na Europa e nos Estados Unidos, «Vic e Adio», que nao da mostras de sentir o peso dos anos. «Les Debonairs* cantam e sapateiam com classe, enquanto que os baj- larinos exdticos «Ruman y Kita» arrancam gargalhadas com seus nu­ meros esquisitos, o mesmo se podendo dizer dos amalucados ingleses <Jo, Jac e Joni*. A parte isso, existe a indefectivel dupla de bailarinos «Florense e Frederics, ja um pouco gastos e as 30 coristas integrantes do «Blue Bells*. E, para rematar, uma nota curiosa: as tao esperadas

bailarinas francesas, sao inglesas...

um <show> do que prdpriamente uma revista. Logo no Pmente em Sao Paulo o famoso conjunto do «Lido>, primeiro quadro, «Champs Elysees*, o elenco e apre-

sentado ao publico em grande estilo, com bailarinas, cantores, modelos-ntis e acrobatas superlotando o paleo e criando uma certa confusao para a vista. Depois,

de original, com excecao, e claro, do luxuoso guar- da-roupa e da movimentada coreografia.

Como vedete, volta aos nossos palcos a formosa Anny Berryer, dotada de uma voz bonita, o que porem nao impediu que ela parecesse um tanto deslocada no

realizou vitoriosas temporadas, exibe-se pres?nte-

de Paris. A revista, unica que sera apresentad" no­
Brasil, intitula-se «Uma Noite no Lido de Paris* o
esta causando grande sensacao na capital paulis
ta. Sensa?ao tao grande, que a saida das bailarinas os quadros vao se sucedendo, sem apresentarem nada

tem de ser protegida por policiais encarregados de mante-las a salvo das efusivas demonstracoes do afeto verde-amarelo conhecidas como «mao boba»...

O espetaculo, embora seja agradavel e caracteriza- oelo toque de bom gosto tipicamente trances, e pas­

o ESTADO DE S. PAULO - SEXTA-FEIRA, 19 DE AGOSTO DE 1955

UMA NOITE NO LIDO DE PARIS"

5;

*

Vem alcangando exito no Teatro Santana a revista “Uma Noite no “Lido” de Paris”, espetaculo a cargo de famoso conjunto francos. No cliche, tres das componentes do “Bluebell Ballet”, uma das principals atragoes da companhia do “Lido”.

■ ~ Cuando uno mas cree estar gustando el pescado esta en realidad nalndpanrin in „ •> ,
na. Asi^anocne en el Teatro Artigas gustamos las Bluebfi Girls que no?mandn J t ?Sa q£e Iq acomPa'

(GUSTAVO D6RIA)

"UMA NOITE NO LIDO

O que ivipressiona, de inicio, nesse espetdculo que o Lido, de Paris, estd apresentando no Jodo Ca.etano, sdo o bom-gosto e a originqlidade do guarda-roupa. A par de um luxo espan- toso, hd sobretudo uma impressionante combinacao de cores e um desenho curioso, num misto de barroco e moderno, que re- sulta em originalidade, num genera onde hoje em dm se ve muito pouca novidade. Mas hd ainda a presenca das Bluebells

girls”, exatas, iguais, alem de um punhado de atracoes, como os “Debonairs”, os “Frediani”, os excentricos Jo, Jac e Joni, os nossos patricios Vic & Adio, os bailarinos comicos Ruman e Kita, a dupla Frederic e Florence, alem da nossa conhecida Any Ber- rier. Para essa excursdo d Americci do Sul, o conjunto do Lido de Paris, um ^music-halV" onde nao hd paleo, propriamente, cons-

truiu todo esse espetdculo a que estamos apreciando, onde sao aproveitados diversos numeros Id apresentados e onde nos aqui vamos reencontrar aquele ritmo impressionante, aquela. agilidade que sbmente as revistas francesas possuem. Do comeco ao pm, o espetdculo ndo cai um instante, e o publico se delicia com. uma serie de quadros vistosos e interessantes, na interpretacao de um punhado de artistas que inegdvelmente sdo expoentes em sens diversos generos. Any Berrier, para a felicidade de muitos, canta com aquela sua voz quente e consegue impressionar a pla- teia que ndo lhe regateia apiausos. E se uma restricao devemos

lhe fazer e a sua preocupacdo em exibir as pernas, apresentan- do-se sempre com trajos curtos, quando, para o seu tipo, o ves- tido longo lhe da outro “aplomb”. Mas a verdade e que, quando ela canta, seja “Sous les toits de Paris” ou “C’est magnifique”, nos nos esquecemos desse detalhe e ficamos atentos a sua bela voz. Hd ainda o canconetista Guy Loyal e, sobretudo, essas fa­ bulosas “Bluebell’s” que, sbzinhas, garantem qualquer espetdculo.

Gracas a coreografia de Don Arden, esse grupo de “girls”, mats os modelos, mais as vedetas, movimentam-se em cena num ritmo alucinante. Muito boa a orquestra, sob a direqao do maestro Rene Leroux, e um voto de louvor aos desenhistas Folgo e Post, res- ponsdveis pelo colorido que, a nosso ver, e o ponto alto do es­ petdculo .

O "LIDO DE PARIS", "SONHO DE VALSA" E OUTRAS NOTICIAS

© exite do elenco do "Lido", de Paris, em Sao Paulo, ultra* passou todas as expectativas. Nao mereceu ele as restricoes que se fizeram a© cenjunto do "Follies BergSre", o an© passado. E, no Rio,

pareee que o caso se repete. A revista que esta dividida em 23 quadros, apresenta alguns numeros de grande suntuosidade, alem da partieipagS© de um eienco de valores tais com© a "vedette" A«ny Berrier, a dupla (brasileira) Vie & Adie, as fabulosas Blue­ bells Girls, os atletas italianos Los Frediani, entre outros.

iimpio el movimiento dentro de numeroso conjunto

ACCION

AGIE ESPECTACUEARIBAD EN EA EMBAJADA REVISTERIE DEE LIDO

Montevideo, viernes 15 de julio de 195.3

| direccion de Pierre Guerin y Rene Fraday, quienes han sabido e n n d W n S 1 Lldo y Paris
J ritmo mcesante, cinematografico diriamos, donde trajes de ?alcuSdf?n+?^?^ u°n Un5 Presentacidn de

law

El eienco es ajustado en sus desplazamientos,

y lusar exhibidos “

I de la Maquina, es por todos lados que se le mire y comphcadas escenograffas y trajes. Don Arden ha i de absorbenteirradiacibn. En fin, que estos fueron marcado las coreografias del conjunto con criterio I los feos y salieron muy vestiditos y con muchos

de general acierto en el ramo practicado, aunque : apiausos.

por cierto en este rubro la complejidad de lo es­

pectacular y la intencion de lo servido, se confor- maran con el simplificado esquema.

Pero tambien acaparan la atencion del espectador aquellos numeros de complemento, que no son ta­ les. Recprdamps especialmente al mas joven de los

Fredianis, artista de la acrobacia de juventud y ¥£ac?a PerfectasTeP todos sus saltos; a la pareia

th»1pan?AU-mTn y-n4,ta’ 1?asnificos en su locura ges- ticulante, Los Debonaires, cantantes y mecanicos del baile zapateado; su frenetico numero: La era

Hubo entre los espectadores, apasionados comen- tarios acerca de si el que jugaba en el Artigas era I ?,,.e'5RC° ?uP®rior 0 la reserya, nosotros creemos que al reves de nuestro conocido equipo, ganan en titularesn‘,er° Sm extremarse en Presentar todos los

Al finalizar el espectaculo, tuvimos al regresar a 5edaScr?n una se§unda parte: las modelos ban1(ai’tografosdaS P°r nues”ros tovenes que busca-

E1 espectaculo se repetira todos los dias en dos secciones.

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iciarse la del viejo teatro de Andes y Colonia, justificando el desarrollo de las distintas representaciones, el prestigio

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DE PARIS” ★ UN ESPECTACULO QUE JUSTIFICO LA FAMA DEL ELENCO

Estas notas graficas fueron obtenidas anoche al presentarse ante nuestro publico el famoso conjunto revisteril ^EI Lido de Paris . Muehas horas antes de imciarse el espectaculo estaban agbtadas las localidades de la sala del viejo teatro de Andes y Colonia* justificando el desarrollo de las distintas representaciones, el prestigio

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EL NACIONAL - MARTES 18 DE OCTUBRE DE 1955

HOY GBANDIOSO DEBUT A LAS 9,15 P. M. en el TEATRO MUNICIPAL del

£lctcr de. JjClhlb

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JO, JAC, JONI - VICY ADIO - RUMAN y KITA - LOS FREDIANIS y ANNY BERRYER

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nal”, el inminente estreno del “Cihe Censa”, al 20th Centu­ ry-Fox ha levado a la pan- talla por primera vez la* es- calofriaate y dramatica his­ toric de las arriesgadas Ca­ rreras automovilisticas, fil- mada en CinemaScope y eh los belles color es por De Lu­ xe. Encabezando el gran elenco, se ven Kirk Douglas, Bella Darvi, Gilbert Roland,

Cesar Romero, Lee J. Cobb y Katy Jurado. Todas las escenas de las carreras mismas fueron filmadas en los lugares de Europa donde se corren las famo- sas carreras: Italia, Francia, Suiza, Alemania. El di­ rector Henry Hathaway y el produ'-tor Julian Blaustein pasaron tres meses en Europa filmando escenas de tales famosas carreras como las “Mil Mi­ llas de Italia”, “1.000 kilometros de Nurburgring” en Alemama, las “24 Horas de Le Mans” en Fran­ cia y el “Gran Premio Italiano”, las que figuran prominentemente en los espectaculares fondos de la electrizante accion. Para asegurar la fidelidad completa, la casa productora comprb tres coches de la mama Ferrari y tres de la marca Maserati para competir en las carreras. Esto* coches fupron lleva-

dos m*s tarde a Hollywood donde las estrellas Dou­ glas, Roland, Romero y Hudsn los condhjeron a toda velocidad para lais escenas de primeros pianos. Sin duda alguna, las e^cenas d^ las arriesgadas carreras, con los accidentes. resultan en unas de las ma.s estremecedoras jamas filmadas, y estas y otras escenas de Europa son magnificas en Cinema- Scone. “El Cimuito Infernal” esta basada en una novela ideada nor Hans Ruesch, que era el mismo un famoso corredor europeo y por eso, ha sabido captar todo lo dramatico, intrigante y espectacular de la historia de los oue arries^an con’tantemente la vida en las comp^tennias y de las muieres que quedan silenciosas al fondo, esner^n^o an^iosamnte que vudvan sanos sus hombres. Primariamente, la

pelicula relata la historia de un corredor Kirk Dou­ glas, y los conflictos aue sufre entre sus dos amo- res: el de gbnar la carrera y el de ganar a la mu- jer, aqui internretada hot BePa riarvi P°ro hay otros corredores, inclu^endo a Gilbert Roland, co­ mo un audaz tenono v Cbser Romero, como un vete-

rano de la pista listo a retirarse a una vida mas sosegada con su muier Katty Turado. En otro rol estelar s*= ve el genial Lee J. Cobb, en calidad del capataz del grupo de corredores.

"FORAJIDOS DEL FAR WEST" UNA SALVAJE

aventura del Oeste con el recio actor Edmond O’ Brien. Revblveres y pufios en un cotejo impresio- nante en una epoca en la que imperaba la ley del mas fuerte. Las enconadas luchas entre ganaderos y agricultores; hombrete sin miedo jugandose nor

los destinos del Oeste americano en un film reali- zado con impresionante realismo.

SE EXHIBE CON EXItO EN EL CINE CAL'FOR-

nia el film “Carmen de Fuego” con la maravillosa Doorthy Dandridge y eh el Cine Ambassador “Acu- did al Circo” extraordinario film checo en colores con las atracciones mas destacadas del “Circus Slavia”.

QUE parece que “El Tola”,
contra lo que se preveia, no escuchamos en los mediodias se casa en epilogo teatral, de “Carve” contiene, siem- segun habiamos adelantadq. pre. interesantes reportajes al referirnos a tai probable de la actualidad montevidea- secuencia del popularisimo na...
novio de “La Chimba”.,.

EL LIDO, proviene de una imagina­ tion creative de Leon Volterra, que, anos atras ya, imagino a su “night club’1 convertido en canal veneciano. con cantantes que expresaban sus ca­ pias en gondolas. El tiempo (aunque modified la estructura de este night club) arraigo en cambio su nombre, sirviendo el presente cuadro come otro aporte mds del porque de su

iema.

LO QUE SE DICE

*

QUE.la audicibn “El trenci- to de la alegria”, dirigida en “Radio Sarandi” por Jose Luis Riverbn, los domingos a las 10.30, viene siendo muy plebiscitada por el munao infantil...

*

QUE Pinbn, uno de nuestros f'uitarristas mbs prestigiosos, ntegra tambien el enorme cuerpo de tai indole que aporta marco musical a la nueva audicibn de “Radio Solis”, titulada “La Tapera

de Don Goyo”... *

QUE no estb muy lejana la fecha en que “Radio Univer­ sal” pueda dar cima a sus anunciados propbsitos de una sorpresa de evidente je- rarquia en nuestro medio radiof6nico...

*:

QUE a las 12.45 horas, acu- sa un porcentaje de sintonia evidentemente muy signifi cativo, el radioteatro que, en tai horario. propala “Broad­ casting Centenario del Uru­ guay”...

*

QUE afianza su dimension de audiencia, el teatro radio- fbnico de carbcter exclusive que, a las 20.30 horas, ha es tablecido ahora en su pro- gramacibn “La Voz del Ai­ re”...

*

QUE en esia iniianianea grbfica, se han juniado dos "ases", como lo son sin du­ da Hernbn Navarro, planis- la al astilo "guapo y bravio", y al joven bandoneonisia Maquieira", hijo del popu­ lar Panchiio Maquieira ..

*

QUE la epidemia gripal hi- zo estragos en los cuadros de la radiotelefonia, debien- do las emisoras realizar ver- daderos “reavaluos” para presentar su programacin...

*

QUE denota un plausible es- fuerzo la audicin “Por la ru- ta de los condores” que, con ejemplarizante sentido ame- ricanista. se irradia por Car­ ve los domingos a las 21.30...

*

QUE las actuaciones de Ni­ colas Agapios con su quinte- to y la voz de Olga del Gros­ si, se han visto ornamenta- das por mucho pdblico, en los estudios de “Radio Sa- randi”...

*

QUE si hubiera que aplicar el “slogan” de “La chica de los ojos de mar”, segun di- cen “ellos”, el mismo cabria aplicarlo a Elsa Ubal, una de las damitas de mbs per­ sonal mirada de nuestro am- biente...

*

QUE circula el rumor de que las voces de “Los Trovado- res de America”, se incorpo- rarian (si fructificaran las gestiones al efecto) a la pro- gramacion estable de Broad­ casting Centenario del Uru­ guay. ..

*

QUE la audicion “Los Risa- tomicos” en “El Espectador” es, parafraseando el adjetivo de moda, una de las “audi- ciones fuertes” de carbcter popular, en la programacion de esa emisora...

*

QUE poniendo en prbctica un plan radiofonico - domes- tico. “Radio Sarandi” pro­ pala, en horas de la mana- na, una audicibn de carbcter culinario que cuenta con no- toria audiencia entre las amas de casa..,

*

QUE en la audicibn de “Ra­ dio Montecarlo”, titulada “El bolero y el amor” (13 a 13 y 30), el bolero que marca “to­ pe” de pedidos en la actua- lidad, es “Sinceridad”, por Lucho Gatica...

*

QUE sigue siendo “Radio Fbnix”, una de las mbs flr- mes y consecuentes “atala- yas” con que cuentan el dis­ co national, las orquestas nacionales y los intbrpretes nacionales...

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" "Presiden,e Pcr6n" rumbo

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Seia°deSso^?enderSrTMnTMSrS>bfMJtambrftosqT

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La Compenia del Lido” se presenta en el Teatro On«-

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n X h v k s varIas peliculas musicales de reso- el tin” qr>e hu- 'Sldc- c.ontratado en forma exclusiva por Alzada Un^emn^? Vla^an. con ellos el senor Macoco De

el T^troS“Emntae^Heape '61 “Lido” hizo exhibiciones en

’oXzoed?Suta llr?d?'

fJa caPltal se entrevistaron con el Kodo]fo S Grazide secretario general de la orsari-

nnm«Un°-de ^os iirte£rantes de la compania, tanto hombres

omo mujeres se comprometen a regirse por una discinlina

contrato faculta a la empresa a la realizac?6n de un exo-

h ein *l5aSanMIe S1 sosPecha que algunos de los contratados

ha bebido. En caso de comprobarse la iirfraccidn el con trato es automaticamente rescindido imraccion el con-

6

cuentra realizandc gestiones en nombre de PAI a los verdaderamente militar Les esta prohlbfdo termSanta-

nPcT Dtaha iirf hl n62+S67laT,as Dor toda Latinoame-

)lr? ?a Sld.° contratada por P.A.I (Prodlircin- Artisticas Internacionales) empresa esta cue de<?rfp nr

la comnlbiaacer poswle ia Presentacidn en Montevideo df mente beber bebidas alcoholicas y una de las clausulas dpi

ubre del ano pasado comenz£a hacirglX^nlr^tX dn« ?”nTM

£e innate TMe -^p281'011 1,0S referi- nave manifestaren a los perio-

Visilan las Bellesas del

En las noras grdficas adjuntas e! lector puede apreciar la belleza de algunas de las chicas del ballet del

d—' ■ . dee

Estas otras notas grdficas documentor!
. . . , . N A,a nuestros lectores sobre la breve estada en nuestra capita! de las bellezas del

A

poslblemente en junio prdximo se presentara en n X a capital P

IX MENSAJE SIMP ATIA DE PARIS

Aires la compania completa de] “Lido” de Paris Integral a°SaT“dg.““^ba'rs
?e?sS esta S ^ n aaPrnS0?a^ T,uvimos oponunidad deScon- dm° momenta surgio una complicacion ya que un nnde-

destacada del Lido . Abajo: Los senores Macoco de Alzaaa Unzue

A la izquierda, arriba: Isabella

°*raS 'aS chi<:<K del "Lid°" muy

SPD AMERICA

^b-w»zz~:es^

Jx u„t' GTMidr,,Mane Garz6n

ersar esta manana con toda la compania v la imnrpciAri roso empresano de Nueva York realize gestionesdirect^ muy superior"al del'FoSB^g^S”Lj|edecoSK^Uij

nFaSpn primeramente la presentacior de la Compa- nia en esa ciudad, no escatimando ningun esfuerzo de --a

y luS asf 9ue ia ComTO’ SaJS’M ’X ^ n ? ^ final-dV a “mpafi^donde ■posseur" y otros tipos dertaados & erie gtaero S “ “ Arh^C°/£panan+a -x comPafiia el excelente coreografo Don

?r„^ne

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se? tid0' Lle
Pem T A lfcJi contrato Para obtener esa prioridad.

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ZrataSos eVlVSSonS. Sueftraen a Sud America rat,in 7 CaUSar“ verda<te-

Waners BratheS^n TM"?ersal,?ue, ha ‘TMTMjado para la ayctiece coaa esta, en pleno, con mas de sesenta npremac

eximias eieratanles y nos h"iTMOT «?S" renombX de iaPveHn!Cie"u a u?a de las fEmilias de mas

JS T pat pJ„Ta+Orilla q?}en es unc de los direc+o-

.

a^ u la-
^ 0 29 de ,b"' siendo”=! zacion y con el senor Alberto Mane Garzon quien se en-

:5 I ..

1 . t • .$£'! W

.

un

ve?dad“ ro°V i?” D

’ constituyendo

su presentacMn

° Buen°s Aires donde el dia 29 de abril iniciaran una "tournee" de 62 semanas por Sud America. Nos

.-T

"TODAVIA NO HA APA RECIDO UN GALAN QUE PUEDA SUSTITUIRME".

EL dla en que Clark Gable decidid retirarse de la Metro-Goldwyn, ardid Tro-

ya en Hollywood. Dicen que la escena fue borrascosa. Y, segun 1 o s chismes de la Meca, hubo dialogos tan sa- brosos como el siguiente:

CINCO BODAS NO SON MUCHAS...

PARA UN "JOVEN" GALAN DE 54

ANOS COMO CLARK GABLE

—;Todavia no ha apare- yer, anadio: Y mientra*? no anos seguidos actuando co­ contra una si“rie d« salaries

multiforme no« ha ph.

Plastica* ebenajada de ^racia pidsuca, belleza y “sorit’

r£ SpaSm°nS0 “Lid0 de Pa- jas, para que nuestra ci

puJierata?u ? de lo
?a,.ai^ra Justrpreciar y cap-

La

n

“ 1“mnas

marmol

cido e] gatan que pueda sus- aparezca un sustituto digno mo galdn... de fama ’desdn J^hn Gilbert (’,No le parece

fondn h qiU e encuadran e! de deri«df!ila escena- cubie«<’

crista] negro. El “nata- term , aun existe pero lle-

llam(1. eI pa. ' _ Ubinca'res?e "nisllt club" nTM brin%is‘da noctuTMa. He’

tituirme en la pantalla mun- de mi..., ;no aceptare que que ya seria ooortuno. . .? y Ramon Novarro

dial
-L-l!... —exclamd Clark traten de relegarme. arreba- Clark no le dejo terminar John Barrvmore y Charles

Gable, enfurecido Y refor- tdndome los papeles que me la frase:
zando el vigor de sus pala- corresponded Bover Pero hov an rambid.

Clark Gable o William, pues ese

Clark Gable, a quien vemos lu- ciendo uniforme de of.ciai la aviacibn Italians en fa peiicula

era

veruiadero nombre. nacid

el aho 1901, y a los 27 anos

edad, por consejo d. L; iel ”La monjita” rodada en 1933. Barrymore, au padrino atlatico, encontrb dificultades en su Ca­ comp ntf >u ciuacibn en las ta­ rrera a causa de la form- rspe blas c.n la cineinatografica. Ha- e>al de us ortjas, Sin embargo,

btendo p i dido su madre a los inieiado en la cin_ma.og, a/.i en c..atro afios, pero contando con el el aft. 1930 con el film “El de-

cartfio de una madra.tr i, »u ju- ventud t. ahscurrib normaimente, habihndose desempetVtdo en todos

Goldwyn Mayer un ontrato fa- buloso para encarnar especialmen- te a hombres rudos en peliculas de accidn .En ’’Cain y Abel”, ro- dada en 1936, encarnd a un pu­

ces llevo filmadas 49 pelicu-

las para esta productora. ;49

7 «

— ;Eso es: veinHtr^s anos no hav un solo ea^n que En vano el presidente de de exito que no han hecho

la poderosa empresa procu-
raba apaciguarlo: presVsrio!.. . Con la diferen- "OUTERft SFftHTP RTVMBQ

bras con un punetazo sobre el escritorio, que hizo tem- blar al “Leon de la Metro’’, cuya estatuita de oro acL-rna

el despacho de mister Ma- ble.,. Ya lleva usted 23 a actuar. tenia que liichar

otra cosa que aumentar mi pueda hacerme sombra...
f —-Pero Clark, sea razona- cia cfe que. cuando comene^ GALAN Y NO ABUELITO"

10 'encaq„U,
pt7°s e hsT- EI "LWo d‘'

con un tinglado sobre el cual

en X n a F V -mi

S i-Wk

sierto”, su .sp cal - z c r6-
nica le valid sobresalir netamente
sobre prest.giosos ac.ores de la a’empre en pianos segundones,

los oiicios imaq: abl s hjista des- hpoca muda. que ante et adveni- aunque rodeado de figuras de tan- cido jamas tantos benefi-

<ubrir «u vocacifin p o r el arte.

miento arrpliador del cine sonoro to prestigio como Greta Garbo, debieron eclipsarse para siempre Jean Harlow. Carole Lombard y

trabajo

gobierno de los Ertados Unidos Clark cambib radicalmente de ca- rbeter y manifesto piiblicamenfe que nunca se crnifolarla de la

CompaAero de
muchos aAos de Carole Lombard, se ca*6 con ella en Arizona, en 1939. Por fin parecla que 'Clark Gable habla encontrado a su ideal de mujer, pero desgraciadamente un arcidente de aviac'6n, el 19 de enero de 1942, tronchb la vida de. Carole cuando se dedicaba a vender bonos de guerra para el

Luego del deceso de Carole Lom- bard, u-’ai dama cana^ense, V !o~ leta Wellsi Norton, de 47 aflos de ed^d, se pi -e-ent6 ante lo- tribu- nales iniciando Clark Gable un proceso por reconocimiento de pa-

ternidad en la persona de su hi- Jita, de la que afirmaba que Clark era el padre. Examinada toda la prueba por la Cbrte designaba al efecto. en 1947 se expidtfib una re- solucibn judi-ial por la cual no

se hacia lugar al Pedido de la eehora Wells Norton.

pbrtiiida sufrida.

durante

Crease o no, la verdad es que Clark tenia razon. Y su interlocutor era el primero en reconocerlo. Pero, aun asi, trataba de convencerlo:

—Mi querido Clark... Todo eso que usted dice es cierto, pero... ;,no cree us­ ted que es mejor retirarse a tiempo?

Aqui culminb la ira del astro.

—iO. K.I Si ustedes pien- san que debo retirarme, ya mismo hemos terminado.

;Ni una palabra mas!
Y recogiendb su piloto y

su sombrero, Clark se puso en pie para salir. Pero un g e s t o amistoso de mister Mayer lo detuvo:

—No... no es eso lo que queria decirle. No se trata de que abandone la compa- nia, sino de cambiar sus pa- peles habituales. .

—IDe ninguna manera

—saltd Clark Debute co

mo galdn, ise acuerda?..., Dotado de un flsico privilegiado, en “Poseida”, junto con Joan Clark Gable logr6 c* la Metro Crawford... Y desde enton-

extraordinarios y origina de112U"nihaK’ny el e"cant°

peliculas que han dado mas gilists de recta estampa, hacibn- de 100 millones de dolares

dolo tan b i e n que su fama se
acrecentd en todo el mundo. Hasta de ganancia! iQuS otro ac­

tor en el mundo ha produ-

e*e momento h a b la aPar»c do

cios?

Durante la Qltima guerra mundial Josephine D'I'on. actriz y riir«ctora Clark Gable se :ncorporb a las del '‘Pequeflo Teatro de Portland’’ fuerzas abreas de los Estado- Uni- fue la primera eepoia de Clark do*. Ilegando en 1943 al grade de Gable, a qulen conocib en forma

capitan. Partic:pb as! muchas accidental. Ella lo alentb en su acciones bbli.cas especialmente en vocacibn, haciindolo format parte el frente o.ec d"n»al, ,irecibirndn va- de su elenco y dAndole las prime- rias condecoracionesi y citaciones msras I’ccion** de arte esc6ni~o. por valor personal bajo el fuego Ella era diez afios mayor, pero se y frente al enemigo Rea"lird‘ t'am­ enamora'-on mu'uame-t-' un:4ndo- bibn per ruenta del gobierno de se en. matrimon;o en 1924, S'n em­ su pals, varies films documentalea bargo. no puderon llevarse de

Norma Shearer.

sobre diversos aspect©* de la gue rra abrea.

acuerdo, y el divorcio aobrevino.

„ SignWca sraneXdn^uT/d?^

ot’

e

SoX8n 10S

stan dlT y’d
sion de la ciudad luz y Su cieacion se debe a Pierre

uSo’XtTe^de8 e7e6

cion

rU ga5erafa-

--res parisiense, ha- Wa provocado Ta'fattea “de

*>°"nVlalteCr";. Xia

/ mas dime«-

ue las Bluebells Girls” to-

dtaflC°rtadas a la misma me- dida- como salidas de un

S

sees saje

S'acfo el momenta de pres«n-
tacion de la revista, sfeubre S7 XesT°4a“a d‘:

m«m, molde, eomo un gn-
S JueTra’ ?Ui®n’ despues Pjvper^o de 30 hermJs«s y2v"UteamrbiZiUrfild' y “atl'

r kjflh

TO9

• I /fl

/•

de la ^uerra, tomo la direc-

- ®stabiecimiento,

del tm-rioi4”' P8S I" IM PorrazoSoTvTSop^

.

luego Que este, desdibujado eh el inter

xi^'^do;;“ou
vida elegante de Paris, y

SL "u Pocfei- de irradiacion, qwe los parisienses han ol- X£ado T4? la sateria donde

decidido ya vivirAd«*’i habla
cuerdo/ «• esta instalado se llama el maravilM? y fineza de

/ ’

yen«iana (que, E ff^‘K^suVa.'

este estaablec'mi4ntontomd la

apostura de ser la

cars S t elegante y mas cara de todo Paris.

Pero, tod’o pasa, y, como tesCIT p- Hneas Preceded

rta’ I Plerre Louis Gue-

> que, con los elementos ^oraUvos aportados p ^r

vo “hrt ’„for-1aron este nue- SL J d? con estil° bizan-

°s Palacios venecia- nos del Slgio xv a

conjunto guar da caraeto, mnderno nor la sohri-dad

nasate de Les Champs Ely-

El cuadro

un’T ‘:“" “! «»• •l«n.nio. dteoMtivo"?"!?

Sandrini y Dubont v J

eco que aOn J

envta el eterno Paris’ ulJez

Ejemplar publicado espeeialmente por Hechos

EL LIDO
MARAVILLOSO DE BELLEZA

BLUEBELL GIRLS ALQUIMIA DE JUVENTUD

La magnifies alquimia de las patinas de album del "Lido”, se abren aqui con esta exaltation triunfal de las "Bluebell Girls”, mostrando la return da plasticidad de su asociacion de bellesas en la poesia de sus cuerpos

jbvenes.

Mujer y juventud, parece decir tern' bien este block tresco y exaltativo de las “Bluebell Girls’1 que, a manera de portada, parecen ser anunciadoras de

ese mundo de multicolor embrujo, donde Paris fosfcrece como pintor de

la noche.

ALBUM

Son lotos de HAMli

Uclustoas para CINE UNO ACTUA IDAD

ISEES CALLE CORRIENTES APPLAUDONG

tUNES 25 DE ABRIL DE 1955

La escenografia y coreogra­ tia concitan, en este cuadro del “Lido”, elementos de ob­ servation en donde se com- binan las reminiscencias de

un Paris de otro siglo que se refleia en los atuendos, y es­ te Paris de hoy, magniiicente en los atributos de plastica de las “Bluebell Girls" de

195$,..

£n ambos casos. como puede juzgarse ambas paletas — las del, escenografo y la del co-

teografo— permiten mostrar una de las paginas que han corporizado, en “El Lido", el

elemento subyugante que posee, como embajador ele­ gante de un Paris frivolo,

esteta y multicolor

OLEADA ESPLENDOR..

ANTANO

• nWW iiM®111 Ta 1

LID 0",

TEM. PLO DE

BELLE-

FAS- TUO- SIDAD

GRAN DEZA„.

“BL LIDO" tiene 1.100 localidadea, atendo el “nidht dab" mu drande da Pa- *LL“! ‘”C’r^ .^binade con iapiet. ele^Vpermitepre-

f ? m4‘.J''8”0’ Wedaoilos, en on alarde de taetuoaidad y drandeaa due 10 ubica, ewdenfemente, como un tempZo de la reviata de (ran eepectSo

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CALLE C

TENTES APPTATinnNn

&£&&&

ubicado en uneS^ntno*' *n una obrT^ue es^n'duda tec‘ura o m&enieria teatral. Es la primera vez aue^EL

de arq^'

de este CaraCteri y le -re„o a nueatrl eludad^ su ruts, de iMcinante eneanfe»

r-------------
nd©, a $ 2.- para todo el pais

LIDO*', utilisando, en ••to caeo, la faha poll- crotna de au catefotla de ffAn esp&ctAculo ptaaen*

an el cuadto qua Hus- tramoa frificamenta, au “Fantasia tropical”. Si uti-

Hadramoa, para al caao, adletivacidn aclimatadn a la orfebtatla teatral, po- driamos dacir, sin duda,

qua aafa Idmina as toda u/ia /oya donde lo hallo da las aBluaball Qitl^ sa

equilibra con al toque pliatico dal yaatuario y

dal dacotado.

i»s

FANTASIA TROPICAL, como to juxdamos en la prasenda ^rafr

^EieSLmn^ de 109 a^oftes foiufldos qua no9 iustifica el potque EL LIDO es conocido en el mundo enteto, y el pot out tern- bien, de que su “mise en scene^ iastuosa, no ha sido iAuelada, »un

Kn n"'s£„°‘'? c!uV’M munda- L
aun, el pmtor umco de estoa dettochea de arte..

appt Aimnivn

fan

PICAL

El "CAPRICHO EXOTICO", otra

viva pintura

EI cuadro presente, se titula "Capri­ ch0 exotico", y es una parte mas, en el montaje de privilegiada finexa con

Que, sus escenografos, lo han conver- tido en un paraiso de color. Es otra demostracion, que justifica la fame

que ha hecho tomar un signo tan da- sicista a esta creacion autenticamente

parisiense.

Judith Vivien, una de las esculturales Bluebell del Udo, junto a uno de los Frediam, en una pausa durante una

de posaha’ado tentada por una productora local

Final de uno de k» suntuoso® cuadros quefctegran el

espectaculo actualmente en cartel en el Opera. Fan­ tasia tropical" es su tituld y en 61 tienen destaca-

en la belleza pldstica de las bailari­ nas del Bluebell Ballet —proporciones magnfficas en el flsico, gracia envol- vente en la expresi6n—, en la riqueza y variedad de la partitura musical, en la grandiosidad de la presentad6n escenogrdfica en el vestuario fabuloso que se exhibe en escena y en la fe6- rica disposici6n luminot6cnica, en fin, en esa perfecta adecuaci6n de las partes y predsa organizaci6n de con- junto radica el 6xito que ha signifi- cado este espectaculo entre nosctros;

por encima de todo ello es en su es- ntrihs An o«o finin'. "wwEf-aJa ^sa4s.

precisamente parisino, donde debemos encontrar la raz6n autdnticadel su- ce.so que el lido ha signsficado*8 en Buenos Aires. Si, brota de este espec- tdculo, como halo vaporoso e intan­

gible, la esencia del alma de Paris en lo que tiene de mds picante, re- tozdn y travieso. Su nervio, en sus cantares, en su mtisica, en su plds­ tica, en su suntuosidad, en su belle- za. Obra todo ello de un podcr orga nizado cuyo mdrito es forzoso atribuir

a su director, Pierre Louis Guerin, quien viene al frente de esta autdntica

’/dod e 1&is EL ESPIRITU DE PARIS

PREVALECE EN ESTE ESPECTACULO FEERICO

N gran espectdculo, maravillosa- merits articulado, como un mila- gro sinfonico de luz, de ritmo, de

armonia, de gracia, de belleza, cons- tituye el Udo de Paris cuya actuaci6n en el escenario del teatro Opera sus- cita renovadas y crecidas corrientes de ptiblico hacia dicha sola.

Pero si es de senator que en la per- iecta conjuncidn de las partes, en la calidad de las atracciones que desfi- lan por el escenario, en la vistosidad de los cuadros coreogrdficos montados por el bailarin americano Don Arden,

Una evocadAn del viejo Molin Rouge, que ya es parte en la historia romdntica de Paris, en trepl

riant® version de un tumultuoso y vivas 'can-can «

Henriette, “disseuse" y baiktrina de rica pl&stica, es una de las grandes atracciones con que cuenta el Udo de Paris, actualmente eh el escenario del Opera.

Un cuadro coreogrdfico de extraordinario despite- gue en el que las chicas del Bluebell Ballet ponen de relieve mucha gracia, bellesa, ritmo y plastica.

i rHAMPS^ELISEES

CALLE

CORRIENTES

APPT ATinnivn

MU BELLEZA

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■dades de melodias y de ntmos,I■ pldtstica en su expresi6n

la escenografia con sus ! I lineas en fuga, la graaa, la belleza, ■

en fin. ■

Y a 6ste proposito, es forzoso su ' myar que el desnudo, en el Udo de ■

Paris, es s61o una expresi6n de be- I

He plastica. Lo sustancial, como set humane, en las hermosas modelos, des ■

aparece en el instante del df^udo para quedar s61o. a la vista del. pu ■ blico la armonia de las lineas., la di ■

posicion equilibrada de los volumenes
la gracia alada que se driunde a tra ■ v6s de esos cuerpos que parecen di putarles al mdrmol su etemidad.

Digamos, de paso, que, para traer ■ este espectdculo a America, la direc- ■ ci6n del Lido debi6 cerrar las puertas ■ de su famoso local en Paris y poner ■ en juego una fabulosa fortuna, de mas ■

de ciento cincuenta millones de Iran- a cos, para movilizar todo el conjunto que integran aproximadamente men 1 personas entre artistas, musicos, mo distas, escenografos, electricistas uti- I leros y personal de administracion.

La direcci6n general, como hemos di- cho, estd confiada a Pierre Louis Guerin, un veteran© del espectdculo
de revistas quien se propuso encarar I

un nuevo tipo de espectdculo que tu- I viese los elementos ddsicos del teatro, 1 pero con el aporte renovador de no

pocos recursos cinematogrdhcos que contribuyen a dar relieve y a soste- ner briosamente la forma del gfcnero, pero con un ritmo caleidosc6pico que

No amada por los dioses, precisamente, pero si agasajada y halagada por el fabuloso Faruk, el destronado monorca

egipcio, Annie Barryer en un pasaje de su ac- tuacidn frente al publico del Opera, donde cose- cha aplausos y suspires.

es el que precisamente le otorga su

.

Un primer piano para Florence et Frederic, una de las grandes atracdo- nes con que cuenta el

Lido y que aqui vemos en el final de uno de los grrmdes cuadros coreo- gr^ficos, “Fantasia tropi-

ca^T en que intervi«ie el elenco en pleno.

-CHAMPS ELIS EES

CALLE CORRIENTES APPLAUDONO

T't ASTARIA la belleza de las fame- R sas "Bluebell girts" ,PCTfa.^a“r D del Udo un espectdculo umco. Pe

ro este admirable conjunto. pma cuy iormacidn el director Pierre.Louts G«

rin impone nonnas mflexxbles de e no es sino una parte

de la cantidad extraordinary de ate clones y auUnticos alardes de esce nografia que constituyen el espe^^? lo Una vida de sacrificios consa9 ^ “

a constantes ejercicios y
ensayos permite a las ^aosas gteb

mantenerse en el inalterable estado

ffsico que su tarea les exige.
Toda esta organizaci6n, perfecta en

sus lineamientos, en la que. es m nester destacar ademds de los
to que action en escena. mtaidad

de elementos que quedan teas las cortinas, como ser compositores di­ rectors de modelos, directoresesc* nicos, tScnicos de luces, escen6grafos, libretistas, etc., integrando un peque

no ej^rcito al que se le confia el aderezamiento de cada espectdculo, todo ello, decimos, estd al servicio

exclusive de un propdsito: el de ha-

cer arte.
Un arte multiple, en el que so com

iugan el color, en todos sus matices, l/musica en sus multiples posibih- ■

___ ■

del

Color, plctstica y armonia en un clima cte terso exotismo se conjugan en este cuadro, uno de los celebrados del Lido de Paris.

Entre cuadro y cuadro, una pausa que es
anroveebada por Judith Vivien para repo-
ner energias con cerveza y un sandwich, nogrdfico y suntuosos modelos de epoca.

um

Un vistoso cuadro de conjunto en el que puede apreciarse el gran despliegue esce-

^ e.^ 9d; una copa de vino, queso con dulce d

En la belleza de este cua-

ge dentro del Lido de Pa­ ris, cuyas integrantes de­ ben cuxnplir una estric-

jo en todos sus aspectos.

jam6n, den gramos de c

leche.

Algvnas de las simpdticas o del Udo deJ

noche a noebe.

Los ensayos diarios comienzan a las

15 Se hace barra durante dos ora . luego se ensaya durante tres horas

los numeros nuevos para futures es. trenos. Tres veces por semana las eta

cas deben cumplir una sesi6n de una hora de vocalizaci6n con el maestro

de canto. El espectdculo eomienZ“ ® torno a las 20 y conctaye sobre la

una de la madrugada.
La conduct del plantel estd a

cargo de Bluebell; una diminuta bn tdnica blanca y lacia de cuerpo y

nndo— se convierte en un nzo
racdl. Las chicas la obedecen ciega-

roente y es

P«trAzistas carpinteros, pmtores Y

motol®- trabaiu exausivamenle pa- ” ° X espectdeulo 7

bi6n a una orgamzaci6n de tranaj muy estricto

Esta nota corresponds a

un momenio de un ensa- yo general. Las chicas.

disciplina gue alcanza, no s61o cd trabajo, rino tambiSn a su vida inti­ ma, cumplen su dihcil la-

"■’•"V ■

nnxn

HgH|

;..v-

TBABAJO
Dm horas de * b«rre‘. tr« de ensa

yo y dneo de cpecMculo y edemds. ♦res veces ee la semana, ana hora

Disarma UH tSTHCTO WOIMBN DiffiTICO O«B»« L«

L magtdlico especlfculo del Lido <fe Paris no es rods que el iruto de una discipline severe de es-

bale quo se cumple dentro de un WE° 'de^aile. integredo por

SXsas, Italianos, una Zeas, una

Y una marinense—, <^mpl® nta

de acuerdo a un plan perfectamen tlaborado en el que se co“te“ pI^

de de las boras de ensayos has*a
de X io efectivo y las que se deben

lonSX al sueno y adn a los

Agrdgase a ello un regimen diefetico quekrs chicas observan escrupulosa ^nte. Veamos, por ejemplo, el_menu

de un dfa miercoles por la
un jago de pomelo, una taza de cafe

y dis tostadas con mlel; almuerzo. so Lr de feculas, jam6n frito con huevo,

paneU de legumbres, ciento ta g ames de queso, una

medenda: td con tostadas y un de feche fria; cena: dos ^ ada*

UNO de los aspectos que crtraen po- derosamente el interns del espec- tador en el escenario del Opera, es la riqueza y variedad del vestuario que lucen las chicas del ballet y las principales atracciones femeninas del

programa. _ , Son modelos autdnticos disenados

,ig®l

especialmente para cada cuadro por famosos artistas de Paris. Su recdiza- ci6n corref-por cuenta del cuerpo de

cas del cuadro en que han de presen- tarse, atendiendo no s61o al juego que hardn con la escenografla y los juegos de luces sino tambten al esplritu que informa al mismo. La ejecuci6n de cada vestuario se complementa con pieles y plumas de avestruz. Para dar

una idea del costo de este material, baste saber que solamente el que se ha treddo para America importa mas de cuatro millones de pesos, Pi&nsese el capital inverted© en total, si falia. contar aun el costo de los zapatos, de las medias, los guantes de finisima ga:

costureras que integran el

modistas
plantel t6cnico de la companicTy cada prenda es ejecutada a medida, de acuerdo con ePKisico de cada artista. Las telas son costosisimas —abundan los lam6s y las sedas de finisima tex- tura y los colores son seleccionados en un acuerdo toted con las caracteristi-

muza. los spmbreros, etc. etc.

£s

M4S DE DOS MILLONES Dt PESOS INVERTIDOS SOLAMENTE EN ROPAS. SIN CONTAR ZAPATOS, GUANTES DE FINISIMA GAMUZA, SQMBREROS,

MEDIAS. PLUMAS DE AVESTRUZ Y PIELES DE ZORRO.

A-/

bCHAMPS ELISEES CALLE CORRIENTES APPLAUDONO

El redactor de HECHOS EN EL MUNDO, lapiz en ristre, crumple su mision en el teatro Opera, junto a una de las tantas belda-

des del magnifico Bluebell Ballet

■ - ■■■1

'-I-•A S? ’w |

He aqui las famosas Bluebells con su capitana al irente, Miss Maureen, en trance de salir de paseo por la ciudad que las acogid con las manos abiertas y una sonrisa de franca amistad.

ifKj:<■:

Esta maravillosa criatura es Muriel, “mannequie" N9 1 del Udo de Paris.

Cheneviere, Mireille Leclercq

des francesitas picantes com e burbujas de champana— Edna

Thomas —una escocesa de san-

gre meridional como que sus pa­ dres son de Catanzaro, la encen- dida comarca italica y Rosemarie Cotter, irlandesa como Bernard

Shaw.
Su paso por la calle Florida,

altero la pausa arremansada de

la media tarde, al punto que tras ellas fonn6se en contados minu­ tes una verdadera manifestacidn de admiradores y curiosos. Los

primeros, fil6sofos de la escuela “tactol6gica", aventuraron algu- nas experiencias que la luz del

dia malogr6 en parte. No fueron en cambio, escasas, las expresio- hes de exaltacidn y ponderaci6n

de las cuatro venus.

Los escaparates de la calle Florida fuerpn prdcticamente devorados por las chicas. Aqui ve- mos a Edna y Rosemarie. dos bellezas de El Lido de Paris, admiradas por el publico porteno.

En Florida y Lavalie el publico rodea a las simpaticas artistas.

Al dia siguiente del debut, des­ pues de los consiguientes apuro- nes, corridas, y nervios, y una vez aquietadas las aguas encres- padas de la vispera, las chicas del Lido salieron a recorrer las

calles portenas en grupos varia- dos y pintorescos. Pintoresquismo derivado de la variedad y poli- cromia de las vestimenias y la ''melange" de lenguas. Nosotros nos incorporamos a uno de esos

grupos, el integrado por Janin

?■

Flores entre pimpoUos. Las cuatro amigM »
agasajo condignamente. obseqmtadolas eon vanaa os y

‘tennMoT’-^ou^ets" de Bores eriollas.

Edna Thomas. fue por los cazadores

asediada juntamente con sus companeras. de autdgrafose portenos durante el paseo.

Ii»

CHAMPS ELISEES CALLE CORRIENTES APPLAUDONO

5- >.

COMPRAS y PASEOS

En el bar de las "existencia Sistas”

Prdcticamente por asalto tomaron la zapateria “Los Angehtos nuestras amiguitas, a quienes vemos protondose diversos mode- litos que los vendedores les prueban con evidente delectacion

LA incursi6n de Janin, Mireille, Edna y Rosemarie por la urbe portena alcanz6 despuds de re* correr Florida y Santa Fe, cuyas vi- drieras devoraron con iemenina frui- ci6n, hasta las inmediaciones de los Iagos de Palermo. Janin, que estd a punto de licenciarse en filosofia, se

alleg6 hasta los claustros adustos de nuestra Facultad de Filosofia. Luego, en compania de sus amigas, tomd por asalto los anaqueles de la Libre- ria “Letras", para finalmente sumergir- se las cuatro en la atm6sfera cordial del Bar “Florida" —reducto de los )6- venes existencialistas locales----donde platicaron largo y tendido con Benito y Antonio, dos vivos exponentes del “silencismo may^utico" dentro del gre- mio de la bandeja. La presencia oca- sioiral de Grieben las puso en con* tacto con la vieja poesia china, en- trecortada, menuda, plena de lirismo

Nuastras amiguitas qua tomaron por a*alta los anaquala* da la Libraria •’Latras” anta el estupor da Marfa Rosa y Marga­ rita — sus gentiles due*

b&squeda del libro qua no ancuantran.

En el cafe da lo* existen* cialista* aeompaitados de dos amigo* periodistas, AtrSs vamo* a Bonito y Antonio, do* vivo* mili* tantes dal "silencismo may^ufico” miantyas cum- pian su labor diaria.

Corbatas para al novio o el harmanito que as* pera en Paris. La salac* ci6n respond* a un cri*

' tariosumamantaengente. Pero en Amieyro Sport hay para satisfaear al gusto mis diftcil. Asf pa- reco darlo a entender al empleado que atiende a Mireille y Janin. |®

SB

Una estudiante caribena, plet6rica y exultante, les habld de su amado Jos6 Marti, el poeta de la libertad. Cum- plida esta etapa, Janin, Mireille, Edna y Rosemarie, pusieron proa rumbo a la calle Santa Fe, la patricia de nues* tras grandes vias. Las atrajo particu- larmente la galeria que estd entre Rodriguez Pena y Montevideo, cuyas vidrierag repasaron con deleitosas mi- radas. De mds estd decir que su pre- sencia despertd la curiosidad del pu­ blico que se acercd a ellas en son de paz. Pedidos de autdgrafos, balbuceos en franc6s y miradas sugerentemente significativas, pusieron una nota ama- ble de efectiva cordialidad hacia las chicas del Lido.

Tambidn la Facultad de Derecho, cuyas imponentes escalinatas reco- rrieron gozosamente, fu6 objeto de la

curiosidad de las encantadoras chicas que en el corto laps© de unas pocas horas quisieron penetrarse del espi- ritu de Buenos Aires.

S Aqui Rosmarie, que se sumergio con grititos de gozo

ble entre el mar de carteras, intenta persuadir a la vendedora que - ie toga una pequena retojita en el precio de la que qmere Uevar.

‘CHAMPS ELISEES CALLE CORRIENTES APPLAUDONO ,

CARTE

IJCHOS comercios recibieron Mla simpdtica visita de nues-

tras deliciosas huespedes, y los

vendedores encantados de poder atender a tan celebres clientas.

Todas las casas que expenden articulos femeninos iueron. revi- sados minuciosamente por nues- tras simpdticas invitadas.

Con mucho sentido del ahorro,

solicitaron algunas veces una pe- quena “rebajita”, con un mohin

agradable en sus encantadoras

caritas.
Tambien dieron la nota simpd­

tica, adquiriendo, como inolvida- ble recuerdo de su paso por Bue­ nos Aires, algunos articulos tipi-

cos de nuestros campos.

He aqui dos “gauchas matreras". Rosemarie y Janin cu- biertas con dos tipicos ponchos nortencs exhiben alto- rozadas dos implements imprescindibles en la vida de nuestro antique hombre de campo y que desean ccnocer.

•-I

BWj

KES

Jaxun__en primer termino-— en deleitosa actitud an­ te Enrique Guitart con quien vive un terse romance.

MtreilU Leclercq, aguerrida hija de Marte, ha envuel- t© en sus redes al cantor argentine Jorge La Mar.

aqui llegamos al final de la Anota. S6I0 nos resta dedries a

ST

perdurarnos por largo tiempo. tAdi6s, Bluebells, j... Y v

1COMANCE en T&enosflires

IM

QUE las deliciosas Bluebell del Udo de Paris han levantado polvare- das de pasi6n entre el element©

feo porteno, no es menester siquiera

decirlo.
iQui6n, por esquivo e inanerente

que sea a los dardos de Cupido, po- drfa resistirse a los encantos pldshcos de estas grdciles nereidas? Pero va* yamos a los hechos concretes. Un ar* tista espanol, de fuerte arrcdgo en el

meridiano teatral de estos mementos como es Enrique Guitart, es uno de los que han sucumbido envueltos por el fuego abrasador de esa pasi6n. Janin Geneviere es ella. Ojos grises, mele- nita a la “ndusea" y una boquita ten-

tadora a la cima de un cuerpo ondu- logo como onda mapna. Desayunan, ahnuerzan, meriendan y cenan juntos. Y la cosa. segtin parece, serd con mi­ sos de esponsales. Jorge La Mar, nues* tro cotizado cantor me!6dico, es la otra

victima. Ha caido en las sutiles y gra­ tes redes de Mireille Declerq, una francesita de espigado fisico que ya se aprendi6 las mejores canciones del repertorio de La Mar. Ella se lo quie* re lleVta a Paris. El prefiere quedarse. Pero mientras pieruR# su resoluddn de* Hnitiva, va preparando la documenta-

ci6n para el viaje...

^jiSb ' -

n&usea, an cuyo centre Cupid©

&

I¥ 1

... qu

^CHAMPS ELISEES CALLE CORRIENTES APPLAUDONO

...

LEA HECHOS EN EL MUNDO, REVISTA DE ACTUALIDAD MUNDIAL PARA EL HOMBRE, LA MUJER Y LA CASA

iMSAR FAVki t-

their name. hardly find a better erdgrtain- r.' IF-

Two singers are. collaborating ment in town at present or in the near future!

■5S

; CHAMPS ELISEES CALLE CORRIENTES APPLAUDONO

|Le bellissime ragazze di Madame Bluebelle

I na piccola mondana riproduzio ne delle Nazioni Unite all’Opera

Ci siamo. O meglio: ci so­ dinttura superflua a coloroi

no. I parenti stretti della fa­ che dispongqho di altri, effica-
iriglia del “Follies Bergeres” cissimi mezzi di espressiohe.
sono arriVati, hanno fatto le ', Al, “Lido” di Parigi la scena dinario di belle, ragazze avvol-- loro brave prove, ed hanno da­ e piu grande di quella dell’“O- te in... carta da cioccolatini.

i IMW COOON! The Lido Revue - Top Entertainment!

Before 1 start telling you about the Lido revue. Buenos

I+th?uld iike to clanl'y a little matter. Jt sometimes happens that a company arrives from abroad

bl’ 1the1usual Publicity fanfares, and when it finally makes its local appearance, one wonders what all foe snouting Was about. Such was the case, to cite only one example with last year’s ‘Folies Bergere,” th- biggestXonev-

deec! the Lido revue, and not of songs at various stages of
-- like last year’s offering — the proceedings’. Her repertoire •W

te il loro prime attesissimo pera e questo spiega come in
spettacolo, ottenendo un suc- certi moment! la compagnia, za vistose. le loro lunghe gam- cessone. qui, ci sembri troppo assiepata. be calzate di rete, sono di due

Fino a ieri la gente ne par­ Nel balletto stile settecento, colori diversi: non colori vi- lava con tanta curiosita . ed in un quadro di colori sfumati vacissimi, s’intende, ma cald

elegant Parisian revues.

dal giallo oro al marrone, tut­

Pierre - Louis Guerin, been connected with the real t noreo-raptiy by Bub Zirdcn., Mu­

colori verso il rosso e verso i! per quante settimane, la gen­ to guernito di brillanti e piu- marrone, in combinazione in- te ne parla con entusiasmot me, il pubblico, non si sa per- dovinatissima col grazioso co­

aspettativa, da pggi e chissa

che, cercava una regina. E re-
Ma parlare della compagnia gine, tra le damigelle vestite stume.

the genuine article is a gross rams ,..); Vie et A<iio; Jo. Jac et

stabile di riviste del “Lido” di allo stesso modo, ne sono ap- Se credete che quando que-

exaggeration.

This clarification is neces­ sary in order to make you

Joni; lhe Bluebell Girls (28).

with the show, Anny Berryer,

Parigi e impossibile, Chi rie- ste signorine escono sulla. sce­ sce a descrivere le fantasma- parse una quantita. Quanta
goriche scene, la precisione dei fantasia per inventare costumi na adornate di campanelli tin-

luily aware of the fact that nhe g.’ves out with a number A Night at the Lido,” is, in-

balletti, 1’arguzia di certe in- cosi sontuosi e cost diversi: tinnanti, abbiano

dirhenticato perche, se il corpino dell’abito improvvisamente la loro lezio-

terpretazioni?
Per sommi cap! si pub dire ben difficilmente rappresenta ne p-erchd danzano formandj

che anche lo spettatore piu una preoccupazione per la di- quadri senza simmetria, siete

is selected with discrimination, some hand-picked revue, sail­ and she puts it over with ease

sprovvisto puo facilmente giu- segnatrice di modelli, in quan­ in errore. Osservando bene si

ing under that name. And if and immediate raooort to the

dicare la serieta epn la qua­ to non esiste, le parrucche i comprende la fine trovata de! le la'' compagnia e stata orga- ventagli, le gonne, tirtti i par-
nizzafa e quale e quanto lavo- ficolari nuovi, che sono un’in- coreografo (un inglese che s?

you ask me “How come?” audience. “Mea Culpa!” a St

finita, rappresentano un gran­ quel che fa, e che sa far far® ro ci voglia per preparare spet­ de sforzo di immaginazione ol- agli attori quello che vuole). tacoli tanto complessi. E, in ;re che di realizzazione pra- .^e ragazze forma.no, coi loro* parole molto povere, che, nel- ;ica. t campanelli, un’orchestra, ed ' a rivista presentata al pubbli­ In questa ricostruzione set- ogni loro movimento provoca

since the Lido at Paris is con­ Germain-des-Prestype ballad, tinuing at the present moment

co porteno, e’e di tutto; bella tecentesca di dame in complete
gente, bei colori, yarieta di un suono: tutt’insieme una mu->

Buenos Aires was arranged a Guy Loyal is the male singer Jong time ago. and producer and he scores in songs which Pierre-Louis Guerin prepared are the basis or form -part of.

“decollete” e di cavalier! effe- sica, e 1’orchestra 1’accompa-

a new show for Paris, in order
to be able to take his stand­ As far as these are concern­ ing revue to South America. ed each of them is a sight to Which he did! behold. Mr Guerin has spared

Needless to say, a few alter­ neither effort nor expense to ations had to be made, these offer local audiences a show mostly concerning co-m e-dy which dwarfs everything seen sketches, which were left out here before in this field. Since for linguistic reasons. These it makes utile sense to describe

scene, spunti indovinatissimi, rninati (in realta interpretano
musiche allegre e sentimental!, h ballo le donne), vien fatto di gna con maestria.
costumi vistosi e succinti, di- cercare. dtmque, una regina, e, Quando vengono. sulla pas- vertenti e... con tendenze if per li, ci si lascia trarre in serella, queste
classiche. . , inganno dalle nudita, che la figliole dirette da Madame

L*a compagnia e formats da piu scoperta sia la sovrana? Bluebelle, e piacevolissimb ve- dementi di tutti i paesi. Con- Nient'affatto. Questo e un in- dere come alle loro squlto- trariamente a quanto si- pote- dizio che non serve. Allora sa- ree figure inguainate e... s^uai- va credere, non sono in mag- ra quella che giunge per ulti- nate_, corrispondano delle 'belle gioranza francesi. Ci sono di- ma sulla scalinata, avvolta in faccine di porcellana, : tutte

ciassette francesi, sedici ingle- un grande mantello di brocca-
S'i, quattro italiani, idluec spa- to d’oro. St-rano, contrariamen- tese nella tensione di far be­ gnoli, due tedeschi, un norve- te alle altre dame che hanno ne, qualcuna accaldata e rossa,

become hallmarks of all -the eograiphy of “Boudoir”des'EDte-­

extravaganzas which Mr. Gue­ cus Barnum;” the effective il­ rin has produced for-his theatre lusion cf “Boat in a Storm” in

on the Champs Elyses. It: is the “Tropical Fantasy” numb­ a distinguished and eye-filling er; and the colourful, phos­

show, easily the most ambit-, phorescent “Exotic Caprice.” .tons and tasteful affair ever

to arrive from abroad. It ‘ set There’s not a weak number, the house in a roar on Friday either, among the five special­

gese e molti altri di tutte le grand!, parrucconi sormontati
nazionalita. Gli artisti si sono da piume enormi, questa in te­
riuniti,. anzi sono stati scelti sta non ha nulla.
eon criteri severissimi, in ba­ Scende la presunta sovrana dei piu noti complessi di danza se, naturalmente alia loro pre- con passo regale, si toglie il d’oggi, e un’ottima maestra ed

parazione artistica ed a certi mantello e ne vien fuori una un’ottima educatrice. Gli occhi

reqAuis-t-i---fi-s—ici (ma questo e no-
'?ri0C sui quali non si tran- stito semplice di “voile” bian- le sue ragazze lo dimostrano

signorina moderna, con un ve-
wFuJ _del,,corP°. di | co. Le va incontro un cavalie- evidentemente.

hallo, che sono ventotto, misu- re in nero, dietro a loro si

rano tutte da un metro e set- chiude un sipario scuro e...

tanta a un metro e settantacin­ spiegato il segreto: svanisce la que, non un centimetro piu,
non un centimetro meno I inciPriata atmbsfera settecen-

alter the and"there­ after the tumult of applause

ties, some of them being truly outstanding. The Debonairs, a singing, dancing and mirnick:- ing quintet, offer 'three hi'ar- ious sketches. Florence and

parecchi anzi, misura la “fan- Bella questa idea di le-

- •__; j gare strettamente le scene tra tasista” comica, che non e ne-

Mr. Guerin, of course, has­ Frederic, a versatile dance duo, te be given, top credit for the

SH° genere, una vera | gli spettatori. Non e’e neanche artista, certarnente non si so- tempo di sorprendere il pro-

rm'nute care in the mounting get 'plenty of kudos for their

« \ ------------------ U1X MVJ- 1 V41 ov/A px V.11UVX\; 11
® P e £ e t > i m m a a i i da *i mn i e e t t t t e e r r e e i i n n p p r r i i o o v v i i c c i i n n o o i i n n e e s s t t a a t t i i c c a a a a m m m m i i - -

exhibitions. Human et Kita limit with sparkling pace, sobre in a comte dance sketch;

zia ^i esnressmn

J:a’imnar§U' C051*’ con la stessa rapidita,

pi the revue which goes the
tasteful decors and rich' co­ Jo, Jac et Joni are.a.sure bet

1

stumes Oddly enough for 'a

for laughs with their antics in - a neatly devised slapstick: rout-

1 expressions, un senso
5 ii, 1 expressions, un senso ci nassa dall’ilariia at hrtoidn

dell umonsmo ed anche una pa . a ,11_iarita ai
forza fisica tali, da consentfote ?• pri+ma la fanta£ia nbolliya

di fronte a tanto sfarzo, qra il di rimanere sulla scena, segui- ° ---------

>a con viva attenzione, con ve- cuore salta in gola di fronte

ro godimento di tutti, circa ■ai signori acrobati che paiono

mezzpra. Il suo “partner” e voler dimostrare che 1’uomo

altissimo e comicissimo e con puo far ben altro che cammi-

review from Paris, -it- is the ■

lei ci da un’esatta dimostra- nare soltanto, come vuole Labi-

gest assets. But there's enough a number right y called “Acro­ feminine.-pulchritude id satisfy batic Sensation.” This last the sophisticated part of the number is one of the best audience as well: even those things in the entire show.. silly little stars of last -season

nave disappeared. There’s more, much more, to The revue puts great em­ be sand about “A Night at the

zione di come la parola sia ad-.

tudine.

!■

1

costantemente preoccupati del­ Elena Carra

Qualche centimetro ^imneno. ?sca e si passa a un ballo mo-

anche una bellezza e se non l°ro e di non lasciar respirare
----- ~ HUH I ---- -- ------------- --------

rnrnnTnc« Ma,ha in razione delle statuine viventi. compenso un’agilita, un’argul

curtain had risen; .never ceased.

.

Ed ecco di nuovo la gioia de- gli occhi in un numero straor-

9-L\

Come se non fossero abbastan-

trary> a rather oroin»>'y collection <>I revue

"I the glittering .-,nd

Folies ^Eergere, but to' draw sical direction by Rene Le-oux.

from this fact the conclusion With Anyy Berryer; Guy Loyal;

that we had been served with et Frederic; Roman ct Rita; The Ocbonalrs (5); The Fred-

qualcuna sorridente nei vuoto .Madame Blueblelle, famosa direttrice e creatrice di uno

3s, indeed, a colourful, sequence of the

belle e brave

.


To be true, there were some

AT THE r a - at the Gran Teatro Opera. Re­ artist who may have, in a way, vue in two acts (25 scenes). Prc-

costumes and the one or other Klb
itBced by

to offer “Desirs,” the answer and the spirited “C’est Magni- r is simple: the Lido’s trip to fique. are her best offerings.


have been replaced by special­ them — they must be seen to

ty numbers which $peed up the show.

oe appreciated! — I will only add that you’ll Sind a novel $

help to
Thus,. “A Night at the Lido” Such as the beautifu—l G___a_r_d__e,n1

night only seconds

lavish

revue, excellently staged, — 'Vacation*’

superbly costumed and show­ J-H, un.u£;ua:i lighting ing the qualities that have effects and the intricate^ehor-

ine; The Fredianis, three acro­ and not the lack of them,, that bats, present: an excellent act.

'toagmficence of the

dresses

too; while Vi-c et Adie de ap­ i proves one of the Lido’s big­ parently impossible, things- in

phasis, and rightly sp,;on what Lido,” b-ut 1 hope you get the is one of its top attractions-, idea. Everything is tops — that the Bluebell Girls. Eighteen-of is: everything that comes from them form the line, the other Fans. Unfortunately, its only

ten are showgirls, and' they local addition is in no way on

show,. gracefully, plmidnt' and the same level of high quality

sn - topflight fashion. 'The as. the rest. I am referring to

dancing Bluebell Girls — -for the accompanying orchestra whom choreographer -Dpnn which is insufficient in every

Arden has worked out clever respect. I suspect that they are

sputines,: sorne of them even under-haanned, so there’s no unusual in conception — are balance which they neverthe­

technically first-rate; .they are less try to obtain by playing as loud and as hoarse and brassy

trim, well-matched, weTl-stack- 1

ed lookers showing , thorough as they are able. 1

training, and altogether -live Even so, this is a show which s up to the high reputation of .you should not miss. You’ll I;

the production numbers.

idea in almost ■

_a _n dy o f t h e m .

sirs:” the jinglebell bit of “Cir­

iff

£

WENDI
Ang., 19 ans, 1 m 76

LYNN
Ang., 19 ans, 1 m 75

ANN
Norv., 22 ans, 1 m 72

VALLEDA Amer., 22 ans, 1m75

. MICKI
Ang., 19 ans, 1 m 72

VIVA
Ang., 25 ans, 1 m 74

SHEILA
Ang., 22 ans, 1 m 72

GINETTE Fran?., 22 ans, 1m72

REPORTAGE JACQUES BORGE - WILLY RIZZO 34

auibaret comme on va au bureau. Quinze girls de la troupe >e sont mariAes denuis leurs debuts au Udo. Erie bluebell dex metres de haut, couverte d’ampoules electriques multicoiores, vient d’etre la grande attraction des cnai p.

Elies. Le directeur du Lido, convoque a la Prefecture de police pour « infraction a la loi sur la protection < es sit<>, n’a pu reussir a rassembler les ouvriers specialistes qui avaient hisse la geante interdite a la hauteur d un deieme etage. Elie a fait briller pendant toute la semaine, de 1’Etoile a la Concorde, les charmes du Lav < s ».

RECORD DU CHARME

V

ces deUniPhRtnS que 'in§t a.ns separent, une autre ligne feminine est nee, mais le bataillon du charme a garde

dS’rlTM!te TeUt dire jannt?eAa^Vage- Les BIuebe11 §irls’ <Iui gagnent depuis 1948 les batailles empa- t re\ues du Lido (et encore celle de 1956 cette semaine), sont entrees cette annee dans 1’intimite du public par la fenetre de la television. Agees de dix-sept a vingt-six ans, elles ont toutes passe avant d’etre engagees un examen de danse classique. Elles gagnent 3 000 francs par soir, sont inscrites aux Assurances sociales et vont, le soir, danser

MOLLY
An<24 ans, 1 m 78

JOYCE
Ang., 23 ans, I m 72

AUDREY
Ang., 26 ans, 1 m 77

HELEN
Allem., 19 ans, lm75

ALICE
Allem., 19 ans, lm75

JACQUELINE Ang., 17 ans, 1 m 78

PENNY
Ang., 18 ans, 1 m 75

HELGA
Allem., 26 ons, 1m72

Ant i er

LA FAMILLL BLUEBELL

"?I'~ SB

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AUX REPETITIONS, MISS BLUEBELL, LE CAPITAINE, COMMANDE DE LA VOIX FT DU GESTE. CHAQUE SOIR, SES GIRLS DOIVENT FOURNIR EN DEUX FOIS TROIS HEURES DE SPECTACLl I" BLUEBELL j

Madame Capitaine fait la censure des billets doux

B luebell, leur nom, est le surnom d’enfance du « capitaine » de la troupe, Mar- ® garet Kelly qui, a quinze ans, quitta son Irlande natale pour danser a Berlin dans les « Jackson girls ». Fixee a Paris, mariee au chef d’orchestre Leibovici et mere de quatre enfants, elle commande un effectif de soixante-quatre danseuses — vingt-huit sont en tournee en Amerique du Sud — venues de tons les pays du monde avec, pour tout passeport, leur taille minimum : 1 m 72. Certaines sont lilies d’inge- nieurs, d’autres de medecins. Elies sont astreintes a une severe discipline physique et

morale et les billets doux de leurs admirateurs n’arrivent jamais a destination.

ERA ,

INGLE

LES COSTUMES DE LA REVUE ONT COUTE 50 MILLIONS. AU MUR, DES CARTES DES AMIES EN TOURNEE. UNE PARTIE DE LA TROUPE EST A BRUXELLES, UNE AUTRE A LA

:■'■■!

'■V.

St

CELEBRES JUMELLES ALLEMANDES

ALICE ET ELLEN KESSLER (COUVERTURE DE NOTRE

PARIS-MATCH

H Pi®tr® Ghur®®«Vxti*

NUMERO 301). 19 ANS. ELLES DEBUTERENT DANS UN

BALLET D'ENFANTS A LEIPZIG.

AUX REPETITIONS, MISS BLUEBELL, LE CAPITAINE, COMMANDS DE LA VOIX ET DU GESTE. CHAQUE SOIR, SES GIRLS DOIVENT FOURNIR EN DEUX FOIS TROIS HEURES DE SPECTACLE®

luebell, leur nom, est le surnom d’enfance du capitaine » de la troupe, Mar- ® garet Kelly qui, a quinze ans, quitta son Irlande natale pour danser a Berlin dans les « Jackson girls ». Fixee a Paris, mariee au chef d’orchestre Leibovici et

mere de quatre enfants, elle commande un effectif de soixante-quatre danseuses — vingt-huit sont en tournee en Amerique du Sud — venues de tons les pays du monde avec pour tout passeport, leur taille minimum : 1 m 72. Certaines sont fllles d’inge- nieurs, d’autres de medecins. Elies sont asireintes a une severe discipline physique et morale et les billets doux de leurs admirateurs n’arrivent jamais a destination.

ERA ANCORA UN'EPOCA SPENSIERATA: L'EUROPA NON PREVEDEVA iL FERRO E IL FUOCO E GLI ANN1 DIFFICIL1 DELLA SECONDA GUERRA MONDIALE

LES COSTUMES DE LA REVUE ONT COUTE 50 MILLIONS. AU MUR, DES CARTES DES AMIES EN TOURNEE. UNE PARTIE DE LA TROUPE EST A BRUXELLES, UNE AUTRE A LA H

■tlKS

1

, INGLESE: 41,1 m.78

JOYCE, INGLESE: 23ANNI.1 m.72

AUDREY, INGLESE: 26 ANNI, 1 m. 77

HELEN, TEDESCA: 19 ANNI, 1 m. 75

ALICE, TEDESCA: 19 ANNI, 1 m. 75

JACQUELINE, INGLE­ SE: 17 ANNI, 1 m.78

PENNY, INGLESE: 18 ANNI, 1 m. 75

HELGA, TEDESCA: 26 ANNI, 1 m. 72

OLLVAIi

Tutte le Bluebell, prima di essere ingaggiate, devono superare un corso di danza ciassica. Guadagnano ___ 3.000 franchi per sera, sono iscritte alle associazidni sociali e vanno a ballare come un’impiegata va in ufficio. Dal loro debutto al Lido, il grande ritrovo parigino, quindici di queste girl si sono sposate. La severa disciplina a cui sono sottoposte e diventata tradizionale ed e una delle ragioni del loro success©. In questo modo 1’organizzazione, attraverso leve sempre nuove, ha saputo militarizzare cib che era pin squi- sitamente e capricciosamente femminile: la fuggevole grazia di un sorriso e lo snello passo della giovinezza.

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LA DERNIERE PHOTO D'YLLA AVEC SON DERNIER AMI, PETIT LORD, ELEPHANT NOUVEAU-NE.

PETIT LORD ELEPHANT

Ylla, la grande photographe inorte a la chasse aux fauves laisse en heritage son dernier reportage aux Indes qui est un merveilleux conte pour les enfants.

a jeep qui precedait la course des chars buta soudain sur une pierre, Lfit une embardee a gauche, une a droite. puis, dans un sursaut de son moteur, reussit a echapper au flot mugissant des betes. Helas ! la jeune

femme qui, 1’oeil rive a son Leica, s’etait juchee sur le capot pour pho- ographier de plus pres la cavalcade effrayante des buffles, avait ete surprise jar le choc et projetee brutalement sur le sol. Les chars, par miracle. 1’avaient ?vitee mais, pourtant, elleme s’etait pas relevee. Venue sur cette terre loin- aine de 1’Inde pour tourner une nouvelle page de son etonnante « comedie •nimale », Ylla, 1’une des plus grandes photographes du monde, devait mourir

e lendemain sans reprendre conscience.
Quelques heures avant 1’accident, elle avait depose dans son vieux sac de

ttiir quelques bobines de pellicule : 1’extraordinaire reportage que Paris- Match a 1’honneur de presenter aujourd’hui a ses lecteurs. Ces images constituent a la fois 1’adieu et le dernier temoignage de celle qui est

entree, vivante. dans la belle et cruelle legende des chasseurs d’images. Sa passion pour la photographic et pour les betes, qui devait mener Ylla d’un bout de la terre a 1’autre pour chercher le sourire d’un singe, le depit grimaqant d’un lionceau ou la colere d’un elephant, etait nee sur le pave de Paris. Vers 1930, une jeune fille mince, brune, et jolie, aux grands yeux etonnes, venait chaque jour s’asseoir a 5 heures a la terrasse de la Cou- pole. Solitaire devant une tasse de the, elle contemplait le monde etrange qui 1’entourait. Dans un coin, Dali lissait une moustache deja celebre, dans un autre Bunuel parlait cinema. L’adolescent mai rase qui griffonnait sur un coin de table s’appelait Jacques Prevert et le jeune homme pale et myope

qui trainait par la main Jean Cocteau avait pour nom Radiguet.
Personne ne la connaissait. Elle se nommait Camille Koffler. Elle venait d’arriver a Paris pour poursuivre des etudes de sculpture. Montparnasse etait pour elle le premier havre de son adolescence bouleversee par trois

. 4*7 \

Wm

UN SEVERO ESAME DURANTE L'ALLESTIMENTO DELLA RIVISTA BLUEBELL 1956, SOTTO L'OCCHIO DELLA COMMISSIONS E DELLA CAPITANA MARGARET KELLY

TUTTE PIU ALTE 01 UN METRO E 70 LE 64 RAGAZZE DELLA “CAPITANA” MARGARET KELLY

Bluebell, e il soprannome d’infanzia del «capitano» della troupe, Margaret Kelly che, a quindici an­ ni abbandond la sua Irlanda natale per ballare a Berlin© nelle « Jackson girl ». Fissatasi a Parigi, sposata al direttore d’orchestra Leibovici e madre di quattro figli, Margaret comanda un effettivo di sessantaquat- tro ballerine. Ventotto sono in tournee nell’America del Sud. Sono venute da tutti i paesi del mondo e co­ me passaporto hanno un minimo d’altezza: un metro e settantadue. Molte sono figlie di professionisti. Sono

soggette a dura disciplina, fisica e morale: i biglietti dei loro ammiratori non arrivano mai a destinazione.

LA « CAPITANA » NON ESITA NONOSTANTE GLI ANNI A DARE L'ESEMPIO. ECCOLA CON LE DUE DICIANNOVENNI GEMELLE TEDESCHE ALICE ED ELLEN

rande formation ainsi que par 'orchestre typique de Vicky Down. Un nombreux public applaudit out d’abord Bob Bromley et son turnero tres au point de marion-

of u- he

; lettes. Maniar.C avec dexterite I

?s fils soutenant ses poupees ar- iculees, Bob Bromley presenta otamment un personnage de

lown, et un autre de pianiste. ’habilite du commentaire de Far- iste n’etait pas moindre que celle u’il deployait a faire se mouvoir es personnages. Par des mouve- nents de tete et des mains la pou-

>ee etait invitee a pr6ciser Ses in- entions. Elle ecartait toujours les ,hemes trop serieux ou emphati- jues qu’on lui suggerait pour ihoisir des sujets amusants et

pleins d’entrain.

C’est ainsi que la poupSe-pianis­ te ecarta r6solument la musique classique pour adopter un jazz mouvemente qu’elle rythmait du pied. L’ambiance itestait continuel- lement de la sorte dans une note de bonne humeur legere.

Les « NAJARO », danseurs acro- batiques succederent aux marion- j nettes avec une serie de pirouettes i et de « gags » ou se signalait spe- feialement une femme alliant le

Volume, la force et la souplesse. On revit avec plaisir les « Blue­ bell Girls » du Lido de Paris, dans leurs maillots pailletes et leurs

parures de plumes. Leurs numeros pleins de fantaisie etaient remar- quables de brio et d’ensemble.

Un spectacle comique-surprise apporta les faceties et les myste- res d’un fakir-amateur qui, nou­ veau venu dans la « profession », faisait du zele et faisait rire.

It was his playful way of informing me that the likeliest choice to play Anna Neagle’s teen-age daughter in her next film, “ I Have a Daughter,” is young Anna Massey. Remember that a couple of weeks ago I was ruminating on young Miss Massey’s screen future.

a keyboard caresser and gentle troubadour Heneker isoutonhisown. . .

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The Living Phrase

> ,

>

6*

MISS BLUEBELL

REQUIRES FOR THEATRE TOUR OF

SOUTH AMERICA

OF THE PARIS LIDO SHOW

TALL DANCERS

AND

SHOWGIRLS

AND SHOWGIRLS FOR POSING

REHEARSALS IN PARIS MID FEBRUARY

SALARY £31:10:0 PER WEEK NETT

Auditions: Monday, January 31st, 12 noon —3 p.m. Tuesday, February 1st, 12 noon— 3 p.m. at Macs Rehearsal Rooms, 41, Gt. Windmill Street, London, W.1

GIRLS ALSO REQUIRED FOR PARIS

AUDITIONS AS ABOVE

Girls out of town. Write immediately Peter Baker Agency,

HT EIGHESA

CONTRACT ARTISTES: Both Bethe Douglas (below) and Yana have recently been offered long-term television con­ tracts by the B.B.C., determined that so much beauty should not “ go com­ mercial.” Yana has just returned from a sensational cabaret stint in Madrid, where the citizens are rumoured to have seen her off, singing "Will Ye No Come Back Again?” in Spanish.

*

of

Still they come, these Anna’s younger daughter will be Julia publicity gags whereby

Freeman playing a grand piano not more than 12 ins. ingh 1

The reveller flinched, looked again, but it was true. Freeman plays one number on this little instrument ; just

another gimmick­ in a bright show of slick songs at the piano.

Just Dickering

Red-headed Wendie Craig, actress­ fiancee of my disc-expert colleague Jack Bentley, gets her first West End break at the Duchess on September 1. A nice part in Priestley’s “ Mr. Kettle and Mrs. Moon.”

_l__ i

NATION BELOW •■UXCLL.B*

27 iww&iiiiMii TO55

iu LIDO DE PALACE

BOB BRON LEY les Najaro

et les Bluebell Girls

Le nouveau programme que iresentait vendredi soir le Lido lu Palace etait introduit et sou- enu par Janot Morales et sa

THE STAGE

i

~

January 27, 1955

--

25a, Old Compton St., London, W.l

acajou verni, et puis aussi les
confiance. Pourtant, on ne fossettes de Jacqueline Joubert, ter les pannes d’imagesetlesin­ cle, me direz-vous, que notre peut pas dire que, la der- le sourire de Catherine Lan- terludes). .J’ai eu aussi la pro- television, d’ordinaire si sour-

LETFRE AU PERE

VOEL

(alors on m'a prive, sans de- dommagement, d’une trentaine d’heures d’emissions sans comp­

CherPereNoel,

viseur tout neuf, un beau en

Oui, oui, je sais oien, on ies a de temps en temps et $a n’est deja pas si mal. C’est un mira­

Phone: Gerrard 6631

Je m’adresse a vous, plein de
niere fois, vous nous ayiez beau- line Caurat et les balbutiements meme taxe pour 1’annee qui dans nos foyers ces anges cor-

i

(“ Toots ”) Lockwood, daughter of Margaret. Dear me, Anna Neagle with two screen

actresses are named “ The girl we ’d most like to, etc.” Latest is that Italian archi­ tects have dubbed Rosanna Rory, star of “ The River Changes,” as “The girl we’d most like to blue­ print.”

daughters ! ago that I Robertson! ‘

.

And it seems only ten minutes knew her as young Marjorie

# >

Hard Worker

‘‘I ’m not feeling too well,” murmured

*
Miriam Karlin in passing when I dropped into her Aldwych Theatre dressing-room.

Miriam has two exacting scenes in the successful play, “ The Bad Seed.” She crops up like an attractive hiccough in an array of films. She has a regular Radio Luxem­ bourg weekly programme. And she has been in the throes of moving into a new flat.

The rest of this energetic girl’s time is her own. I ’m always vaguely surprised when these hard-working show-business folk do feel fit !

w w w

Sideswipe

Get that ?
Blue-print. Clever stuff.

May I therefore record the description given to me by a Parisian taxi-driver

(direct descendants of
Monsieur Dick Turpin) of
the wealthy Doris Duke ? He said : “ She ’ thegirlwe’dmostliketochisel.’’ Delightfully, brutally frank.

# #

No Personalities

B__a_n__d_-leaAdertrie Shaw has written a book called “ The Trouble With Cinderella,” an Outline of Identity, in which he presents

Architects.

coup gates, n est vrai que nous n’avions peut-etre pas ete as­ sez sages. Mais s’il fallait que

de Marianne Lecene. J’etais bien content; celui-la ne deparait pas trop mon salon et il me permet-

vient. Et pour compenser tout cela, cher Pere Noel, je n’ai vu que dix-huit fois les Bluebell.

rupteurs qui, de leurs jambes scyeuses, inscrivent le plaisir en vivantes arabesques. Surtout,

. . . September 13 marks the return of the There seems to be something about his thoughts on life, and sketching out the distinguished French actress, Edwige Feuil- bull-fighting which, sparks a film producer events that have led to his present fame. lere. She ’ll be at the Duke of York’s for a

geais, les decolletes de Jacque­ messe d’une augmentation de la cilleuse, ait accepte qu’entrent

tons les homines du monde tait de passer des soirees en- Pourtant, j’ai eu cinquante- cher Pere Noel, n’allez pas at- soient sages pour qu’on cGebre tieres sans adresser la parole deux fois Henri Spade et qua­ tirer la-dessus 1’attention de Noel sur la terre, les traditions aux gens ennuyeux qui venaient tre fois Saint-Granier. J’ai eu M. Porche et lui glisser a se perdraient un peu plus cha- me voir dans le seul but de bien sur « Trente-Six Chandel- 1’oreille que les Bluebell, c’est que annee. Et, a ce train-la, au s’offrir une soiree a bon comp- les » et Gilbert Becaud, Boul- de la sensualite chez soi. Entre seuil de 1957, nous aurions bien te. Mais j’ai eu, depuis, sept ganine et l’Abbe Maillet, Eisen­ nous, je ne les crois pas tres

into excitement. For “ Around the W orld in The book runs to 279 pages and, unless couple of weeks in “ La Dame Aux Camelias, Eighty Days ” Michael Todd has hired a I missed it when I nodded off a couple of as from September 13. . . . Fashion note.

peu de chances de trouver nos pannes a 3.500 fr. Tune, deux hower et Guy MoIIet J’ai eu sensibles a ce genre de chose,

times, Shaw has managed to write an auto­ Virginia McKenna will wear a sarong in the ex-wife, Ava Gardner. little Greek lass, Maria Favlou, stepped in

For that I feel he deserves some sort of at the Adelphi this week in place of one

chaussures pleines.
L’an passe, cher Pere Noel,

vous m’avez apporte un tele-

grdves d’inegale duree et 10 % pas mal de catch et beaucoup du cote de la rue Cognacq-Jay. d’amende parce que je n’avais trop d’O.N.U. J’ai vu courir Si, d’aventure, on lachait devant

bull-fighting in Jules Verne’s story.
No comment.
Now there is to be a bull-fight sequence

pas paye ma taxe dans les delais

« Gelinotte > et Gisele Robert montrer son dos .

Mais, encore une fois, je vous le rappelle, je n’ai vu que dix- huit fois les Bluebell.

eux le mot erotisme, ils croi- raient qu’il s’agit d’une maladie honteuse et 1’on irait nous pri- ver tout a fait de Bluebell afin

award, though, offhand, I can’t think what. -0-

Gesture

* Some time ago a couple of young, enthusiastic men named Don Sharpe and Darcy Conyers were seeking backing for a modest yachting film they envisaged called “ Ha’penny Breeze.”

I managed an introduction to a York- shire business man, who plunged. I doubt if anybody made a fortune, but everyone seemed pretty happy. I raise this nostalgic thought because on Friday Phil Green and his Orchestra will be providing “ Music for Romance ” on TV—on which, to my terror, I have been asked to appear. In the programme will be the theme-song of

■“ Ha’penny Breeze,” written by Green.
It is typical of the modesty of Phil Green that I have only just learned that he wrote the music for free just to encourage those

two young men. There ought to be a little more such generosity around Tin Pan Alley.

Never Touch the Stuff

A sad little shudder came over a late­ comer to the Colony this week when he ambled in and saw cabaret artiste Stan

of the stars, Tony Hancock. She could

MN|'

Pourtant, les Bluebell, c’est d’eviter la contagion.

Alors, je crois bien qu’en cette fin d’annee, vous etes le seul qui puissiez y faire quelque chose.

Voila, pourquoi, cher Pere

que leur Spouse condamne a p2“el”le : a.p.port'ez.-m...o_i une Blue- ne voir que les films de Reo bell.

tout un monde. C’StW rdve a bon marche pour ceux qui n’ont pas de quoi s’offrir le « Lido », meme avec leurs allocations fa- miliales; de 1’evasion, pour ceux

Noel, c’est a vous que j’en ap-

whole village in Spain to be turned into
a bull-ring. Yet there was no mention of biography without once mentioning his film, ” A Town Like Alice.” . . . That cute

Madrid in

become “ The Talk of the lown ’ persuasive throstling.

with her

“ The producer

Lindbergh Story.” Leland Hayward is

in
W hy ? W ell,
alleged to have explained : “ When Lind­ bergh goes into a day-dream and can’t see where he’s going, he thinks he might be over a bull-ring in Madrid.”

No printable comment. # # #

Just a Song at Midnight

Midnight meandering reminds me THA T Nancy Holloway, who has been doubling the New Lindsey revue and the Coconut Grove night-spot, has a touch of the Eartha Kitt style . . . THAT the National Sporting Club will be moving over to Picca­ dilly when Charles Forte gets Oddenino’s and the Cafe Royal cosily merged . . .

THA T it’s small wonder that the average tourist goes to Paree for his fun. You might just as well go home and play canasta as expect to find any nocturnal whoopee in London unless you have a bulging wallet plus firm introductions to a couple of night­ clubs. How visitors resent that ft they have to pay to get into a midnight spot to spend money . . . THA T David Heneker’s return

to the Embassy’s underground bar has brought back a host of wandering fans. As

me. k^m d/AnEio I

Joannon. C’est, parmi tant de fadaises quotidiennement pro- posees, la porte entrouverte sur un univers proscrit. Cher Papa Noel, considerez la Sainte Tele des families qui envoie les en-

fants se coucher lorsqu’un mon­ sieur va embrasser x une dame et qui oublie de nous le conseil- ler quand on va passer 1’anten- ne aux « Femmes dans la vie ».

Ne pensez-vous pas qu’elle ]
rait nous dedommager de tant de soirees perdues en nous dis- pensant plus genereusement les jambes des Bluebell, les

hanches des Bluebell, les levres des Bluebell ?

Car on ne les voit pas assez, je vous le rappelle, les ‘ longues des Bluebell...

Rev-3 de Noel franQais : voir plus -4— souvent les Bluebell.

Reve de Noel americain : voir pleu- voir de beaux dollars en coupures. Certaines emissions de « Quitte ou Double » materialisent ce reve. —

1

‘V

> ?

I

CHAMBER OF HORRORS : These two frighten­ ★ing characters are Max Adrian and Clifford Stanton, Max the ’cellist and Clifford as Long John Silver. Max has gone into “ From Here and There ”

at the Royal Court Theatre, to that revue’s enormous benefit : Clifford is to be seen at Quaglino’s.

« oiueoeii - earigi - vcuwi aaiaiiaI ;rrept » e evidente che si scherza, in un attimo di pausa, aile prove lunghe e snervanti

------- — —

August 24, 1955—

IX/IOINE.Y

— 161

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Juan de Abila

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Above: Audrey Mortimer, mak­ ing-up before the performance.

Above, right: Space in the dress­ ing-room is at a premium.

Right: Toni Howell and Viva Stephens, both London girls. Toni was married this month to a member of the orchestra. All its musicians are now married to former Bluebell girls.

Below: The first-half Finale, “La Pluie d’Argent.” Fireworks behind the window make the silver rain.

A

IBELGA

The Bluebell Girls at the Lido, on the Champs Elysees, with the Arnaut Brothers.

“ Desirs Exotiques ”—an Oriental number.

.1

Sheila Masters (left), of Birmingham, Viva Stephens, of London, Audrey Mortimer, of Edinburgh, and Molly Dexter, of Sheffield, in the opening, “Disir de Plaire.”

162— August 24, 1955

LES BLUEBELL GIRLS

One of the most celebrated of the attrac­ tions of Paris night-life is a troupe of girls who are a hundred per cent English

THE Lido, on the Champs Elysees, is one of the best-known of the night-clubs of Paris. And one of the points that distinguish it from its rivals is that the girls of its cabaret are English ; behind the sequins and sparkle and Parisian glitter, the accents of Bradford and Kensington ring like an

English bell.
They are The Bluebell Girls, members of a troupe run by

“ Miss Bluebell,” the attractive dark-haired wife of the proprietor of the Lido. She has the reputation—prized in show business—of looking after her girls ; “ a most awfully nice person to work for,” one dancer has said. Since the girls may find themselves as far afield as Rome, Belgium and South America (where twenty-eight Bluebells are at present), they need some looking after. All Bluebell Girls are English, and they are all between 5 ft. 8 ins. and 5 ft. 10 ins. in height ; they are engaged for a year at a time on salaries of about £15 a week for show-girls and about £10 a week for dancers, and usually auditioned in England when “ Miss Bluebell comes over for a visit. ” Desirs,” the current show at the Lido, began last December for the usual year’s run, but the first Bluebell troupe began back in 1934 at the Folies

Bergere. The company of Bluebell Girls has had a long theatrical life, and ” Long Life to them ! ” say we.

Photographs by Peter Clark.

Last-minute touches before going on. A girl can’t be expected to fix her own back hair. Top: Marit Angel accepts masculine help ; (Below) Toni Howell and Viva Stephens help each other.

August 24, 1955

163

« Diueoeil - Parigi - veauri a ixaiia! erro - Errepi ,, e evidente che si scherza, in un attimo di pausa, alle prove tunghe e snervanti

Juan de Abila

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res d’un fakir-i veau venu dans faisait du zele

Picture Post, October 8, 1956

CONFIDENTIAL REPORT: Paola Mori is a new star introduced in Orson Welles’ “ Confidential Report ” at the Warner Theatre, reviewed by Miss Lejeune on this page.

HEN in the world are film-makers W going to realise the importance of telling a story clearly ? Films are stories, whatever the pundits may say ; picture-stories admittedly, but never­ theless stories. There is only one proper way of telling a story to the satisfaction of your audience. Begin at the beginning and

keep right on to the end.
Now this is just what film-makers seem

reluctant to do. I can’t think why. Perhaps they feel that anything so simple would be beneath their dignity. Perhaps they honestly can’t see what other people see on the screen, because the image of what they meant to show remains so vivid in their minds.

Whatever the reason for it may be, the habit of straightforward story-telling is rapidly dying out in the cinema. Screen­ writers have found all sorts of ways of getting round it. The most common method is the flashback, which involves a story within a story. Then there is the flash­

back within a flashback, which means a story within a story within a story.

There is the device of describing scenes arid characters through the medium of an unseen commentator. You know the sort of thing. “ This is Sleepyville the way it looks to-day. There’s Amanda Jenkins on her porch, rocking. Howdy, Amanda ! Swell day for

the school treat. I ’ve got to tell’you about Amanda, ’cos she was mighty important to Joe and me as kids, and my wife always sayS—Hey, wait a minute ! I ought to introduce you to my wife.’’ And so it goes, round and round the mulberry bush.

Another trick that has been introduced for our confusion is the action sequence before the opening credits. The curtains part, we are shown the censor’s certificate, and the film seems to begin immediately. A car is tearing at mad speed along a stretch of highway, chased by police cars with their sirens screaming. A man with a gun in his hand is lurking in a dark doorway. A couple of sinister figures, hats pulled down, collars

turned up, appear in the lamplight at the far end of the alley. Then, just as the scene begins to get exciting—crack ! the action breaks and the main credit titles appear.

Even when the story takes a more or less straightforward course, the director can muddle us by technical devices. He will suddenly shoot a scene with tilted walls, a floor sloping sharply from the south-west to the north-east corner of the screen. He will show his characters from a worm’s-eye view, or distract attention from a speech by send­ ing his camera-man crawling round the speaker. Shot at from every side, the actor

goes on talking, being paid and trained to do

so. But do we keep on listening ? We can’t. To see how difficult it can be made for the audience to follow a good story, you have only to look at “ Confidential Report ” (W arner Theatre), which Orson W elles wrote, directed, and in which he plays the leading

part. The film was made in Spain, France and Germany, with extra scenes from Italy and Mexico. It is a thriller about a mysterious multi-millionaire, who is anxious that his daughter shall never find out how he made his millions ; hires a promising young crook

to discover the whereabouts of the half­ dozen people who could tell her, and proceeds systematically to dispose of them.

The action is melodramatic, taking in almost everything from murder and white slave traffic to a flea-circus, but the plot has ingenuity, and it would be simple enough to follow if the author had only set it plainly down and left us to get on with it.

But that isn’t Orson Welles’s way. He likes to mystify. In “ Confidential Report ” he mystifies and no mistake. He makes three different starts before he gets down to the story proper. When he does reach the plot, he piles in so many characters and keeps them moving about so fast, that the audience has a tough time discovering who is who, and what is where. He heaves up the floor and

tilts the walls, shooting often in the semi­ dark. He never lets any character stay put for long. It is easy to understand the cry from the heart of some character, half-way through the breathless progress of the film, who pants “ I wish we could all settle down somewhere for a couple of minutes.’’

IM—

CINEMA

Start at the beginning, go on to the end, and then stop THAT’S THE WAY TO TELL A STOR

says C. A. EEJEEAE

with A.Agosti’s special recipe for

Plaice Belle-

Easy toprepare: Salt and pepper the plaice. Pass through flour lightly. Fry in oil for 6 to 8 minutes. (Important: make sure that the oil is hot before frying so as to make the fish a golden brown.) When cooked, garnish with soft roes, tomatoes, mushrooms and lemon. Just before you serve, cover the entire dish with butter melted to a nut brown and add dashes of lemon juice and chopped parsley.

A. Agosti—head chefat the Ivy, one of London's most distinguishedfish restau­ rants, and a former Secretary of the Italian Cookery Society—has been 40 years in the kitchens of some of

Europe's most famous eating-places.

THE DEEP BLUE SEA : Terence Rattigan has written his own screenplay for the CinemaScope film of his successful play Kenneth

_ * Vivien Lei^h dIhys the obsessed and possessive woman who has left her husband5toTveTith him^ The calt is theatrically most distinguished and includes Emlyn Williams (in the right-hand picture) as the

omoitoivl

FIRST-CLASS FOOD

v r------------ <cicBrararo: « Bluebell - Parigi - team d’Xtalia!
leYro - trrepi » e evidente che si scherza, in un attimo di pausa, alle prove lunghe e snervanti Juan de Abila

t'bSd, Eric
—August 24, 1955

Mo^ra^fcterT^rthuryHill, Alec McGowen, and even “Salad Days ’ ’’ John Warner in a three-hne part.

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POST MONDAY 8 OCTOBER 1956

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NOON MEANS GETTING-UP TIME FOR PARIS’S NEWEST SHOWGIRL TWINS.

TWINS GALORE

ARIS already had one pair of showgirl twins—Alice and Ellen

Picture Pott, October 8, 1956

Pierre-Louis Guerin, was quickly convinced by their success P

Kessler of the Lido’s ‘Bluebell’ troupe. But the club’s manager,

that you can’t have too much of a good thing, and started dreaming of an act that included four pairs. This summer he advanced one step nearer fulfilling that dream when eighteen-year-old Leila and Valerie Wolsten Croft arrived from London. Auburn-haired and blue­ eyed, Leila and Valerie look so much alike they can even fool their mother at ten feet; when they took their driving test this spring the

Picture Post, October 8, 1956

examiner had to mark one of them on the hand with ink so that he could be sure he’d tested both of them. Six months living in a Paris ground-floor flat, getting up at noon and working from ten p.m. to two a.m. hasn’t changed their delight in that; any more than it’s changed their life-long no-smoking and no-drinking rules. But before they can settle down to life as Parisiennes, there is one thing they both have to change—neither of them can speak French.

Neither mother dreamed of star­ dom for her daughters. Mrs. Croft's husband is a colonel; Frau Kessler’s a Dussel­ dorf restauranteur.

GERMANY’S ALICE AND ELLEN ARE BLONDE, DINNER FOR FOUR—-AND SOME WAITER IS GOING TO

BRITAIN’S LEILA AND VALERIE ARE AUBURN.
I WE TROUBLE REMEMBERING WHO ORDERED WHAT.

Both sets dress alike everywhere, but Leila and Valerie stick to English clothes.

Paris night-life's latest attraction: four girls with two faces in one show.

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BEAUTY-SPOT ON VALERIE’S NOSE IS THE ONLY DIFFERENCE.

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Juan de Abila

Picture Post, October 8, 1956

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Both sets dress alike everywhere, but Leila and Valerie stick to English clothes.

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Neither mother dreamed of star­ dom for her daughters. Mrs. Croft's husband is a colonel; Frau Kessler’s a Dussel­ dorf restauranteur.

GERMANY’S ALICE AND ELLEN ARE BLONDE, DINNER FOR FOUR—AND SOME WAITER IS GOING TO

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Juan de Abila

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"ALTA TENSIONE" A SAN REMO

LES

BLUEBELL

COLLEGIENNES SANS UNIFORME PAR GILLES NERET

Toutes semblables, 110 Bluebell girls executent chaque soir aux quatre coins du monde les memes figures de danse.

IL Y A quelques semaines, a Pad­ dington, en plein Londres, un tres respectable officier de Sa Majeste, le lieutenant-colonel C.R. Croft, C.M.G., C.B.E. et D.S.O. (1), en compagnie de sa digne epouse et

poitrine. Tout en exposant 1’objet de sa visite, elle laissait son re­ gard apprecier chaque detail de cet appartement cossu, meuble dune fa^on moderne mais sans audace. Elle retrouvait avec satisfaction le

de ses filles jumelles, accueillait portrait de la reine, et, dans la

une compatriote qu’il ne connais- sait point et qui, venue de toute urgence de Paris, s’etait simple- ment annoncee par telegramme : « Ai vu la photo du Daily Mirror. Arriverai chez vous demain. De-

mandez a vos filles d’etre la. » Rase a fleur de peau, le teint

cheminee, le traditionnel moulage en verre rouge imitant 1’anthracite, qui, dans ce pays de charbon, orne tout interieur bien pensant. £a et la, quelques souvenirs heteroclites

rapportes des Indes et, sur le piano, un sous-verre representant Leila et Valerie, les jumelles pho-

hautement colore, 1’officier gardait tographiees en tutu, lors dune

devant 1’inconnue ce rien de seve- rite et de reserve qui convient a tout homme de son rang. La visi- teuse etait blonde, elegante, et por- tait un crucifix en diamants sur la

(j) C.M.G. : Compagnon de St-Michel

fete de patronage.
Le colonel se hasarda enfin a

parler : « Mes filles n’ont que 17 ans. Elies sont mineures et ne peuvent quitter 1’Angleterre sans autorisation de justice... Surtout pour ce que vous allez leur de- mander », ajouta-t-il en baissant la voix. Mais 1’etrangere ne preta guere attention a ses paroles.

« Avancez. Levez la jambe aussi

et St-George. C. B.E. :

dov£vano essere uniform!: tutte bionde, tuttc della stessa taglia, tutte della stessa altezza. Oggi e preferibile dare ai pubblico un magnifico assortimento di belle evo i e ri anti sono le scintille che fanno contafto fra ognuna delle girls e gli spettatori, il loro fuoco non e uniforme ed anche con tanta disciplina si possono «ammirare» tutte

Commandant de 1’Empire Britannique.

de 1’Ordre

ragazze

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-nato agli « Spettacoli Errepi » NON Cl SAREBBE bisogno di controllare la beilezza delle gambe delle girls. Basta la sigla « Bluebell ». La la rivista « Gran Baldoria », il signora Bluebell e in pelliccia accanto al signore che si meraviglia. Ma poiche si tratta di Remigio Paone, e in tournee in Europa, il io Ziegfeld nazionale che ne ha I’esdusivita per I’ltalia, (’impresario che ha telegrafato: « Bluebell - Parigi - tto Bluebell n. 3 A quello che Inviate altro balletto - Errepi » e evidente che si scherza, in un attimo di pausa, alle prove iunghe e snervanti

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IO SPETTATORE distratto — che poi e il peggiore spetta- * tore, il piu scibcco, 11 piu esi- gente, il piu incomprensivo — si domanda certe volte come mai

ogni compagnia che si rispettl porta in cartellone la dicitura « Balletto Bluebell».

Il «numero 3» e quello di cui ci occuperemo oggi. Ma bisogna an- dare indietro nel tempo per fare la storia del balletti Bluebell, bi­ sogna risalire al tempo in cui le attuali girls che si fanno applau- dire ogni sera in quattro grandi cittA d’Europa non erano ancora nate o almeno erano ai primissi- mi pass!: c'era una volta 11 Bal­ letto Jackson... e come in una fa- vola si ritorna a tempi che oggi ci sembran lontani. Mister Jack- son dirigeva la sua troupe di ra­ gazze per 1 maggiori teatri e prin-

cipalmente per le Folies Bergeres, ma un giorno decise di finirla con il tormento delle prime, con la follia dei nuovi quadri, con la confusione delle prove in sarto- ria... e si rltird. Il balletto cesso istantaneamente d’esistere, restd un gruppo di ragazze abili balle­ rine ed una «capitana », la piu brava, la piu svelta, la piu appas- sionata. Fu lei a riunire nuova- mente quelle ragazze, a dar loro il suo nome, a presentarle nuova- mente alle Folies Bergtres: era nato il Balletto Bluebell.

Da allora tutto e cambiato, le ballerine non sono, naturalmente, piu le stesse, non esiste un bal­ letto Bluebell ma quattro balletti, tutti con quel nome che, con lin- guaggio commerciale, potrebbe dirsi «un nome che da garan- zia». Il Balletto Bluebell n. 1 e

tabile al « Lido » di Parigi e alia ^levisione francese; il n. 2 e im-

Un altro applaudito spettacolo dello Ziegfeld Italiano

ha debuttato a San Remo nella Rivista « Alta tenslone» di Metz e Marches!. Da qualche anno a questa parte abbiamo visto che un balletto all’insegna di Mada­ me Bluebell non pud fallire, e la ragione e semplice: ogni ragazza ha un bel viso, un bel corpo, sa ballare, sa «tenere il palcosceni- co». Volendo parlare, quindi, di «Alta tensione» — altro spettaco­ lo di Remigio Paone — e inutile dilungarsi nelle lodi al balletto.

BisognerA parlare anche degll altri. Ma anche gli altri non han­ no deluso 1’aspettativa del pub­ blico : dalla soubrette Monique Thibaut, stellina del cinema fran­ cese, poi attrazione di cabaret, an­ cora piu tardi cantante e balle­ rina, ed infine star internazionale. a Bill! e Riva il solito notissimo brillante duo; da Renata Negri, attrice di classe, a Diana Dei brava caratterista e vamp fasci- nosa; dall’incantevole Flora Me- dini che, dopo una parentesi, ri­ torna al teatro, ad uno scintll- lante duo negro di ballerini: Be­ niamin Turpin e Marianne Fran- coise. E bravi gli altri — con in testa il Trio Wasti, brillante at­ trazione — Cesare Bettarini, Dui- lio Provvedi, Gualtiero Rizzo, le soubrettlne Franca e Nella Tra-

sacco, Ondina Sangiusto, Pina Torrisi e le aggraziate Joie Sciutti e Jana Correnti. Il successo e stato pieno, anche per una clttA raffinata come San Remo, e per un teatro che ha visto le compa­ gnie piu brillanti come quella del Casino; e lo spazio non cl con- sente di tramutare queste colon- ne in «passerella» e come nelle grandi prime far sfilare, dopo le ballerine, anche gli autori, 1 mac- chinisti, le sarte, il portaceste. Comunque il successo c’A stato; ed ora, buon viaggio, per tutti i teatri d’Italia!

Juan de Abila

No wonder! The minute y(
you get that lovely pamper
and cushy. Soft and silent. They’d put any- body in a purring, luxuriously relaxed mood.

DIRECTEUR: ANDR& LABARTHE

N“ 98 - JOIN i956

carpet

igh of course you can get 27* Kosset

its for halls and stairs). If you remember this it makes the price even more amazing.

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Miss Bluebell impose un regime. A 1 h 1/2 : the et breakfast; a 7 h 30 : salade et grillade, legu- mes verts et fruits. A minuit, du- rant 1’entracte, coca-cola, et, a 3 h 1/2 du matin, the avec un

seal gateau. L’ennemi n° 1 d’une Bluebell, c’est 1’appetit!

Une semaine de vacances au so- leil suffit a detruire cette harmo­ nic. Le soir ou les Trois Mousque- taires rentrerent de permission, les projecteurs du Lido revelerent; comme une tache, trois paires d’epaules roussies sur la cote. Les jours suivants il fallut les reserver pour les numeros habilles.

Non seulement les Bluebell sont les danseuses les plus occupees qui soient, mais elles sont aussi les mieux gardees. Dans n’importe quelle ville, leur contrat leur inter- dit, sous peine de renvoi, de boire ou de danser avec les spectateurs. Le proprietaire d’un club du Caire offrit une fortune a Miss Bluebell si elle acceptait d’assouplir cette regie. « De mon temps, repliqua-t-

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Mou.squetaires Molly, Sheila.

: Audrey,

mandes, la Norvegienne, 1’Ameri- caine et Ginette, ex-dactylo pari- sienne qui, toujours impertinente, les a baptisees « les veuves », vu leur grand age : elles ont plus de 23 ans! Le reste de la troupe ne depasse pas 19 ans en moyenne.

Etre Bluebell, c’est danser a demi nue et vivre en pensionnat.

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En entrant dans la troupe, une elle, on etait encore plus severe. Bluebell renonce si bien a sa Quand je faisais partie des Jack-

personnalite qu’il arrive parfois,
si 1’une ou deux d’entre elles sont
absentes, que le directeur du Lido a notre travail deux par deux,

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VU EN FRANCAI S DIRECTEUR: ANDRE LABARTHE

N °98 - JOIN 8954

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ne sen aper<;oive pas. Car une a la queue leu leu, sous 1’oeil

Bluebell n’existe pas, c’est un to­
tal de jambes paralleles, de poi-
trines a 1’alignement, de sourires etait meme interdit de parler aux identiques qui font le numero. musiciens... »
Elles ont 0 m 93 de tour de poi-
trine, 0 m 63 de tour de taille,
0m95 de tour de hanche, et

1 m 05 de longueur de jambe; et pour arriver a ce record de simili­ tude chez des filles decouvertes aux quatre coins du monde,

Des que 1’on signale la moindre entorse au reglement de la com- pagnie, le compositeur Leibovici, le mari de Miss Bluebell, prend 1’avion. et la delinquante est ren- voyee sur 1’heure. Meme le pacha de Marrakech, lorsqu’il vint feter

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son Girls, nous habitions toutes ensemble et nous nous rendions

vigilant des portiers qui ne se laissaient pas attendrir. Il nous

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seamless up to 15 feet wide.

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mois. Marilyn Monroe elle-meme,

partout la nouvelle. Mais 1’enga- depuis son divorce, n’en re^oit gement ferme ne vint jamais, et

maintenant elle reclame des dom- les pretendants sont prets a epou- mages et interets pour « resilia- ser indifferemment 1’une ou tion d’engagement verbal », en J’autre : « Celle qui est libre », pretextant que de ne pas avoir ete

disent-ils. Apres les jumelles alle- Bluebell lui ferme toutes les mandes, c’est Sheila, baptisee la portes!

A 3 heures du matin, lorsque le Lido ferme ses portes, six taxis, sous contrat eux aussi, attendent les Bluebell pour les reconduire di- rectement chez elles, generalement

qu’une centaine. Le plus souvent,

plus belle Bluebell, qui vient en
tete avec 120 demandes par mois.
Et malgre les fortunes qui lui sont
offertes, Sheila vient de se fiancer
a 1’un des gargons du Lido, beau
et athletique, veritable titi pari- une chambre qu’elles partagent a

sien, qui joue a la belote avec ses collegues en attendant la fin du spectacle.

Depuis le debut de la troupe
en 1934, les 2 900 Bluebell de-
venues meres de famille ont eu et sauves.
5 826 enfants. Pierre-Louis Guerin, — Lorsque je suis entree dans directeur du Lido, a une telle la troupe, m’a dit Molly, je me peur des mariages qui deciment croyais une geante que tout le la troupe, qua chaque depart monde regarde dans la rue. Depuis pour letranger il prend pour ses que je suis avec des compagnes de Bluebell un visa collectif. Que ma taille, ce sentiment a comple-

' 1’une manque, et les autres la de­ cident a rentrer pour ne pas se trouver bloquees.

Le prestige des Bluebell est tel
qu’une jeune Anglaise vient d’in­
tenter un proces a Miss Bluebell
pour « ne pas avoir ete en- der des chaussures a talon pour gagee ». En effet, Miss Bluebell causer ayec nous. De meme, nous fait regulierement passer des avons fait un essai a la Gaite-Ly- auditions a Londres, terre d’elec­ rique avec Luis Mariano. Il avait tion des Bluebell, les Franchises

ne depassant pas generalement 1 m 65. Elle dresse ainsi une liste de « possibles » qu’elle n’en-

gage qu’au fur et a mesure Dans le fond, conclut Molly, la des besoins. Or cette jeune troupe des Bluebell, c’est un pen- Anglaise fut si heureuse de figu- sionnat ideal pour jeunes filles rer sur la liste, qu’elle claironna d’l m 75.

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EveiConstdlution

LE MONDE VU EN FRANCAIS

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deux.
Apres les avoir deposees, le

tement disparu. Ce sont au con- traire les autres qui me paraissent ridiculement petits. Ainsi, je n’ai jamais tant ri qu’en voyant Gary Cooper, qui n’est pourtant pas un nain, faire mille fa^ons et deman-

chauffeur doit revenir au Lido faire son rapport et affirmer qu’il les a vues rentrer chez elles saines

beau se mettre sur la pointe des pieds, nous le depassions toutes dune tete. Qu’auraient pense ses admiratrices? Il fallut abandonner.

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LOTOS XX1319 ini

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CON UNA DOZZINA 01BLUEBEL

i. Poi ci sono le parrucche, i costumi, gliatteggiamenti. jl mod© di danzare. Ognuna delle^Rh^k 1IdLmatita> un po di c’Pria ocra e<* eeeo ,e '"8,esine de* Balletto Bluebell tramutate in j"T.~ . r ( ruo|o minimo di chorine, invoke di disperderle in ruoli *nag-

dele Bluebell Girls e una brava solista; ed e questa la forza del Balletto: tenere insieme vent, ragazze, esperte ballerme, net ruo® r-.-— . -------------------- i.
8'ori ne, quali fOrse non figurerebbero come figurano in gruppo. « Bluebell » e ormai una sigla che garant.sce uno spettacolo dall msuccess , salvando senrspre e comunque le coreografie

LE COMPONENT! del baHetto sono scelte ac«^tamente perche abbiano i tre requisite indispensabili ad una bailer,na: bellezza del v.so, perfezione del corpo ed atezza pass.one perJa

m"‘a- 0,tre 'io ogTM Bluebell girl deve essere disciplinata, attenta, puntuale e precisa; e deve sacr.ficare ogni orgogho personale alia nusc.ta delle coreograf.e e alia trad,z.one del nome Bluebell. Quasi tutte le ballerine sono inglesi educate alia danza in Francia; da questo cocktail anglo-francese nasce la d.sc.phna del gruppo e la personal,ta d. ognuna delle raga»e

aijejgoajo) aj anbunuioa a ajduies opueAfes •ossaaansuijiep ojoaejiads oun aasijuejeS aip e|8ts eun leuijo a « gaqanig » -oddnjg ui oueinSij auioa ojaqqajamSq uou asjoj ijenb lau ijoiS -2eu» t|on> w apap^adsip ip s»oaui ‘auijoqa ip ouiiuiiu O|onJ |au *euua||eq ajjadsa 'azzeSej ijusa auiaisui ajauaj :<>443|;eg pp ezioj e| e4sanb a pa leisips BAejq eun a spij) |pqan|g ajpp

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alle signore Novella di FURIO BALDI

IO AVEVO avvertito:
— Non here, Gianni... — Gli ave- * vo detto. — Quando bevi non ti

controlli.. E questa sera hai bisogno di tutta la tua lucidity...

Eravamo invitati, quella sera, ad un ricevimento in casa Traill: e tra un Cognac ed un Porto contavamo di con- cludere un grosso affare con il padro­ ne di casa.

E per cid che avevo pregato Gianni di non bere. Gianni e un uomo sim- paticissimto, brillantissimo, compitissi- mo. Piu di una volta ci eravamo re- cati assieme a ricevimenti, pranzi di gala, feste danzanti: e sempre avevo notato come egli, dopo dieci minuti di permanenza in un salotto, riuscisse a polarizzare su di se 1’attenzione di tut- te le signore invitate alia testa.

Ma Gianni, oltre ad essere un me- raviglioso ballerino ed un brillante conversatore, beveva come una spugna. E piu di una volta avevo notato come, dopo 1 prim! bicchieri di liquore, egli divenisse troppo audace con le signore.

Anche questo gli avevo fatto presen­ te: e, sorridendo, mi aveva risposto che quella sua audacia dovuta all’al- cool non dispiaceva affatto alle signo­ re. Secondo lui, anzi, molte di esse t<entavano di farlo bere proprio per questo.

Non aveva segreti con me, Gianni; e non veniva meno ai doveri della caval- leria, facendomi un eienco delle signore che era riuscito a conquistare appunto grazie a questa audacia. Sapete com’e: quando si e un po’ euforici non si e punto avari di complimenti. E ad una donna che sfoggia, con la complicity dell’abito da sera, delle magnifiche spal­ ie, delle braccla bianchissime, una gola levigata ed una nuca che dy il capogi­ ro, fa piacere sentirselo dire. Invece gli uomini, nei pranzi ufficiali o nelle se- rate di gala, sembrano esser particolar-

mente avari di complimenti...
Ma quella sera Gianni doveva fare a

LUleLHXXSKOLO

RIPRENDENDO il discorso inter- rotto la scorsa settimana, diremo I che le statistiche ci insegnano una

cosa della massima importanza : I nei paesi in cui le norme igieniche I sono scrupolosamente osservate, le

malattie cosiddette veneree tendo- no a sparire, mentre si riscontrano invece innumerevoli casi di affezio- ni in quelle zone nelle quali le nor­ me igieniche se non sono addirit­

tura del tutto ignorate o trascura- te, lasciano certo molto a deside- rare.

Gli americani, che si pub dire siano in testa nella lotta contro le malattie infettive in genere e con­ tro le malattie veneree in partico-

lar modo, contano di debellare. gra­ de a grado, le infezioni, proprio at- traverso una continua, elaboratis-

sima campagna propagandistica. Non e sufficiente, infatti, mette- re in guardia la gioventii contro i pericoli a cui pub andare incontro

in questo campo; bisogna mettere
in grado la gioventu di difendersi,
di salvaguardarsi. Ed a cib non si giunge solo dipingendo il pericolo con le piu fosche tinte di cui di- I sponiamo. Facendo questo si arriva solo a creare quei pericolosi com- I plessi sui quali ci siamo gia intrat- I tenuti e che, come abbiamo detto,

il piu delle volte sono addirittura peggiori del male che avremmo vo­ lute evltare.

Bisogna, e vero, mettere in guar­ dia la gioventu, sia la gioventu ma- j schile sia la gioventu femminile, | ma nello stesso tempo occorre por- I la in condizioni di difendersi. E per far questo non bisogna trincerarsi | dietro il silenzio, non basta dire:
« Stai attento, perche potrebbero I capitarti grossi, terribili guai».

Dobbiamo dire come ci si deve guar- dare, quali sono i pericoli a cui si I va incontro, ed infine come ci si I deve curare nel deprecate caso di un’infezione.

Esaminiamo, ora, il nostro com- |

portamento nei riguardi dei giova- ni. Quanti sono quei genitori che han detto ai propri flgii: « Guar- dati da questo pericolo», aggiun- I gendo subito dopo: « Guardati in questo modo o in quest’altro. E qualora tu non sia riuscito ad evi- tare il pericolo, hai il dovere di cu- I rarti immediatamente. questo un dovere al quale non puoi ne devi sfuggire, perche il curarti non ri- guarda soltanto la tua persona, ma riguarda la society... »

Bisogna che i giovani — ed an­ che i non piu giovani — entrino nell’ordine di idee che la lotta con­ tro le infezioni non e una cosa da prendere alia leggera; e che e un dovere sociale curarsi alia perfezio-
ne qualora si rimanga vittime di un contagio, allo scopo di circo- I scrivere il piu possibile la malattia. I

del

Lucio B., Milano - Benissimo. L accontenteremo appena avremo terminate questo ciclo di lezioni. Per il resto, va bene la cura che lei ha iniziato. Non si stanchi su­ bito, perd: tenga presente che quel genere di cure danno i loro frutti solo dopo un paio di mesi.

Isolana - is sufficiente un po’ di acqua ossigenata. Non si preoccupi per il resto. Tutto andrd via come e venuto. Quando leggera questa risposta, anzi, il fenomeno con ogni probabilita sard sparito cornpleta- mente.

A. C„ Frosinone - Grazie degli auguri. Il collirio va benissimo, nel suo caso. Per il suo amico e consi- gliabile una visita accurata: pud darsi, come gli e stato detto, che si tratti di una sciocchezza e citg non vi sia di che preoccuparsi; ma in ogni modo e meglio esserne certi.

Bruna, Napoli - Non conosco il prodotto a cui lei accenna. Proba- bilmente avra sbagliato a trascri- verlo. Mi scriva ancora, ma sia pre- cisa: solo in tai maniera potrd essere precise a mia volta.

meno di partire alia conquista delle ospiti del commendator Traill, allean- dosi a qualche bicchiere di Cognac o di whisky. Doveva tenersi lontano dal- I’alcool: gli affari sono affari.

LE PERIPEZIE sentimental! di Ali Khan non COME LA HAYWORTH? sono finite. Dopo il ciamoroso matrimonio con Rita Hayworth, dopo il non meno ciamoroso divorzio, sembra che il ricchissimo figlio deli’Aga Khan non ne abbia ancora abbastanza di Mi promise formalmente di seguire il scandali, d’indiscrezioni, di pettegolezzi. Questa volta e di turno Nella Zannier, una giova- nissima trancesina che ha fatto girare la testa al principe, il quale ha chiaramente manifestato I’intenzione di sposarla. Ma i genitori di Nella si sono opposti, e non han permesso che s’an- persi di vista. C’era tanta gente, quella nunciasse neppure il fidanzamento. Come andra a finite? si son chiesti i giornali di Parigi...

mio Consiglio, proprio davanti alia por­ ta dei Tralli. Pol, una volta entrati, lo

!

sera; e c’erano tante signore...
Riuscii ad appartarmi con il commen­

dator Tralli; e ad un tratto notai la
moglie del commendatore, una donna
bruttina anzicheno, una donna che ave­
va almeno cinquantacinque anni e che
riusciva a dimostrarli tutti, uno dopo
1’altro, ronzare intorno a Gianni. Mi
compiacqui con lui. E buona regola con­
quistare la padrona di casa, quando si
vuol giungere a conquistare il padrone
di casa: e Gianni si sacrificava perche
il nostro affare giungesse in porto, la- agio; e pensava che sarebbe stato meglio sciando da parte tutte le altre donne non andarci affatto: sapeva di essere bellissime e facendo la corte alia si­ un tipo influenzabile e fatalista; era gnora Tralli.

Mi rallegrai; ma per poco: ad un trat­ to intesi Gianni dire alia donna:

Non intesi la risposta della signora Tralli: ero gia per le scale. Ne ho mai piu visto Gianni: lo avrei ucciso...

ilrete acquistato OTTO VOLAffl?

SI? HI VE:

conaitfliatelo

AD LW AMICO

una donna
domani stesso, forse, seduta al Pincio, bionda, bella, con un vestito rosso. Gu­ stavo pagd e si allontand con la testa in subbuglio e i piu vari sentiment! nel cuore. Inutile dire, naturalmente, che

mtcronoipelle di ScoIa

MR

stavo si sentiva pochissimo a suo

convinto che sarebbe accaduto tutto quello che I’indovina gli avrebbe pre- detto, non tanto perche credesse ecces-

— Creda, signora: lei e la donna piu sivamente nelle profezie, quanto perche
brutta che io abbia incontrato in vita prima o poi egli stesso ne avrebbe pro-
mia... vocato 1’avverarsi per mettere anima e ta, e di tante altre doti, non ultima

Credetti di svenire: queirimbecille si coscienza in pace. La maga Tulima, una quella di una bellezza e di un fascino era ubriacato. Infatti la signora Tralli, vecchina rugosa, con gli occhiali sulla veramente eccezionali. Cosi che ogni senza perder la calma, gli rispose: punta del naso, alia floca luce di un commendatore o capoufficio, cui ella si

— Pud darsi, amico mio... Ma lei, sta- lume a petrolic, dopo aver detto paro­ rivolgesse per un impiego, non stavano sera, e 1’uomo piu sconciamente Ubria­ le misteriose e senza nesso logico, co- nei panni dalla gioia. Si pub quindi

co che io abbia mai visto...
— Non dico di no, signora... — Quel- ne, il passato e il presente del giovane lusions e di sconfortato disappunto che

mincib a indovinare 1’eta, la professio- ben capire 1’espressione di estrema de­ 1’imbecille non la smetteva. — Perd, ve- Gustavo stesso aiutandola e suggeren- si dipinse sul volto (un istante prima,

de: a me domattina la sbornia sara’cer- tamente passata, mentre lei...

dole i particolari. Quanto al futuro, Tu­ lima predisse a Gustavo un incontro de­ cisive per la sua vita: si trattava di

felice e soddisfatto) dell’industriale An­

gelo Zeppa, il quale appunto cercava

una segretaria, quando lesse le lettere

di referenze che Rosalba, a una a una,

gli metteva sotto gli occhi. «Elemento

del tutto negative — era scritto in una

di esse. — Porta disordine e scompiglio

in tutti gli uffici. Lei segretaria, nessun

a

che egli avrebbe visto 1’in-

lavoro ha niodo di procedere o di essere quella notte Gustavo, luce e occhi chiu- portato a terminev. In un’altra poi si

si, non riusci a dormire; inutile dire leggeva addirittura: « Pericolosa e noci- che il giorno dopo, alle sette e un quar­ va al buon name dell’ufficio che, per

to, passeggiava tra le nebbie del Pin­ sua sfortuna, abbia accolto questa don­

cio; che a mezzogiorno arrivo una don­
na bionda, bella, vestita di rosso; inu­ queste, signorina, — chiese il commen­ tile dire che pranzarono insieme, usci- dator Zeppa, sinceramente addolorato rono insieme e, dopo sposati, dormiro-
no insieme. Ed e anche inutile dire che
la bella bionda non confessb mai a Gu­
stavo che, prima di sposarlo, ogni gior­
no si truccava da vecchia indovina, met-
teva un paio d’occhiali sul naso finto
e adunco, e «prediceva» il futuro alia
gente, mestiere che le aveva fruttato
molto denaro e, infine, un marlto.

na, sfaticata, pigra e accidiosa!». « E

— queste lei me le chiama referenze? Avrebbe fatto meglio a non mostrarle! Capisce bene che adesso, sia pure a ma- lincuore, non posso assumere una segre­ taria cui i precedenti padroni abbiano rilasciato simili referenze! «Ma que­ ste rispose Rosalba — non me le han- no rilasciate i miei precedenti padroni: me le hanno rilasciate le loro mogli! ».

I

ENTRE I’indovina gli scrutava le pieghe della mano, il giovane Gu­

OSALBA, purtroppo, era disoccupa-

ta: dopo aver perduto il suo posto

di dattilografa, era stata assunta in un altro ufficio come segretaria; ma anche qui, dopo un mese, era arrivato il licenziamento. E cosi ancora e anco­ ra... Ormai aveva al suo attivo una die- cina di assunzioni; e altrettanti licen- ziamenti al suo passive. Ne a prima vi­ sta, era facile spiegarsene la ragione, essendo Rosalba ricca di buona volon-

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du film que vient de commencer Dailey ail Marc Allegret « L'Amour est en • It’s Pal jeu », car cette affiche cache une Simmons I autre signature cSIebre : celles du • Jeff B dessinateur Brenot. C est cepen­

dant avec une joie evidente que Lawrenct| Robert Lamoureux est tout d-s- Kronos—| posE a « croquer » ses charmants

be retit| modules (et partenaires du film Universe* les jumelles du Lido, Leila et

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Mitchell goes into “ The Barney Ross Story” (what, another drug addict picture?).

• Anna Magnani is signed to come back here to co-star

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LES ACTUALITES DU SPECUCLE

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MOLLY

Molly est la « capitaine ». C’est ■une fille de Sheffield qui fait par-tie des Bluebell Girls depuis plus de deux ans. Elle a d^ja ete en Fran­ ce, en AiUemagine et en Italie Tou­ jours spuriante, elle a une nature ties gaie. ce qui ne Tempeche pas detre tres tefiechie. Elle juge les

situation difficiles en un coup d’oeil.

tcut-a-fait une fleur. C’est une na- ture tres calme.

WENDY

PAMELA

Pamela travaille pour la premiei fois pour Miss Bluebell. Elle v
du Gloucestershire. Auparavant, etait modele et danseuse C’est’ une fille tres eprise d’art. Lors de son

conge annuel, au lieu de rentier chez elle, elle prefera aider a Paris aim de visiter les musees. Pam comme on Fappelle, nhesitait pas a abreger un rendez-vous important pour arriver avant la fer.meture d’un musee.

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cialite. Elle a reussi perfection.

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LES BLUEBELL GIRLS ou le triomphe de la danse en equipe

full Haymond Elteia

Les Blue Bell Girls.

■J’ai souvent eu 1’occa'sion de voir les musiques sont composees et ar-

(12 ans), Francis (io ans), Floren­ ce (8 ans) et Jean-Paul (4 ans). Les Bluebell Girls sont des dan­ Margaret Kelly, apprit a danser a seuses travaillant dans des caba­ <e bons, j’en ai vus de mauvais. 1’ag-e de six ans, pour guerir une rets, ne s’aventurant jamais dans Mais aucun ne m’a eimballe comme faiblesse musculaire. C’est de cette la salle ce qui, dans leur metier, les Bluebell Girls. C’est dans un epoque que date son surnom. En est une exception. Leur tenue mo­ grand cabaret bruxellois que, pour effet, comme Margaret etait tres rale est toujours impeccable. A ce

ballets composes de girls, de rangees par Marcel Leibovici.

ies ballets qui passent dans les mu- jtc-haMs et les cabarets. J’en aivus

Miss Bluebell, de son vrai nom

la premiere fois, j
danseuses. Costumees en seduisants decin. CeTui-ci lui demanda : « Je passerais plutot sur Un man­

mousquetaires, Tepee a la main, el­ les simulaient un duel. Cette danse

’ai app-audi ces

mailade, on avait fait venir un me- sujet, Marcel Leibovici me disait :

« Comment t’appelles-tu ? » — que de qualites professionnsites

vu les Bluebell Girls danser et mon « Bluebell ». La famille et les amis peut porter atteinte a la reputation Jugement n’a jamais varie, au de Margaret s’emparerent du sur­ du ballet. Cela ne veut pas dire contraire. Ces jeunes et jolies An- nom et, par la suite, quand la jeu­ que nos jeunes filles soient cloitrees.

glaises sont aussi a 1’aise dans un ne fille embrassa la carriere artis- Elles vivent comme le feraient d’au- boogie que dans un mambo ou une tique, c’est tout naturellement tres jeunes lilies de leur age. En danse style 1900. C’est le triomphe qu’elle s’appela Miss Bluebell. Apres general, une Bluebell reste chez de la danse en equipe. quelques engagements sans impor­ nous pendant cinq ans puis se ma­

tance, la danseuse participa a un rie. Beaucoup d’entre elles ont epou- J’ai eu Tocoasion de rencontrer spectacle a Berlin ou Paul Derval, se des Frangais et deg Americains Marcdl Leibovici,- ma-ri de Miss directeur des Folies-Bergeres la de- et nous recevong un abondant cour­ Bluebell, la imaitresse du ballet. couvrit et Fengagea. Pendant deux tier de nos ancienneg pensionnai-

Sympathique et charmant, au cours ans, Miss Bluebell reste aux Folies- res.
d’un amicai entretien, Marcel Lei- Bergeres oil elle devient « capitai- Personnellement, je ne connais ii&vici m’a appris tout ce qui con- ne » des girls avant de former sa. que 1'equipe qui travaille a Bru­ c*me les Bluebell Girls. propre equipe. Signalons que c'est xelles. Mais, si les autres equipes

II. existe actuellement six equipes vers cette epoque qu’elle se maria sont a 1’image de celle-ci (et Mar­ de Bluebell Girls qui travaillent a avec un jeune musicien de talent cel Leibovici me 1’a assure), elles , Paris, Bruxelles, en Italie et en qui allait diriger avec elle toute meritent entierement la reputation

Amenque du Sud. Les choregraphies 1’organisation des Bluebell Girls, qu’on leur fait.
sont reglees par Miss Bluebell et Marcel Leiboviei. De cette union I Voici les filles qui composent la

« Margaret », repondit-elle timide- (car celles-ci peuvent etre amelio- etait reglee d’une fagon etonnante. ment, — Margaret ? » fit le doc- rees), que sur un manque de tenue. Pas un geste, pas une attitude qui teur en regardant les grands yeux Nous exigeons que nos girls me-

>
ne fussent parfaits. Tout cela oteait bleus de l’enfant, « mais avec de nent une vie normale et nous gom-

une impression d’harmonie remar-
quable. Par la suite, j’ai souvent tels yeux, on devrait t’appeler mes tres severes pour tout ce qui!

naquirent quatre enfants, Patrick! troupe « bruxelloise » :

l.i«, iJ.iilitt;

DAPHNE

Daphne, toute nouveMe venue est ■une authentique enfant de ]a baile

JILL

„ d'6tre par Miss Bluebell Gills en Suede avant de •Biuebefl. elle executait un numero

Jill avait dejA travaille avec les
faire partie de 1’equipe actuelle Elle d’acrobatie qui etait remarquable

j-ustifie *plei-n--e-m---e--nt son nom qui est Malheuieusement, les danses de la Mose, car avec son joli visa troupe ne lui permettent pas de

ge et ses mettre son talent en valeur petits yeux pergants, elle ev; que

est une Londonienne qui

MAVIS

Enfin, Mavis, « last but no least », vient du Yorkshire. Elle a deja tra­ vail]^ avec Ies Bluebell Giris en Italie. Mavis est le bon petit diable de la famille. C’est un petit oiseau

qui sautille sang arrftt. Elle con- quiert la syinpathie de tons ceux qui 1’entourent par sa spontaneite. Elle adore taquiner les gens. Mais, meme quand elle ne cesse de se nroquer de vous, U est impossible de lui en vouloir, car elle le fait si

gentinvent.
VoilA un apergu de ce que sont

les Bluebell Girls, ou tout au moins,

W endy
danse pour la premiere fois avec

les Bluebell. Il y a environ dix mois qu’elle est entree dans la troupe. W endy a une crainte terrible de son pere. Quoi qu’il arrive, on 1'en- tend murmurer : « Que va dire mon pere ? » Elle rougit quand on la regarde dans les yeux, ce que Mar­

cel Leibovici trouve admirable. Car __ ___ _ ______ xau c quelques membres de cette grande

dans ce metier on en voit de toutes I famille?Mais*tout cela^ne' diVnas

les couleurs et il est inerveilleux la somme de travail de perseveren- qu’une jeune fille puisse garder la ce et de talent qu’il a fallu & Miss

faculte de rougir.

Bluebell pour arrives a. un Bluebell pour arriver a un tel re-

sultat. Depuis ses debuts elfle a forme environ 2.500 jeunes filles qui de Copacabana a Stockholm ont porte an sommet la reputation des Bluebell Girls.

_Miss Bluebell avait entrepris une

tache tres ardue. Elle a reussi a devenir la premiere dans sa spe-

DVBBLES

MANNEKEN IPIS RECOIT UNE NOUVELLE DISTINCTION

A. Toocasion du huitieme anniver- saire de la Liberation, le plus vieux citcyen de Bruxelles a ete promu, jeudi apres-midi, membre a vie de la Fraternelle des Anciens Combat- tants de la Brigade Piron. Pour re-

cevoir cette distinction, Manneken- Pis avait revetu le battle-dress de la brigade.

En remettant le diplbme et 1’insi- gne a M. Merten, echevin de ja ville de Bruxelles, le ca.pitaine Courmont,

President, a. i. de la Fraternelle du Brabant, a sauligne que 1’Associa- tion avait voulu, par ce geste re- mercier la population bruxelloise de laccueil enthousiaste qu’elle avait

reserve a la liberation aux combat- I

Bubbles vient d’Essex. Sa mere tants de la Brigade.
vint un jour dire a Miss Bluebell Avec beaucoup d’humour, M. Mer-

qu’&lle etait enchantee que sa fille I ten a remercie au nom de la Ville, i La ceremonie a pris fin sur un puisse connaitre le monde d’une fa- un triple hourra a 1’adresse du nouveau

Gwen est native du Sussex. Ij y
a plus de trois ans qu’elle est une <?on aussi interassante et qu’elle re- membre de la Fraternelle.

grettait de ne pas etre plus jeune Parmi les dirigeants de la Frater- I Bluebell. Elie a deja beaucoup voya­ pour pouvoir acoompagner son en­ nelle qui assistaient & la c6r6monie, I

ge et notamment avec Molly. On ne fant. Le veritable prenom de cette
Tentend. pour ainsi dire jamais car on notait le Major Wilfart. secre- I

elle ne parte m dans sa logs ’ni danseuse est Pamela, mais ses che- taire federal, representant le gene- I

I’exterieur. Mais il parait que Gwen veux tres boucles lui ont valu le ral Piron, et le colonel Lefdvre pre- j|

quand elle veut bien ouvrir la Lou­ qui sled tres bien a sa gentille fri-

Forces Beiges en Grande-Bretagne. ||

che, peut etre tres spirituelle.

mousse.

surnom de « Bubbles » (bulles), ce sident du Groupement d’action des I

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Valerie and Leila Croft, the girls in question. " It was then we began to think that all the stories we’d heard about Paris might be true.” The twins had just signed up for the famous Blue­ bell Girls at the Lido in Paris—a fabulous, money- boosted show that is one of the best-known land­ marks of Parisian night-life. And they’d never

worked abroad before.

the legs the most shapely. But the feminine allure is only on display. Wolves don’t get'a look in.

Valerie and Leila Croft worked with the Bluebells for nine months. They were scared of Paris at first. But they found themselves as well- protected morally as they would

have been in a convent.

They had their mother as a chaperon—but few of the other girls had their mothers along. Nevertheless, Miss Bluebell saw

way up the Eiffel Tower. We did But there was always work to

take their minds off such frivoli­ ties. Work that occasionally had its hazards. The Lido show specializes in magnificent scenery. One number, called " Prison

Breakout,” involved sets repre­ senting rows of prison cells.

At a given moment, all the lights went out, sirens wailed and searchlights swept through the night club. “ The customers were scared for a minute,” says Leila.

Back in London the twins relax. But in Paris they were kept hard at work

During their off-duty moments the girls enjoy their hobby of car-spotting

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BY BURT RAINER

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most expensive places,” says

PARIS had never seen anything like it. The
EXACTLY ALIKE. And, as the twins British chorusK

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T’S a strange paradox. The Bluebell Girls—the dancers at the Tado in Paris—form one of

their mother, “ so it’s all right.”

“ We made them take us to the

promenaded unsuspectingly down the Champs- Valerie and Leia

Elysees, every man was ogling, there was a their minds AT®

The twins dol’( symphony of wolf-whistles. . . . conference first.®

“ We’ve never been so embarrassed,” say did they do? “®

the most daring, skilful Valerie. “ Then we went all the

The incident involving that walk down the avenue made them “ just a bit apprehensive.”

But they needn't have worried. The temptations, popularly supposed

that’s the twi® father, Col. could look after j

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1 B to be associated with any showgirl the twins earned

to it that they all trod the straight “ We were scared a lot longer. and narrow path.

working in Paris, hardly touched
them at all. Their mother saw to
that—she went along as chaperon.
Miss Bluebell, who supervises the
troupe and is in strict control of all
the girls, also acted as a chaperon. pseudo-sophistici te<

A taxi rushed each girl to her digs after the show ended. The customers were severely dis­ couraged from dating the girls.

Risk Of Falling

That’s why the main impression they enjoyed bes ■ Valerie and Leila Croft—after a it. Far too gre^

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could hear the men in the always frightened of putting a

nine-month stint—have brought back with them of Paris is: “ We’ve never worked so hard in our lives.” You almost feel that they were disappointed in the City of Sin.

And work ai III more WORK.
best of its Aiwdfcw £100,000 a yeaUhE British, train: a !■ J

audience making loud comments about the attributes of each of us. But they never tried to touch.

But, although the usual stage­

door johnnies were kept at bay,

there were still the persistent

foot wrong.”

Although the girls rarely visited famous restaurants while off-duty, they did sometimes for publicity purposes. While they

were dining with a photographer at one well-known restaurant

The Innocents in Paris are back in Britain
now. They are still innocents. Wide-eyed, they
exclaim at " all the good luck we’ve had.” Good
luck that began when they were in panto at ments we had p %

'Newport, Mon—and hasn’t stopped yet.

Before Newport? They had appeared in an advert that specializes in twins, done chorus work and danced in panto. At Newport? They were spotted by agent Peter Baker.

He noted their height (five feet eight inches), measurements (35-23-36), invited them to come to London to meet Miss Bluebell who was in England searching for talent.

Miss Bluebell—her real name has long been

timetable was si. week. Rehear® ® show : 11.15 p® there were two b

“ Miss Blueb®

had to be good! on, the Blueb< “ We were all so

But none of t

Musical Letter

One, from an American, praised "your rare talent and beauty. I have fallen in love.” Another came from a man in the French Foreign Legion who had seen

their picture in a magazine. Yet another letter contained “ a tune specially written for you both

More than music was m the writer’s mind—he had decorated his tune with a drawing of two nude women. If he wanted to shock he would have been very disappointed in their reaction.

“ Naughty man !” says Leila. After their sojourn in Paris they are both convinced of one thing:

they DON’T like Frenchmen. "Ugh!” they chorus. “They used to follow us round in cars and try to date us,” says Leila. Adds Valerie: " What a hope f/ieyhad!”

Two of their British boy friends came over to see the twins—Hillary for Leila; David for Valerie. “They

But, through ttflsij gather that the ir.

The girls wlr:

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Mum, withJ

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“ Usually,” se | six weeks to r he

gentlemen who tried to make
1 dates by writing. The twin they noticed Charles Chaplin and

|||

1
I innocents abroad giggle happily

f about some of those letters.

his wife, Oona, dining nearby.
“ Can’t we have a picture taken with him?” they asked

innocently. Knowing Chaplin s temperament, the photographer said he didn’t think so.

But the twins went over and asked him outright. While guile might have failed, the direct

approach succeeded. “ De­ lighted,” said Chaplin.

“ That picture caused quite a stir in France,” says Leila. “ It was said to be the first time he had been

i

iREGOER March 2 1957

A picture of the Croft twins (here’s Leila) with Chaplin caused such a stir

Film Ambition

choruses in show business. The
girls are some of the loveliest . . . miss them when they left. . . ■’

photographed w ith any since he married Oona.

young

girls

Valerie Croft: “We didn’t like Frenchmen”

Innocence paid off for Valerie and Leila. Their future? " We d like to get into films together.

I warn filmdom: look out. Anybody who can go to the Folies Bergere and come away describ­ ing it as “ too long ” is somebody to be reckoned with—and Valerie and Leila Croft are twins to reckon with, all right!

THE END

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PICTUREGOER February 23 1957

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The girls dyed their hair blonde for roles in Love In The After­ noon with Gary Cooper

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BY BURT RAINER

Twins Valerie and Leila Croft recall with envy those mag­ nificent Lido get-ups

forgotten—explained that she was looking for somebody to replace the Kesler twins in her Lido troupe. She preferred English girls— " the

nightly show went on. And it was gorgeously, magnificently dressed. V alerie and Leila still remember with envy the fox- furred velvet dresses they wore— each worth more than £200.

Of course, it couldn’t be a Paris
show without . . . the nudes. “ But
Miss Bluebell wouldn’t allow British J girls to do that,” says Leila. “The m nudes are French.”

The twins made no great «

PARIS had never seen anything like it. The

two English girls were obviously some­

thing very special—tall, shapely AND
EXACTLY ALIKE. And, as the twins British chorus girl is second to none.” Would

promenaded unsuspectingly down the Champs- Elysees, every man was ogling, there was a symphony of wolf-whistles. ...

“ We’ve never been so embarrassed,” say Valerie and Leila Croft, the girls in question. “ It was then we began to think that all the

stories we’d heard about Paris might be true. The twins had just signed up for the famous Blue­

Valerie and Leila take the job . . . and make up their minds AT ONCE ?

The twins don’t usually do anything without a conference first. There was no time for one. W hat did they do? “We burst into tears,” says Valerie. But, through their sobs, Miss Bluebell managed to

gather that the answer was Yes!
The girls were seventeen then and the law

friends with the other Bluebell 1 bell Girls at the Lido in Paris—a fabulous, money- demanded that they should have a chaperon. Girls. “ There was a bit of 1

boosted show that is one of the best-known land­ marks of Parisian night-life. And they’d never

worked abroad before.

Their mother,
that’s the twins’ real name—volunteered. Their father, Col. Reginald Wolsten-Croft, said he could look after himself. The threesome set off.

Mum, with no show business experience,

adapted herself admirably to her new surround­

jealousy,” admit the girls, “ be- | cause we seemed to get such a lot
of publicity.” 1

.

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£6o-a-month apartment. Working at the Lido, the twins earned £40 a week each.

Work, Work—And Work
But, although they had been plonked down

in Paris, the girls made no attempt to become pseudo-sophisticated. It was Mum’s cooking they enjoyed best. French cooking? " We hated it. Far too greasy,” said Leila.

And work at tlie Lido began. Work, work and more WORK. The Bluebell show is one of the best of its kind in the world and costs more than £i00,000 a year io produce. Most of the girls are British, trained to an exacting dance routine.

“ Usually,” say the twins, “ the show takes six weeks to rehearse. Because we were replace­ ments we had oily a week to prepare.” Their timetable was simple—it went on seven days a week. Rehearsal: io a.m. to 7 p.m. Then the

show: 11.15 piri- to 4.30 a.m. And each month there were two television shows. . . .

“ Miss Bluebell sat with the customers every night to watch he show,” says Valerie. “ We had to be good.’ No wonder that, as time went on, the Bluebell; girls became edgy, irritable.

" We were all so tired says Leila.
But none of tiat tiredness showed when the

graphers flocked. One day they7 went with one photographer for some shots to a Paris film studio. They waited in the foyer.

A man passed, stopped. “Stand up,” he ordered. The girls stood up. “ You’ll do,” he said. It was director Billy Wilder.

They had landed themselves

roles of ex-girl friends of Gary

Cooper’s in “ Love In The After­

The incident involving that walk down the avenue made them “ just a bit apprehensive.”

Reason: they are beautiful; they are twins. Two beauties for

.

But they needn’t have worried. The temptations, popularly supposed S to be associated with any showgirl working in Paris, hardly touched

them at all. Their mother saw to that—she went along as chaperon. Miss Bluebell, who supervises the troupe and is in strict control of all the girls, also acted as a chaperon.

That’s why the main impression

after a Valerie and Leila Croft—after a

nine-month stint- ■have brought back with them of Paris is: “We’ve never worked so hard in our lives.” You almost feel that they were disappointed in the City of Sin.

The Innocents in Paris are back in Britain now. They are still innocents. Wide-eyed, they exclaim at “ all the good luck we’ve had.” Good luck that began when they were in panto at

'Newport, Mon—and hasn t stopped yet.

Before Newport? They had appeared in an advert that specializes in twins, done chorus work and danced in panto. At Newport? They were spotted by agent Peter Baker.

He noted their height (five feet eight inches), measurements (35-23-36). invited them to come to London to meet Miss Bluebell who was in England searching for talent.

Miss Bluebell—her real name has long been

ings. She and the twins were installed in a the price of one. The photo­

Mrs. Evelyn W olsten-Croft—

noon.” "That was when we dyed our hair

blonde as the girls were Swedish;” says Valerie. blonde as the girls were Swedish

Work at the Lido did not relax because they had film roles. Miss Bluebell was just as strict

over punctuality.
But the twins realized only too well the truth

of their mother’s remark:
“ Miss Bluebell has to be strict—with sixteen

young girls to look after.”

NEXT WEEK:
THE WOLVES OF PARIS

The twins soon discovered that the Lido routines re­

quired

split-second

timing

Back in London the twins relax. But in Paris they were kept hard at work

During their off-duty moments the girls enjoy their hobby of car-spotting

Murn went along with them as chaperon. Father looked after himself back home

6.

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BERGMAN’S BACK '« ;_____

-AND EVEN BETTER

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ANASTASIA

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and indescribable poignancy

INGRID BERGMAN

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yard. Music.-

syndicate dedicated te <fiL*Ort“Ile’ starts a OnthestreXTSis hI , "K 41,6 woman-

foXTyg ovw a 'tn

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scenewhen ie x
Hollywood matchmaker d^s th’s’fiie’’'1",8

XSA^T^ITafor thr
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Anatole Litvak. Photographed

/ nnce Paul......... jVAN Dfsny Stepan aM ?’ NaTAUE .Chafer

--J by Jack Hild-

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.... Gregoire Gromoff

HASED ON THE PLAY B'

105 mins. Producer ; Director :

Eastman Cod

Alfred Ne Screenplay.-Arthur I -•~WMAN.

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dare to be so casual rj.artinie exPloit would

weren't the truth T h ^ and funnY if * Crete during IXe 1J adveatur^ set in

fantasy quality about it WS\j J1!8 almost a lous X ^ lld ed by «“ fab“-

7; ,OGARDE marius goring A s war fiims g th-

DAVID OXLEY

^ th e category of SDoi-tin.r 71^ 1

C°rne under

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’to“d xn-bim

th« most exciting 'back

ground musical score heard ln a British film for years

of m the mountains are f^aa-occupied Crete

are a bunch of British Armv

Major Phihdem ” mirk ® iX S an<rhelpedbytoya>

A plan is devised to cap-

Maj. Paddy Leigh Fermor Gen. KarlKreip?^

Capt. Billy Stan^M os^

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Dirk Bogarde and David Oxley lace humour with hair-

raising thrills

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Music: pJIV Michael Powell, Emeric

Based ’onMEt

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Well laced7 with P k ln Cairo- delicate, throw-aw^ steTM S?'t a?6

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thought of her country’s new­ point is Sheila Shephard, a 32-member Bluebell Girls, who est premier, Pierrette Coro- Britisher making her first trip are dancers, along with a bevy cher, a raven-haired lovely, de- to the U.S. Miss Shephard said of singers, more dancers, and she was looking forward to one gal who does her dancing

netting some sunshine because on ice skates.

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Paris Revue Girls Fly In With a Bon Mot for Adams\

By ALEX BENSON,

clared: “Hmmm I like himmm “we don’t get much of that beaucoup.” Eliette Wilmes was back in England, you know.” i'

World-Telegram Staff Writer. asked to com m ent on this The weatherman w asn’t Fifty-two gorgeous members country’s latest topic of con­ much help today.

of the famed Lido de Paris re-, versation, Mr. Adams. The girls will stay in town vue flew into town today from She declared: “Adams? Qui overnight and then head for

the French capital and many Adams? I never hear that Las Vegas where they open had words that could bring name.” July 2 in the newly-built Star­

only joy to the hearts of Gen.

dust Hotel, reputed to be the

Charles de Gaulle and Sher­

As is the case in most Paris largest resort hotel in the night clubs, many of the show­

man Adams.
When asked what she girls are English. A case in world. The troupe includes the

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